ELITE FORCE (STAR TREK VOYAGER)
(les titres)    (page d'accueil) (bas de page)
Mai 2007
Données techniques :
Type de jeu: action aventure (principalement action)
Version: originale sous-titrée en français
Conception: Raven Software
Autres titres: Cyclones, Heretic, Heretic 2, Hexen (beyond Heretic), Hexen 2, Take no Prisoners, ShadowCaster, Soldier of Fortune 1 & 2
Distribution: Activision
Sortie: septembre 2000
Configuration minimum: Pentium III 500 - 256mo de RAM pour un bon affichage
Système d'exploitation: Windows 98, XP
Accélération graphique: OpenGl
Mode réseau: Deathmatch de 2 à 16 joueurs

L'histoire du jeu :
En matière d'anticipation et de science fiction, l'imagination semble être l'apanage de la gente littéraire anglo-saxonne.
Il semblerait qu'en la matière, les grands esprits créateurs ont, en majorité,élu domicile sur un autre continent que le nôtre. Depuis le début du vingtième siècle, les magazines essentiellement dédiés à cette catégorie littéraire se retrouvent principalement limités à cette même communauté d'auteurs.
Pas étonnant que, très tôt déjà, le cinéma américain puis la télévision en reprirent les thèmes et en firent notamment des sagas dont la réputation franchit allègrement les océans pour arriver jusqu'à nous où la seule série littéraire rivalisant avec ces créations a ses liens de parenté en Allemagne (la saga de "Perry Rhodan", toujours en cours de nos jours) qui malheureusement ne connut aucun débouché dans le septième art à l'exception d'un petit film de série C dans les années 60.
Trouvant ses origines aux USA, la série télévisée et cinématographique Star Trek est un exemple édifiant du gouffre qui sépare notre culture et la culture anglo-saxonne dans le domaine de l'anticipation (terme que je préfère à celui de "science-fiction", car ce dernier, trop dépréciatif, limite la fiction à la seule concomitance de la science).
On pourrait d'ailleurs caricaturer nos références populaires en la matière en nous référant au seul Jules Verne dont le privilège a été, dit-on, d'être un visionnaire quant-à l'avenir de l'humanité alors qu'il avait surtout extrapolé sur certaines découvertes et inventions de son époque, encore peu connues du grand public. Mais ce n'est pas tant pour diminuer les mérites imaginatifs de ce grand auteur que cette comparaison s'imposait mais bien pour constater que le vivier de ce genre littéraire n'est pas à proprement parlé lié au style latin.
Cela posé, l'exploitation des licences étant ce qu'elle est, il eut été anormal que l'industrie vidéo ludique ne s'intéresse pas, d'une manière ou d'une autre, à l'univers de Star Trek. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit pendant quelques années avec plus ou moins de succès selon les titres édités (généralement tournés vers le jeu d'aventure).
Cette fois, c'était au tour de Raven Software (un studio de développement bien connu à qui nous devons quelques très bonnes réalisations) de reprendre à son compte un épisode de la juteuse licence Star Trek.
Cette production vidéo-ludique allait se baser sur la période des "Star Trek Voyager" qui occupa pendant près de sept saisons (soit 7 années) les écrans de télévision.
Star Trek Voyager retraçait les aventures spatiales du vaisseau USS Voyager et de son équipage qui errèrent durant de nombreuses années dans l'espace intersidéral, à la recherche d'une brèche spacio-temporelle afin de retrouver le chemin de notre bonne vieille galaxie.
L'histoire débutait en l'an 2370 et des poussières, au moment où la Fédération terrienne omnipotente avait quelques petits soucis avec une organisation séparatiste appelée "le Maquis". Cette organisation réunissait de nombreux résistants et remettant en cause l'hégémonie du régime en place (rien n'aurait donc réellement changé, alors ?).
Lors d'une opération de "pacification", L'USS Voyager, parti à la recherche d'un vaisseau renégat, se retrouva tout comme celui-ci, happé par un vortex (sorte de trou noir) qui téléporta les deux vaisseaux à quelques milliards d'années lumières de là.
