DUNGEON KEEPER
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Janvier 2006
Données techniques :
Type de jeu: stratégie, gestion
Version: française intégrale
Conception: Bullfrog
Autres titres: Genewars, Hi-Octane, Magic Carpet 1&2, Populous 1,2&3, PowerMonger, Syndicate et Syndicates Wars, Theme Hospital
Distribution: Electronic Arts
Sortie: juin 1997
Configuration minimum: 486 DX2 (P200)
Système d'exploitation: DOS, Windows 98 et XP (en mode compatible ou avec DOSBox)
Accélération graphique: matériel ou D3D (avec le patch)
Mode réseau: coopératif et affrontement de 2 à 4 joueurs

L'histoire du jeu :
Avant Dungeon Keeper, le jeu vidéo de stratégie avait cours dans un classicisme dont seul le thème sur lequel celui-ci se déployait apportait l'une ou l'autre variation. Puis, le ciel se découvrit et il y eut Dungeon Keeper. La face du monde (en ce qui concerne essentiellement le monde des jeux vidéo de stratégie), s'était métamorphosée. Son génial créateur, Peeter Molyneux, venait de nous confectionner un petit chef d'oeuvre.
Comment exprimer à quel point un tel bouleversement fondamental venait de se produire au point d'avoir d'énormes répercussions sur les jeux à venir ?
La question est posée.
Dungeon Keeper se déroulait dans un monde exclusivement souterrain (dungeon pouvant être plus conformément traduit en français par "cachot" ou "oubliette" que par "donjon" mais on utilise généralement ce dernier terme par convention).
La grande innovation ou le trait de génie du genre avait été de métamorphoser les méchants en héros et les héros en méchants (tout naturellement).
Dès lors, l'utilisateur pouvait s'adonner aux plaisirs du jeu en adoptant de multiples comportements allant de l'odieux au pervers (aimable était aussi possible, mais ne correspondait pas véritablement à l'esprit du jeu).
Cela s'entrevoyait d'entrée lorsqu'on admirait, bouche baie, la magnifique introduction dans laquelle un beau chevalier avide de conquêtes et de richesses disparaissait dans les profondeur du Dungeon qu'il pensait, bien candidement, pouvoir conquérir aisément.
Comme dans tout jeu de stratégie autorisant la construction de bâtiments, Dungeon Keeper permettait de creuser des salles via des larbins (sortes de "pauvrios" inféodés) qu'il arrivait parfois de devoir admonester (ou plutôt baffer) lorsqu'ils avaient l'outrecuidance de ne pas se forcer au travail. Tout comme toute autre créature appartenant au donjon qui pour une raison ou une autre ne réagissait pas assez promptement à vos injonctions.
Parmi les constructions réalisables figurait notamment la prison, permettant d'écrouer qui bon semblait. Dès lors, on pouvait y enfermer et torturer ses propres sbires (ils aimaient cela, les bougres) autant qu'une quelconque créature étrangère.
Pour s'alimenter, les créatures avaient, comme seule nourriture, du poulet élevé en batterie. Lorsqu'elles étaient affamées, il leur arrivait de tout abandonner pour partir se rassasier de ces charmantes petites bestioles, avalées sans même prendre le temps de les occire.
Dans tous les cas, ne pas pourvoir à leur bonne alimentation équivalait à les pousser vers l'abandon du donjon ou à une mort certaine.
Mieux encore: insatisfaites de leur sort, ils leur arrivaient aussi de se rebeller contre leur maître et rallier le champ adverse (notamment lorsque celui-ci était plus offrant).
Dans Dungeon Keeper, tout était immoral ! Et pourtant cela était présenté de telle manière que le jeu pouvait être mis entre toutes les mains sans que l'éthique soit mise à mal
Quand j'affirmais qu'il y avait là de la réelle nouveauté c'est que tel était bien le cas !
Comme dans tout bon jeu de stratégie qui se respecte, les grands principes du genre restaient identiques. Il fallait gérer tout ce petit monde et assurer l'expansion du donjon. Au début d'une partie et en tant que maître des lieux, le joueur avait à disposition, le coeur de celui-ci et quatre larbins afin de pouvoir creuser le premier tunnel reliant impérativement ce coeur à un puits à créatures.
