THE DAEDALUS ENCOUNTER
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Janvier 2008
Données techniques :
Type de jeu: aventure/réflexion
Version: française intégrale
Conception: Mechadeus
Autres titres: Critical Path
Distribution: Virgin
Sortie: juin 1995
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98, XP (avec les réserves d'usage)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Brrr...
Le film de science fiction interactif dans lequel le joueur devait s'identifier à un souffre-douleur de la microchirurgie reconstructive m'a toujours laissé un arrière goût d'effroi mélangé à de la défiance prospective. On est en droit de se poser la question suivante: et si un jour on en arrivait là ?
C'est pourtant ainsi que commence The Daedalus Encounter dans lequel le joueur se retrouvait dans la peau (et c'est un euphémisme) de Casey qui, ayant échappé miraculeusement à la mort au plus fort d'un conflict opposant les humains à d'autres races extraterrestres, n'a plus pour seule apparence qu'une cervelle accolée à un système cybernétique robotisé. Ce n'était déjà pas beau à voir pour ses deux coéquipiers, mais, en plus, c'était le rôle qui était attribué au joueur, celui d'un organisme encéphalique extirpé des restes d'un corps pratiquement pulvérisé et plongé dans son sérum biochimique.
Casey, tu m'entends ? C'est Ari et Zack, ici.
Attends, je règle ton œil-caméra. Tu nous vois, là ?
J'ai deux nouvelles pour toi: la première, c'est que la guerre est finie et la seconde, c'est que, suite aux combats, t'es toujours en vie. Bon, les médecins n'ont pu sauver que ton cerveau, mais pour nous, tu es toujours notre coéquipier. Casey, tu peux nous croire ! En même temps: cette guerre finie, nous voilà au chômage, quoi...
Mais bon, la guerre c'est une grosse saloperie, pas vrai ?
Alors, Ari et moi on a pensé à un truc: toutes ces épaves qui flottent, là dehors autour de nous, elles doivent regorger de trésors cachés, non ? On s'est dit qu'avant que d'autres ne s'y intéressent, on devrait y faire un petit tour, histoire de récolter ce qui nous permettrait de nous aménager un joli petit magot.
On faisait équipe avant, pas vrai ?
Alors on t'a sorti incognito du laboratoire dans lequel tu végétais et on t'a apprêté cet élégant petit système de survie autonome, pour que tu puisses nous accompagner.
Heu... Oui, c'est vrai que tu sais pas à quoi tu ressembles. Tiens, regarde-toi via la caméra. T'es pas beau comme ça ?
Je sais, c'est moche mais il va falloir t'y faire.
Pour toi, c'est fini les plans gonzesses. Mais regarde le bon côté des choses: on t'a implanté une interface de commandes et une sonde d'investigation spatiale dernier cri.
Veinard va ! Tu devrais être content, non ?
Alors: prêt pour une petite balade dans l'espace ?...
C'est sûr qu'il y avait de quoi être content lorsque ce que l'on distinguait à l'écran représentait une interface, hâtivement rafistolée par les deux acolytes, sur laquelle était greffé le cerveau de ce pauvre Casey. Cela changeait radicalement le joueur de son incarnation en beau héros débordant de biscoteaux et affublé d'un sourire éclatant. Et tout comme Casey, le même joueur allait devoir se familiariser avec cette interface pour le moins saugrenue et peu appétissante. Lui qui aimait tant la bagatelle...
Pauvre Casey.
Daedalus Encounter, c'était quoi encore ?
Pour le savoir, il est intéressant de faire un petit retour en arrière, à l'époque où furent démocratisés le CD-ROM et son lecteur. Ceux-ci proposaient ce que les disques durs étaient encore incapables d'offrir (sinon à des prix prohibitifs) une mémoire de masse à bon marché. Pour vous situer, je me souviens d'avoir acheté, plus ou moins à cette époque, un disque dur de 500 Mégaoctets pour la modique somme de 250,00€ environ ! Grâce à cette mémoire de masse peu onéreuse, le jeu d'aventure allait pouvoir se choisir de nouvelles voies, l'une d'entre elles étant le film vidéo interactif.
Je réponds donc à la question posée: Daedalus Encounter était de ces jeux dans lesquels le joueur se retrouvait face à des acteurs filmés puis incrustés dans des décors. Le plus souvent ceux-ci pouvaient être générés par ordinateurs, mais des environnements filmés et relevant de la réalité pouvaient très bien faire l'affaire.
