WARCRAFT II
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Juin 2006
Données techniques :
Type de jeu: stratégie
Version: française intégrale
Conception: Blizzard entertainment
Autres titres: Warcraft, Black Hawk, Diablo, Diablo 2, Lost Vikings, Starcraft, Warcraft 3 + add-ons, World of Warcraft
Distribution: Ubi Soft (pour la version de luxe)
Sortie: janvier 1996
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP avec DOSBox (XP en mode compatible et avec les réserves d'usage)
Accélération graphique: aucune
Mode réseau: affrontement de 2 à 8 joueurs

L'histoire du jeu :
IL y a de ces monuments dont on ne sait pas très bien par quel côté aborder l'édifice, de peur de ne pas en révéler les aspects les plus caractéristiques.
C'est un peu cela dont il est question ici. Le postulat est bien le suivant: il s'agit d'un monstre sacré. Warcraft, l'aîné des enfants chéris de Monsieur Blizard (le cadet étant Diablo), se trouve effectivement posséder toutes les particularités de la déification propre au domaine vidéo-ludique.
Warcraft plantait ses racines dans d'autres titres tels que Dune, Populous, Sim City, ou encore Civilization, tous de gros succès apparus tout au début des années 1990, dans le domaine du jeu PC et particulièrement dans un genre alors très apprécié qui était celui de la stratégie en temps réel (finement acronymé " RTS" pour real time strategy ou encore stratégie en temps réel).
Ce genre de jeu se définit selon divers principes.
Le tout premier étant une gestion des ressources qui permet la construction d'unités et de bâtiments, ceux-ci ayant la possibilité d'être améliorés en fonction de divers critères. Les améliorations assurant ensuite, et en fonction des ressources disponibles, la construction d'autres unités et bâtiments généralement plus puissants encore (le tout étant communément appelé arbre ou arborescence des technologies).
Le second étant une interface utilisateur emblématique qui consiste en la présence à l'écran d'une carte de commandement (souvent la plus grande partie de l'écran, celle où se déroule l'action et dans laquelle on peut se déplacer aux quatre points cardinaux), d'une mini-carte (vue plus étendue), d'une barre d'état reprenant les ressources (afin de les contrôler), d'un tableau des unités (celles sélectionnées sur la carte de commande) et d'une barre d'instructions permettant de contrôler les dites unités.
A l'exception de la carte de commandement, l'affichage des autres éléments est fixe, mais ceux-ci peuvent parfois être masqués. Voilà ce qui caractérise visuellement les RTS par rapport aux autres jeux.
Cela étant posé, Warcraft II apportait déjà de nombreuses améliorations par rapport à son prédécesseur, sans pour autant renier ses origines.
Parmi celles-ci, on trouvait un affichage en S-VGA, des sprites initiaux "relookés" de fort belle manière; deux nouveaux ordres à exécuter faisaient leur apparition (patrouiller, tenir le terrain) et la possibilité de paramétrer une partie en ce qui concernait l'état du niveau des ressources.
De plus, un changement important était apparu dans le fait que dès le début, le joueur pouvait avoir accès à un maximum d'unités différentes mais se retrouvait avec des ressources en quantité limitée. De ce fait, ce dernier point constituait déjà un challenge en soi.
Dès lors, la difficulté s'élevait rapidement à telle enseigne que les dernières missions du mode campagne étaient quasiment irréalisables pour le commun des mortels.
N'étant pas spécialiste dans ce genre de jeu (je l'avoue), une course contre la montre dans les premiers moments d'une partie, à ce point déterminante pour la victoire, n'a jamais été mon fort. C'est pourtant un des grands principes de ce type de jeu.
Pour ma part, je préfère nettement prendre le temps pour préparer nom camp soit à la défense, soit à l'invasion.
Rien de plus facile que de proposer cette règle lorsqu'on se retrouvait en mode multijoueur puisque dans ce cas ce n'était plus la machine qui édictait les règles, mais les joueurs en lice. Par contre, en mode campagne ou en solo contre la machine, la chose était irréalisable.
