MECH COMMANDER 2
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Novembre 2012
Données techniques :
Type de jeu: stratégie/tactique
Version: française intégrale
Conception: Microsoft
Autres titres: Fury 3, Links 2003, Combat Flight Simulator 1, 2 & 3, la série des Flight Simulator, Mechwarrior 4, la série des Microsoft Golf, Wings Over China
Sortie: septembre 2001
Configuration minimum: Pentium III
Système d'exploitation: Windows98, XP et suivants
Accélération graphique: matérielle & Direct3D
Mode réseau: Jusqu'à 8 joueurs pour différents types d'affrontements

L'histoire du jeu :
Réaliser un article traitant de sujets aussi emblématiques que les jeux vidéo de la grande époque (la belle époque étant celle correspondant aux belles boîtes cartonnées grand format et hautes en couleur, rappelez-vous), destiné à l'univers du home computing, n'est pas une sinécure.
Il faut avant tout choisir un sujet relatif à la période (où certes, les sujets ne manquèrent pas) qui ait laissé ses marques dans la mémoire collective, de telle manière que votre serviteur puisse le juger digne d'être exhibé à la face du monde (ben quoi ?...).
Je dois avouer que, jusqu'à présent, les titres déjà traités apportaient tous leur lot de créativité et de fraîcheur dans un monde qui se contente dorénavant d'une simple identité au modèle idéal (économiquement parlant, en toute priorité).
Par ailleurs, il me faut choisir, parmi des titres encore disponibles et à ma disposition, celui qui aura le privilège (pas de fausse modestie) de faire l'objet d'une attention toute particulière de ma part.
Implicitement, le fait de sélectionner un titre en relègue d'autres aux calendes grecques, ce qui engendre parfois chez moi un véritable antagonisme intérieur. C'est particulièrement le cas lorsque le sujet que j'aimerais traiter ne peut encore l'être, ne serait-ce que par simple défaut de packaging adéquat ou, pis encore, par l'impossibilité de réaliser des captures d'écran, faute d'avoir trouvé l'utilitaire idoine.
Par contre, il est bien moins fréquent de devoir renoncer à la rédaction d'un article suite à mon incapacité notoire à faire fonctionner le jeu élu. J'avoue cependant (et humblement) que cette éventualité s'est pourtant déjà présentée.
Mais ce serait sans compter sur une inclinaison à la persévérance qui me pousse alors, bien longtemps après une première tentative avortée, à reprendre le flambeau de la concrétisation (oui, parce que je ne suis pas de ceux qui laissent tomber après une première tentative avortée, moi !).
Le cas de Mech Commander 2 en a été un parfait exemple.
Mech Commander 2, jeu de tactique et de stratégie mélangées, apparut en 2001, à la suite d'un premier épisode intitulé, tout naturellement, Mech Commander. Tout comme son prédécesseur, Mech Commander 2 se basait sur l'univers Battletech qui fut longtemps le fond de commerce du développeur FASA (la série des MechWarriors).
Mech Commander offrait une approche originale de l'univers Battletech. En effet, alors que dans les MechWarriors, le joueur se trouvait à bord d'un Mech de combat et abordait le jeu en vue subjective, Mech Commander proposait au joueur de prendre les commandes d'une escadre de Mechs contrôlés exclusivement en vue externe, le tout en vue isométrique.
Mech Commander 2 se voulait être la révision d'un Mech Commander qui n'avait pas réellement convaincu son public.
Le jeu reprenait les grands principes du jeu de stratégie temps réel en y ajoutant un important volet tactique. Son scénario se trouvait énoncé dans le déroulement d'une cinématique en introduction. Dans un futur tout aussi lointain qu'improbable, la conquête de planètes éloignées avait engendré des frictions puis des conflits entre différentes factions humaines. Alliances et mésalliances étaient la règle entre tous ces clans combattants dont l'argument principal consistait en l'utilisation d'énormes machines de guerre (les Mechs) généralement pilotées par des mercenaires pour qui la seule motivation était l'appât du gain. De ce fait, toute la partie gestion des ressources allait se focaliser sur le seul élément lucratif (nerf de la guerre tel qu'il fut, est et le sera éternellement).
Le joueur prenait la direction des opérations et recevait ses ordres directement du haut état-major. Pour débuter, il avait à disposition un petit capital financier, un certain nombre de Mechs et quelques pilotes. En préalable à chaque mission, il devait organiser son équipe qui interviendrait sur le terrain en sélectionnant différents Mechs et pilotes en fonction de leurs capacités à remplir la mission. Chaque type de Mech avait des capacités spécifiques et un emport militaire modulable. Chaque pilote avait des aptitudes et un niveau de compétence distincts. La modularité du Mech avait un coût et l'aptitude au combat se bonifiait sur le terrain. Le financement global était assuré par la bonne exécution des missions. Autour de ces grands points gravitaient toute une série de spécificités bien pensées, rendant le jeu particulièrement intéressant.
