COMMAND & CONQUER
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Décembre 2006
Données techniques :
Type de jeu: stratégie
Version : française intégrale
Conception: Westwood Studios
Autres titres:Dragon Strike, Alerte Rouge 1 & 2, Blade Runner, Circuit Edge, Command & Conquer (la série), Dune 2, Empereur (la bataille pour Dune), Eye of the Beholder 1 & 2, Nox, Legend of Kyrandia 1, 2, 3, & 4, Lands of Lore 1, 2, 3
Distribution: Virgin Interactive
Sortie: septembre 1995
Configuration minimum: Intel 486 DX2-66
Système d'exploitation:Windows 98, Windows XP (avec DOSbox)
Accélération graphique: aucune
Mode réseau: coopératif et affrontement de 2 à 4 joueurs

L'histoire du jeu :
Le jeu de stratégie a sa clientèle bien particulière à laquelle je ne pourrais m'identifier, n'étant moi-même qu'un simple amateur non averti. Pourtant, il fut un jeu qui se révela à ceux qui, comme moi, venaient de temps à autre tâté du genre. Celui-ci porte actuellement le titre de référence en matière de RTS (Real Time Strategy ou stratégie en temps réel) découlant directement d'un précurseur toute catégorie, baptisé Dune 2 par ses concepteurs.
C'est en l'an de grâce 1995 (année stellaire 6.2.4.1 ou plus prosaïquement, au cours du précédent millénaire) que Westwood Studios commercialisa ce qui allait donner ses lettres de noblesse à un genre à peine naissant, j'ai nommé Command & Conquer : Le Conflit du Tiberium (ou plus acronymement C&C), premier titre d'une saga qui perdure encore actuellement.
Par rapport à Dune 2 (un précédent du même auteur), Command & Conquer était une véritable révolution tant il sublimait le gameplay de ce dernier. Un seul examen suffisait à le qualifier de Wargame extraterrestre.
Pour tout dire, C&C était le pionnier des jeux de stratégie 2D tels qu'on les connaît actuellement. Rien de bien neuf n'est arrivé depuis. Rien en tout cas qui remette fondamentalement les choses en question (même pas l'apport de la troisième dimension qui a, depuis, supplanté le 2D isométrique).
OK, n'en jetez plus !
Dans ce genre de jeu, la conception de l'interface est d'une importance capitale (fondamentale, même). Ici, elle était un modèle de clarté et d'intuitivité, à tel point qu'elle permettait aux néophytes dans mon genre de prendre en main le jeu sans autre souci que de suivre ce qui se passait à l'écran. Les fonctionnalités de la souris étaient des plus naturelles et limitaient son utilisation au minimum syndical nécessaire à une parfaite maîtrise de l'ensemble.
Cette interface offrait une ergonomie typique en la présence à l'écran d'une fenêtre de commandement (la plus grande partie de l'écran, celle où se passe l'action et dans laquelle on pouvait se déplacer aux quatre points cardinaux d'une carte représentant le terrain du jeu) et d'une mini-carte ou imagerie radar (vue cartographique plus étendue, donnant une situation d'ensemble). A droite de cet écran, on retrouvait une barre verticale fixe permettant d'ordonner la construction des éléments mis à disposition.
A l'exception de l'écran de commandement, l'affichage des autres éléments restait fixe, mais ceux-ci pouvaient être masqués afin d'augmenter le contrôle visuel sur le terrain. En somme, voilà ce qui caractérisera visuellement les RTS affichés en mode isométrique par rapport aux autres genres de jeux.
Un jeu de stratégie n'est encore rien s'il ne repose pas sur un scénario crédible.
