Le petit outillage de base
 
 
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Avant toute chose, il est important de prendre conscience du fait que la pratique du modélisme réduit engendre des nuisances dues aux produits utilisés (colles, peintures, solvants) et aux déchets générés (poussières et copeaux de plastique). Il faut donc s'inquiéter avant tout du choix d'un bon plan de travail Celui-ci doit être mobile si le hobby est destiné à se pratiquer à différents endroits qui ne lui sont pas dédiés (table de salon, de cuisine, bureau etc...). Pour ma part, j'avais porté mon dévolu sur un panneau brun en eucalyptus (rayon bricolage) de 50 par 60cm et de 3 mm d'épaisseur, léger et solide. Celui-ci se nettoie facilement et peut se ranger hors de vue, à la verticale, le travail terminé. Celui que vous voyez ici au-dessus aura eu à me supporter pendant toutes les années auxquelles je me suis adonné avec ferveur au noble art du montage et du badigeonnage de maquettes. Il m'aura ainsi évité bien des déboires (taches de colle, peinture, vernis, coups de cutter et autres...) qu'aurait pu occasionner son absence protectrice sur les meubles où il a été déposé. Je l'ai conservé et utilisé y compris après avoir acquis un mobilier prédestiné tout spécialement pour ce hobby. C'est dire l'importance qu'il revêt pour la préservervation de la paix dans les familles.

Sur les quelques photos ici présentes, vous pouvez admirer en arrière-plan, la réserve à rabiots qui s'est constituée au fil du temps avec la conservation des nombreuses pièces complémentaires fournies dans les kits mais qui n'ont pas été utilisées sur les modèles montés. Les petites boîtes cristallines ainsi que les coffrages cartonnés qui les contiennent proviennent aussi du grand monde de la récupération. Tout cela date d'une époque où il était encore possible (côté démarche intellectuelle) de mettre à profit tout ce qui était hors service plutôt que de se précipiter pour s'approprier un équivalent, flambant neuf, commercialisé au look du moment. L'intemporalité était, sans doute, ce qui faisait que les passions de ce genre pouvaient se permettre de traverser, sans encombre, les époques et les modes.
Issus de l'univers impitoyable de la récupération et de la mise à contribution, il y a sur les photos du haut:

  • la pince à linge en bois (pas celle en plastique qui est totalement inappropriée et a une mauvaise prise sur le plastique);
  • le papier de verre de différentes rugosités (du 600 jusqu'au 1800 et plus fin encore), découpé en petits rectangles;
  • le petit bout de bois autour duquel on peut entourer le papier de verre, afin de conserver les à-plats;
  • un morceau de tampon abrasif (destiné originellement au grattage des ustensiles de cuisine) et qui permet, bien plus que le papier de verre, de dépolir une surface sans en effacer le relief, tout en traitant son contour;
  • le cutter qui trouve, sur le plan de travail du maquettiste, une place qu'il n'aurait jamais dû tenir dans la poche de l'adolescent et qui assure un grand nombre de fonctionnalités: dégager les pièces de leur grappe, découper, tailler, ébarber tous les éléments du modèle réduit (en épargnant les doigts de l'utilisateur); la petite brosse en forme de pinceau (toujours utile pour épousseter les coins reculés);
  • la pince à épiler à bouts pointus (une autre à bouts plats et une troisième à effet inversé, pourquoi pas...);
  • quelques outils personnels construits à partir de morceaux choisis de sprue (élément de la grappe provenant du moulage sur laquelle sont maintenues les pièces) au bout desquels sont enfoncés à chaud, une aiguille à coudre (pour en utiliser la pointe) et une épingle classique (pour utiliser son bout arrondi). Les tiges de plastiques (sprue) servant alors de manche à prise facile. le porte-mèches manuel (avec sa boîtes de mèches et embouts pour différents diamètres), pour les mèches de petits diamètres, naturellement (0.5, 1, 1,5, 2mm mais pas au-dela...)

Le coût de tout ceci est dérisoire par rapport aux services rendus.

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