FLIGHT SIMULATOR 2004 (A CENTURY OF FLIGHT)
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Août 2016
Données techniques :
Type de jeu: simulateur de vol
Version: française intégrale
Conception: Microsoft Games
Autres titres: Combat Flight Simulator 2 & 3, Flight Simulator 4, 5, 6, 98, 2000, 2002 Links 2003, Mech Commander 2, Mechwarrior 4, Wings over China
Distribution: Microsoft
Sortie: septembre 2003
Configuration minimum: Pentium 4
Système d'exploitation: Windows 98, XP
Accélération graphique: Direct3D
Mode réseau: coopératif deux joueurs

L'histoire du jeu :
Au moment de son ultime commercialisation (et cela remonte déjà à pas mal d'années), il ne venait à l'esprit de personne de rappeler au grand public quels étaient les fondements du plus renommé des simulateurs de vol qu'était alors Flight Simulator.
Aujourd'hui, les choses ont bien changé car la pratique du vol simulé n'entre plus dans les critères d'adhésion au domaine du jeu vidéo et Flight Simulator n'a plus connu d'avancée depuis 2006, avec son dernier épisode commercial en date: Flight Simulator X.
Cet ultime épisode connaît encore un certain engouement mais uniquement auprès d'une clientèle intéressée. En 2012, Microsoft qui détenait les licences arrête le développement d'un énième épisode, en cours d'étude, dont une version bêta avait été mise gratuitement à disposition sur son site (jeu gratuit tout en gardant comme objectif économique la commercialisation de contenus supplémentaires). Après plusieurs revirements, la formule fut abandonnée en 2014, au profit d'un upgrade de Flight Simulator X, sans doute à la suite d'une prospective commerciale défavorable.
En aparté, Flight Simulator connut un compétiteur de talent, à l'orientation professionnelle indéniable, dénommé X-Plane (qui continue son bonhomme de chemin puisqu'on annonce une version 11 pour cette année) et qui déjà était supérieur à Flight Simulator dans le domaine des modèles de vol (reconnus comme étant ultra-réalistes par les puristes) mais qui n'aura pas connu l'aura commercial mérité du fait d'une faiblesse chronique en matières de textures et de décors (faiblesse corrigée depuis).
Revenons maintenant à Flight Simulator qui fut certainement une simulation plus "orienté grand public" que le titre précédemment cité.
En 2003 sortait une édition spéciale commémorant le 100ème anniversaire du premier vol en aéroplane motorisé, exploit historiquement attribué aux frères Wright en 1903.
Pour les férus de simulation de vol civil, Flight Simulator restera le logiciel grand public permettant de s'adonner aux joies de la navigation aérienne aux instruments et aux diverses techniques de vol tel qu'on pourrait le faire dans la réalité.
Et tout cela sans les coûts exorbitants du pilotage réel !
Car FS 2004 (acronymement parlant) n'est pas un jeu au sens coutumier du terme mais bien un authentique simulateur dans lequel l'utilisateur pouvait se familiariser avec toutes les techniques de vol. Par contre, Flight Simulator n'offre même pas le moindre petit combat aérien permettant de jouer de la gâchette, tirer de la roquette ou quoi que ce soit qui servirait de défouloir pour godelureaux désœuvrés. Car en dehors des amateurs d'exultations belliqueuses, Flight Simulator a su, en plus d'une décennie, fidéliser la ferveur d'une horde d'irréductibles (professionnels ou non) d'aéronautique civile qui continue toujours à l'utiliser malgré le fait que l'heure du gaming vidéo ne soit plus celle du progiciel pédagogique mais bien à celle du Call of Duty "série soap" ou du pokémon n'importe quoi go.
La véritable passion c'est aussi cela: savoir s'en tenir à ce qui est essentiel.
L'histoire retiendra toutefois que Flight Simulator fut montré du doigt lors du plus grave attentat dont fut victime les Etats-Unis, un certain 11 septembre 2001, lorsque des djihadistes islamiques écrasèrent des avions sur les fameuses Tours du World Trade Center de Manhattan et sur le Pentagone à Washington tuant 2.973 personnes dont 40% des corps restent, à l'heure actuelle, non identifiés et blessant 6.291 autres).