L'histoire de C&C est la suivante :
Tout commença à la fin du siècle passé, alors qu'une météorite s'écrasait sur notre planète, apportant avec elle une essence inconnue. Cette "graminée", avait comme propriété remarquable d'absorber les ressources du sous-sol puis d'engendrer des cristaux à la surface, qu'il suffisait de récolter (et qui dit récolte dit repousse). Cette cristallisation était appelée "Tiberium" (c'est d'ailleurs dans le titre) et bien évidemment, il ne s'agissait pas de vulgaire sel de cuisine, mais d'un élément transmutagène bioénergétique permettant d'en extraire une expédient énergétique à haute valeur ajoutée (comme on dit actuellement). Celui qui posséderait le contrôle de ces ressources deviendrait (bien évidemment) le maître du monde.
De telles visées avaient effleuré la confrérie de NOD, groupuscule terroriste dirigé d'une main de fer par un certain Kane. Par contre une telle perspective n'enchantait guère le GDI (Global Defense Initiative, ou Groupe de Défense International en Français), branche militaire de l'OTAN. Remplacez le tiberium par le pétrole et vous aurez à peu près la même mixture.
A partir de cette constatation, les deux camps allaient s'affronter dans un conflit sans merci : l'un pour tenter de conquérir cette nouvelle ressource, l'autre pour empêcher cela. Voilà, tout était en place.
Westwood Studios avaient composé un jeu stratégique exceptionnel où l'intelligence rivalisait avec la simplicité: une seule ressource à disposition, le tiberium. Le grand principe était d'en récolter un maximum afin de recevoir les ressources financières nécessaires à la construction d'une quantité d'unités diverses destinées à recueillir cette ressource essentielle. Westwood avait mis l'accent sur la diversification des unités afin de pouvoir triompher d'un adversaire. Car bien entendu, à aucun moment il ne sera question de faire sa petite cuisine sans voir arriver un empêcheur de tourner en rond.
L'extrême simplicité des commandes faisait qu'avec un simple clic de souris on donnait des ordres à une unité ou à un ensemble d'unités disparates ou non (grâce à la "boîte" que l'on traçait d'un geste autour d'elles). Dans Command & Conquer, chaque territoire à conquérir faisait l'objet d'une mission bien précise aux objectifs les plus divers (de l'assaut général à l'opération de commando). Il n'était pas rare, non plus, d'être confronté à des civils qu'il fallait soit protéger soit éviter. Le tout se réalisant dans des décors les plus variés (plages, villes, montagnes, déserts etc...). Chaque mission était entrecoupée par une cinématique qui avait pour but d'amener la suivante. Ainsi, plutôt que d'avoir à nettoyer successivement des niveaux, le joueur avait l'impression d'assister à une réelle progression dans le jeu.
Cette progression allait de pair avec l'apparition de nouvelles unités à créer et de nouveaux armements à gérer. La complexité (s'il y a lieu de l'appeler ainsi) ne se faisait absolument pas ressentir à mesure que l'on progressait dans le jeu car toute amélioration découlait d'un parfait raisonnement.
Bien entendu, l'adversaire représenté par une I.A. des plus pointues (dans les parties en solitaire principalement) évoluait de la même manière et il était rarement possible de compter sur la seule force brutale d'une armada monolithique pour vaincre. La ruse, l'opiniâtreté et l'intelligence étaient nécessaires pour en venir à bout. Pas dans les tous premiers niveaux, bien sûr... Westwood ne tenait pas à décourager les nouveaux venus dans cette catégorie, mais tout doucement tout de même.
Un tout petit mot sur l'installation qui était une pure merveille pour l'époque. Entièrement commentée et animée, elle permettait d'installer le jeu dans la représentation d'une pléthore de bonheurs à venir. Et dès le début du le jeu, c'était la claque magistrale : les briefings étaient organisés par de vrais acteurs qui s'adressaient au joueur via quelques scènes cinématographiques du meilleur effet ! Ne me dites pas qu'après cela, Westwood n'avait pas fait tout ce qu'il fallait pour renforcer l'immersion! Si vous me dites oui, c'est que vous n'y étiez réellement pas.