Heureusement, un défaut du jeu venait avantageusement à point pour me satisfaire. En solo et lorsque l'on choisissait une carte composée de terres encerclées par les eaux, l'IA adverse restait cantonnée dans les limites de son territoire et n'envisageait jamais l'occupation des territoires d'outre mers.
Voilà le seul défaut reconnu du jeu. Mais quel plaisir d'en tirer profit pour préparer tout à son aise une offensive sur les mers avec une flotte bien apprêtée complétée par des navires de transport afin de débarquer ses troupes sur un sol hostile.
Dans ce genre de divertissement, le mode multijoueur avait toute son importance et c'est là que Warcraft II frappait fort.
Le maître de la partie (on nomme ainsi celui qui lance la partie à laquelle vont venir se joindre le ou les autres joueurs) pouvait tout paramétrer à sa guise.
De plus, il était fourni avec le jeu, un éditeur de niveaux: de quoi renouveler les décors et les situations comme bon semblait.
C'était aussi sans compter sur le nombre impressionnant de cartes disponibles sur la toile (j'en ai encore toute une kyrielle sur divers CD-ROM) dont une (je m'en souviens) représentant le champs de bataille de Waterloo à la sauce Warcraft.
Comme je l'ai déjà souligné, le mécanisme de base du jeu était très simple: il s'agissait toujours d'exploiter le plus rapidement possible le maximum de ressources afin de développer et upgrader ses unités de façon à porter un coup décisif dès la première attaque.
Mais rien n'était plus inintéressant que l'affrontement entre deux joueurs de forces très inégales car cela frustrait très vite le perdant et rendait le plaisir du jeu démotivant pour l'autre.
Par contre lorsque l'on rencontrait un adversaire à sa mesure (que cela soit la machine ou un autre joueur), le jeu prenait sa vitesse de croisière en permettant aux deux camps d'étaler toutes les possibilités du soft dans les multiples créations et mises à niveau que les joueurs pouvaient effectuer dans chacun des camps.
Par exemple, il était possible d'ériger des fortifications renforcées par des tours contre les attaques de dragons volants et des catapultes contre les attaques de troupiers.
Dans Warcraft II, l'unité de base (à partir de laquelle débutait toute construction et récolte) était le peone (ouvrier).
Sa présence était indispensable dans les tâches de production et de réparation. Avec Warcraft II apparaissait une novation puisqu'on y trouvait la possibilité de l'envoyer au combat avec les autres troupes, mais vu la faible résistance de ce dernier, cela n'avait de sens que dans des situations quasi-désespérées. Par contre, celui-ci n'avait pas son pareil pour réparer les bâtiments et armes détériorées au combat. Il avait donc une place prépondérante en seconde ligne. Seules les unités de type humanoïde n'étaient pas (réparables) soignables.
Jusqu'à l'apparition d'un éventuel mage guérisseur.
Dans son ensemble, le jeu était assez bien équilibré tant dans les différents niveaux de force des unités que dans leurs comparaisons respectives avec celles de l'adversaire. Toutefois, deux unités se trouvaient être réellement trop puissantes. Il s'agissait du Griffon (côté humains) et du Dragon (côté orcs). Dès qu'un des deux camps possédait celle qui lui appartenait, sa victoire était pour ainsi dire assurée.
Il est à supposer que, pour nombre d'entre-nous, il n'est pas utile d'aller plus loin dans la description des fonctionnalités de Warcraft II, d'autant qu'un des points forts de celui-ci était justement une intuitivité exemplaire permettant une prise en main quasi instantanée.
La simplicité de son gameplay par rapport aux RTS actuels que je qualifierais de complexes (sans pour autant être plus laborieux) en faisait un jeu à la portée de tous.
Aujourd'hui encore et malgré son âge, Warcraft II possède toutes les capacités d'attirance dont je me méfie lorsque j'entame une partie.