Très vite, le genre vit apparaître deux défauts rédhibitoires.Le plus important était le manque notoire de participation du joueur qui se retrouvait trop souvent dans une situation d'observation, seul au cœur de l'aventure. Car, passés les premiers moments de stupeur devant le spectacle novateur qu'offrait cette nouvelle technologie, il fallut bien faire le constat suivant: le principal consistait trop fréquemment en des séquences filmées et des déplacements précalculés, techniques parfaitement adaptées à la visite virtuelle de musées, mais pas au jeu vidéo.
Le second défaut tout aussi intolérable résidait dans des formules d'incrustation plus ou moins bien opérées. L'incrustation était ce procédé qui permettait une superposition du ou des personnages sur les décors, le tout partiellement ou totalement en animation. Plus cette technique transparaissait dans le jeu (effets de plans distincts), moins elle concourrait à l'immersion du joueur.
Ces grands défauts furent assurément à l'origine de l'abandon de ce genre de jeux au profit du tout en mode programmation supportant l'accélération graphique.
Mais de par leur haut degré d'interaction et leur qualité supérieure de réalisation, quelques titres tirèrent leur épingle du jeu (si je puis dire...) et furent reconnus parmi les meilleurs du genre, indubitablement.
Daedalus Encounter fut de ceux-là.
Tout gamer émérite connaît maintenant ce style de jeu qui consistait essentiellement à utiliser la souris afin de se déplacer ou d'enfoncer l'un ou l'autre bouton-poussoir dans le but d'enclencher une quelconque action. Il s'agit là d'un procédé que je désignerais sous le vocable de "onlyclicdesouris", qui rappellera bien des choses à quelques-uns (et notamment que le dit procédé ne date pas d'aujourd'hui). C'est dans Daedalus Encounter que celui-ci atteignit sa maturité . Non content de cela, The Daedalus Encounter offrait une réalisation de qualité et sans faille. Sous Windows, le jeu pouvait s'exécuter en 16 millions de couleurs et, malgré le choix d'une faible résolution vidéo (acceptant les petites configurations), les cinématiques étaient d'une incroyable beauté. Avec ce jeu, on avait touché les qualités d'une superproduction Hollywoodienne. L'incrustation des personnages était à ce point réussie qu'il fallait chercher la faille technique sans être sûr de la dénicher. Le scénario participait aussi à la fête et le couple infernal, représenté par les deux personnages principaux du jeu interprétés par Tia Carrere et Christian Bocher, accompagnait le joueur tout au long du parcours et ne manquait pas de mettre du piment dans l'aventure en distillant un humour grinçant.
Bien que le jeu relevait encore du genre décrit ci-avant, il ne se limitait pas à une simple suite de questions-réponses hors contexte, mais proposait des énigmes et puzzles qui s'intégraient parfaitement dans la trame de l'histoire. Le joueur savait y trouver réponse de maintes façons différentes, y compris en dirigeant la petite sonde d'investigation, seul outil à sa disposition puisque Casey était sensé n'être plus présent que sous un aspect végétatif. Le laser, le bras articulé et les différents modes de détection constituaient la panoplie d'expertise, sans oublier les puzzles et énigmes à résoudre à la façon "Seven Quest"qui étaient là pour permettre au joueur de participer activement à la révélation de la trame générale. Les casse-tête étaient généralement chronométrés de manière telle que le temps nécessaire à leur résolution était suffisant (c'était là une qualité rarement observée ailleurs). Il faut avouer qu'avec un tel panel de qualités, la colle prenait tout de suite. Cerise sur le gâteau, le jeu permettait de pratiquer des sauvegardes quasiment à tout moment. Cela permettait de reprendre une énigme non résolue juste à sa naissance, sans avoir à supporter toutes les séquences cinématographiques et arcanes intermédiaires.
Voilà enfin un jeu d'aventure à la sauce cinématique interactive qui répondait aux doléances des joueurs empressés !
Ce fut un réel plaisir que de remettre Daedalus Encounter en activité, plus d'une décennie après sa première sortie de boîte et de retrouver cette interface anticonformiste et les deux personnages attachants de l'aventure.
L'histoire est trépidante et menée bon train. L'ambiance est certainement très réussie, le mystère est sous-jacent, le suspense est entretenu et on s'y laisse prendre rapidement.
Un exemple: le premier puzzle (illustration à droite) consiste à réenclencher dans un laps de temps limité les systèmes d'éveil du vaisseau avant que celui-ci ne s'approche trop près d'une étoile alors qu'à son bord, Ari et Zack ont perdu connaissance (c'est réalisable en trois ou quatre essais).