Un autre petit mot encore sur les musiques du jeu (d'excellente qualité, ce qui mérite d'être souligné) qui participaient véritablement à intensifier l'atmosphère déchaînée des parties. Il était permis, en cours de jeu et à travers le menu des options, d'en choisir une plage spécifique, de la faire jouer en boucle ou de façon aléatoire ou tout bonnement d'en suspendre l'écoute.
Seul son mode multijoueur pêchait un peu par un nombre limité de participants. Quatre joueurs seulement pouvaient s'adonner aux joies des parties en réseau local (protocol IPX/SPX ou modem) soit en face à face soit en s'alliant contre la machine. A cet effet, Westwood proposait deux CD-ROM avec son jeu, ceux-ci permettant indifféremment une installation et la prise de commandement de l'un ou l'autre des deux camps. Il en était de même des campagnes individuelles qui se répartissaient sur les deux supports en fonction du clan choisi. C'est une initiative que poursuivra Westwood tout au long de la série C&C, ainsi que pour d'autres titres basés su le même principe.
De toute façon cette limitation de participants ne représentait, pour ma part, aucune contrainte à l'époque puisque je ne possédais qu'un Intel 486DX2-66 etun tout fringuant pentium 200 reliés, entre eux, par un câble série nul modem en guise de réseau. Ce fut donc avec mon épouse que nous nous étions lancés dans quelques face à face infernaux dans lesquels je prenais systématiquement le commandement du NOD (les mauvais) et laissais, par pure galanterie bien évidemment, le commandement du GDI (les bons) aux mains habiles de ma complice (Messieurs les Anglais, tirez donc les premiers!). Le jeu permettait un choix entre 16 scénarios offrant des types de terrains différents. Seuls les premiers scénarios imposaient diverses limitations concernant les types de bâtiments et les unités constructibles, mais dans les suivants, tout était possible.
Certaines possibilités étaient aussi offertes notamment en ce qui concerne le tiberium et sa vitesse de maturation, le nombre d'unités de départ, les crédits maximum à disposition, l'apparition aléatoire sur le terrain de divers artéfacts (c'est comme cela que je pus compter dans mes rangs le susdit Rambo) etc...
Lorsque l'on décidait de faire partie commune contre la machine, il était possible, à tout moment, de rompre l'alliance établie et ainsi de se mettre sur la tronche entre alliés (comme dans la vraie vie, quoi). Toutes ces propriétés avaient pour effet de relever la sauce et de personnaliser chaque partie.
Je me souviendrai toujours d'une séance de face à face entre mon épouse et moi-même, durant laquelle mes troupes furent finalement acculées dans leur propre base par un ennemi anormalement supérieur en nombre, tout en livrant la bataille de la dernière chance qui se termina par le carnage monumental de mes unités, tel que l'on n'en avait plus connu depuis l'épisode de Fort Alamo.
Command & Conquer était à ce point aisé à appréhender que mon adversaire du moment, qui s'y adonnait pour la première fois, n'eut aucune peine à me faire rendre tout l'orgueil que j'avais habilement placé dans un entraînement intensif sur les missions d'une campagne individuelle. Il est toujours pénible de jouer contre quelqu'un qui n'a aucun sens des convenances, mêmes les plus élémentaires...

La boîte et son contenu :
Ceux qui connurent l'époque de sa sortie se rappelleront sûrement que Command & Conquer fut longtemps etconstamment en rupture de stock, tellement la demande était importante. Se le procurer relevait alors du parcours du combattant. Heureusement et à l'heure actuelle, lorsqu'un bloc buster vient à s'introduire sur le marché, la contenance des présentoirs des grandes surfaces nous mettent à l'abri de ce genre de contrariétés. C'est à ce genre de point de détail que l'on s'aperçoit encore que l'univers vidéo-ludique progresse.
