NEED FOR SPEED II (SPECIAL EDITION)
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Août 2010
Données techniques :
Type de jeu: arcade
Version: française intégrale
Conception: Electronics Arts
Autres titres: 688 Attack Sub, Budokan - The Martial Spirit, Cartooners, Catwoman, Chuck Yeager's advanced flight trainer 2.0, Chuck Yeager's Air Combat, Escape From Hell, Harry Potter - Quidditch World Cup, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, Imperium, Island Xtreme Stunts, Low Blow, Ski or Die, SU-25 Stormovik - Soviet Attack Fighter
Distribution: Electronics Arts
Sortie: octobre 1997
Configuration minimum: Pentium 200
Système d'exploitation: Windows 95/98 XP (avec les réserves d'usage)
Accélération graphique: logicielle, 3Dfx
Mode réseau: divers modes d'affrontement entre plusieurs joueurs

L'histoire du jeu :
Il me semble avoir déjà eu le privilège (car pouvoir s'exprimer est toujours un privilège) de le préciser à l'occasion de l'un ou l'autre écrit , je n'éprouve aucune attirance pour le sport en général. Le fait que cette catégorie n'apparaisse pas dans la répartition des titres répertoriés sur Rimaimbeur en atteste.
Rien de plus normal puisque, à de rares exceptions près et toujours indépendamment de ma volonté (généralement parce qu'ils m'étaient offerts ou étaient présents dans une revue acquise pour un autre motif), je ne possède pas de jeux répondant à ce critère.
C'est bien un témoignage éclatant d'un parti pris manifeste, ça, non ?
Dans un monde où le sport est à l'égal des religions, voilà bien la confession d'un apostat, d'une allergie à toute frénésie collective, où je ne m'y connais pas.
Si un tel avant-propos était impératif, c'est que, pour l'heure et pour l'occasion, le sujet traité concerne un jeu de compétition automobile grand standing. Comme nombre de jeux de cette catégorie, il y est question d'épreuves et de circuits à appréhender dans le sens de rivalité sportive, de championnat, d'équipes à gérer, de mercato et de transferts de pognon, de paris douteux, de salaires faramineux, de collusions mafieuses et autres. Mais, en ce qui me concerne, il ne va y être question que de courses de caisses, de bagnoles de ouf, de coups tordus et de défouloir. En deux mots, cela a l'aspect et le parfum du sport mais, puisque le jeu permet aussi autre chose, ce sera de la pure arcade.
Du coup ça me va comme ça, c'est bon pour moi (ma probité est sauve).
Ensuite, j'ai d'autres raisons, dont il sera question par la suite, pour l'inscrire au tableau des promotions. Mais, pour l'instant, voici quelques bafouilles concernant le jeu en question qui fut baptisé par ses concepteurs: Need for Speed (deuxième du nom).
La série des Need for Speed n'est plus à présenter aux amateurs du genre. Pour les autres (s'il en reste encore), Need for Speed est un jeu de courses de voitures primitivement destinées (les voitures) à la jetset et aux fortunés de ce monde. Parmi les Lamborghini, les Porsche, les Maclaren, les Jaguar et autres Ferrari de grand renoms, le joueur avait à choisir un bolide à sa convenance.
Need for Speed fut le jeu qui allait lancer le genre dans la recherche du réalisme absolu avec une esthétique étonnante (modélisation des décors, des paysages, des véhicules plus des sensations d'accélération et de dynamique tout bonnement exceptionnelles) lui conférant un côté intemporel qui permet de l'apprécier encore aujourd'hui dans de nombreuses suites.
Le but du jeu était simplissime à l'extrême: sur des circuits dont certains n'étaient pas fermés, il fallait aller d'un bout à l'autre en battant des concurrents et des records de vitesse, tout en évitant de se faire alpaguer par les forces de l'ordre.
Une seule et unique recommandation: pas de GSM au volant, d'autant que cet engin intrusif contient (je viens de l'apprendre) jusqu'à 500 fois plus de bactéries qu'une lunette de WC (qui emporte ainsi la palme de la plus grande découverte humanitaire des temps modernes).
Pour y parvenir, dans les meilleures conditions d'hygiène possible, le jeu offrait un panachage de décors où l'impression de vitesse et l'approche du réalisme de conduite frisaient la perfection en fonction des possibilités matérielles de l'époque.
La prise en main du jeu était d'une simplicité enfantine et le pilotage à partir du seul clavier avait été parfaitement évalué (tout comme le support du volant ludique).