La rencontre avec l'inconnu dans les profondeurs interstellaires a toujours de quoi provoquer quelques frissons. Pour s'en convaincre, il suffit de voir combien le thème est toujours usité dans les FPS actuels.
Afin de savourer pleinement l'aventure que propose Daedalus Encounter, il faut la pratiquer à la façon du joueur candide qui s'interdira d'aller chercher la solution sur internet dont le seul privilège sera de réduire à néant tout l'intérêt du contenu. Il est parfois bon de pouvoir se glorifier de n'utiliser aucun code de triche (même si la pratique est à contre-courant).
Cette pratique (celle de recourir invariablement à la solution) est, à mon avis le côté fragile de la cuirasse qui voit fondre ainsi, et en un instant, toute l'énergie que le concepteur aura mis à construire et distiller l'intrigue, sans avoir de possibilité de parer la menace. Dans ce cas, le joueur lassé n'aura qu'à s'en prendre à lui-même, premièrement pour la déception inévitable qu'il s'infligera et deuxièmement pour avoir ainsi précipité la disparition d'un mode de jeu qui n'aura pu tirer tout le bénéfice d'une technologie naissante.

La boîte et son contenu :
J'y reviens fréquemment et sans doute que j'y reviendrai encore, avec d'autres titres relevant de cette époque où mon épouse et moi fréquentions assidûment un détaillant spécialisé dans le commerce vidéo-ludique de tous poils: actuellement, cette spécification n'a plus lieu d'être puisque le marché de distribution est passé, majoritairement, dans les mains de la grande distribution. Il est maintenant établi que cette même distribution sera, pour une quotité non négligeable et progressant chaque jour, assurée en ligne (enfin : ce sont les bonnes nouvelles que l'on nous promet partout, histoire que nous nous accoutumions à ce nouveau mode de consommation).
Il n'en est pas moins vrai que de chez le détaillant spécialisé en question, il me reste en mémoire des images de rayonnages où s'empilaient, les unes à côté des autres, des boîtes de jeux aux titres tous différents, de telle manière que la boutique en question en était débordante. On passait alors son temps à fouiller parmi celles-ci afin de dénicher le titre recherché, à discuter avec les clients (gamers invétérés) des passages difficiles dans tel ou tel niveau du dernier shoot en date, à regarder les démos tournantes des jeux les plus en vogue, à essayer des matériels les plus insolites qui soient (je me souviens avoir testé un coussin dorsal vibrant sous Rebel Assaut 2 lors de la traversée du champ d'astéroïdes, puis lors de l'attaque de l'Etoile Noire). Des souvenirs témoignant de notre candide attitude face à une passion naissante...
Il était alors bien rare de nous voir revenir sans un quelconque achat (et parfois, plusieurs, je le confesse à ma grande honte) mais, que voulez-vous, on a tous commencé par être totalement perméables, face à un univers qui s'ouvrait à peine à nos yeux éberlués.
Toujours est-il que ce fut durant cette époque féconde en créations multiples (de la part des développeurs) et en achats compulsifs, de notre part, découlant de cette abondance vidéo-ludique, que l'acquisition de The Daedalus Encounter se fit.
La boîte du jeu est de conception robuste (parmi les meilleures que je connaisse, dégageant ainsi une impression de qualité). Elle se compose d'une base et d'un couvercle s'emboîtant parfaitement.
Son format est des plus standards quant à sa largeur et à sa hauteur, tandis que sa profondeur est supérieure aux productions courantes de l'époque. L'ensemble se complaît dans une teinte uniformément noire.
Le couvercle de cette boîte affiche sur sa face les deux principaux protagonistes de ce film-fiction interactif. On y reconnaîtra certainement la comédienne Tia Carrere dont la présence dans cette production fit couler beaucoup d'encre, à l'époque, puisque nous étions en pleine période où le jeu vidéo s'assurait, à tour de bras, le concours de la gente hollywoodienne.
La version localisée du jeu se différenciait par un grand macaron blanc (en bas à gauche) précisant qu'il s'agissait d'une version française intégrale (voix et textes) et cela sans équivoque possible (l'équivoque, c'est quelque chose qui est apparu par la suite, lorsque la boîte cartonnée fut abandonnée au profit de l'emballage format DVD dont on profite encore aujourd'hui).
