Corsair F4-U1
 
 
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Cette fois, ce sont six clichés qui sont, ici, présentés pour détailler ce Corsair F4U-1 que tout le monde devrait pouvoir identifier (car tout le monde a la télé) comme étant celui du très médiatisé major Gregory Boyington (qui n'a pas été que la vedette du feuilleton "Les têtes brûlées").

Bien qu'initialement conçu comme avion embarqué, le Corsair connu de nombreux problèmes d'adaptation à l'appontage. Par contre, il fut utilisé avec succès à terre où il devint une légende au surnom de "Sweetheart of Okinawa" (et mort sufflante du côté japonais). Au total, cet avion totalisa plus de 2.140 victoires pour seulement 189 appareils perdus, ce qui en fit le deuxième avion le plus crédité de la guerre du Pacific.

La maquette de ce Corsair est celle produite par Airfix à l'échelle 1/72. De par sa célébrité et ses formes caractéristiques, le Corsair est une machine qui fut reproduite par tous les fabricants de maquettes (toutes échelles confondues) mais celle proposée par Airfix est particulièrement vétuste, vu son âge. Le plasique dans lequel elle est moulée est d'un bleu foncé à faire peur et le niveau général du détail ne fait pas honneur au fabricant. Il a donc fallu détailler un peu plus le kit pour en faire quelque chose de présentable.

Tel que présenté dans sa boîte, ce F4U-1 exhibait un intérieur de fuselage "abyssalement" vide à l'exception d'un siège à la représentation succincte. J'y ai installé un plancher, des consoles latérales, un siège baquet avec repose-tête et un tableau de bord. Le tout fait main. La verrière a été coupée de manière à être présentée ouverte. Les volets et le gouvernail ont été séparés de leurs ailes afin d'être montés dans une position plus naturelle.

L'ensemble de la maquette a été poncée afin de faire disparaître une gravure au relief excessif. La décoration, qui n'est pas celle proposée dans la boîte du kit et qui transforme ce modèle en celui du célèbre pilote américain, provient d'une planche de décalcs de la marque Esci.

Tout cela n'en fera jamais un modèle exceptionnel mais, au moins, les formes générales y sont. J'ai choisi de maquiller cette "déficience" en plaçant la maquette, aux couleurs préalablement vieillies par le climat, sur un petit décor supposé restituer son environnement: celui d'un bout de piste sur un atoll du Pacifique Nord, fraîchement repris aux japonais.

Il n'y a pas de trace de combat à l'exception d'un camion citerne de la flotte impériale, abandonné à cet endroit. Une palissade en bois d'allumettes, quelques tonneaux et figurines en métal ou en plastique ont fait l'affaire.

Le gros du travail, dans la réalisation de ce diorama, réside dans la représentation des quelques palmiers-dattiers placés en arrière-plan. Les palmes sont réalisées en papier collé sur un fin fil en cuivre faisant office de tige. Les lamelles des palmes sont ensuite découpées et le tout est peint à l'huile afin de rendre l'aspect brillant du végétal. Le tronc du palmier est une simple branche de résineux cueillie au jardin. Ca n'a l'air de rien, comme cela mais une fois assemblé ça en jette, non ?
Je suis d'accord avec vous.

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