Need for Speed 2 Special Edition n'était rien d'autre que Need for Speed 2 auquel on avait ajouté quelques bolides, un circuit supplémentaire et un nouveau mode de jeu particulièrement arcade baptisé "sauvages". Ce Edition Spécial apportait surtout au Need for Speed 2 de base une accélération graphique basée sur l'api de chez 3Dfx, lui déférant les louanges des gamers de l'époque. Toutefois, la gestion des dégâts n'était pas encore de mise mais surviendra dans les épisodes suivants.
Bien évidemment, je n'ai pu résister longtemps au plaisir d'y goûter et, après une installation sans faille (voir les chapitres suivants), je me suis tâté à la conduite de véhicules ordinaires pour un épisode de Miami Beach (quartiers VIP), sur l'un ou l'autre circuit proposé mais dans le mode arcade seulement. Il me faut bien avouer qu'on s'y laisse prendre facilement face à une IA qui n'hésite pas à provoquer la faute et les cabrioles qui s'en suivent.
Car ce qui séduisait le plus particulièrement dans ce Need for Speed était son mode arcade et ce second épisode était à ce point acceptable qu'il permettait de ne s'intéresser qu'à ce mode. Après une prise en main rapide et simple, n'importe quel joueur pouvait se permettre d'avaler le bitume le pied au plancher et ainsi d'éprouver cette impression de vitesse.
Outre un choix multiple en matière de couleur de carrosserie, le jeu autorisait le passage d'une boîte automatique à une boîte manuelle. Mais l'intérêt principal se portait surtout sur le choix des véhicules. Need for Speed 2 offrait au pilotage huit bolides de luxe et un neuvième à débloquer en remportant l'une des épreuves du jeu. Dans l'ensemble, cela pourrait sembler tout de même assez pauvre par rapport à ce qu'on pouvait trouver ailleurs. Les concepteurs avaient toutefois prévu un panel de véhicules bien plus éclectique par l'intermédiaire de codes triche qui offraient alors une panoplie de moyens de transport parfois insolites allant de la caisse en bois, en passant par la 2CV, une camionnette, une vieille Peugeot, un tronc d'arbre et summum du délire, à un tyrannosaure !
Pour renforcer encore l'ambiance générale, des thèmes musicaux rock et techno de très bonne facture rythmaient chaque course et les bruitages parfaitement adaptés aux situations (moteurs et collisions) affermissaient encore les sensations de conduite.
Histoire d'observer de l'extérieur ses propres exploits, un mode replay avait été implémenté. Celui-ci était particulièrement complet et permettait de revoir toute l'action en accéléré, au ralenti, en passant par une mise en pause ou en autorisant le changement de caméra. Il n'y manquait que la possibilité d'enregistrer ces films afin de se les repasser à volonté (mais n'en demandons pas trop tout de même).
Bien évidemment, les concepteurs de Need for Speed 2 y avaient implémenté un mode multijoueur qui se trouvait être particulièrement complet.
Outre le mode classique du jeu à deux sur un écran splitté, le réseau en LAN était implémenté (IPX). Hormis les courses classiques engagées à plusieurs joueurs, il était aussi prévu de pouvoir jouer en équipe (duo) afin de remporter les deux grandes épreuves proposées par le soft. En équipe, un des joueurs fonce alors vers la victoire alors que le second est chargé de dégager la route en envoyant les autres concurrents dans le décor. Voilà qui changeait radicalement de l'épreuve classique et qui apportait une fraîcheur tournée vers le mode arcade au jeu.
Je n'ai pas encore eu l'avantage de tester le mode réseau mais, vu le fun que le jeu développe et la rapidité de sa prise en main, je ne doute pas trouver prochainement preneur pour une série de carambolages et autres télescopages bien orchestrés.
Au final, Need for Speed 2 (Special Edition dans ce cas) était un jeu pour le moins agréable et qui ne se prenait pas du tout au sérieux. Sa très grande convivialité, son mode multijoueur bien étudié, et son côté rentre-dedans faisaient de celui-ci un titre qui méritait bien de figurer parmi les présentes pages.
Voilà qui est fait.

La boîte et son contenu :
C'est maintenant que cela devient intéressant. Alors, il serait avisé de cesser toute autre activité afin de se consacrer pleinement à la lecture de ce qui suit (attention: c'est du vécu 100% authentique).
Cela a commencé il y a quelques années, par l'arrivée inattendue (tout autant qu'exceptionnelle, j'en remercie d'ailleurs le généreux donateur) d'une caisse contenant un amalgame de boîtes de jeux dans des états variant de la parfaite conservation à la décrépitude la plus complète (j'y ai mis bon ordre depuis). Parmi celles-ci se trouvait la réédition du jeu Need for Speed 2 Edition Spéciale dans une série caractéristique à une époque où Electronic Arts commercialisait d'anciens titres (généralement excellents) présentés en boîtes cartonnées sous une jaquette remarquable, toute de bleu vêtue, au contenu égal à l'original.