En effet, certains prétendirent que Flight Simulator aurait pu (peu ou prou) servir à l'entrainement des terroristes dans la préparation de leur attaque suicide car les 2 tours du World Trade Center étaient présentes dans le jeu.
Voilà bien une référence historique dont cet excellent simulateur se serait bien passé !
Par rapport à ses prédécesseurs, FS 2004 se différenciait sur de nombreux points, hormis celui de la commémoration historique qui autorisait le pilotage de quelques machines de légende tels que le Ford tri-Motors, le Vickers Vimy, de DE Havilland Comet le Douglas DC3 et quelques autres.
L'effort principal en matière d'amélioration s'était porté sur le moteur graphique du jeu. L'autogen (le moteur qui se chargeait de placer automatiquement les objets et structures 3D sur le sol afin de placarder des paysages naturellement vraisemblables, à mesure que se déroulait la toile de fond) avait profité de nombreuses améliorations. Nous n'en étions pas encore au niveau de la restitution façon carte postale, mais les progrès étaient malgré tout remarquables et ne péchaient plus qu'à très basse altitude (voir en gros plan) ou certains éléments perdaient de leur finesse.
Les rendus atmosphériques, cycliques et météorologiques étaient devenus criants de véracité y compris dans leur survenue (nuées qui se forment et se déforment selon les lois de la physique climatique).
Afin d'assurer une vision optimum de ces événements, Flight Simulator proposait pour la première fois un cockpit entièrement virtualisé en 3D assez réaliste.
Toutes les méthodes de vol étaient présentes dans la simulation. Le vol à vue (un classique), la navigation au balisage VOR (courte distance, via le NDB (longue distance), le système GPS (que tout le monde connaît) et le système ILS (qui autorise des approches et des atterrissages en mode automatique, particulièrement prisé en absence de visibilité). Mais à l'exception de la première (le vol à vue ou avec la boussole et la carte), elles demandaient toutes de suivre une sérieuse formation.
En matière d'écolage, Flight Simulator 2004 proposait tout un cursus textuel dans lequel l'ensemble des techniques étaient détaillées et découpées en différentes leçons qui se terminaient toujours par une mise en application sous contrôle d'un moniteur. Vol aux instruments, procédures d'approches et tout cela étaient passé en revue et le simulateur assurait la mise en pratique et la sanction si les instructions n'étaient pas respectées à la lettre. Un véritable écolage, quoi.
Pour un soft qui se réservait à une catégorie d'amateurs de simulation de vol en recherche de contenu concret, ce parcours obligé n'avait absolument rien d'insurmontable ou de rebutant, pour autant que l'envie de persévérer soit au rendez-vous.
On va dire que cela reste un passage obligé pour faire autre chose que du vol à vue.
Afin de parfaire l'immersion et l'aspect réaliste de la simulation, Flight Simulator 2004 comportait maintenant tout un processus de communications parfaitement adapté aux situations. Les aiguilleurs du ciel remplissaient parfaitement leur rôle et leurs conseils se révélaient pertinent. Qui plus est, je n'ai jamais connu de mouvement de grève pendant tout le temps où j'ai fréquenté ses aéroports.
Si c'est pas plus réaliste que la réalité vraie, ça: je me demande alors ce que c'est alors !?!
(c'est de la réalité augmentée, peut-être ?...).
Flight Simulator sait se contrôler au clavier (si je ne l'ai pas déjà mentionné, je le ferai encore). C'est possible et absolument exploitable si vraiment on ne tient pas à investir dans un outil dédié à la simulation de vol.
Mais je ne peux que conseiller l'acquisition d'un joystick. Le plus simple d'entre eux, pour autant qu'il soit supporté par le système d'exploitation en place, me semble préférable au seul clavier.
Néanmoins et si déjà vous utilisiez un joystick dans d'autres simulations ludiques cette fois (genre Il-2 Sturmovik, Falcon 4, A 10 etc..), n'escomptez pas malmener le manche à balai comme vous le faisiez sous ces derniers. Sous Flight Simulator 2004, le joystick doit être utilisé avec la plus extrême des douceurs afin de contrôler précisément le vol.
