IN THE FIRST DEGREE
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Novembre 2006
Données techniques :
Type de jeu: aventure/film interactif
Version: française intégrale
Conception: Broderbund
Autres titres: Myst, Myst2 - Riven, Myst3 - Exile, Prince of Persia 1 & 2, Lode Runner, Shufflepuck Café, A la poursuite de Carmen San Diego dans le monde, Carmen San Diego, Where in space is Carmen San Diego ?, Karateka, Koala Lumpur
Distribution: Broderbund
Sortie: décembre 1995
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP (avec les réserves d'usage)
Accélération graphique:aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Le film interactif multimédia dédié au jeu vidéo n'a plus la cote. C'est un fait évident à l'heure où rêgnent en maîtres absolus l'accélération graphique et la seule programmation.
Pourtant, il y a plus de dix ans de cela, nombre de studios de développement s'étaient lancés dans des réalisations pour le moins étonnantes. En vérité, c'est surtout à mon épouse (et à ses goûts prononcés, à l'époque, pour les jeux d'aventure/réflexion/énigmes) que je dois de posséder un exemplaire dont bien peu d'entre nous (parmi les anciens ayant connu cette êre mirifique, cela va de soi) ont eu connaissance et qui pourtant était un petit chef-d'œuvre tant par la notable réalisation que par le thême abordé.
Remarquez, avec ce qui vient d'être écrit, vous ne connaissez toujours pas le titre en question. Voilà donc la suite pour les impatients.
Avec un titre évocateur "In The First Degree" (dont l'acronyme est le suivant: ITFD), le studio de développement connu sous la dénomination de "Broderbund", dont l'une des grandes réalisations restera dans toutes les mémoires sous l'appellation de "Myst" (et ses suites),dépeignait un univers qui fut, par la suite, três peu approché ludiquement parlant: celui du feuilleton juridique.
Cela est d'autant plus étonnant que depuis cette date, les productions audiovisuelles d'outre atlantique nous ont abreuvés de séries relevant de cet univers, avec notamment (et pour l'exemple) une saga que tout le monde connaît (pour l'avoir visionnée en totalité ou en partie) dénommée "Ally Mc Beal" où le scénario se déroulait dans l'univers sclérosé des cabinets d'avocats comme il en abonde actuellement aux Etats-Unis. La mode de ces derniers temps étant plutôt aux péripéties de jeunes, belles (et riches) femmes au foyer, le niveau culturel général de ces suites à succês a une propension certaine à s'éloigner d'une phase ascendante (à mon humble avis). Toujours est-il que In The First Degree faisait de cet univers judiciaire son thême principal.
Mais contrairement à beaucoup de productions ludiques relevant du genre, le joueur n'allait pas se retrouver dans la peau d'un policier ou d'un détective privé (allusion à la série des Tex Murphy), pas plus que dans celle d'un malfrat, d'un demi-sel ou d'une victime, mais dans celle d'un procureur ayant à charge l'instruction d'une affaire criminelle.
Comme tout le monde le sait maintenant (aprês avoir visionné les séries télévisées auxquelles il est fait allusion ci-dessus), le rôle du procureur de justice, dans ces Etats du nouveau continent, diffêre fondamentalement de celui qui est dévolu, dans nos contrées, à la même fonction. Aux USA, celui-ci est chargé du travail d'enquête sur le terrain avant d'en présenter les conclusions au tribunal devant lequel il représente l'accusation.
Voilà, tout est dit : il ne s'agit pas de défendre un prévenu (ou une cause) mais d'en étayer l'accusation afin que le juge puisse porter la sentence qui convient.
C'était le rôle ingrat qui revenait au joueur lorsqu'il s'adonnait à In The First Degree. Et les choses étaient claires depuis le début. Le coupable avait bien commis un meurtre prémédité. Le rôle du procureur, dans cette affaire, était de faire retentir la phrase préférée de tout procureur qui se respecte: "Le jury déclare l'accusé coupable d'homicide volontaire avec préméditation". Il n'y avait pas d'alternative: c'était le seul résultat satisfaisant.
