COMBAT FLIGHT SIMULATOR | |
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Janvier 2008
Données techniques :Type de jeu: simulateur de vol Version: française intégrale Conception: Microsoft Games Autres titres: Combat Flight Simulator 2 & 3, Flight Simulator 4, 5, 6, 98, 2000, 2002, 2004, Links 2003, Mech Commander 2, Mechwarrior 4, Wings over China Distribution: Microsoft Sortie: décembre 1998 Configuration minimum: Pentium III Système d'exploitation: Windows 98, NT, voir XP (avec les réserves d'usage) Accélération graphique: accélération logicielle ou Direct3D Mode réseau: coopératif ou affrontement entre plusieurs joueurs L'histoire du jeu : Il aurait été inconvenant de ne pas faire référence au grand Flight Simulator, produit phare de l'éditeur Microsoft depuis la version 4.0 de ce simulateur de vol civil, lorsque l'on s'intéresse un temps soit peu à l'aviation et aux jeux vidéo qui lui ont été dédiés. Bien qu'il soit remarquable qu'à l'heure où je couche ces lignes sur le linceul immaculé de mon éditeur de texte, la simulation de vol n'ait plus tellement la cote auprès des concepteurs de jeux, Flight Simulator reste présent avec une dernière version dédiée au dernier OS en date de la maison d'édition dont il a été question ci-dessus. Noblesse oblige, pourrait-on ajouter. Outre sa vocation première à destination des amateurs de pilotage d'appareils civils, Flight Simulator a connu plusieurs déclinaisons à l'attention des gamers pratiquant la simulation de vol en combat aérien. C'est ainsi que Combat Flight Simulator (premier opus de la série) vit le jour en décembre 1998. Ca tombait bien, c'était justement l'époque de la Noël, cette année-là. On ne pouvait pas mieux rêver comme cadeau pour les fêtes de fin d'année. Par rapport à son homonyme civil (Flight Simulator 98), Combat Flight Simulator offrait un nouveau moteur graphique plus approprié à l'action intense de la guerre aérienne. Cette nouvelle mouture offrait, comme corollaire, un fort amenuisement des possibilités de paramétrage telles qu'elles existaient dans les versions 98 et précédentes. La plus irritante était l'impossibilité d'attribuer d'autres touches que celle dédiées par défaut, pour le contrôle du jeu. Heureusement, leur positionnent restait toutefois acceptable, sans plus. Et si nous faisons un petit tour du propriétaire pour voir ce qu'offrait Combat Flight Simulator, histoire de se remettre en situation ? Ca vous dit ? OK, on y va. Combat Flight Simulator proposait une interaction entre histoire et simulation avec la présence, dès le générique d'introduction, quelques belles cinématiques présentant des scènes de combat aérien se déroulant lors de la seconde guerre mondiale. Voilà toujours une mise en condition dont on ne pouvait que considérer l'intérêt dans ce genre de situation. Le menu principal proposait tout ce qui était nécessaire au pilote novice pour se former (entraînement et missions en solitaire), au pilote pressé pour en découdre (missions instantanées et action immédiate) et au pilote émérite pour se plonger dans le contexte (mode campagne). Toutefois, Combat Flight Simulator n'offrait pas la possibilité de piloter un autre type d'appareil que le monomoteur (pas de bombardier) et dans cette catégorie, à peine quelques engins étaient disponibles. Le jeu était donc fort orienté vers un créneau "chasse aérienne, front de l'Ouest", avec comme limites, les 3 belligérants principaux: Angleterre, Etats-Unis et Allemagne. Le choix le plus intéressant était évidemment le mode campagne qui permettait de se familiariser avec les techniques de combats que proposait le jeu dans des missions d'approche avec peu d'adversité. Les missions d'entraînement étaient, quant-à elles, plutôt destinées à l'apprentissage du pilotage de base (pour les non initiés). Les missions pouvaient être menées de bout en bout (du décollage à l'atterrissage), en temps réel, mais tout autant en esquivant les étapes sans action, en appuyant simplement sur la touche X qui réagissait en l'absence de toute adversité. Si l'on choisissait de sauter dans un cockpit quelconque pour mener l'une des missions, on avait, à l'écran, une très belle représentation du tableau de bord (vue fixe vers l'avant), avec une reproduction des instruments (tous actifs) qui ne pouvait être plus réaliste. Seul le viseur paraissait plus symbolique qu'authentique, mais c'était certainement pour les besoins de la simulation. Il restait à mettre le contact, descendre les volets, lancer le moteur, mettre les gaz et lâcher les freins. L'appareil roulait, prenait de la vitesse, relevait la queue et enfin s'envolait (cela me rappelle... non, rien). Tout était contrôlable à partir du cockpit (altimètre, témoins de train d'atterrissage, témoins de position des volets etc...). Dans l'ensemble, c'était on ne peut plus convaincant. Par contre, le passage au cockpit virtuel (mode de vision qui permettait de suivre des yeux toute cible ennemie environnante, celle-ci une fois sélectionnée) était le parent pauvre de cette simulation. Comparé au précédent (le tableau de bord en vue fixe avant), ce cockpit était d'une grande pauvreté graphique et perdait un certain nombre de ses instruments pour n'en garder que le strict nécessaire, mais surtout paraissait totalement