Bien sûr et via un menu approprié, il est tout autant possible de modifier nombre de paramètres administrant le réalisme de la simulation, mais dans ce cas, le caractère didactique de la simulation s'en trouvait passablement altéré.
Car dès qu'on maintient les paramètres à un niveau de réalisme par défaut, le décollage représente déjà toute une aventure.
Le moteur tourne déjà et je suis favorablement positionné au début et dans l'axe de la piste.
Je descends les volets d'un cran afin d'augmenter la portance des ailes.
Je sélectionne la fréquence radio de la tour de contrôle.
Je demande et confirme mon intention de m'élancer. L'autorisation suit.
La manette des gaz est doucement enfoncée et sous l'effet de la traction de l'hélice, le nez de l'appareil s'abat légèrement vers l'avant.
Les freins sont lâchés et l'appareil roule en prenant lentement de la vitesse.
Un léger vent de travers (tout comme un couple moteur musclé) vient perturber le bel alignement de ma progression et pousse l'appareil vers un des bords de la piste.
Dans n'importe quel simulateur de vol ludique, je redresserais simplement d'un gauchissement brusque du manche (gouvernail de direction) dans le sens opposé. Mais si je le fais ici, le risque de capoter est plus que certain. Je dois donc y aller très doucement et si possible jouer avec les freins différentiels du train d'atterrissage pour retrouver le bon alignement. Par toutes petites touches successives.
Délicatesse, délicatesse.
Tout doit se faire en finesse tant que les roues n'ont pas quitté le sol.
Et ce n'est encore rien à côté des manœuvres d'atterrissage !
Maintenant et plutôt que de s'évertuer à sélectionner les missions en mode facile telle que celle qui fut entamée ci-dessus, Flight Simulator 2004 offre un générateur de missions avec de nombreux éléments (nature, météo, difficulté, instruments, procédures, pannes etc...) pouvant être paramétrés et permettant ainsi de corser encore la pertinence de la simulation.
Pour plus de plaisir, je ne peux que vous conseiller d'y avoir recours.

La boîte et son contenu :
Flight Simulator fut un des tous premiers jeux à entrer en ma possession. Mes souvenirs le place ex-æquo avec Doom II et Aces of the Deep dans l'ordre d'apparition de ce qui deviendra par la suite ma collection de boîtes de jeux vidéo remontant à la grande époque du jeu vidéo pour PC.
Flight Simulator 5 (puisqu'il s'agit de celui-là) fut aussi le seul logiciel acquis en toute connaissance de cause alors que son support était matérialisé par des disquettes 3"1/2. Etant encore alors un novice frais émoulu, son coût d'acquisition fut celui du commerce et devait certainement avoisiner les 65€, ce qui pour les standards de l'époque représentait tout de même une somme prohibitive.
Mais je venais à peine d'équiper, avec mes petites mains, mon rutilant Intel 486 DX2-66 d'une carte son Soundblaster 16 pro et d'un lecteur CD-ROM double vitesse, transformant ce PC primitivement destiné à de la bureautique en véritable bolide vidéo-ludique.
J'étais impatient de tout expérimenter !
C'était le bon temps (et à cette époque mon impétuosité l'emportait sur la raison).
Depuis je me suis beaucoup assagi.
J'en veux pour preuve l'acquisition de Flight Simulator 2004. Cette conquête remonte maintenant à quelques années, lors d'un passage sur une brocante locale où j'ai troqué ce petit bijou sous écrin polycarbonaté au bysphénol contre 3€ bien sentis. Mais mon penchant se tourne toujours du côté du packaging cartonné.
Soyez-en certains.
Alors que Flight Simulator 2004 se cantonne au boîtier DVD, Flight Simulator 5 était commercialisé dans une somptueuse boîte cartonnée au format caractéristique des produits Microsoft de l'époque.
Cette boîte se compose d'une chemise à rabats recouvrant un coffrage cartonné fort s'ouvrant par le haut. L'ensemble est solide, sans plus. Le contenu fournissant la consistance et le poids affermissant le tout. Ce format de conditionnement se retrouve d'ailleurs dans le coffrage de Combat Flight Simulator (voir l'article), tout comme étaient commercialisés les softs Microsoft à l'époque. Il en est de même quant au format général, relativement plat, mais avec une hauteur légèrement supérieure aux standards du moment (je m'avancerais pour quelques millimètres seulement).