Tout ce petit monde se retrouvait perdu au beau milieu du Quadrant Delta, une zone inexplorée aux confins des galaxies. Afin de survivre et de retrouver le chemin de la terre (on n'est jamais si bien que chez soi, pas vrai ?) les deux équipages allaient devoir s'unir.
A partir de là, le périple du retour allait commencer et se trouver jonché d'embuches et autres rencontres pas toujours agréables.
Mais, l'aventure, c'est l'aventure et celle-ci se retrouve actuellement dans une série de 172 épisodes télévisuels (1995 - 2001, septième volet de la trilogie des "Star Trek").
C'était donc en s'appuyant sur le synopsis de cette saga que les studios de développement Raven Software (et avec, comme outil graphique, le moteur de Quake 3, un autre monument de l'univers du jeu d'action), allaient entamer un énième volet de la série des Star Trek à la sauce vidéo-ludique.
Il n'était ici aucunement question d'adapter librement une série culte qui sévissait encore, à l'époque, sur de nombreuses chaînes télévisées, ni de décevoir un auditoire composé notamment d'adulateurs de l'univers cosmique de la série.
Ce volet se devait de replacer précisément le joueur dans l'environnement qu'il pouvait contempler sur le petit écran. De ce côté, l'épisode fut une totale réussite et rien ne fut épargné pour immerger le passionné dans l'ambiance si particulière et propre à la série des "Voyager", une des meilleurs équipées de la saga Star Trek, prétend-t-on.
Tous les décors et lieux importants du vaisseau de la fédération (le Voyager), élément principal de cet épisode de Star Trek, y étaient représentés.
Passerelle de commandement, salle des machines, infirmerie, holodeck, cantine, ready room, hangar, astrométrique, salle de téléportation, QG opérationnel et ainsi de suite, tout y était reproduit de manière fidèle et empreint d'une austérité représentative des décors de la série, que rendait admirablement bien le moteur graphique utilisé.
De même, on y retrouvait tous les personnages principaux de l'aventure télévisielle. Le capitaine Janeway (une dame: mais oui messieurs !), le docteur (un hologramme), Monsieur Tuvock (l'équivalent du très connu Monsieur Spock dans une autre saga de Star Trek), Seven-of-nine (mi-borg, mi-humaine) et j'en passe, car la liste serait trop longue et ne rappellerait rien aux non initiés.
Afin d'assurer cette bipolarité entre les deux médias, la version française du jeu contenait les dialogues originaux (interprétés par les propres acteurs de la série télévisée) simplement sous-titrés. Par contre, l'ensemble des menus et textes informatifs étaient intégralement localisés en français.
Au lancement du jeu, la sensation première n'était pas sans rappeler (pour ceux qui l'ont approché) celle du très contesté Daikatana (voir la page qui lui est consacrée) et son background verdâtre des premiers niveaux.
Cette sensation malsaine se trouvait encore être amplifiée lorsqu'ayant connaissance du jeu précédemment cité, mais étant resté dans l'ignorance de ce qui concerne les finesses de la série télévisuelle, l'amateur de FPS se mettait à faire feu sur le premier ennemi qui passait par là. Or, tout connaisseur émérite ce serait apperçu, du premier coup d'œil, que le jeu débutait à l'intérieur d'un cube Borg (d'où la teinte verdâtre généralisée et la luminosité déficiente) et qu'une des propriétés des êtres mi-créatures mi-machines qui s'y trouvaient, était de s'adapter collectivement à la technologie utilisée contre eux.
Après avoir pu en abattre l'un ou l'autre, la surprise était de taille lorsque la cible atteinte ne tombait plus, mais se dirigeait invariablement vers l'endroit d'où partaient les coups. La fin était alors rapide et lamentable.
Je pense que beaucoup ont alors pesté avant de trouver la bonne approche permettant de se sortir de ce vaisseau qui n'était (mais on ne le savait qu'en toute fin de parcours) qu'un simple parcours d'entraînement dans le holodeck.
Voilà une très bonne entrée en la matière même si, pour bien faire comprendre au joueur que sa réussite n'était pas assurée sans un bon apprentissage, l'entraînement se terminait sur un échec.
Elite force puisait ses ressources dans le meilleur du FPS et avait quelque chose d'un Half Life agrémenté d'une forte personnalité aventurière. Avec ce jeu, il ne suffisait pas simplement d'enfiler, au fil de l'épée, des troupeaux d'adversaires les uns à la suite des autres, mais d'assurer un suivi de missions diverses et très variées quant aux objectifs à atteindre.