Maintenant, si c'était facile à dire, cela était loin d'être évident à réaliser. Puisque, pour confondre le coupable, la torture n'était toujours pas un procédé utilisé par la justice américaine (chez nous, nous avons encore de la chance puisqu'il existe la garde à vue prolongée et les annuaires téléphoniques). Il fallait enquêter sur les événements ayant amené l'acte criminel, puis assurer l'accusation.
Le joueur se trouvait devant plusieurs actions à mener. Il avait la possibilité de consulter les films vidéos réalisés par la police (notamment les interviews des témoins et de l'accusé), ainsi que les nombreux documents disponibles concernant le crime. Ces informations étaient intéressantes à parcourir avant de passer aux interrogatoires des personnes impliquées (en tant que témoins) dans l'affaire. Aucune de celles-ci n'avait assisté au drame, mais toutes détenaient des informations capitales. Tout était dans la maniêre de leur soutirer ces informations.
C'est en effet là que tout s'obscurcissait, car três vite de nombreuses contradictions apparaissaient dans les déclarations faites par l'accusé à la police. Les témoins, eux-mêmes, étaient avares d'informations dignes de foi et faisaient état d'une retenue parfois douteuse (allant jusqu'au mensonge). Au joueur de leur tirer les vers du nez, soit en gagnant leur confiance, soit en faisant pression sur eux.
A cet effet, il était possible d'écouter préalablement toute question avant de poser celle-ci à la personne interrogée car le ton de la dite question pouvait s'écarter de ce qui était indiqué à l'écran (sous une phraséologie souvent trop réductrice). Une mauvaise question posée au mauvais moment et le témoin se refermait comme une huître.
Vous vous imagigniez expert en matiêre d'énigme policiêre ? Alors, c'est que vous n'aviez encore rien vu.
Dans In The First Degree, tout comme dans les grandes affaires judiciaires que connaissent les Etats-Unis, la presse jouait un rôle prépondérant dans le déroulement du procês. En tant que procureur, le joueur allait avoir à compter avec elle tout au long des débats, car la presse analysait le procês en le relayant auprês du public et le joueur était tenu au courant de ses performances en ce qui concernait ses devoirs d'instruction. Il était donc primordial de tenir compte des avis de cette derniêre et de bien peser les réponses apportées à ses questions (grâce au QCM à disposition). La premiêre intervention médiatique s'engageait lorsque le joueur décidait de porter l'affaire devant le tribunal, attendu que le dossier était suffisamment étayé par les éléments en sa possession. Quelle stratégie allait-on suivre ? Fallait-il, d'entrée, plaider l'homicide volontaire ?
Au joueur de répondre.
Le dossier sous le bras, on se rendait au tribunal.
Alors que, dans celui-ci, on disposait de déclarations compromettantes pour l'accusé, rien n'était encore réellement joué. Les trois témoins amenés devant le juge n'avaient généralement rien d'autre à dire que ce qu'ils avaient déjà déclaré lors des interrogatoires. Toutefois, et suivant le sens donné aux débats, il fallait s'attendre à ce que l'un de ceux-ci en vienne à se rétracter (en fonction de la maniêre dont les confessions avaient été obtenues) ou se contenter de débiter des banalités (suivant ainsi les conseils de leur avocat). De plus, le moindre point faible dans une déclaration pouvait être mis à profit, par la défense, pour renverser totalement le sens de la déposition. Bref, rien n'était acquis d'avance, même si l'on pensait avoir obtenu des informations inébranlables lors des interrogatoires préliminaires.
Dans ce jeu, il était impératif de préparer un dossier en béton avant de se lancer dans la partie juridique. Voilà pourquoi les commentaires des médias étaient importants, tout autant que le fait de les mettre dans de bonnes grâces à son égard. En fait, il fallait agir en parfait manipulateur pour arriver à ses fins, tant avec les témoins qu'avec les médias.
Contrairement aux jeux interactifs habituels, où l'on ne parcourt que rarement deux fois le même épisode (du fait d'une parfaite répétitivité), il fallait, ici, s'y reprendre à plusieurs reprises (un bon nombre...) afin de percevoir une améloration dans ses procédés de construction de dossier à charge de l'accusé.
Un verdict du tribunal prononçant l'acquittement pur et simple était la pire des sanctions pour un procureur digne de ce nom.