La chemise est d'une teinte générale blanche. Cette teinte tranche particulièrement par rapport à l'ensemble du packaging destiné aux jeux vidéo dont les couleurs vives étaient un élément attractif supplémentaire.
La face avant, bien plus colorée que le reste (tons bleus et noirs, très classe) est particulièrement suggestive et reflète parfaitement le contenu du soft. Ici, seule la face avant affiche une vision attractive et une photo réaliste de la navigation aérienne alors que le jeu dans sa version 5 est encore loin d'en produire l'équivalent. Mais cela représentait toutefois une étonnante avancée par rapport aux prédécesseurs.
Flight simulator 5 tenait sur deux disquettes. La faiblesse face à la pérennisation n'est plus à démontrer. J'en ai d'ailleurs souffert puisque la disquette d'installation finit par se montrer défaillante et refusa tout fonctionnement. Si, par dépit, je me suis alors séparé des disquettes incriminées, j'ai avantageusement conservé la boîte et l'opulente documentation qui la complétait.
Quant au jeu Flight Simulator 5, plus exactement, je l'ai retrouvé ensuite, mais sur un support bien plus persistant que la disquette.
Car l'avantage de la version 5 de Flight Simulator (1993) par rapport à la version 2004 (2003) réside dans un volumineux manuel (un recueil, une bibliographie plutôt) d'instructions/initiations de plus de 300 pages, contenant tout ce qui est nécessaire au maniement du simulateur de vol en question (instruments, méthodes et techniques de vol, cartes de navigation, tout quoi). En cela, je me peux que me féliciter d'avoir conservé la boîte et ce qu'elle contenait encore afin de m'y reporter, le cas échéant, lors de mes expéditions sur Flight Simulator 2004.
Par contre, Flight Simulator 2004 a été commercialisé avec un boîtier DVD contenant quatre CD-ROM et un livret se rapprochant plus de la brochure publicitaire que du manuel d'instructions.
Cela étant, toute la documentation de Flight Simulator 2004 devient accessible une fois le jeu lancé. Celle-ci offre, en complément indispensable à l'apprentissage: des leçons de formation au vol via les conseils d'un instructeur en interaction directe avec l'interface graphique. Un véritable écolage coaché par des pros. La prise en main et l'expertise sont, dès lors, nettement plus ludiques.
Les deux formules (papier/digital: pour tout qui, comme moi, possède les variantes adéquates) se complètent donc harmonieusement. Un exemple imagé de cette symbiose didactique: je peux ainsi consulter le manuel d'utilisation de FS 5 lorsque je me trouve aux commandes d'un appareil en vol dans FS 2004. Et je ne m'en prive pas !
A toutes fins utiles, je conserve la boîte de Flight Simulator 5 à portée de main, pour l'accessibilité inégalable de son manuel papier alors que j'ai rangé le boîtier DVD de Flight Simulator 2004 sur l'étagère qui recueille l'ensemble des jeux packagés dans ce format.
Car (je le vois dans vos yeux éberlués) je n'ai nulle besoin de mettre un CD-ROM du jeu dans le lecteur idoine pour profiter des fonctionnalités de Flight Simulator 2004 !
Ca vous la coupe, hein !?!...
Pour savoir comment cela est possible, il suffit de lire la suite.

Et aujourd'hui ?
Pour les gamers inspirés par dame prévoyance, détenteurs de machines sur lesquelles résiderait encore soit Windows 98 ou Windows XP, Flight Simulator 2004 ne présentera aucune objection particulière à son déploiement.
Je ne le répéterai jamais assez et c'est encore plus indispensable aujourd'hui que ce ne l'était hier: le rétrogaming ne relevant pas de l'effet de mode mais bien de la véritable passion englobant tant la pratique que la collection de jeux vidéo pour compatibles, se doit d'incorporer à son crédo la conservation d'un PC appartenant à l'époque affectionnée.
La parution des dernières versions de Windows en fait maintenant un impératif incontournable et Flight Simulator 2004 en est une parfaite démonstration.