Pour augmenter la jubilation et s'adonner aux plaisirs de l'immersion (que connaissaient les aficionados de la série) qu'offrait Elite Force, le jeu proposait de nombreuses références télévisuelles à se remémorer, tout au long de la progression.
Mais ce fricotage avec le jeu d'aventure (on n'en était pas passé loin, il est vrai) n'empêchait pas Elite Force de rester dans le domaine du FPS classique. Cela s'observait particulièrement dans la construction linéaire des niveaux où armes, munitions, santé et items se trouvaient un peu partout disséminés dans les décors.
Le jeu s'avalait sans que l'on s'en aperçoive tant le suspense était maintenu à un haut niveau.
A l'époque de son acquisition, j'avais déjà et avidement parcouru plusieurs de ses tableaux en changeant le niveau de difficulté afin de corser l'affaire. J'avais ainsi pu constater que la difficulté s'élevait progressivement sans jamais rendre le jeu impraticable, y compris lorsqu'il était entammé par un néophyte. Il fallait, à chaque fois, une bonne dose de persévérance afin de progresser. Sans plus.
Pour ceux qui connaissent le monde de Star Trek, le jeu offrait, dans son mode multijoueur, un détour par le Holomatch, une très bonne équivalence du Holodeck, environnement holographique que les membres du Voyager pouvaient générer à leur guise puis y pénétrer et vivre des aventures tant physiques que virtuelles (plusieurs épisodes de la série étaient consacrés à ce qui s'y déroulait), sorte de milieu ludique extrême où fusionnent le réel et l'imaginaire.
Dans celui-ci, les modes classiques deathmatch et capture de drapeau (là, je le mets en français pour qu'on comprenne parfaitement le sens du terme), le tout avec la possibilité de jouer en équipe, relancent l'intérêt général pour ce jeu, grâce notamment à la présence du moteur de Quake 3 qui a déjà fait toutes ses preuves en la matière.
Mais cette fois, l'esprit et la philosophie étaient légèrement différents de ce que proposent les autres jeux dans le domaine. Holomatch ne se joue pas contre d'autres joueurs, mais contre des hologrammes mis là pour assurer une simulation très (voir trop) proche de la réalité (tout comme dans la série télévisée). En somme, c'était une façon de dépassionner une violence qu'accentuait Quake 3 dans ses parties multi (tout comme bien d'autres jeux, d'ailleurs).
L'idée se révélait particulièrement fraîche et l'est en fait toujours restée. Toujours était-il que cette fois, on pouvait incarner n'importe quel membre d'équipage du Voyager présent dans le jeu alors que les cartes proposées étaient particulièrement dépaysantes, ce qui ne gâchait rien.
Par contre, aucune trace d'un mode multijoueur coopératif permettant à plusieurs participants de revivre l'aventure solo. Je qualifierais cette absence de "lacune malencontreuse", tant j'apprécie les jeux proposant cette option lorsque le mode solo est savouré et qu'il est plaisant de faire partager cette satisfaction.
A l'occasion de cet article, je m'étais promis de mettre en œuvre une partie multi ou l'autre (même en l'absence du mode coopératif). Malheureusement, je n'ai pu goûter aux avantages du mode multi (LAN uniquement) par défaut de partenaire (alors que mon épouse est pourtant une admiratrice de la série "Voyager" dont nous venons de visualiser la genèse éditée en série DVD). J'avais compté là-dessus pour essayer au moins de voir à quoi cela ressemblait, mais ce fut peine perdue.
Heureusement et tout comme le permet Quake 3, il était autorisé de jouer les cartes multijoueurs en solo grâce à la présence de bots dirigés par l'ordinateur. Si cela n'est pas réellement une partie à plusieurs joueurs, ça y ressemble furieusement. De plus, c'est excellent pour l'entraînement mais n'offre aucun intérêt afin d'apprécier l'aventure proposée dans le volet dédié au joueur solitaire.