Je ne vais certainement pas les citer toutes mais il faut savoir que les qualités de chaque pilote mercenaire pouvait être mises à profit sur le champ de bataille. Chaque victoire (Mech ennemi ou blindé détruit) renforçait leurs compétences jusqu'à permettre l'obtention d'une aptitude supplémentaire. Mais celle-ci ne serait alors mise à profit que si le Mech qui lui était accolé permettait l'utilisation de cette nouvelle aptitude.
Il appartenait au joueur de maximaliser l'efficacité de son escadre lors de sa composition. L'habilité de chaque pilote avait évidemment un impact sur son efficacité au combat et chacun réagissait selon son niveau de formation. Sur ce point, l'I.A implémentée dans le jeu permettait au joueur de laisser la main libre à ses protégés dans les combats. Ceux-ci savaient faire preuve d'une excellente réactivité lors des affrontements et engageaient l'ennemi sans avoir besoin d'ordres spécifiques. L'unité restant amorphe au combat était l'exception ou encore les stigmates de l'inexpérience. L'intervention du joueur allait alors permettre au novice de se forger une expérience militaire. Il était donc impératif pour le joueur de bien former ses équipages afin de réussir les missions qui lui étaient allouées. Sur le terrain, trois ou quatre combattants aguerris étaient préférables à une douzaine de recrues sans expérience (recrues qu'il fallait toutefois former afin de compléter les rangs).
On pouvait le voir, tactique et stratégie s'entrecroisaient allègrement. Le jeu permettait de développer des techniques aussi évoluées que celles prévalant au jeu d'échec. D'autant qu'une fois à pied d'œuvre (sur le terrain), tout était à l'avenant.
Une supposition que mon escouade soit lâchée face à un poste avancé qu'il me faut reprendre, j'ai une quantité d'options militaires dans ma musette. Les radars embarqués détectent une forte présence adverse et j'écarte un assaut direct, trop risqué. Qu'est-ce que j'ai alors à disposition ? Un panneau me permet de bénéficier de différents appuis et notamment d'un tir d'artillerie. Mais attention: si l'ennemi est présent en nombre, impossible d'identifier les éléments car pour les identifier formellement, il me faut une ligne de vue franche (qui remplace avantageusement le brouillard de guerre). Un tir d'artillerie coûte cher et mon budget ne permettra sans doute pas de le renouveler. Si en face, il n'y a que des fantassins (sans réel danger pour mes Mechs), bonjour les dépenses inutiles !
Une reconnaissance aérienne alors ? Non parce que cela coûte aussi et je n'aurai pas plus d'identification pour autant. Envoyer un Mech léger (mais rapide) en avant-garde pour qu'il serve d'appât et embusquer mes autres Mechs pour servir une bonne fournée de missiles à tout qui voudrait s'en prendre à lui. OK, mais il faut alors prévoir la présence d'un véhicule de maintenance et ça coûte toujours bonbon ces affaires-là, d'autant plus que ses aptitudes à la réparation sont assez limitées...
Stratégie, tactique, vous voyez maintenant de quoi il retourne plus ou moins, non ?
Et puis, finalement, c'est tout de même dans l'action que Mech Commander 2 allait donner le meilleur de lui-même. Et l'action ne manquait pas. Elle était soutenue par un tout nouveau moteur graphique affichant tout en 3D et mis au point par Microsoft. Les combats offraient de très impressionnants effets visuels. Entre les tirs colorés des canons lasers et les explosions en tous genres, le joueur avait de quoi apprécier l'intensité de l'action. Dans la confusion qui pouvait en suivre, son principal souci était de contrôler l'état général des Mechs sous son commandement afin de mettre à l'abri ceux qui subissaient le plus de dégâts. Le combat pouvait être laissé à l'I.A. des pilotes qui savaient mettre à profit l'expérience acquise et prendre l'initiative sur le terrain. Il suffisait de les guider vers l'objectif pour qu'ils s'en chargent avec intelligence. On pouvait les voir continuer à tirer sur leurs cibles lorsqu'ils étaient en déplacement ou encore contourner ou encercler celle-ci à plusieurs afin d'en finir au plus vite.