C'est entériné: tel qu'il a été conçu, Flight Simulator 2004 ne fonctionne plus sous Windows 10.
Voilà ce qu'affirme avec raison vox populi.
Si bien qu'à la suite de conseils "avisés" déposés sur divers forums dédiés, vous vous êtes empressé de vous débarrasser de votre FS 2004.
Je le sais, j'ai eu des échos.
Et bien vous avez eu tort !
En effet et c'est une bien triste réalité: sous Windows 10, Flight Simulator 2004 refuse obstinément de se mettre en route. Activer le mode compatibilité n'y change rien malgré les affirmations des gamers du dimanche jurant qu'ils savent toujours faire fonctionner sans problème leur FS 2004 en activant ledit mode.
Evidemment, cette allégation est fausse !
Le malaise ne relève pas du domaine de l'incompatibilité mais bien du logiciel de contrôle de licence de Macrovision SecDrv.sys. Un fichier système assurant ce type de contrôle n'est plus présent dans Windows 10.
C'est pas plus compliqué.
(notez que cela vaut aussi pour d'autres logiciels ludiques anciens)
Inutile de chercher de l'aide du côté de Microsoft car sur leur site, la page FS 2004 n'existe plus. Microsoft c'est débarassé de son bébé avec l'eau du bain !
Le fait est que la vérification de la validation de licence n'est plus fonctionnelle depuis la venue de Windows 10. Par mesure de sécurité, la firme de Redmond a, en effet, décidé de bloquer l'exécution de deux vieux systèmes de protection anti-copie très populaires chez les éditeurs de jeux au début des années 2000. Ces systèmes étaient particulièrement invasifs et ajoutaient des failles de sécurité sur les PC.
Il s'agit des anciennes versions de SecuROM et SafeDisc employées dans les jeux vidéo afin d'éviter que des clients indélicats ayant acheté ces jeux sur CD-ROM ou DVD ne puissent en faire des copies et ainsi les distribuer à la cantonade ou sur internet.
Cela s'est effectivement pratiqué à grande échelle, la modération n'étant pas le point fort du gamer commun.
Que faire alors ?...
La parade consiste à télécharger le crack "FS9 No CD", un petit correctif permettant d'éluder le contrôle de validation et qui était autrefois utilisé par ceux qui n'avaient pas acheté la licence (donc le jeu) et qui maintenant, mais à demi-mot, est une contingence préconisée par Microsoft pour faire fonctionner Flight Simulator 2004 !
Télécharger le crack par exemple ici:
https://flyawaysimulation.com/downloads/files/15244/
microsoft-flight-simulator-2004-v91-no-cd-patch
/
Mise en place:
Préalablement (et c'est ailleurs impératif pour que le crack No CD puisse fonctionner), il faut installer le patch 9.1 sur la version de base du jeu original (la version commerciale 4 CD-ROM).
Le nom du patch pour la version française est "fs91updFRA.exe". Ce fichier n'est plus disponible sur le site de Microsoft (au même titre que la page concernant Flight Simulator 2004 )mais on peut encore le télécharger chez Patchs-Scrolls grâce à ce raccourci d'adresse:
http://www.patches-scrolls.de/download.php?g=Flight%
2BSimulator%2B2004%2B-%2BA%2BCentury%2Bof%2
BFlight&f=fs91upd_fra.zip

Que contient ce patch 9.1 (destiné à la version française du jeu) ?
Correction de petits bugs pour améliorer la stabilité du jeu.
Correction de la dégradation lacunaire de l'autogen.
Correction de bug qui faisait planter l'ordinateur lors de changements de saisons.
Ajout de 160 modèles de ponts manquants.
Ajout de plusieurs objets sur l'aéroport international John-F.-Kennedy.
Et d'autres petites choses aussi...
Ensuite il faut remplacer le Fs9.exe présent dans le répertoire principal du jeu par le Fs9.exe contenu dans l'archive FS9 No CD.
Je répète pour les étourdis et dans le bon ordre:
  1. Installer le jeu (version commerciale)
  2. Installer le patch 9.1
  3. Installer le crack No CD
Et enfin, il se pourrait qu'au démarrage, l'écran vire au noir absolu suite à un différend concernant l'affichage graphique 3D. Pour remédier à cet inconvénient (majeur, j'en conviens), il suffit de démarrer le jeu en mode sans échec et qui est accessible dans le menu des paramètres du jeu (Tous les programmes). Ce mode convient surtout pour les utilisateurs d'écrans larges.