En effet, lorsque je me laisse prendre au jeu, il n'est pas rare de relever la tête sans m'être rendu compte du temps passé sur une partie. Cette immersion profonde me fait toujours un peu peur et je me rappelle qu'à l'époque où mon épouse et moi avions entamé quelques parties multijoueurs, il nous était arrivé de ne revenir au monde réel que très tard dans la nuit (ou tôt au matin, c'est comme on voit la chose) avec un sentiment de culpabilité qui était celui de nous être fait embarquer dans une partie à ce point immersive qu'elle aurait pu nous soutirer encore quelques heures sans que nous nous en rendions compte. Warcratf II est obsédant, et lors de confrontations à forces égales, les parties peuvent s'éterniser au-delà de l'entendement et dans la plus totale inconscience dans le chef des joueurs.
C'est tout de même à la limite de l'addiction.
Un add-on du nom de "Beyond the Dark Portal" était aussi sorti quelques temps après la version de base du jeu. Celui-ci portait l'action dans l'univers des Orcs et ajoutait 24 nouvelles missions solo, et 50 scénarios multi-joueurs au nombre déjà conséquent présent dans la version de base. Ces nouvelles missions étaient nettement plus difficiles que celles que le joueur avait à parcourir précédemment. Elles ne s'adressaient pas à tous les utilisateurs, mais uniquement à ceux qui avaient fait leurs armes dans les deux premiers opus (très peu pour moi, qui ne suis qu'un petit amateur).
D'autres add-on avaient encore vu le jour, comme celui-ci: "Aztech's Armory" développé par Aztech New Media, qui comprenait des milliers (vous avez bien lu) de missions supplémentaires regroupées en 25 grandes campagnes, ainsi qu'un éditeur de cartes et Warcraft II Battlenet Edition, qui était l'ultime version officielle du soft réservé au jeu en ligne (bien que celui-ci se pratiquait sur Internet depuis pas mal de temps grâce aux serveurs Kali).
Pour la petite histoire, Warcraft II fait aussi partie de ces rares RTS dont le succès se soit généralisé jusqu'au domaine des consoles (Saturn et Playstation), avec Warcraft II: Dark Saga, édité par Electronic Arts.
Warcraft 1 et 2 sont des jeux dont on aurait tort de négliger l'importance de l'apport au monde vidéo-ludique. D'ailleurs, la sortie de Warcraft III en 2003 et de ses suites se sont chargées de les remettre sur le devant de la scène.
Voilà sans doute le seul jeu de stratégie en temps réel à avoir conquis le plus de non-initiés parmi l'ensemble des joueurs. Une réussite due au perfectionnisme du développeur Blizzard plutôt qu'à son esprit de créativité, car le genre existait déjà depuis bien longtemps avant l'apparition de Warcraft.
Alors, si vous ne l'avez pas encore et que vous passez à côté de l'occasion de vous le procurer, ne venez pas me dire que je ne vous avais pas averti. Warcratf II était, est et reste un incontournable (surtout en réseau).

La boîte et son contenu :
Mes souvenirs sont, à ce sujet, très précis. Warcraft II fut le dernier jeu à avoir été acheté via une société de vente par correspondance dont j'avais relevé l'existence dans la Revue Joystick.
Par la suite, je me suis de plus en plus tourné vers les découvertes en déstockage, les sorties en séries et l'occasion budgets pour, aujourd'hui, ne plus puiser que dans cette troisième filière.
La boîte en ma possession est celle reprenant la version commerciale "Edition de luxe" qui contient le jeu original "Tides of Darkness" et son add-on "Beyond the Dark Portal" dans une version intégralement localisée en langue française.
Ce coffret offre une décoration tout à fait dans la tradition des jeux de chez Blizzard. La boîte est parementée des deux faciès (humain et orc) en face à face dans un duel qui ne va pas manquer de survenir avec, en sus, une inscription très voyante sur sa devanture indiquant qu'il s'agit de la version française de luxe. Le dit coffret se compose d'une base et d'un couvercle en carton fort recouvert de très bonne facture et est d'une solidité quasiment à toute épreuve.
Cette boîte est d'un gabarit tout à fait inhabituel. Les dimensions générales en sont classiques, à l'exception de la profondeur qui fait 1,5 fois celle d'une boîte normale.