Cela ne fait rien car avec ce jeu, Raven avait encore fait étalage de ses capacités à nous concocter un très bon titre dans une retranscription de l'univers Star Trek Voyager qui frôlait le photo réalisme. Sur les machines actuelles, Elite Force peut se donner dans ses grandes largeurs et afficher ses pleines capacités graphiques.
C'est un réel bonheur que de se replonger dans un shoot aux relents d'aventures/science-fiction. Un soft qui n'est pas sans me rappeler un autre très bon jeu baptisé "Heretic 2" des mêmes studios Raven Software, dont le gameplay se situait dans une semblable parenté.
Elite Force est, sans aucun doute, un épisode de plus à rapprocher de la déjà très grande série télévisée des Star Trek.

La boîte et son contenu :
Lorsque j'ai pris cette boîte en main pour la première fois, je n'ai pu m'empêcher de la comparer avec celle contenant le jeu Heretic 2 relevant du même éditeur (Activision) et dont les conceptions de présentation sont analogues, à l'évidence. Si ce n'était pas au même endroit que je fis l'acquisition des deux articles, c'était en tout cas dans des commerces très proches et dans les mêmes conditions, c'est-à-dire: en déstockage. De ce fait, le prix de ce produit ne devait pas atteindre les 10 €.
Tout comme pour celle de "Heretic 2", la boîte de Elite Force se compose d'un coffrage à rabats en carton gaufré (du type cartonnage de manutention) s'ouvrant par ses extrémités. Ce coffrage est recouvert d'une chemise, elle aussi à rabats. Comme pour tous les emballages relevant de ce modèle, l'ouverture (que ce soit par le haut ou par le bas) se révèle délicate en raison de la présence sur les rabats de la chemise de petits ergots servant à maintenir ceux-ci en position fermée.
Par habitude, je découpe légèrement (mais pas complètement) ces petits ergots présents de part et d'autre du rabat supérieur, afin de prévenir des accrocs éventuels aux pattes latérales de la chemise lorsque celle-ci est mise en position fermée.
Cela n'a l'air de rien, écrit comme ça, mais l'avantage de la méthode réside dans le fait qu'elle concourt à la bonne ouverture de la boîte en évitant au mieux de plier les pattes de la chemise (ce qui accentue une usure prématurée) et au pis, de la déchirer dans un mouvement d'énervement.
Cela étant, sa décoration est des plus attractives avec en couverture le sigle de la fédération (Nations Unies de l'époque) et, juste en-dessous, la référence à la saga "Star Trek Voyager", le tout sur fond de confins galactiques. Dans le coin supérieur droit, on aperçoit le logo du moteur de Quake 3, affirmant ainsi sa présence dans la composition du produit.
La face arrière montre quelques captures d'écrans permettant à l'éventuel acheteur de se faire une idée du passage de cet épisode dans le monde du FPS alors que les précédentes créations dédiées à la série des Star Trek étaient majoritairement liées à l'univers du jeu d'aventures.
Le contenu se compose d'un boîtier avec son CD-ROM, d'un manuel de 60 pages (livret assez complet pour pouvoir s'imprégner du jeu sans être pour cela un connaisseur de la série télévisée) avec au dos une carte de référence reprenant toutes les commandes par défaut du jeu et l'habituelle carte d'enregistrement.
Voilà une belle boîte qui complète le vide laissé par les autres jeux dédiés à la série des Star Trek, dont je ne possède aucun des exemplaires. Cela ne rachète pas une telle carence, c'est certain, mais comme il est un des meilleurs titres dédiés à cette saga, il répond ainsi à un certain effet de contre balancement face à des épisodes bien plus tournés vers le jeu d'aventure.

Et aujourd'hui ?
A première vue, Elite Force ne rechignerait pas à fonctionner sous Windows XP (et peut-être même qu'il y arrive sans le concours du fameux mode de compatibilité qui ne brille pas par l'étendue de ses capacités). Pour ceux qui, comme moi,utilisent encore Windows 98 (et de l'aveu même de l'un des pontes de Microsoft Europe, il y en aurait encore), le problème ne se pose même pas. Son installation est un modèle de simplicité et son menu de configuration, un modèle d'ergonomie.
