Aux outils de tous les jours qui ont constitué l'ossature de mon matériel de montage sont venus s'ajouter, au fil du temps, d'autres instruments répondant à des besoins épisodiques mais qui manquaient cruellement lorsque leur présence faisait encore défaut.

Plus qu'essentielle, la lime est le complément idéal du papier de verre. J'avais, en premier lieu, acquis une série de 6 petites limes aux profils différents (plates, demi-ronde, ronde, triangulaire, etc...) pour les compléter par la suite par un jeu de limes équivalent, destiné spécialement aux travaux de précision. J'aime autant vous dire qu'avec celles-ci, j'en ai fait de la poussière et que mon épouse se souvient encore de ses longues soirées d'hiver à écouter leurs grincements sur des plastiques échauffés (le jeu vidéo est, de ce côté, moins monotomne).

Il m'a aussi été profitable d'avoir à portée de main une petite fraiseuse électrique (piles ou alimentation 12v) assurant l'emploi du disque souple en papier de verre ou de la meule abrasive.

Vous remarquerez aussi quelques lames de scies d'un mordant redoutable (souvenirs douloureux au bout des doigts) issues directements des technologies de la micro informatique et que l'on nomme "photo-découpe". Ces lames piranhas, finement dentées, sont à utiliser à la main et tronçonnent le plastique comme le fil découpe le beurre. Son équivalent (beaucoup plus dangereux) existait déjà sous forme de lame circulaire à fixer au bout de la petite fraiseuse précédemment citée mais la grande vitesse de rotation qu'elle exigeait pour être efficace en limitait la précision.

A tout cela s'étaient joints quelques instruments garantissant le maintien en place de pièces en cours d'élaboration.

Sur la première photo, on peut apercevoir un support sur pied avec double pinces qui m'aura particulièrement servi lorsque je m'adonnai au montage et à la peinture sur figurines (un domaine très pointu en matière de techniques de peinture pour lequel je me suis laissé tenté, à plusieurs reprises).
Au centre de cette même photo, on devine la présence d'un petit étau qui se fixe via une ventouse et qui fut occasionnellement d'une grande utilité.
Enfin et dans sa pochette posée verticalement à l'arrière, on suppute l'existence d'une pince souple, découverte dans un magasin spécialisé consacré au hobby ferroviaire, qui a aussi rempli ses fonctions avec brio.

Il reste, bien placé en évidence, ce couteau jaune très particulier, dont la seule fonctionalité relève de la gravure en creux et qui fut acquis spécialement pour l'occasion.

Avec tout cela, on peut sérieusement commencer à travailler. Allez, sortez les boîtes !