N'ayez crainte, en mode sans échec, les qualités graphiques de l'image resteront excellentes. A l'exception de la disparition du cercle ombré de l'hélice en mouvement, visible à partir du cockpit lorsque le jeu fonctionne en mode accélération 3D, rien (ou très peu) n'est altéré.
J'ai pu vérifier tout cela, en personne, en installant le jeu sur la machine d'une connaissance complaisante et en procédant comme indiqué ci-avant. Quelques captures d'écran affichées à droite de ce texte en sont les preuves flagrantes. Flight Simulator 2004 y fonctionne parfaitement à l'exception des petites vidéos intégrées au module d'initiation.
En cela, rien de bien restrictif.
Bien plus problématique est la configuration de l'indispensable joystick.
Sous Windows 10 (un infect retrocompatibilisateur par excellence), j'ai eu la chance (le coup de bol) de pouvoir mettre en exploitation un Cyborg ST200 USB (deux axes, trois boutons, une molette des gaz et une gâchette - un ancien modèle d'entrée de gamme chez Saitek) qui fonctionne parfaitement dès lors qu'il est connecté après le lancement d'une mission (en prélude au décollage, on va dire).
Sinon il tire complètement à gauche sans possibilité de rattrapage.
Ce joystick est plutôt primitif mais il a l'avantage de ne pas solliciter l'installation de drivers (augmentant d'autant la contrainte de fonctionnalité sous Windows 10).
Pour le reste, mes bien plus récents mais déjà anciens joysticks Cyborg Evo et Cyborg Fly5 sont restés inopérants, malgré mes efforts (drivers non compatibles et peu d'espoir d'une éventuelle mise à jour).
Heureusement: ceux-ci fonctionnent parfaitement avec Windows XP !
C'est du Microsoft tout craché, quoi.
Le clavier reste toutefois le dernier recours possible en matière de contrôle de vol mais il demande l'acquisition d'une certaine discipline.
Quant au jeu Flight Simulator 2004 lui-même: si vous le détenez en version commerciale, tout est pour le mieux dans le plus merveilleux des mondes. Par contre, si vous vous en êtes débarrassé pour les raisons évoquées ici, je ne peux plus rien pour vous.
En effet, Flight Simulator 2004 ne se retrouve ni dans le domaine de l'abandonware ni dans le domaine du commerce dématérialisé. Le fait qu'il soit passé sous licence Microsoft depuis bien longtemps déjà en est certainement une des causes.
Toutefois et histoire de se faire un peu la main, Abandonware France offre au téléchargement d'anciennes versions (de FS4 à FS98), toutes localisées en français.
Je retiendrai particulièrement Flight Simulator 5 (1993) pour les raisons évoquées dans le précédent chapitre et aussi parce que l'énorme mais indispensable documentation, originellement présente dans la boîte du soft, y est disponible au format pdf.
La bonne adresse c'est celle-ci:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=527
Cette version a l'avantage de fonctionner sous DOSbox dont vous connaissez tous maintenant la portée face aux jeux remontant à l'époque du MS-DOS. En mode fenêtré, le rendu visuel n'est pas aussi insupportable que certains le laisseraient à penser.
En son temps, les passionnés s'en donnèrent à cœur joie pour créer des quantités d'éléments supplémentaires (les add-ons) afin d'agrémenter FS 2004 de nouveaux horizons, avions etc...
Voici quelques adresses parmi les plus intéressantes:
Des add-ons en veux-tu en voilà.
https://flyawaysimulation.com/downloads.html
Tout comme ici mais cette fois sur un site francophone.
http://www.rikoooo.com/fr/downloads/category/4
Et encore ici, comme si on n'en avait pas déjà assez.
http://fs-addon.com/
Et en guise de conclusion, j'affirme que la pratique du retrogaming (la seule, la vraie) c'est aussi cela.






















































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