Chaque carte pouvait être entièrement survolée par la caméra mais la ligne de vue franche dont il a déjà été question plus haut n'en révélait que la topographie et les décors. Il n'empêche que cette formule offrait une profondeur de champ nettement plus réaliste que ce que permettait le fameux brouillard de guerre particulièrement présent dans les jeux de stratégie précédents. Le concepteur originel de l'univers Battletech (les studios de développement FASA) avait apposé son sceau sur le design des Mechs. Un soin tout particulier avait été apporté à la restitution de leurs comportements face à la charge militaire embarquée afin de reproduire au plus près le concept Battletech dans lequel la dissipation thermique avait une importance toute particulière.
L'interface qui permettait de contrôler tout ça était bien conçue et suffisamment intuitive pour qu'on ne s'y perde pas.
Chaque mission était précédée d'une petite cinématique servant de mise en condition et les objectifs étaient suffisamment variés pour ne pas engendrer la monotonie. A cela, il fallait encore ajouter une grande variété de décors et de climats, ce qui limitait d'autant toute lassitude.
Une des critiques pointées lors du premier opus avait été levée et il était maintenant possible d'effectuer une sauvegarde intermédiaire lors de chaque mission. Mieux encore, le mode pause (dans le style jeu de rôle) permettait de désigner des cibles individuelles, tracer une route ou un mouvement tactique pour chaque Mech. Cette technique permettait au joueur pondéré d'assurer la totalité du contrôle même dans un engagement massif, d'autant plus facilement que le nombre maximum de Mechs sous ses ordres ne pouvait dépasser seize unités.
Sur chaque Mech, les dégâts étaient localisés. On en revenait quelque peu à un Mechwarrior, exception faite que l'identification des impacts critiques était moins visuelle. La barre d'état permettait toutefois de se faire une bonne idée du degré opérationnel de chaque machine. De même, la dissipation thermique était toujours d'actualité et demandait à chaque Mech un temps d'attente avant de pouvoir réutiliser l'arme considérée. Lors de la destruction d'un Mech, le pilote était éjecté et récupéré. La perte d'une unité mécanique pouvait être compensée de deux façons: soit par l'acquisition d'une nouvelle (moyennant un énorme paquet de biftons), soit par la récupération d'un Mech non détruit, laissé sur place par l'adversaire (histoire de diminuer l'empreinte écologique, tout ça). Ce dernier était alors sommairement remis en état (véhicule de maintenance) et servait à renforcer l'escadron. Mais la restauration complète coûtait aussi son paquet d'oseille. Dans ce cas, il valait mieux bien choisir le modèle de Mech à récupérer pour éviter de financer la réparation d'une machine de faible capacité offensive.
Pour le plus grand plaisir des amateurs évidemment, Mech Commander 2 savait pousser la stratégie dans ses derniers retranchements. Cela n'empêchait toutefois pas le joueur impulsif de faire dans le genre bourrin à donf mais le résultat final n'était alors plus forcément à la hauteur des attentes.
Ce que j'ai particulièrement apprécié avec Mech Commander 2 c'est son approche essentiellement tactique qui permettait au joueur de prendre le temps d'établir une stratégie de terrain sans la présence d'une quelconque contrainte de temps. Cela changeait radicalement du rythme de jeu imposé par un Starcraft (par exemple) où le temps et la rapidité des réactions ont une influence déterminante sur la victoire. Ici, la préparation de l'équipe, le choix des cibles, la position occupée étaient des éléments bien plus précieux que la course à la domination.
Par contre, ce que j'ai moins apprécié est que, dans le volet multijoueur, le mode coopératif contre I.A. était le grand absent, alors que le genre de jeu le permettait aisément. De ce fait, je me suis cantonné à la seule et excellente campagne solo proposée dans le jeu.
Le jeu offrait, bien entendu, son option multijoueur avec plusieurs variétés d'affrontements mais cette option ne contenait pas de volet coopératif alors qu'il était annoncé, dans la presse au moment de sa sortie (Joystick n° 129), comme étant un complément prometteur.
Force m'est de constater qu'il s'agit soit d'une erreur d'interprétation (on va dire), soit d'un renoncement impardonnable (on va dire aussi).
Résultat: je ne connaîtrai que la campagne proposée avec le mode solo, ce qui est amplement suffisant à mon bon plaisir.
Mech Commander 2 ne renfermait sans doute pas toutes les subtilités des grands modèles ludiques de la stratégie/tactique. Il n'empêche qu'il a su tirer son épingle du jeu en nous proposant un soft qui plonge ses racines dans l'univers des Mechwarriors et qui restitue magistralement l'ambiance toute particulière qui a fait les grands moments de la guerre des machines en matière de vidéo-ludisme.