Attention toutefois: puisque la machine sur laquelle je l'ai réinstallé le permettait, je m'étais mis en tête de paramétrer l'affichage graphique au maximum de ses capacités (2048x1536, si pas plus) et, au lieu d'avoir un écran en haute définition, j'ai obtenu une image sur une matrice bien plus grande que ce que pouvait afficher mon écran. De ce fait, les boutons permettant de modifier la configuration graphique afin de revenir à l'état initial étaient hors de portée et pour m'en sortir, j'ai dû désinstaller puis réinstaller le jeu.
Rien de bien tragique dans tout cela puisque les sauvegardes peuvent être conservées à la désinstallation et que, pour ma part, je n'avais pas encore entamé la partie. Mais l'on ne m'y reprendra plus.
D'autant que mes préséances en matière d'affichage ne sont pas tellement la précision de sa définition, mais d'avantage la fluidité de l'image et la lisibilité du contenu textuel. S'il me faut supporter un 800x600x16 bits pour obtenir un tel résultat, je m'en accommode parfaitement.
D'ailleurs, cette définition prévaut pour que le jeu puisse fonctionner honorablement sur mon bon vieux Pentium III 533mhz.
Si je fais déjà l'impasse sur les écrans plats, ce n'est pas pour venir me claquer les mirettes sur de la pixellisation microscopique. C'est déjà assez qu'il faille utiliser la lentille grossissante pour pouvoir lire les indications de configuration présentes au dos des jeux empaquetés dans des boîtiers au format DVD.
Ah non alors!
Comme je le disais encore hier et à qui voulait l'entendre, Elite Force bénéfice d'un patch faisant passer la version commerciale à la version 1.2 (dont la taille avoisine les 20 Mo).
Ce patch introduit une voix supplémentaire, celle de la sulfureuse Jeri Ryan (Seven-of-nine) présente dans les missions solos, et apporte aussi quelques améliorations notables pour la stabilité du mode multijoueur.
En voici une adresse possible:
http://www.fileplanet.com/59845/50000/fileinfo/Elite-Force-v.1.2-Patch
Elite Force a connu une suite (développée par Ritual, cette fois) dénommée "Elite Force 2" et cela après de nombreux efforts d'imagination afin de lui trouver une désignation originale.
Cette suite fut élaborée dans la lignée du volet initial mais en utilisant un autre moteur graphique que celui de son prédécesseur (un moteur maison, pour l'occasion). Mon seul reproche concernant ce deuxième opus (version PC car je ne m'avancerai pas pour les autres) est qu'il n'a jamais profité d'une localisation en matière de sous-titrage et menus, comme ce fut le cas pour son prédécesseur.
Certains se contenteront sans doute de son seul esprit FPS, mais il est dommage qu'à cause d'une tupide imperfection, on puisse passer à côté d'un scénario aux péripéties bien amenées réalisé dans la parfaite lignée de la mythologie Star Trek.
Cela n'aura certainement pas contribué à l'aura d'une commercialisation exemplaire dans la sphère francophone. Monsieur "Activision" commettrait-il quelques impairs dans lesquels nous ne le reconnaissons pas, ou serait-ce déjà là les prémisses bien désolantes d'une nouvelle époque ?
Il reste heureusement Elite Force (premier du nom) qui devrait encore pouvoir se trouver sur le marché de l'occasion (après l'une ou l'autre parution, il y a déjà quelque temps de cela, dans des revues dédiées aux jeux vidéos).
Car Elite Force fut un bon titre, sans plus (mais faut-il toujours un plus pour faire un bon titre ?). Il fit le bonheur des fans de la légende Star Trek, en leur offrant de très nombreuses possibilités de jeu. L'utilisation du moteur de Quake 3 (de chez Id Software avec qui Raven Software a des accointances depuis toujours) était une excellente trouvaille et faisait ainsi passer la série du côté obscur de la force.
Grâce à son gameplay exemplaire, on allait enfin pouvoir batailler ferme dans les coursives du "Voyager" et vivre en direct (et en personne) quelques péripéties de son équipage,tout comme on avait pu les suivre à la télévision.
Tout compte fait, la télévision, c'est pas mal comme jeu vidéo ! Enfin, juste avant de passer aux choses sérieuses.




































(page suivante) (haut de page)