Pour arriver à autre chose que ce résultat, il fallait au joueur une bonne dose de perspicacité et infiniment de patience (une certaine maturité de joueur, aussi...). Les amateurs de jeux alambiqués et les fervents d'énigmes étaient, avec ITFD, aux anges. Par contre, ceux qui ne pratiquaient que le FPS à longueur de journée ne pouvaient que passer leur chemin.
Du point de vue technique, le jeu était irréprochable et nul défaut ne transparaissait. Afin de permettre aux petites configurations de pouvoir le faire fonctionner, les scênes vidéos étaient souvent de petit format et venaient s'incruster habilement dans une image fixe (comme la retransmission des émissions télévisées et les interrogatoires que l'on pouvait visionner sur un moniteur). Cela rendait assez bien une impression de représentation en plein écran.
La réalisation générale était impeccable et l'interface joueur d'une simplicité à toute épreuve. Tout se gérait d'un seul clic de souris. Le jeu se jouait sans temps mort ni chargements intempestifs. Le premier CD-ROM était dédié aux devoirs d'enquête et le second reprenait toute la partie juridique se déroulant au tribunal. On ne changeait de support que lorqu'on se rendait auprês de ce dernier.
La version française était de bonne facture. Les voix semblaient convaincantes, malgré quelques petits accros avec l'image (rien de dramatique).
La traduction laissait transparaître ses origines: le Canada. Non pas que l'accent de cette contrée soit omniprésent (le français utilisé était quasiment sans accent, bien qu'il restât perceptible), mais la prononciation des noms propres (notamment) ne laissait aucun doute sur l'origine de cette translation (par exemple: il fallait entendre cette intonation sans égale, lorsque le nom de l'inculpé "James Tobin" était prononcé). Quoi qu'il en soit, cela ne trahissait en rien la localisation de l'aventure qui se déroulait à San Francisco.
Parfaitement dans la lignée des "Myst et consors", In The First Degree n'en avait pas moins été victime d'un arbitrage défavorable dans lequel il s'était vu vilipendé, à sa sortie, par les magazines spécialisés, de jeu manquant encore et toujours d'interactivité (incrimination commune à la majeure partie des jeux d'aventure basés sur l'usage de séquences filmées).
Pourtant, de par le thême abordé (qui ne me semble pas avoir été traité par ailleurs), les techniques inverstigatoires proches de la réalité et une représentation sans concession du fonctionnement du systême judiciaire américain, tout faisait de ce jeu un titre original, passionnant et honnêtement réalisé.
Avec In The First Degree, Broderbund assurait les lettres de noblesse au genre "film interactif ludique". A sa sortie, la revue Joystick lui avait décerné un "Megastar" qui n'était pas démérité.

La boîte et son contenu :
Il fut une époque époque, où mon épouse et moi fréquentions assidûment un détaillant réputé dans le commerce vidéo-ludique de tout poil. Actuellement, cette réputation n'a plus lieu d'être puisque le marché de distribution est passé entre les mains des grandes chaînes commerciales et demain, il sera, peut-être et pour une grande partie, assuré en ligne (enfin: ce sont les bonnes nouvelles que l'on nous promet partout, histoire que nous nous accoutumions au nouvel environnement).
Il n'en est pas moins vrai qu'il me reste en mémoire des images de rayonnages où s'empilaient, les unes à côté des autres, des boîtes de jeux aux titres tous différents, de telle manière que la boutique en était saturée. On passait alors du temps à fouiller parmi celles-ci afin de dénicher le titre recherché, à discuter avec les clients (gamers invétérés) des passages difficiles dans tel ou tel niveau du dernier shoot en date, à regarder les démos tournantes des jeux les plus en vogue, à essayer des matériels les plus insolites qu'ils soient (j'ai souvenir d'avoir testé un coussin dorsal vibrant sous Rebel Assaut 2 lors de la traversée du champ d'astéroïdes, puis lors de l'attaque de l'Etoile Noire. La boutique s'est depuis lors recyclée.
Il était alors bien rare de nous voir revenir sans un quelconque achat (et parfois, plusieurs, je le confesse à ma grande honte) mais, que voulez-vous, on a tous commencé par être émerveillés face à un univers qui s'ouvre à peine à nos yeux.