Si vous le désirez, vous aussi allez pouvoir en juger.

La boîte et son contenu :
C'était à l'occasion d'un passage dans une grande surface que je fréquentais alors régulièrement que la boîte de Mech Commander 2 fut découverte. A cette époque, elle devait être l'une des dernières, si pas la dernière, à séjourner sur le rayonnage dédié aux produits informatiques et ne résidait d'ailleurs plus dans le quartier des jeux vidéo mais plutôt dans celui des produits éducatifs et utilitaires.
Je ne sais pas où cette boîte se trouvait avant d'être mise en rayon mais son état exceptionnellement printanier laissait à penser qu'elle avait été préservée de toute manipulation malveillante jusque-là. Sans doute parce qu'elle avait été considérée comme un produit culturel (comme pouvait le laisser penser la couleur de sa parure) et non comme un produit ludique. De ce fait, je pouvais aisément comprendre le désintérêt affiché par toute une population juvénile envers un produit involontairement mal catalogué et concevoir ensuite son parfait état de préservation.
C'est un postulat pour le moins ironique que je fais ici, je l'avoue.
Cela étant, une ligature en nylon en garantissait avantageusement le contenu et avait été placée de telle manière qu'elle ne balafrait en rien l'esthétique du coffrage cartonné. Voilà sans doute la singularité que me vit transbahuter, du présentoir au chariot contenant les courses de la semaine, le jeu Mech Commander 2 qui me coûta au bas mot 10,00€ (TTC) pour en devenir le légataire légitime.
Et je n'ai pas eu le sentiment de me sentir spolié par ce compromis.
La boîte est composée d'une solide chemise à rabats qui s'ouvre par le haut. Le bristol dans lequel est découpé cette chemise est à ce point robuste qu'il ne requiert aucun renfort intérieur (coffrage en carton industriel, habituellement destiné à assurer une plus grande solidité). Les dimensions de l'ensemble sont à l'égal des produits Microsoft de l'époque: légèrement supérieures au standard sauf en ce qui concerne son épaisseur. Sa teinte dominante est orangée et sa décoration ne recouvre qu'une partie de ses surfaces. De ce fait, la confusion avec un soft d'un genre plus sérieux était prévisible.
Le contenu de la boîte se trouvait dans un étonnant état de conservation. En fait, il était neuf et même carrément intact. A examiner son volet d'ouverture, je me risque même à avancer que celle-ci était restée inviolée depuis sa sortie d'usine. Une telle virginité, c'est plutôt rare de nos jours, non ?
Ce contenu se compose du CD-ROM incluant le jeu en version française intégrale (pour mémoire et pour ceux qui ne jurent que par le virtuel: le CD-ROM, c'est ce substrat tangible qui crée un rapport de causalité privilégié avec l'utilisateur). Un manuel d'une petite centaine de pages se joint à celui-ci. Il est à noter que, malgré sa présence sur support papier, ledit manuel se trouve tout autant incorporé, au format pdf, sur la galette du jeu. Ceux qui le téléchargeront, dans cette version, ne devraient pas s'en plaindre. Avec celui-ci, on découvre aussi le classique carnet reprenant tous les termes de la licence d'utilisation comme seul Microsoft savait nous les pondre. Rien que cela vaut le détour tant on se trouve face à un petit chef-d'oeuvre de conformité.
Cette boîte a immédiatement rejoint ses congénères qui s'exposent sur les étagères d'une bibliothèque réservée expressément à cet effet. Voilà une touche de couleur qui attire l'oeil du néophite comme celui du connaisseur.

Et aujourd'hui ?
Apparu en 2001, Mech Commander 2 était conçu pour fonctionner sous l'OS de la maison Microsoft dans ses variantes 98, Millenium et 2000. A l'époque où le jeu rejoignit ma petite collection, mon affection en matière d'OS se limitait encore à Windows 98. De ce fait, l'installation du jeu ne devait poser aucun souci particulier, me semblait-il.
Et bien cela ne fut pas le cas.
Si l'installation se déroulait correctement, la carte graphique de la machine sur laquelle j'installai primitivement le jeu n'était pas reconnue. De ce fait, l'application se limitait à un fonctionnement en mode logiciel avec utilisation des seules instructions MMX (de sinistre mémoire). Si les graphismes étaient supportables, les ralentissements étaient aussi au rendez-vous et exigeaient la désactivation de nombreux paramètres visuels de manière à limiter leurs effets perturbateurs.
