Mosquito FB Mk.XVIII
 
 
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Partiellement construit en bois, le Mosquito fut une machine de guerre aux performances exceptionnelles. Il se distingua tant dans des missions de chasse, d'escorte et d'observation que dans des opérations de bombardement de précision. Comptant sur sa maniabilité et sa vitesse, il ne fut jamais équipé d'armes de défense. Il fut utilisé par la 8ème Air Force (US) en tant que marqueur de cibles et connut des heures de gloire comme chasseur de nuit sous les couleurs de la RAF.

La version présentée ici est celle d'un Mosquito FB Mk.XVIII équipé d'un canon Molins de 57 mm situé dans le nez, élaboré à partir d'un canon anti-char de 6 livres. Bien que ce canon ait donné au Mosquito un surcroît de puissance de feu contre les U-boats, il exigeait une approche trop linéaire, rendant ainsi l'avion trop vulnérable aux tirs de défense. Les roquettes étaient alors plus efficace, notamment parce que le Mosquito, dépourvu du 6 pounder, n'était plus pénalisé par le poids du canon.

La présente maquette est celle du fabricant Airfix à l'échelle 1/72. Il s'agit d'une seconde mouture rattrapant les imperfections d'un premier jet datant de Mathusalem. La maquette est coulée dans un plastique gris-clair de bonne facture qui se laisse travailler avec plaisir. Le niveau de détail et les formes générales sont, cette fois, parfaitement remises à l'échelle. Le kit est proposé en différentes versions, contenant une multitude de pièces additionnelles. Outre une version chasse de nuit, le kit propose une variante d'attaque au sol pour laquelle le Mosquito fut équipé d'un canon tirant en oblique vers le bas et logé dans sa soute ventrale.

La maquette proposée ici une des machines qui fut allouée à la protection des convois maritimes contre toute attaque de surface, lors des opérations du débarquement (d'où les fameuses bandes noires et blanches).

La mystique qui entoure ce bimoteur aura marqué ma prime jeunesse car je ne compte plus le nombre d'exemplaires que j'ai pu alors monter, quelle que soit l'échelle et certainement à de plus grandes que celle qui devint, par la suite, ma seule référence. Quelque part, il est heureux de n'avoir point conservé les nombreuses maquettes montées durant mon enfance, pour l'encombrement général que celles-ci n'auraient pas manqué d'occasionner. Car j'aurais,certainement, de quoi agrémenter une galerie (et les poussières qui vont avec).

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