Pourtant, la masse du contenu ne justifie pas un tel volume, puisque celui-ci ne reprend qu'un boîtier en cristal enfermant le jeu de base ainsi qu'un petit livret de 20 pages traitant de scénario disc et dont le format est identique, une enveloppe papier format CD-ROM contenant l'add-on (scénario disc, un manuel d'installation de 12 pages et un manuel de 80 pages).
Pas de quoi, dès lors, garnir un tel volume intérieur.
J'ai eu à constater la chose mais pas à m'en plaindre, car celui-ci abritera pas la suite le jeu "Starcraft" et son add-on "Starcraft Brodware", du même auteur,ainsi qu'un complément technique qui n'est pas celui du soft mais qui a été un addenda à la regrettée revue Génération 4, consacré exclusivement à ce jeu (on y parle, notamment, du jeu Warcraft Adventures qui ne verra jamais le jour). Ces deux autres jeux (copies indignes, je le confesse) de la maison Blizzard m'avaient été offert, à une certaine époque, par une connaissance accomodante.
Faute avouée à moitié pardonnée, donc.

Et aujourd'hui ?
Bien que datant de l'époque où les jeux fonctionnaient majoritairement sous MS-DOS, Warcraft II a la possibilité de s'installer sous Windows(95) et de fonctionner en mode protégé sous cet OS. Il en est de même sous Windows XP. Son installation se profile sans aucun problème. Il faudra toutefois, pour profiter du volet audio, posséder une puce ou une carte audio compatible ou émulable par l'un des pilotes proposés par le jeu.
Je ne cesse de le répéter, mon problème de son dans les anciens jeux parvenant encore à fonctionner sous Windows et n'étant pas dédiés à cet environnement, a été définitivement réglé après l'installation d'une (véritable) carte son du modèle suivant: Hercules Gamesurround Muse 5.1 DVD+ (d'un rapport qualité/prix tout à fait exceptionnel: +/- 25EUR). Cette carte son remplace plus qu'avantageusement la puce audio intégrée à la carte mère (de manière générale).
Il se fait que cette carte son se trouve être compatible aux standards Soundblaster et aux paramètres normatifs de cette dernière (PORT=220 IRQ=5 ou 7 et DMA bas/haut =1 et 5 pour ceux à qui cela rappelle encore quelque chose).
Entre parenthèses, si j'ai installé une carte audio sur la machine qui n'en était pas pourvue mais qui possédait tout de même une puce effectuant ce travail, ce n'était pas seulement pour faire joli, mais surtout pour soulager le processeur d'une partie de son travail (puisque la puce son intégrée y est totalement inféodée) et rendre la capacité de traitement ainsi récupérée à l'application principale. Pour certains jeux (plus récents) demandant de gros efforts à la machine, le gain est indéniable.
Voilà.
Résultat: Warcraft II fonctionne sans sourciller. A tel point, d'ailleurs, que dans la carte de commande, les déplacements cardinaux se font maintenant à une vitesse bien trop élevée (du fait des performances matérielles actuelles) pour être communément gérable. Le jeu n'est pas impraticable, loin de là, puisqu'on peut toujours utiliser la mini-carte pour assurer ses déplacements. Toutefois, suivre des unités en mouvement devient nettement plus difficile.
Il n'existe pas, dans le jeu, la possibilité de régler la vitesse de défilement de l'écran du jeu. Le problème aurait pu rester sans solution.
Or il en existe une en la présence du sauveur de service: CPUKiller 2.0.
Voilà un petit logiciel bien pratique (sympa, serait un terme plus hypéronique) qui va permettre de réduire la vitesse du CPU de la machine et cela avec une précision de l'ordre du pourcent. Très facile à installer et encore plus facile à faire fonctionner (un curseur permet de réduire la vitesse dont le pourcentage diminué est affichée dans une petite fenêtre, suivi d'un clic sur le bouton "START"), il ne demande qu'à servir son utilisateur. Pour ma part et sur la machine en question, une petite réduction de 20% de la vitesse du CPU et voilà le jeu fonctionnant de manière optimale et surtout, dont le défilement de la fenêtre de jeu est redevenue des plus normales.