Cela fait, L'excavation des salles, couloirs et antres diverses pouvait alors commencer, de telle manière que ces aménagements attirassent de nouvelles créatures.
Le choix parmi les nouveaux venus n'était pas autorisé et le maître ralliait à lui des créatures aussi diveres que malfaisantes en quantité plus ou moins importante selon que le donjon était construit pour leur plaire ou pas.
Un des premiers dilem concernant l'arrivée de nouveaux occupants était la haine que certains se vouaient viscéralement. Il fallait donc construire des salles distinctes pour que ceux-ci s'y installent sans s'entre-tuer.
Certaines créatures rendaient possible la construction de salles ou d'éléments particuliers et certaines constructions autorisaient l'arrivée de créatures plus singulières encore.
Il revenait au maître des lieus de bien régenter ce petit monde afin de progresser aisément. C'était une période du jeu ou tout cela se faisait sans contrariété ni trouble d'aucune sorte.
Bien évidemment, Dungeon Keeper ne se limitait pas à ce simple constat.
Qui ne s'en serait pas douté !?!
Des fauteurs de troubles venaient rapidement semer la zizanie dans ce bel édifice.
En premier lieu, ce répugnant personnage de héros qui n'avait de cesse de vouloir occire le seigneur de l'endroit.
En second lieu, il fallait endurer une sournoise rivalité en cas de cohabitation avec un autre seigneur des ténèbres et craindre la proximité de son donjon.
Afin de conserver toutes les richesses de la carte à son seul profit, Il convenait de l'écarter par tous les moyens possibles et gagner le combat, y compris avec les procédés les plus fourbes comme par exemple: l'utilisation d'un sort de magie répandant les maladies contagieuses.
A ces fins, de nombreux sorts et pouvoirs étaient à portée du Maître. Ceux-ci devenaient disponible en fonction de l'avancée des travaux de recherche organisés dans le donjon (salle bibliothèque, atelier de construction, temple etc...).
L'élément moteur de tout ce fourniment était, bien sur, un expédient que nous connaissons tous bien. En l'occurrence: l'or (et à l'occasion, le diamant).
Il fallait inlassablement rechercher et extraire le métal précieux de la roche afin de pouvoir verser la solde aux créatures (elles étaient vénales au point de quitter le combat, s'il le fallait, afin de se faire payer lorsque le moment était venu), ainsi que construire et aménager ses salles. Et lorsque les larbins mollissaient à la tâche, le maître pouvait leur distribuer une bonne raclée, aux effets curatifs immédiats (enseignement de la vie qui, malheureusement, ne nous laisse plus que de bons souvenirs...).
Pour parfaire le plaisir, Dungeon Keeper proposait, en plus d'un mode campagne, un mode multijoueur. A l'époque de sa mise en service, je possédais deux machines: un bon vieux 486 DX2-66 et une bête de course en la présence un P200. Celles-ci étaient reliées via un câble nul modem (les cartes réseaux étant encore bien trop coûteuses à mon goût).
Mon épouse et moi avions alors entamé des parties endiablées dans les profondeurs des salles et couloirs obscurs que nous creusions avec une rage taxatoire (celle qui consistait à taxer l'or de son adversaire s'entend...) à grands coups de larbins que nous faisions travailler d'arrache pied et que nous stimulions par quelques retours de main bien sentis.
Lorsqu'au détour d'un couloir ou d'une cavité non encore explorée, nos créatures se rencontraient, nous nous étripions dans la joie et l'allégresse par l'intermédiaire de nos créatures respectives dûment entraînées dans nos salles d'armes. La difficulté d'y distinguer quelque chose du fait de la poussière soulevée, des éclairs et des éboulements, ajoutait encore à l'hystérie collective du combat.
Cela se terminait généralement par un carnage général et un retour à la case départ afin de revivifier ce qui avaient été nos forces respectives.
Mais le jeu réservait bien d'autres stratégies dont voici deux exemples:
On pouvait éviter systématiquement le combat ou se dégager d'une situation périlleuse en utilisant l'option de replis.