Mais voilà qu'à l'ouverture, la boîte se révèle vide de tout CD-ROM. Sans doute, celui-ci avait-il tenté une connaissance du donateur qui avait jugé bon de la conserver sans en avertir son propriétaire légitime (c'est une pratique usuelle dans les milieux postmodernes de notre belle société où la virtualité se subtilise sans vergogne sous couvert du droit à la liberté culturelle).
Mais puisque le colis m'était offert et qu'il contenait bien d'autres choses toutes plus intéressantes les unes que les autres, il n'y avait pas lieu de se plaindre. La boîte incomplète quoiqu'en en bon état pourrait toujours servir à autre chose, à l'occasion.
Quelques années plus tard, alors que je maraudais sur une brocante locale (que je ne loupe jamais pour les bonnes surprises qu'elle me réserve encore), voilà que je repère une boîte de l'éditeur en question. Cette fois cette boîte n'est plus recouverte par sa jaquette et celle-ci trône démunie de tout apparat, dans son manteau noir intégral, au milieu d'un fourbi inextricable, sur l'étal du vendeur local. Un coup d'œil rapide me permit de constater que cette boîte avait déjà bien vécu et n'était plus que l'ombre d'elle-même. Quant à son contenu, il relevait d'un jeu vétéran qui n'était pas parmi mes favoris: un Need for Speed (première mouture, à tout casser). Combien pour cette chose (demandai-je en tenant entre deux doigts et de manière ostentatoirement rebutée la boîte convoitée) ?
Hein ? Vous n'y penser pas ! Vous avez vu l'épave que c'est ?...
A ce prix là, je n'insistai pas et reposai dédaigneusement le tout au milieu des décombres pour m'en aller fureter ailleurs. Tout de même, me dis-je, ce serait un hasard incroyable si ce jeu coïncidait à la boîte vacante qui se trouve toujours dans ma caisse à rebuts... Bah, n'y pensons plus: de toute façon, le sport et moi on est en froid depuis la nuit des temps.
C'est ainsi que l'année suivante je repassais devant la même échoppe sans apercevoir quoi que ce soit d'intéressant. Ou la boîte avait trouvé acquéreur ou, ce qui me semblait encore plus probable, celle-ci avait terminé sa course au dépotoir (comme bon nombre de ses congénères, ne nous le cachons pas) faute d'avoir éveillé l'intérêt auprès du chaland.
Une année passe encore et voilà que je me retrouve encore à fouiner sur la brocante en question (si vous suivez bien nous en sommes déjà à deux années écoulées depuis l'époque où j'avais entrevu, pour la première fois, la boîte en question).
Les bras chargés de découvertes attachantes (comme à l'accoutumée, avancerai-je), je passe à nouveau au même endroit, devant le même riverain qui assurément, participait régulièrement à cette manifestation de quartier. Mon regard se trouve alors attiré par des caisses de manutention, glissées sous le plan d'exposition, contenant divers ustensiles et emballages sans intérêt particulier.
Soudain, le choc.
Il me semble reconnaître, mélangé à tout cela et à peine discernable dans ce fatras, la boîte entraperçue deux années auparavant. Je m'avance (par pure curiosité) et la saisis pour la détailler à niveau. Pas de doute possible, le contenu est bien celui que j'avais examiné alors, c'est bien celle-là. Je m'avance alors à en demander à nouveau le prix. Cette fois l'exposant semble revenu sur des positions bien plus raisonnables que les précédentes, au point de me la céder contre une offrande symbolique. C'est patent: l'enthousiasme à vouloir s'en débarrasser transparaît dans son discours. L'affaire est alors conclue séance tenante. Les droits de propriété changent de main et la boîte rejoint le grand sac plastique contenant déjà mes autres découvertes du moment.
A peine rentré, je me suis empressé de vérifier si le soft nouvellement acquis correspondait bien à celui qui était absent dans la boîte que je conservais en attente d'une quelconque utilisation. Le doute n'était plus permis, il s'agissait bien du titre Need for Seed 2 Special Edition (comme l'attestait la documentation) en version originale ou réédition ? Je ne le saurai jamais puisque la boîte que je venais d'acquérir n'était plus recouverte, depuis longtemps, par sa jaquette.