Dépité par ces médiocres résultats, je fis de nouvelles tentatives avec deux autres machines tout autant inféodées à Windows 98. Les résultats ne furent pas plus probants pour autant.
Windows 98 était-il la cause de ces échecs suspensifs ?
Non: car sur les forums dédiés, comme pour ajouter encore à ma consternation, il n'était aucunement fait allusion à un dysfonctionnement de Mech Commander 2 avec l'OS auquel il était dédié.
Alors quoi !... La faute (si je puis m'exprimer ainsi) était mienne.
A l'époque, les trois machines qui composaient le principal de mon parc informatique et sur lesquelles résidait Windows 98/SE avaient été optimisées par la seule grande mise-à-jour (6,6 Mb) de cet OS. Celle-ci était non commerciale et se composait d'un package (U-PACK 1.2 pour Windows 98 SE) regroupant divers correctifs ainsi que certaines révisions appliquées à partir de la version Millenium (version de Windows postérieure à 98).
Pour les connaisseurs, ce pack mélangeait des fonctionnalités Windows provenant des versions 4.10.222.A (toutes les mises à jour qui lui allaient bien) et 4.90.3.3000 en ce qui concernait diverses mises à jour non officielles mais particulièrement bienvenues.
J'ai toujours était satisfait des avantages que me procurait ce pack update mais il semblerait que certains jeux vidéo dédiés à Windows 98 ne l'entendaient pas de cette oreille. A ce jour, seuls deux titres (dont Mech Commmander 2) m'ont causé quelques désagréments face à cet update, bien que ces désagréments soient loin de remettre en cause tous les avantages que j'ai pu tirer de l'installation du pack update.
Entretemps, et désenchanté par ses médiocres résultats, j'avais rangé Mech Commander 2 avec, comme seule intention, celle de le ressortir dès que l'occasion m'en serait donnée.
Celle-ci arriva bien plus tard (plusieurs années après) avec l'arrivée d'une machine rutilante, acquise pour répondre aux appétits performentiels (celui-là je l'aime bien, je le garde) de mon épouse. Sur ce monstre de puissance résidait (et réside toujours) Windows XP. Ce fut à l'issue d'une installation réussie de Mech Commander 2 entamée sur cette machine que la révélation fit place à la perplexité qui était mienne, jusque-là.
Je connaissais enfin la cause de mon tourment.
Mech Commander 2 trouva alors la place qui lui revenait mais ailleurs que sous un Windows 98 tel que je l'avais configuré et tel qu'il restera paramétré. Actuellement, et pour les besoins de cet article, j'ai installé ce jeu sur un Pentium IV (3Ghz): chaste machine de bureau sur laquelle réside Windows XP pro (Service Pack 3) et où sévit un chipset vidéo rudimentaire (un Intel 82915G Express Chipset Family avec 128 Mo) que je compte bien conserver en l'état tant elle m'est profitable en matière de retrogaming.
En 2006, Microsoft (l'éditeur) publie une partie du code source du jeu avec la plupart de ses actifs. De ce fait, Mech Commander 2 optimisé est maintenant passé dans le giron du freeware mais en version originale seulement:
http://www.mechcommander.org/index.php?option=com_
remository&Itemid=53&func=select&id=7

A celle-là, je préfère une bonne vieille version française. Heureusement pour tous ceux qui partagent cette opinion, il a été mis à disposition par un bienfaiteur tant altruiste qu'anonyme, la version de Mech Commander 2 dans une traduction française garantissant sa pleine et entière territorialité, le tout sous un format médiatique majeur (à savoir: le CD-ROM en fichier image) permettant de profiter du jeu dans sa livrée commerciale originelle, d'une qualité audio sans égale et d'un manuel d'utilisation au format PDF, totalement indispensable pour une parfaite maîtrise lorsqu'il s'agit d'un jeu de stratégie.
Cette ineffable variante est disponible au téléchargement sur un site abandonware qui ne demande qu'une simple inscription dans ses livres et dont voici maintenant l'adresse:
http://www.abandonware-utopia.com/index.php?page=
telechargement&id=1081

Si vous êtes alléché par une telle proposition (qui ne pourrait se refuser tant elle est dénuée de la moindre ambition mercantile) je ne saurais que trop vous conseiller tout empressement aux fins d'un téléchargement proactif, pour des raisons qui tiennent à la survie du site hébergeur en question.
Qui sait encore ce que l'avenir nous réserve. Ce qui est acquis reste acquis, ce qui est pris n'est plus à prendre, etc...
Enfin: vous voyez, quoi.









































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