Toujours est-il que ce fut durant cette époque féconde en créations diverses (de la part des studios de développement) et en achats compulsifs découlant de cette abondance vidéo-ludique, que l'acquisition de In The First Degree eut lieu.
C'est mon épouse qui, après s'être essayée sur Myst (j'y reviendrai sûrement) eut l'attention attirée par la boîte du susdit soft. Je revois la scène comme si c'était hier.
La boîte se trouvait là, anonyme sur son présentoir, parmi bien d'autres productions au format d'emballage similaire. Comme je n'étais pas fervent du genre, nul doute que c'est ma complice qui fut interloquée par le thème du soft multimédia et le nom du studio de créateur qui s'était chargé de le concevoir (Broderbund était internationalement connu à l'époque, tout comme l'est, aujourd'hui, le studio de développement Maxis, concepteur de la série "Les Sims", le soft ludique le plus vendu au monde). Sans doute que, ayant moi-même les bras chargés de diverses boîtes, j'aurais eu mauvaise grâce de lui refuser un ajout qui emportait ses suffrages. Ni elle ni moi n'avons eu à le regretter par la suite.
La boîte du jeu est de conception robuste (parmi les meilleures que je connaisse, dégageant ainsi cette impression de qualité). Elle se compose d'une base et d'un couvercle s'ajustant l'un dans l'autre.
Son format est des plus standard et comparable à la multitude des productions de l'époque. La couverture se complaît dans le blanc et le noir (pour une tendance majoritaire à la teinte claire) avec apparition de la couleur dans les titres et les reproductions.
Le couvercle de cette boîte propose toute l'énigme synthétisée en une image découpée en forme de pièces de puzzle et complétée par une petite phrase: "Légitime défense ou meutre prémédité ?" qui annonce tout du sujet abordé dans cette aventure vidéo-ludique.
Le dos de la boîte propose, quant-à lui, quelques captures d'écran du jeu ainsi qu'un texte de présentation en trois langues, augurant du fait que le jeu peut être installé avec une de celles-ci. Ce n'est d'ailleurs pas la seule originalité de ITFD puisque le jeu peut être indifféremment exécuté sur PC ou sur Mac. Autre particularité du soft (pour l'époque, bien entendu), celui-ci ne reconnaît, comme système d'exploitation PC, que Windows 3.11 ou Windows 95. A l'époque où la toute grande majorité des jeux PC fonctionnaient encore sous MS-DOS (système reconnu notoirement plus performant que son continuateur à l'environnement essentiellement graphique), il s'agissait là d'une innovation courageuse.
Fort heureusement, sous Windows 3.11, on pouvait lancer l'interface graphique à partir d'une disquette de boot MS-DOS et c'était cette solution là que j'avais alors retenue pour faire s'exécuter le jeu sur mon Intel 486DX2-66 où le "Disk Operating System", que nous devions à une petite maison d'édition bâptisée par son jeune administrateur "Microsoft", régnait en maître quasiment absolu.
Le contenu du coffret cartonné est des plus classique. Les deux CD-ROM du jeu se trouvent dans leur boîtier en cristal. Le tout est parachevé avec un très complet manuel d'utilisation (en trois langues) de 100 pages.
Entendons-nous sur le terme "manuel d'utilisation", car il n'est, ici, nul besoin de mémoriser une quelconque touche de clavier afin de maîtriser le jeu puisque tout s'y gère exclusivement à la souris et à travers une interface qui est un modèle de simplicité. Non, le manuel donne surtout une quantité impressionnante d'informations sur le concept du jeu ainsi que sur le fonctionnement de la justice aux Etats-Unis.
Afin de bien appréhender le jeu, ces informations sont plus que fondamentales et sont décrites de manière bien plus détaillée que je ne l'ai fait dans le chapitre précédent. Le tout est complété par la carte d'enregistrement de Broderbund, distributeur effectif du produit en Belgique (alors que pour la France, il s'agissait du distributeur Ubi-Soft qui se chargeait de cette besogne).
Voilà une belle boîte qui se loge actuellement en retrait sur mes étagères (cachée par la ligne des boîtes d'avant-plan) et qui, comme toutes ses semblables, s'en trouve, en plus, protégée de la lumière.
C'est un réconfort de savoir que, dans dix ans, elle y sera toujours en parfait état.