La face arrière de la boîte propose, quant-à elle, quelques captures d'écran du jeu ainsi qu'un texte de présentation, précisant entre autre que le jeu peut être installé de deux manières différentes: soit en version minimale ou en version maximale, ce qui autorise une variation d'accès au lecteur CD-ROM en fonction des performances de la machine où se pratique l'installation. Nul besoin de confirmer qu'aujourd'hui, ces limitations n'ont plus cours (en ce qui concerne Daedalus Encounter, bien évidemment).
Le contenu du package se compose d'un boîtier cristallin enfermant les trois CD-ROM du jeu, d'un manuel d'utilisation au même format que le boîtier, en cinq langues, d'une carte de garantie que j'ai encore omis de retourner au distributeur (je le note pour ne plus l'oublier la prochaine fois) et d'une pochette en plastique à fermeture étanche contenant le tout.
En sus, j'y avais joint une disquette de boot qui me servait à l'époque où le jeu se cantonnait sur mon Intel 486DX2-66 (famille de processeur précédant celle du Pentium).
Le jeu ne reconnaît, comme seul système d'exploitation PC, que Windows 3.1. A l'époque où la toute grande majorité des jeux PC fonctionnaient encore sous MS-DOS (système reconnu notoirement plus performant que son continuateur à l'environnement essentiellement graphique), il s'agissait là d'une initiative courageuse.
Fort heureusement, sous Windows 3.1, on pouvait lancer l'interface graphique à partir d'une disquette de boot MS-DOS (car cette version de Windows était encore complètement inféodée à la version MS-DOS 5.0) et c'était cette solution-là que j'avais alors retenue pour faire s'exécuter le jeu sur mon Intel 486DX2-66 où le "Disk Operating System", que nous devions à une petite maison d'édition baptisée (par son jeune dirigeant) "Microsoft", régnait en maître quasiment absolu.
Jusqu'à ce que je décide de l'en sortir, la boîte demeurait sur des étagères réservées à cet effet, cachée à la vue de tous, bien tassée en seconde ligne. Je ne peux pas mettre toutes mes boîtes en avant plan, par manque de place, ce qui est préjudiciable pour cette dernière car, comme on dit de nos jours, elle en jette un max.

Et aujourd'hui ?
Il était dit que, cette fois-ci encore, la chance ne serait pas de notre côté.
En effet (et j'y ai fait allusion plus haut), Daedalus Encounter ne connaît, dans son environnement PC et comme système d'exploitation, que le seul Microsoft Windows: produit phare d'un éditeur devenu incontournable (et qui voudrait le rester). Exit donc du MS-DOS et de la possibilité de se faire aider par l'émulateur DOSBox. Snirf ! Bouhouhouu, pour certains...
Si on en revient au système d'exploitation supportant Daedalus et en se reportant à l'époque où le jeu fut commercialisé: il s'agissait (je le rappelle) de sa variante 3.1 dont il était question et non pas des versions XP et consorts (contemporaines, celles-là). Je préfère cette tournure de phrase, plus plaisante et à destination d'un large public, à celle-ci :"XP y kiffe pas Daedalus !", mais les deux formules en reprennent toutefois l'idée générale.
Cela étant posé, la possibilité de faire fonctionner (malgré la présence d'un mode compatibilité) ce jeu sur l'OS de référence actuel doit sûrement tenir de l'événementiel (voir de l'épiphénomène) et d'après les quelques indications que j'ai pu glaner par-ci par-là sur le web, les résultats sont plutôt (voire surtout) mitigés. En ce qui me concerne: la version Windows 98 que j'utilise toujours supporte, sans coup férir, cette translation moderniste et, de l'installation à l'exécution, il y aura moins de cinq minutes à attendre. Encore que...
Les jeux répondant à ce concept et datant de l'époque héroïque s'accompagnaient régulièrement d'un utilitaire permettant de visionner leurs séquences vidéos. Celui-ci portait le nom (toujours usité) de QuickTime.
QuickTime a la particularité de ne pas assurer sa compatibilité ascendante. Ainsi, un soft utilisant la version 4.0 de QT aura peu de chance de pouvoir être installée si une version 6.0 (ou supérieure) se trouve déjà présente, alors que cette même version pourrait parfaitement exécuter les fichiers vidéo en question (paradoxe de chez paradoxe). Si la version récente de cet utilitaire est déjà présente sur la machine recevant Deadalus Encounter, un message apparaîtra dès le lancement du jeu, avertissant l'utilisateur qu'une contrariété existe dans la mise en œuvre du programme.