Au cas où CpuKiller vous intéresserait, voici une adresse pour son téléchargement:
CPUKiller 2.0 et son krack
http://www.abandonware-france.org/ltf-utilitaires.php3
Pour ceux qui n'ont plus, en tant que système d'exploitation, Windows 98 installé sur leur machine (j'ose supposer qu'ils sont de plus en plus nombreux) et qui détiennent une version du jeu antérieure à la mise à jour (la mouture BattleNet, par exemple) permettant d'y jouer sous XP (ce qui est justement mon cas avec cette version 1.10, française et bigarrée) ou encore pour ceux qui rencontreraient certains déboires avec la mise en place du mode compatibilité, l'ultime possibilité de faire fonctionner Warcraft II sera d'utiliser ce bon vieil émulateur connu sous le pseudonyme de DOSBox.
Ha ! Combien de fois, ce dernier est parvenu à nous tirer du pétrin inextricable dans lequel on réussissait à s'engluer lorsqu'on voulait encore faire fonctionner un de ces jeux antédiluviens qui nous tiennent tant à cœur (je ne vous le fais pas dire).
L'installation se fera comme au bon vieux temps où les jeux ne connaissaient encore que le Disk Operating System (DOS) et où les commandes s'introduisaient après le prompt clignotant blanc sur un écran noir (et vide, la plupart du temps); de quoi en déstabiliser plus d'un, trop jeune encore pour avoir connu cette époque.
Pour les autres, Warcraft 2 s'installera sans surprise et la configuration audio se réalisera de la meilleure façon qu'il soit lorsque les drivers SoundBlaster seront sélectionnés.
Tout est authentiquement sans mauvaise surprise.
Ici encore, DOSbox fait son office et permet de retrouver Warcraft comme il nous était permis d'en profiter à ses débuts. Mieux encore, le mode fenêtré (qui est le format d'affichage par défaut, sous DOSBox) autorise un affichage plus lissé de l'image que ce que propose le plein écran: ce qui ne gâche certainement pas le plaisir d'y refaire, à l'occasion, l'une ou l'autre incursion.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités ;
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Ceux qui possèdent l'ultime version de Warcraft 2 apprendront avec plaisir qu'il existe un patch définitif permettant de corriger une longue liste de bugs dont voici, exceptionnellement, la liste:
Liste des corrections pour Warcraft 2 BattleNet Edition v2.02
Améliorations
L'Oeil de Kilrogg peut maintenant patrouiller.
Répare certains problèmes sur Battle.net.
Ajoute un support pour les passerelles Battle.net.
La touche de raccourci HKEY_CURRENT_USER de la base de registres est utilisée à la place de la touche de raccourci HKEY_LOCAL_MACHINE.
Le Chatroom de jeu de Battle.net liste les ressources et emplacements de départ avec les tailles de maps et la vitesse de jeu.
Bugs importants réparés
Répare un hack qui vous permet d'accomplir des upgrades répétés, en apportant vos unités vers des niveaux normalement inaccessibles.
Bugs mineurs réparés
Répare un bug dans lequel le sapeur peut monter jusqu'au mur, sans exploser.
Répare un bug qui rendait les écrans de menu inertes malgré les clics si l'ordinateur avait été laissé en l'état plus de 24 h.
Si un joueur est classé 1er à la fois en tournoi Ironman et Régulier, ce sont désormais les stats Ironman qui sont affichées.
"Map-passing" modifie désormais le code du créateur de la map de W2Be (un fichier d'édition de Map) au lieu de W2BN (un fichier War2BNE).
Cliquer sur le portrait d'une unité invisible (appartenant à un autre) ne centre plus la carte de cette unité.
Auparavant, si quelqu'un s'était allié avec vous, vous ne pouviez pas lui jeter de bagues de destruction sans vous allier avec lui.