Et aujourd'hui ?
J'aurais pu tester son installation sur toutes mes machines, mais cela aurait été en pure perte, sachant pertinemment qu'aucun problème n'aurait été à craindre.
Un bémol toutefois, et qui ne concerne pas le jeu, mais l'utilitaire QuickTime (sans lequel In The First Degree ne fonctionne pas): le manuel prescrit la version 2.xx (qui est d'ailleurs fournie avec le CD) ou les versions ultérieures.
Comme j'ai déjà expérimenté les problèmes de compatibilité descendante sous différentes versions Quick Time (notamment en ce qui concerne le jeu Myst), j'applique la solution radicale qui consite simplement à enlever la version présente avant installation afin d'installer la version jointe au soft (via la commande: panneau de configuration/ ajout-suppression de programme/Quick Time).
C'est donc sans trop me soucier de cette éventuelle incompatibilité que j'ai pratiqué cette extirpation, pour m'assurer d'un parfait fonctionnement de In The First Degree. Me voilà donc tranquillisé puisque le jeu s'est mis à cheminer sans coup férir.
Pour télécharger la version de QuickTime permettant encore le multi SE, voici la bonne adresse
(Taille du fichier: 11.76 Mo. Version: 6.5.1. OS: Windows 98/2000/ME/XP)
http://www.01net.com/outils/telecharger/windows/Multimedia/
lecteurs_video_dvd/fiches/11613.html

La dernière version en date (7.1) n'est plus supportée que par Windows XP.
Rien d'autre à signaler, même pas l'existence d'un patch (ce qui serait inquiétant à une époque où il est communément accepté que des jeux soient commercialisés au moment où débute la litanie des correctifs qui leurs sont consacrés).
Arriver à ses fins, dans ce jeu, est particulièrement ardu. Malgré de nombreuses tentatives, mon épouse n'y parvint pas, à l'époque où elle s'adonnait à ITFD. C'est pourquoi, sur la disquette de boot servant à démarrer le jeu (sous son environnement Windows 3.1), j'eus la lucidité d'y conserver les différentes sauvegardes faites à cette occasion (une vingtaine au total). L'opportunité était trop séduisante que de les réinstaller afin de revenir à la situation qui avait vu son abandon (provisoire).
Peine perdue, ces sauvegardes ne veulent plus fonctionner. Je n'ai pu déterniner le pourquoi de ce dysfonctionnement, mais il se pourrait que celles-ci (les sauvegardes) ne puissent se contenter d'une reprise du jeu en tout début de partie.
Toujours est-il qu'il ne m'a pas été possible de restituer les derniers développements de cette aventure judiciaire. Mon épouse m'affirme toutefois n'avoir jamais pu obtenir l'inculpation avec préméditation du suspect bien qu'elle en fut très proche.
A n'en pas douter, voilà un soft pour les amateurs de prise de tête comme le furent les joueurs s'adonnant à Myst et consors.
Avec In The First Degree, on se retrouve, aujourd'hui, en plein dépaysement. Pas d'accélération graphique, pas d'effets spéciaux à couper le souffle, pas de sensations auditives tonitruantes. Que du film vidéo et du plan fixe sans aucune imagerie de synthèse.
Parfois, cela fait du bien de se reposer la vue au profit d'une activité intense de neurones. Voyez, lorsqu'on nous parle de changement: un retour en arrière provoque épisodiquement ce phénomène. Et cette fois, c'est en compagnie d'un soft hors du commun et malheureusement trop méconnu. Ne vous attendez donc pas à le retrouver chez le premier revendeur venu, même Internet semble avare d'informations à son sujet.
Est-ce que quelque chose a de la consistance lorsqu'Internet l'ignore ? Et bien il faut croire que In The First Degree, a entretemps, repris un peu de consistance puisqu'il réside maintenant dans les archives de l'abandonware et cela à titre gracieux.
En voici, sans tarder, l'adresse précise:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=849
On peut dès à présent le télécharger dans sa version localisée (version française intégrale) qui est celle nous convenant le mieux.
Voilà un jeu captivant qui, à plus d'un titre, mérite d'être découvert.










































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