Il n'en reste pas moins que, comme bien d'autres, je fus contraint de poser une réservation chez mon fournisseur habituel de l'époque pour, enfin, avoir la joie de posséder le petit joyau tant convoité (il fut donc acquis au prix normal en vigueur à ce moment).
Sans conteste, la boîte pouvait arborer fièrement cette appellation car elle était construite d'un carton épais et rigide de très bonne facture avec, comme particularité, un volume interne plus important que la moyenne. Celle-ci est composée d'une base et d'un couvercle s'emboîtant l'un dans l'autre, à l'instar de la majorité des conditionnements ludiques de l'époque.
Sa décoration se décline dans des carnations gris-noires du plus cossu effet. La face avant laisse apparaître le visage durci d'un combattant dont les lunettes de protection reflètent l'âpreté de combats proches.
En revanche, lorsqu'on retourne la boite, celle-ci offre quelques captures d'écrans agrémentées de divers textes faisant la publicité du produit. Voilà une boîte volumineuse pour un contenu toutefois limité aux seuls boîtier du jeu (deux CD-ROM), luxueux manuel d'utilisation couché sur papier glacé de 64 pages et autres feuillets d'informations concernant son installation sous Windows 95 (son installation sous DOS étant inclue dans le manuel d'utilisation). Le tout est agrémenté par la traditionnelle fiche d'enregistrement. Par souci de sécurité, le contenu était commercialisé emballé dans une pochette plastique lui assurant une étanchéité à toute épreuve (de même qu'une protection contre les chocs). Comme le volume interne le permettait largement, j'avais complété celui-ci par mon inévitable disquette de boot (que je préparais avant-même l'installation du jeu) et divers articles repris ça et là découpés des revues que je n'ai pas conservées dans leur intégralité.
Voilà une très belle boîte que je conserve précieusement, d'autant qu'il m'est toujours possible de la ressortir afin de l'exploiter sur mes configurations actuelles.

Et aujourd'hui ?
Comme il vient d'être énoncé, Command & Conquer fonctionne toujours sur mes configurations actuelles attendu que celles-ci utilisent Windows 98 en tant que système d'exploitation.
Il n'en serait pas de même sous Windows XP. Dans ce cas, j'ai cru comprendre qu'il existe un problème lors de l'installation. En effet, celle-ci refuse de s'exécuter si on la pratique telle que cela est préconisé dans le manuel (pour Windows notamment, en cliquant sur "setup.exe"). Alors, comment faire ?
Voici une explication qui vaut ce qu'elle vaut puisque je ne l'ai pas testée (mais qui d'après son auteur, serait la bonne méthode).
Il faut préalablement insérer le CD-ROM du jeu dans le lecteur idoine, puis, via l'explorateur, sélectionner le dit lecteur et l'ouvrir (au figuré, bien entendu). Apparaîtra alors, à droite, l'arborescence du contenu du CD-ROM. A ce moment, il faut sélectionner l'ensemble des fichiers contenus sur le support, puis, grâce à un clic sur le bouton de droite de la souris faire apparaître le menu contextuel des [Propriétés]. Ensuite, on sélectionne la propriété [Compatibilité] dans laquelle il suffit de cocher la sélection [Exécuter ce programme en mode de compatibilité pour: Windows 95].
Voilà. Cela fait, il reste à cliquer sur le fichier "Setup.exe" pour lancer l'installation qui devrait s'exécuter sans coup férir.
Ensuite, et avant toute autre chose, il convient d'installer le patch nécessaire au fonctionnement du jeu sous Windows XP. Ce patch est téléchargeable à l'adresse suivante :
http://www.timeofwar.com/downloads.php?cj=cnc&type=patch
Outre ce patch, cette adresse propose tous les correctifs à apposer sur ce jeu et notamment le patch qui fait passer la version de base (0.7) à la version définitive 1.2.