Cette boîte était d'ailleurs dans un état pitoyable: sans être démantibulée, elle n'en était pas moins écorchée de toute part et déformée par l'humidité. Irrécupérable en l'état. Son contenu était toutefois mieux conservé et la documentation y était présente dans sa globalité.
Par contre, la face utile du CD-ROM avait cessé d'étinceler depuis belle lurette et je ne me suis pas plus étonné de ne pouvoir le lire après l'avoir introduit dans le lecteur idoine.
Pas de panique, me suis-je mis à soliloquer, je n'en suis pas à ma première expérience en la matière !
Côté rayures, j'ai plus qu'à mon tour encaissé le lot de consolation en acquérant, sur le marché de l'occasion (oui, il me faut le reconnaître: je suis un retrogamer incurable), des softs dont les galettes se retrouvaient dans un état de déchéance avancé.
Le cas se présentait donc avec le CD-ROM de Need for Speed 2 dont le plateau était à l'aube d'une matité absolue (tant rayé qu'on devinait à peine ses origines cristallines, si je puis m'exprimer ainsi).
Inutilisable en l'état, on en douterait à moins, et désirant absolument le récupérer (question d'amour propre, vous comprenez), j'ai commencé par poncer sa surface avec un papier de verre extrêmement fin. N'obtenant pas encore le résultat escompté (lire son amorce cela allait mais pas suffisamment pour assurer une installation complète), j'ai ensuite usé d'huile de coude et de polish pour carrosserie automobile (légèrement érodant, du genre qui permet la disparition de la fameuse peau d'orange d'une peinture granuleuse) afin de regagner la transparence d'origine.
A ma grande satisfaction, la galette fut parfaitement restaurée et son contenu intégralement récupéré. J'ai pu, alors, procéder à une installation exhaustive. Je l'ai encore exécutée il n'y a pas longtemps et sur d'autres machines, prouvant ainsi que la technique portait ses fruits y compris sur l'échelle du temps.
Bien évidemment, pour réussir un tel exploit il faut avoir à disposition du matériel d'expert: un papier abrasif extrêmement fin (voir du côté hobby modèles réduits), indispensable si les rayures sont profondes, sinon de la ouate de pharmacie, du polish pour carrosserie (pour la finition et le retour vers une surface immaculée) et surtout de l'huile de bras en quantité extraordinairement rare à l'heure actuelle parmi les juniors. Une calamité en appelant une autre, ce dernier ingrédient est malheureusement introuvable en magasin.
Autant dire que n'importe qui d'ordinairement constitué pourrait y arriver.
Petit intermède: la description de ce procédé n'est pas une première (je l'ai reprise presqu'en l'état) puisque j'avais déjà eu le privilège de la proposer, ça ou là, sur différents forums et notamment à l'occasion d'un dernier passage sur un de ceux-ci où mon intention était d'y faire coïncider la métaphore du disque rayé avec l'ambiance dominante à cet instant et en ces lieux. Il en avait résulté que le second degré n'avait pas été décelé dans des propos qui avaient plutôt engendré la suspicion sur l'identité de leur auteur, voulant laisser à penser par là que l'historique de mes interventions était plutôt apprécié pour son "acidulation" notoire (ce dont je me défends). Cela posé, si les intervenants du moment venaient à passer par ici, cette précision pourrait les éclairer sur mes intentions d'alors. Quoique j'aie encore des doutes à ce sujet.
Pour en revenir à Need for Speed qui maintenant fonctionne comme à ses premiers jours, il ne fait aucun doute qu'il doive définitivement rejoindre une boîte plus propice à sa réelle mise en valeur. C'est donc sans regret que la boîte sans jaquette a remplacé, dans mes rebus, celle qui était initialement imparfaite mais qui s'était ainsi et par un coup du sort finalisée de manière parfaite, avant de rejoindre l'ensemble de ma collection. Si le jeu qu'elle contient actuellement ne fait pas partie de mes prédilections en matière de vidéo-ludisme, son histoire mérite bien que je lui consacre une page.
Cette boite est définitivement constituée d'une base et d'un couvercle d'excellente facture, toute de noir vêtue et affichant sur la face et en léger relief le logo du grand éditeur Electronic Arts.