Ou encore il était envisageable (plutôt que de pratiquer l'éradication méthodique) de faire des prisonniers que les créatures emmenaient alors dans les gôles du Maître. Celui-ci pouvait alors, à son bon gré, tenter de les faire passer dans son champ, les faire torturer dans une pièce spécialement aménagée pour la maîtresse (Ah ! la maîtresse noire: tout un personnage !) ou encore les sacrifier au temple au profit d'une grandissante bienveillance des dieux.
Les possibilités ne manquaient pas !
(mais je me demande tout de même où ils ont été chercher tout ça ?)
Dungeon keeper proposait plusieurs modes de vue dont une très intéressante (appelée vue subjective) qui, par sort de possession interposé, permettait au maître de prendre place dans n'importe laquelle de ses créatures. Le monde des cachots et oubliettes prenait alors une toute autre dimension particulièrement à travers la vision décomposée en facettes de la mouche.
A l'époque, les développeurs avaient encore pensé aux petites configurations en offrant un affichage du jeu en mode VGA ou en 2D isométrique, ce qui assurait de pouvoir y jouer sans problème sur un 486DX2.
C'est malheureusement une attention oubliée depuis longtemps et l'on constate souvent, de nos jours, que la configuration minimum préconisée s'avère nettement insuffisante pour profiter réellement d'un jeu.
Pour tout cela, Dungeon Keeper était muni d'une interface à la réalisation exemplaire qui assurait une prise en main directe.
L'atmosphère musicale et sonore n'était pas en reste et complétait de façon magistrale le climat général du jeu, en retranscrivant l'atmosphère oppressante et nauséeuse d'un monde souterrain peuplé d'êtres maléfiques dont le joueur était partie prenante.
Au final: Dungeon Keeper n'offrait que du bonheur.

La boîte et son contenu :
La boîte de Dungeon Keeper se matérialise en un coffret de grand mensuration (pakaging de dimensions un rien au-dela du format standard), encartonné fort.
Il est composé d'une base et d'un couvercle s'emboîtant l'un dans l'autre et est d'excellente facture. Sa teinte générale est reprise dans les tons noir/rouge-sombre avec, pour devanture, ce bon diable de grand cornu (une des créatures dominante du jeu) dont la représentation est du plus bel effet (pour ma part, j'aurais privilégié la présence de la maîtresse noire, hi hi hi... Allez savoir pourquoi).
La face arrière, affichée dans le même style, propose quelques images du jeu agrémentées d'une narration dévoilant le thème abordé.
Cette belle boîte renferme un CD-ROM dans son boîtier de cristal ainsi qu'une petite brochure de référence et d'assistance technique classique, expliquant, par exemple, comment réaliser une disquette de boot sous MS-DOS (OS sur lequel il était prévu qu'il fonctionne initialement).
Le tout était complété par un manuel référentiel du monde de Dungeon Keeper de 80 pages où tout était passé en revue et en détail (mode de fonctionnement, personnages, sorts etc...).
Comme il était de pratique courante à l'époque des conditionnements cartonnés pour jeux vidéo, une étiquette de couleur bleue était apposée sur le flanc supérieur de l'emballage. Celle-ci informait l'acheteur éventuel sur la configuration nécessaire pour faire fonctionner le soft.
Encore aujourd'hui je me suis amusé à faire le test.
Et bien, contrairement à ce qu'il est à constater sur les boîtiers de jeux actuels (tous inféodés au format DVD) ce qui est indiqué sur l'étiquette, annoncé dans un souci de totale transparence commerciale, est parfaitement lisible à l'oeil nu !
Ceci avait pour but d'éviter certaines déconvenues comme ont pu le subir récemment les acquéreurs de Half Life 2 ne possédant pas de connexion internet (et qui plus est, à haut débit). A cet égard, bien des choses ont changé.
Et trop souvent dans le mauvais sens du terme !

Et aujourd'hui ?
Pour la bonne cause, Dungeon Keeper est réinstallé (pour la énième fois) à partir du CD-ROM de la version commerciale de base, sur une machine parfaitement équipée, fonctionnant sous Windows 98, via un simple clic de souris sur l'exécutable "setup" (car il y a bien longtemps que j'ai désactivé l'auto-boot du lecteur CD/DVD, afin d'éviter tout démarrage inopportun).