Après installation du jeu puis du patch pour XP, il restera (bien évidemment) à refaire la même procédure concernant le fichier "C&C.exe" qui lance l'exécution du jeu. On peut d'ailleurs parfaitement automatiser le mode compatible de manière telle que celle-ci s'exécute à chaque démarrage du jeu (à moins que l'installation du patch en question permette de se passer de la dernière phase, ce qu'il vous restera à tester).
Le premier écueil étant passé, le second (plus radical, celui-là) sera sans doute l'absence de son, du fait d'une incompatibilité entre une gestion sonore datant de la grande époque et les puces ou cartes audio installées sur les machines actuelles. Cette limitation prend tout son sens en ce qui concerne les ordinateurs portables où il n'existe malheureusement pas de solution satisfaisante. Pour les machines de bureau, il subsiste une possibilité qui consiste à désactiver/désinstaller la puce/carte son et assurer son remplacement par une carte audio supportant encore le standard en question.
Une telle carte existe bel et bien et j'ai, depuis un moment déjà, équipé mes deux dernières machines pour m'assurer d'une telle correspondance.
Ce périphérique audio (véritable machine à remonter le temps, au demeurant) se trouve être la carte son Hercules Gamesurround Muse 5.1 DVD+ dont le rapport qualité prix est des plus intéressants (environ 25 EUR). Au moment où j'écris ces lignes, elle est toujours présente dans le commerce.
C'est d'ailleurs tout à fait fortuitement (à ma plus grande satisfaction) que je me suis aperçu d'une telle compatibilité. Celle-ci s'exerce face aux pilotes DOS Soundblaster 16 100% compatible (PORT=220 IRQ=5/7 DMA =1/5 pour ceux à qui cela rappelle encore quelque chose).
Certes, cette carte audio moderne n'est peut-être pas la seule dans le cas, mais voilà au moins la satisfaction de lui reconnaître cette particularité. En dehors de ce remplacement, la possibilité que le périphérique sonore actuellement installé sur une machine moderne soit compatible avec Command & Conquer (ainsi que d'autres jeux de cette période) relève de la gageure. Mais une fois ce remplacement fait, on peut faire fonctionner des jeux dont on n'a même plus idée.
Avec cette carte, la reconnaissance audio sous Command & Conquer fut un jeu d'enfant (on sélectionne l'option SB16 dans le menu approprié et on n'en parle plus).
Lorsqu'on n'est pas en possession d'une telle carte, il n'est pas dit que tout soit perdu pour autant. La dernière alternative est celle qui passe par l'émulateur DOSBox, utilitaire bien connu des amateurs de jeux anciens.
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant les jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités ;
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante :
L'émulateur DOSBox
Pour ceux qui éprouveraient une petite appréhension à se lancer dans l'aventure, il existe une solution "clé-sur porte" contenant l'archive du jeu à laquelle est joint un outil plus convivial que l'interface de DOSBox (un front-end du nom de D-fend Realoded), ainsi que son fichier de configuration expressément paramétré pour le jeu en question. Le tout est agrémenté des bons conseils de l'auteur et est à installer en quelques clics de souris. L'adresse à laquelle il faut se précipiter est la suivante :
http://www.neuneu.fr/download.php?jeu=cc_gdi
Ou encore :
http://www.neuneu.fr/download.php?jeu=cc_nod
La liste complète des jeux proposés sur ce site :
http://www.neuneu.fr/jeux.php?PHPSESSID
=p2rokemvr3mdtm2ul13919n691

Afin d'arriver à ces conclusions, j'ai, à nouveau, installé C&C sur mes deux plus récentes machines équipées comme il se doit avec l'OS et le périphérique spécifiés tout au dessus. Pour les autres machines (Pentium III et Pentium 200), ce test était superfétatoire du fait de leur condition générationnelle qui les rapprochait nettement plus du jeu en question.