La solution consiste à désinstaller la version de QuickTime présente avant l'installation du jeu Daedalus Encounter (dans le cas où réside sur la machine une version de QuickTime postérieure à la version utilisée par le dit soft). Surtout (et là, j'insiste), il ne faut pas pratiquer de désinstallation via le menu déroulant de QuickTime mais uniquement via ce chemin:
Panneau_de_configuration \ Ajout/supression_de_programmes, afin de s'assurer que l'utilitaire soit retiré intégralement. Cela n'a l'air de rien, présenté comme cela, mais l'outil "Uninstall" du QuickTime actuel a une fâcheuse tendance à laisser, dans le répertoire système, des fichiers signalant son précédent passage et le numéro de sa version. On ne saurait croire comme cela peut perturber l'installation d'une version antérieure. Nombreux sont ceux qui s'y sont cassés les dents.
Cela fait, il reste à installer le jeu puis, avant de lancer son exécution, à installer QuickTime (dans sa version 2.0) présent sur le premier des trois CD-ROM du jeu.
Maintenant et tout de suite après, on pourrait très bien installer une version ultérieure et le jeu fonctionnerait tout aussi bien. Daedalus Encounter, ayant trouvé la bonne version du décompresseur vidéo, ne s'occupera plus de savoir, à chaque démarrage, si celle qui est alors présente à ce moment répond à ses besoins.
Mais je me suis limité à faire comme je viens de le décrire: j'enlèverai cette version de QuickTime lorsque je désinstallerai le jeu. Ne tentons pas le diable.
Il faut bien l'admettre: faire fonctionner certains vieux jeux sur des configurations actuelles, et bien, cela se mérite !
Par ailleurs, rien ne vous empêche d'essayer: je peux toujours me tromper.
Daedalus Encounter n'a pas échappé à la malédiction du patchage et est passé de sa version liminaire 1.0 à sa version définitive 1.2 en deux étapes. Je possède les deux patchs fournis à l'époque sur un des premiers CD-ROM (le numéro 5, exactement) joint à la revue Joystick mais, malgré mes recherches, je n'en ai pas trouvé trace sur Internet (preuve, s'il le fallait, que la mémoire de l'univers tout entier n'y est pas encore entreposée).
Un chose m'étonne toutefois: Daedalus Encounter ne se retrouve pas encore parmi les titres proposés par les sites abandonware francophones. Le concepteur (Mechadeus) ayant parachevé son parcours dans l'univers des jeux PC avec ce titre (datant de 1995, je le rappelle), la présence d'un tel monument, dans les catalogues d'antiquités téléchargeables ne devrait pourtant rencontrer que peu ou pas d'objection ? L'oubli est une chose terrible surtout lorsqu'il est impardonnable, comme dans le cas présent.
En dehors de cette déficience, toutes les solutions sont encore possibles y compris celle relevant de la connaissance complaisante qui souscrirait à transmettre, pour la postérité et la beauté du geste, sa copie de sauvegarde à l'amateur éclairé (pratique communément admise à une certaine époque où le jeu vidéo avait encore le pouvoir d'inspirer la convoitise des maisons d'édition, dans une mesure tout à fait raisonnable).
Depuis que le jeu vidéo s'est révélé être un nouvel eldorado du business numérique, des concessions ont été enregistrées et le terrain est protégé manu-militari des détrousseurs de pépites y sévissant en trop grand nombre...
Novation:
Il suffisait sans doute que je le fasse remarquer pour être entendu car depuis, l'abandonware a corrigé cet impaire en mettant, à son catalogue, une version francophone du jeu Daedalus Encounter.
Voici l'adresse à ne pas rater si vous désirez le télécharger:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=943
Car (et c'est encore tout à notre profit), il semblerait que le marché du retrogaming dématérialisé et onéreux se cantonne encore au seul segment des jeux vidéo PC en version originale (majoritairement anglophile) et non à leurs déclinaisons localisées (moins accessible du fait des droits sur les traductions), laissant ainsi une lucarne d'exploitation au désintéressement de l'abandonware. Mais pour combien de temps encore: telle est la question.
Il est pas beau notre univers du loisir vidéo-ludique ?
Par contre, si vous détenez ce jeu dans son état d'origine, mettez-le au coffre. Plus tard, vous me remercierez.








































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