Dungeon Keeper s'installe, par défaut, dans le répertoire: C:\Program Files\Bullfrog\Keeper
Sans autre expédiant (comme par exemple: l'installation d'un patch), le jeu démarre et fonctionne parfaitement sous cet OS.
Son installation est tout autant permise sous MS-DOS et malgré l'aspect désuet de ce système d'exploitation, la méthode garde un énorme intérêt actuellement.
C'est un réel bonheur que d'entendre à nouveau le commentaire (la traduction française propose une voix abyssale du meilleur effet) à l'apparition du tableau champêtre lorsque l'on sélectionne une nouvelle partie. A l'entendre, un rictus de plaisir transfigure n'importe quel joueur.
Le ton est donné: on peut enfin jouer le rôle du méchant.
J'adore la thématique musicale que j'augmente un peu plus, autant que je diminue les autres sonorités. L'atmosphère y gagne en puissance.
Datant pourtant de la grande époque où l'on prenait encore le temps d'optimiser les jeux avant de les commercialiser, Dungeon Keeper n'a pas échappé au fléau qui marquera à jamais du sceau de l'infamie le jeu vidéo.
J'ai nommé: le patch !
En effet, divers petits rectificatifs lui ont été apportés après sa première sortie commerciale.
Voici le premier qui corrige quelques petits défauts de jeunesse comme, par exemple,une amélioration de l'IA en matière d'agressivité, un balancement plus abouti (degré d'évolution) des créatures, une amélioration de la sécurité dans les sauvegardes et surtout l'assurance de pouvoir faire fonctionner décemment le jeu sous Windows 95/98.
Il est à télécharger à l'adresse suivante:
Patch 95/98:
http://www.downseek.com/download/20221.asp?download=1
Le second patch, quant-à lui, apporte le support Direct3D en tant que nouveau mode d'affichage. Bien que très attendu au moment de sa sortie, celui-ci n'ajoute pas vraiment au jeu tous les bénéfices escomptés via une technique d'accélération qui aurait pu marquer une réelle amélioration de la qualité graphique.
Pire encore, le lissage de l'image fait disparaître une particularité du jeu qui est le sort de possession avec la mouche et sa vision à facettes.
En ce qui me concerne, je préfère (et de loin) la version accélération logicielle du soft au tracé plus soutenu et à l'aspect plus lugubre, assurément dans l'esprit du jeu.
Mais pour les inconditionnels du Z-buffering, tri-linear filtering et autres Alpha blending, Ce patch Direct3D est à télécharger à l'adresse suivante:
http://www.downseek.com/download/20295.asp?download=1
Et enfin, autre patch permettant d'utiliser le mode skirmish et qui consistait à autoriser toutes les cartes multijoueur dans des parties en solitaire avec comme adversaire l'ordinateur.
Je n'ai malheureusement plus de lien vers ce dernier, mais voici une etite astuce permettant de le remplacer aisément et de prolonger le jeu à travers les cartes du mode multijoueur:
Pour jouer avec les niveaux multijoueur mais en solo, il faut sous MS-DOS entrer au clavier la commande: "keeper -1player" (et ceci dans le répertoire du jeu).
Je ne vais pas détailler la manoeuvre puisqu'elle ce retrouve ci-après.
Sous Windows, il faut:
  1. soit introduire la commande suivante dans le menu Démarrer/Exécuter "C:\Program Files\Bullfrog\Keeper\Keeper95.exe -1player" (en présumant que le jeu soit installé dans le répertoire C:\Program Files\Bullfrog\Keeper;
  2. soit, si un raccourcis a été créé sur le bureau ou un menu dans la barre des programmes (après installation de la version Windows, par exemple), utiliser le bouton droit de la souris sur celui-ci (appel du menu contextuel) et dans les propriétés, modifier la cible en ajoutant, par exemple au chemin spécifié le paramètre " -1player".
    (attention à bien respecter l'espace entre .exe et le tiret).
Cela fait, il faut lancer le jeu et activer le mode multijoueur. Une carte s'affiche avec une série de drapeaux sur lesquels il suffira d'un clic de souris pour lancer la partie.
Dungeon Keeper devrait pouvoir fonctionner sous XP en mode compatibilité 95/98 sans rencontrer le moindre obstacle.
J'utilise toujours le conditionnel lorsqu'il est question de Windows XP. Je ne sais pas pourquoi. Une appréhension, sans doute...