Son adresse est la suivante:
http://perso.wanadoo.fr/opfteam/warcraft/download/patchs.htm
Pour ma part, la version du soft proposée dans l'édition française de luxe est la 1.10 et je n'ai jamais pu faire l'upgrade de celle-ci (pour autant que cela fut possible) vers une version telle que la 1.2 et encore moins la 2.0.
Mes diverses recherches sur le net ne m'ont pas permis de retracer l'historique des divers patchs produits, pas plus que la position de la version 1.10 dans celui-ci.
Par ailleurs et tout dernièrement (en 2018 pour situer), j'ai remis à l'ordre du jour la possibilité d'expérimenter à nouveau mes aptitudes stratégiques sous Warcraft II et cela autrement que sur une machine destinée au retrogaming.
Ma charge octroyant une modeste opportunité ludique à l'heure du repas, c'est via un OS 64bis dont vous connaissez tous le nom que j'ai renoué avec le volet "campagne solo" de ce doyen du jeu de stratégie.
Pas question, cette fois, d'assurer le fontionnement de Warcraft II à partir d'une installation classique car les applications 16bis ne sont plus supportées par le plus actuel des OS 64bis (un bienveillant cadeau de la maison Microsoft).
Et comme cela ne suffisait pas: hors de question, en ce qui me concerne, de le faire résider sur un HDD, pour des considérations d'hétique professionnelle.
Dès lors quelle solution me reste-il ?...
C'est on ne peut plus simple: utiliser la version protable de DOSBox préalablement installée sur une clé USB.
Une complète externalisation, on va dire. Sachez que Warcraft II exige a présence de la galette dans le lecteur pour qu'on puisse y jouer. J'avais la possibilité d'emporter la dite galette avec moi lors de chaque parte mais, outre que je n'y tenais pas, il était nettement plus commode de créer un fichier image (format ISO) à partir du CD-ROM de Warcraft II et de l'ajouter au répertoire d'installation du même Warcraft présent sur la clé USB.
Installer et utiliser la version portable de DOSBox ainsi que créer un fichier image à partir d'un CD/DVD (origial ou pas) ne représente pas une épreuve insurmontable.
De plus, Google est indubitablement votre meilleur ami pour aider à réaliser tout cela et les logiciels gratuits ne manquent pas à cet effet.
Si j'y suis arrivé c'est que tout est possible à quiconque, dans ce domaine (je précise).
Téléchargez la version portable de DOSBox:
https://dosbox-portable.fr.uptodown.com/windows/telecharger
Téléchargez un logiciel (parmi d'autres) créateur de fichier ISO:
https://pcastuces.com/logitheque/imgburn.htm
Tout cela mis en place permet de faire fonctionner Warcraft II comme aux premiers temps.
Même sous DOSBox, l'unique contrariété observée ensuite (et déjà constatée) réside dans le déplacement trop rapide de l'écran principal pour être maîtrisé aisément via le déplacement de la souris vers ses extrémités. En substitution, un pointage sur la mini-carte règle facilement cette imperfection.
Pas de quoi fouetter un chat.
Warcraft II est, reste et restera un "must have" de l'univers vidéo-ludique.
Depuis quelque temps déjà, Warcraft II (ainsi que son extension) est passé dans le domaine public. On peut maintenant le télécharger sans limite à l'adresse indiquée ci-dessous:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_
jeu.php?id=452

Cerise sur le gâteau, on l'y retrouve en version française intégrale, tout comme leurs manuels d'utilisations respectifs, livrés en annexe.
Je ne vois pas comment vous pourriez passer par dessus une telle opportunité.
Car Warcraft offre bien plus de fun que bon nombre de jeux actuels et démontre, s'il en était encore besoin, qu'il est plus important de travailler le gameplay plutôt que de tout focaliser sur les graphismes.
Un indéniable exemple reste à ce jour le jeu Tertis qui est le soft le plus vendu de tous le temps avec 425 millions de copies, très loin devant n'importe quel autre jeu video quelqu'en soit l'époque.
C'est plutôt révélateur, non ?


















































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