Sur la tranche supérieure s'affiche, en grand, la classique étiquette lisible sans artifice informant le quidam sur les propriétés et les prérequis inhérents au soft résidant en ces lieux. La boîte se recouvre d'une jaquette vernie, caractéristique d'une série de rééditions apparue à la fin du précédent millénaire (prix budget - série Classics). Celle-ci se cantonne dans les teintes bleues claires avec, sur sa face avant, la couverture de la boîte originale présentée en format réduit et en perspective. La face arrière de la jaquette ne diffère en rien de la face arrière de la jaquette originelle, à l'exception du fameux fond coloré bleu clair. A l'intérieur de la boîte et protégé par un coffrage cartonné noir (conservé en l'état puisqu'en parfaite continuité avec son récipient) réside le boîtier cristallin dans lequel se trouve le CD-ROM du jeu. Au dessus de celui-ci se loge le manuel d'utilisation format dépliant couleur à 5 volets et un petit livret technique noir et blanc (aide à l'installation) de 6 pages. J'y ai ajouté la liste des codes de triche, bien entendu, puisque celle-ci devient indispensable pour profiter pleinement du jeu dans son seul mode arcade.
Voilà la boîte et son contenu parfaitement restauré qui se logent en bonne place, prêts à l'emploi, dans la bibliothèque où résident tous leurs congénères.
Je ne suis pas peu fier du résultat.

Et aujourd'hui ?
Sorti au tout début 1998, en ce qui concernait la version française, Need for Speed 2 Special Edition avait été conçu pour ne fonctionner que sous le seul Windows 95. C'est donc tout naturellement que, chez votre serviteur, il a été installé sur un Pentium 4 (2,5 Ghz) où réside à demeure un Windows 98SE de haute réputation. Cette machine n'étant pas équipée d'une carte dédiée à l'api 3Dfx mais d'une Nvidia dévouée au Direct3D, le jeu ne profitera pas du mode accéléré pour s'afficher au mieux de ses formes. Par contre, les paramètres d'affichage du mode logiciel peuvent être réglés sur maximum sans que cela n'entame le moins du monde la vélocité de l'affichage.
Par la suite, j'ai tenté une installation sur un Dual Core où réside Windows XP et là, la situation a changé du tout au tout.
N'allons pas par quatre chemins, le jeu a refusé, tout carrément, de s'exécuter. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir activé le mode compatible (qui porte très mal son nom). Je n'ai pas été plus loin dans l'expérimentation d'une activation sous cet OS car je suis persona non grata sur la machine en question, celle-ci étant expressément réservée à mon épouse qui veille jalousement à préserver cette prérogative (de fait, n'hésite-t-elle pas à me rétorquer, toutes les machines antérieures sont à ma seule disposition pour ce genre de galipette).
Après quelques visites sur divers forums présents sur la toile où il était question de Need for Speed 2 et de son aménagement sous Windows XP, il apparaît clairement que son comportement varie du tout au tout en fonction de la configuration matérielle sur laquelle on décide de l'installer. Ce qui, évidemment, n'est pas fait pour redorer le blason du dit système d'exploitation face à la rétrocompatibilité.
Que dire alors et à propos de ses successeurs...
Il ne faudrait pas compter sur l'existence d'un correctif assurant un fonctionnement absolu car le seul que je lui connaisse ne révise que des problèmes mineurs relatifs au mode multijoueur. On trouve néanmoins ce correctif sur Patches-Scrolls (la bibliothèque babylonienne, toutes langues confondues, des correctifs ludiques dédiés au PC). Sur la page d'accueil du site, il suffit d'entrer le non du jeu (Need for Speed) dans la zone de recherche pour afficher l'ensemble des correctifs qui sont dédiés à la série. Le bon sera le tout premier de la liste. Impossible de se tromper. La seule bonne adresse est la suivante (mais je suis certain que nombreux sont ceux qui la connaissent déjà):
http://www.patches-scrolls.de/
Toutefois, je ne m'autoriserais pas à avancer de tels propos sans permettre à tout un chacun de pouvoir en vérifier le contenu de visu. Pour cela, il suffit de se tourner vers le monde de l'abandonware qui arrive à point nommé à la rescousse du joueur dépité de ne pas avoir disposé de Need for Speed 2 Special Edition au moment de sa publication.
Le jeu est avantageusement téléchargeable en version originale uniquement (ce qui ne limite toutefois pas ses propriétés puisque son principal attrait ne se trouve pas dans les dialogues) afin de permettre à tous de profiter un temps soit peu de ce petit phénomène ludique. Need for Speed Special Edition se télécharge à l'adresse suivante :
http://www.abandonware-utopia.com/index.php?page
=telechargement&id=1086

Pour ma part et après quelques tours de circuits (excellents au demeurant), je vais remettre le jeu à la place qui lui revient, maintenant qu'il a retrouvé un emballage et une mise en valeur à la hauteur de ses mérites.










































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