Car il pourrait arriver (ça continue !) qu'à la première utilisation de ce mode, une contrariété survienne, authentifiée par l'affichage du message système suivant: "absence du fichier autoexec.nt".
Dans ce cas, pas d'affolement, inutile de se précipiter sur le premier forum dédié pour demander "quesquilfautquejfais". Il suffit de procéder comme ceci:
  1. ouvrir l'explorateur;
  2. rechercher les fichiers autoexec.nt et config.nt (ceux-ci doivent théoriquement se trouver dans le répertoire C:\WINDOWS\ repair);
  3. faire un copier-coller de ces fichiers dans le répertoire C:\WINDOWS\system32;
  4. se rendre dans le répertoire C:\WINDOWS\system32 (là où se trouvent maintenant les fichiers copiés);
  5. changer les propriétés des fichiers déplacés en mettant celles-ci sur "lecture seule";
  6. fermer l'explorateur.
Voilà, le tour est joué !
Ne me demandez pas pourquoi sur certaines machines, l'installation de Windows XP n'a pas procédé à un tel paramétrage (préinstallation aidant, il ne faudrait s'étonner de rien), mais le fait est qu'en cas d'absence, le mode "compatibilité Windows 95/98" reste inopérant.
Bien entendu, cela vaut ensuite pour tous les jeux ayant recours au mode compatibilité.
Une ultime solution consiste à utiliser l'émulateur DOSBox qui assure le fonctionnement du jeu après son installation comme s'il s'agissait encore de le faire s'exécuter sous MS-DOS.
Grâce à DOSBox, Dungeon Keeper est toujours praticable mais uniquement en mode VGA (pour passer du mode VGA au SVGA et réciproquement: [Ctrl]+R), à moins de posséder une machine particulièrement performante (ce qui n'est pas mon cas à cet instant).
Mais il n'est pas dit que les futurs développements de l'émulateur en question ne permettent une telle éventualité (utilisation du mode SVGA).
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrage, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrage de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Retrouver Dungeon Keeper aujourd'hui et dans son emballage d'origine, n'est pas commode. Il y a déjà maintenant quelques années qu'il a fait l'objet de rééditions chez MEA dans la série Classics (boîte à la couverture bleu-ciel dont je possède quelques exemplaires) et d'une sortie en "Gold Edition" Le jeu complété avec son add-on "Deeper Dungeon".
Mais ces séries, dont on a vu beaucoup de boîtes dans les étales au moment de leurs commercialisations, ne se rencontrent plus que sur le marché de l'occasion ou chez les collectionneurs.
Nonobstant, pour ceux qui auraient raté leur tour où seraient arrivés au monde à l'époque où le vidéo-ludique fusionnait avec le merchandising et qui désireraient, malgré cela, tâté de ce monument dédié à l'art de s'impliquer dans le rôle du méchant (à ne pas confondre avec celui de "mauvais", plébicité dans les jeux actuels), il n'était pas dit que internet, ainsi que l'engouement de certains, ne viendraient pas (encore une fois), au secours du joueur frustré.
Voici l'adresse d'un site " Ultimate Keeper's Portal" qui (comme son slogan ne l'indique pas), dans cette belle langue qu'est celle de Diderot, convie le visiteur à télécharger la version beta de Dungeon Keeper. N'allez pas penser qu'il s'agit là de l'équivalent d'une démo dans laquelle seuls deux ou trois niveaux seraient présents. Pas du tout. On pourrait même dire que cette version beta en propose bien plus que la version officielle commercialisée.
Ne serait-ce que pour cela, le site se devait d'être remarquable, mais il y a encore bien d'autres choses toutes aussi intéressantes qui y sont proposées.
Je vous laisse le découvrir à l'adresse suivante :
http://dungeon-keeper.net/
Dungeon Keeper: verra-t-on un jour ce chef d'oeuvre en abandonware ?
Qui sait...
Et bien si vous avez eu le courage de lire l'article jusqu'ici, vous apprendrez avec beaucoup de plaisir que cette possibilité existe, maintenant. Le jeu est actuellement téléchargeable à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=964
Comble du bonheur, ce site propose Dungeon Keeper dans sa version Gold qui réunit le jeu de base et son extension. En sus, cet opus reprend les versions MS-DOS et Windows 95 ainsi que le patch Direct3D pour les amateurs de textures lissées (qui, pour une fois, sont sujettes à controverse).