C'est sans avoir rencontré le moindre problème que le jeu s'ébroua, que ce soit en mode fenêtré/plein écran Windows ou sous DOSBox. Via le menu multijoueur et son option LAN, mon épouse et moi avons relancé une partie en face à face entre NOD et GDI, juste de quoi pouvoir faire quelques captures d'écran afin d'illustrer cet article. Il n'entrait pas dans mes intentions de poursuivre l'expérience, le but n'étant pas d'assurer une revanche éblouissante sur une précédente et pitoyable défaite face à un adversaire inexpérimenté et de surcroît, féminin (hum hum...).
Pour ceux qui ne possèderaient pas encore ce bijou de jouabilité et qui désireraient se l'approprier dans l'instant, Abandonware.fr propose son téléchargement à l'adresse suivante :
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=461
Le site propose un téléchargement intégral et dans sa version française (comme il se doit pour tout site francophile). Toutefois, il est préférable de s'attendre à faire chauffer la ligne Adsl avant de pouvoir en profiter. En effet, les deux volumes (car il y a 2 CD-ROM) du jeu sont ainsi répartis :
Disque 1 - Clan du GDI (424.348 Ko )
Disque 2 - Clan du NOD (423.356 Ko )
A noter que le téléchargement de l'un de ceux-ci suffit pour pouvoir profiter de C&C dans la campagne solo du camp désigné.
Il y est aussi présenté le manuel du jeu, nécessaire pour tout qui ignore encore le maniement de l'interface (commune à la série), et ne pesant cette fois, que 2.974 Ko seulement).
Enfin, le site propose de télécharger le patch dédié à la version Gold de Command & Conquer et qui permet d'utiliser le présent jeu sous Windows XP (Patch XP de 15 Ko )
IL faut en conclure que Command & Conquer : Le Conflit du Tiberium, avait fait l'objet d'une version "Ultime", il y a quelques années de cela (édition qui diffère de la version de base, mais je ne sais pas trop bien en quoi) et je crois savoir qu'il s'agissait là de la dernière commercialisation du premier épisode de la série des C&C. Si, par chance, vous possédiez cette petite perfection de l'univers du RTS (quelle qu'en soit la version), cela vaut la peine d'essayer de l'installer à nouveau sous l'OS du moment, ne serait-ce que pour sa commodité d'utilisation et pour les plaisirs simples et vivifiants qu'elle procure.
Tout dernièrement, une mise à jour, élaborée par quelques aficionados, permet de faire fonctionner Command & Conquer en mode haute résolution (1024x768). Accessoirement, il est apporté d'autres amélorations comme, par exemple, l'intégration d'un mode multijoueur autorisant 6 participants en LAN.
Cette mise à jour baptisée 1.06b s'applique sur la version Gold de Command & Conquer. Voici l'adresse où il est envisageable de la télécharger :
http://nyerguds.arsaneus-design.com/cnc95upd/cc95p106/index_fr.html
Par ailleurs, un amateur éclairé s'est penché sur le souci que représente l'absence d'une localisation (VF) concernant la version Gold de Command & Conquer. Non seulement celui-ci propose une version Gold agrémentée des scènes vidéos en français (par mixtion des versions VF classique et GOLD), mais met aussi à disposition la version Red Alert 95 + les add-ons Taïga et Mad dans des livréesfrancophonisées (avec recompilation pour une plus grande facilité d'installation). Autant dire qu'en la matière, on atteint là des sommets jamais approchés !
Le travail réalisé vaut largement un petit détour par :
http://jr.letertre.free.fr
Pour ma part, et en conséquence de son accessibilité sous Windows 98, je pense me réserver encore du temps (voire beaucoup, beaucoup de temps...) avant de basculer vers un OS plus inédit.
Mais grands dieux, n'allez jamais croire que je fais ici allusion au tout nouveau Vista ! Celui-ci n'est pas encore de taille à alimenter mes errances dans le domaine de la nostalgie vidéo-ludique, croyez-moi...


























































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