Attention toutefois, l'archive de cette versionpèse tout de même 382.503 kilo-octets et une connexion adsl est plus que conseillée pour assurer son téléchargement rapide (qui reste la seule alternative encore acceptable actuellement).
Voici encore une autre adresse abandonware où il est possible de télécharger Dungeon Keeper dans sa version de base, certes, mais surtout dans son intégralité (y compris les ambiances musicales au format audio).
Attention encore, l'archive de cette version ultra-complète pèse au bas mot 501.500 Kilo-octets. Mais c'est là le prix du plaisir infini.
http://www.abandonware-utopia.com/index.php?page=
telechargement&id=1037">telechargement&id=1037

Voici enfin, mis à disposition par un bienfaiteur tant altruiste qu'anonyme, l'ultime version de Dungeon Keeper dans une traduction française garantissant sa pleine et entière territorialité, le tout sous un format médiatique majeur (à savoir: le CD-ROM) permettant de profiter des ambiances musicales assurant une immersion d'une qualité à couper le souffle.
Quelques années après la rédaction de cet article (et plus de 20 ans après la sortie du jeu), voilà qu'il me prend l'envie de remettre Dungeon Keeper sur le métier. Cette fois, j'aimerais le faire tourner sur du matériel contemporain et de manière mobile, s'il vous plait.
Cette solution existe précisément depuis l'apparition de la version portable de DOSBox.
Toutefois, sa mise en place ne concerne que les utilisatrices (j'en connais) et les utilisateurs (j'en connais aussi) avertis, maîtrisant DOSBox. Ou encore toute personne ayant pris la peine de se former au maniement élémentaire du Disk Operating System au travers de l'émulateur en question.
Remarquez que cela n'a rien d'insurmontable puisque j'y suis bien arrivé.
C'est tout dire !
On commence donc par une installation classique de la version MS-DOS de Dungeon Keeper sous DOSbox.
Car la version MS-DOS, c'est toujours la meilleure ! Surtout par les temps qui courent (je me comprends).
Cela fait, il convient de copier les répertoires LDATA et LEVELS logés sur le CD-ROM du jeu dans le répertoire de l'installation tout juste effectuée (par défaut C:\KEEPER).
Dans ce même répertoire, il reste à éditer le fichier de configuration "KEEPER.CFG" (avec le bloc-notes) et modifier la ligne "INSTALL_PATH=D:\ KEEPER\" (si "D" est la lettre désignant lecteur CD-ROM) pour la remplacer par "INSTALL_PATH=C:\KEEPER\" (ou "C" représente la lettre du volume virtualisé pour DOSBox).
Cela assurera au jeu de trouver toutes ses données non plus sur le CD-ROM mais bien dans le répertoire d'installation du jeu.
Si tout c'est bien passé, Dungeon Keeper devrait maintenant fonctionner sans son CD-ROM.
Seule petite contrariété: les musiques ne sont plus présentes puisqu'elles sont restées sur la galette où elles logent sous forme de pistes audio.
Mince alors !!!
Alors soit on s'en passe, soit on les télécharge au format mp3 à l'adresse suivante:
https://downloads.khinsider.com/game-soundtracks/album/
dungeon-keeper

Le tout est à mettre avec le jeu et sera auditionné grâce au Lecteur Windows Media.
Il suffit enfin de copier le répertoire KEEPER du disque dur vers la clé USB sur laquelle s'ébroue DSBoxPortable.
Pour les petits détails: vous savez comment faire, j'en suis convaincu.
Avec cela vous avez tout ce qu'il faut pour retrouver l'ambiance inimitable de ce jeu de légende que fut Dungeon Keeper.
Tirez l'échelle, Mesdames et messieurs: on n'en fait plus des pareils à l'heure actuelle !
Vous voilà prévenus.














Le coeur du Dungeon, à protéger absolument

Entrainez-vous et devenez mes mercenaires !







































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