déformé, comme si la vue du pilote passait subitement au travers d'un aquarium sphérique. C'était assez déroutant au premier abord, techniquement en deçà de ce que proposaient d'autres softs parfois antérieurs (le très beau Red Baron 3D de ce début 1998 ou European Air War, un autre contemporain) et cela laissait l'impression déplaisante d'avoir fumé du champignon chinois pas très frais. Cela dit, il remplissait parfaitement son rôle et avait tout de même l'avantage de distinguer, à tout moment, lequel des deux mode d'affichage cockpits était présent à l'écran. A l'occasion de combats intenses, ce n'était pas à négliger. En ce qui concerne les combats (puisque nous y sommes), il était à constater que le jeu n'offrait pas de caméra externe, affichant la machine du joueur au premier plan et celle du poursuivant (ou poursuivi) en arrière plan, ce qui, dans d'autres simulateurs, donnait lieu à de très belles images de voltige. Toutefois, le jeu offrait, en contrepartie, une mini-carte sur laquelle étaient symbolisés les appareils à proximité et où était désignée la cible (sorte de vue d'ensemble sur 2 plans seulement). En outre, et lorsque la poursuite visuelle n'était pas activée, un cône mobile, positionné sur le dessus de l'écran, indiquait la direction prise par l'objectif. Cette information, qui était parfaitement compréhensible dans les 3 dimensions, en valait bien une autre et permettait, une fois ces éléments combinés, de se mettre dans les six heures de tout adversaire qui se laissait approcher. Mais au final, aucune des caméras externes présentes n'était réellement utilisable au combat, ce qui était tout de même dans la bonne logique d'une simulation digne de ce nom. Dans Combat Flight Simulator, on était un pilote, assis sur un siège de pilote et pas à la place de la mouette ! Je me souviens qu'à l'époque, les médias ne tarissaient pas d'éloges pour définir la qualité graphique des décors (quoique le ciel ne fût que grossièrement évoqué). On était, à entendre certains, proche du photoréalisme. De plus, tout cela bougeait très bien dès que l'on possédait une machine suffisamment performante. On peut toujours constater cette affirmation, aujourd'hui, pour autant que l'on se replace dans le contexte et qu'on ne fasse pas de comparaison avec des simulateurs plus récents (IL2-Sturmovik, par exemple). Ce qui dénotait dans ce tableau idyllique c'était malgré tout la représentation des appareils qui était loin d'être à la hauteur des décors (décors champêtres uniquement car les villes manquaient cruellement de bâtiments). Pour s'en convaincre il suffira de regarder les captures d'écrans présentes sur cette page et l'absence totale des formes symptomatiques du Focke-Wulf 190F ("Focke" n'étant pas une grossièreté), chasseur allemand au moteur en étoile dont le nez trapu n'est pas mis en évidence alors que celui-ci était particulièrement caractéristique et reconnaissable pour un modéliste (tel que votre serviteur) vénérant cette période de l'histoire aérienne. Pour n'importe qui d'autre, ce niveau de représentation pouvait parfaitement faire illusion. Mais illusion, seulement. Pourtant, la coupe n'était pas encore pleine. En effet, non content d'afficher une représentation approximative des appareils en présence, le rendu des camouflages correspondait rarement aux fronts sur lesquels se basaient les actions de la simulation et, cerise sur le gâteau, les svastikas (emblème du régime nazi) étaient absentes des gouvernails ou remplacées par un ersatz de marquage de nationalité (ce dernier point est d'ailleurs à mettre encore au passif d'autres simulateurs bien plus récents, d'ailleurs...). Cela dit, Combat Flight Simulator disposait d'un moteur graphique qui était en nette amélioration par rapport à la précédente version de la variante civile. Ne boudons pas notre plaisir. Dernier point irritant qui me vient à l'esprit: dans les parties et modes en solitaire, les communications étaient limitées au strict minimum. Le joueur pouvait entendre (ou lire) les messages radios transmis au groupe ou par la tour de contrôle mais n'avait aucune possibilité d'en émettre. Cela limitait quelque peu les possibilités tactiques (notamment vis-à-vis d'un probable ailier, afin de solliciter une couverture, un regroupement, une manœuvre particulière de sa part). Heureusement, il existait des possibilités de communication en mode multijoueur (il n'aurait plus manqué que ça). Au bilan, la différence de véracité entre les décors (photoréalistes) et des éléments qui y figuraient (cockpit virtuel, forme des appareils etc...) affichés dans Combat Flight Simulator me laissèrent une certaine sensation de déconvenue par rapport, notamment, à son concurrent direct: European Air War - 1943 du concepteur (et grand spécialiste de la simulation) Microprose. Cela n'a pas empêché Combat Flight Simulator de l'emporter haut la main sur ce dernier au box office des ventes des simulateurs de vol. Combat Flight Simulator offrait surtout ce qu'il y avait de plus ouvert en matière de bidouillage et d'édition. On pouvait y intégrer de nouveaux appareils (appareils pouvant provenir des versions civiles du même simulateur ou - enfin - des appareils bimoteurs et quadrimoteurs), des terrains ou encore créer des missions personnalisées etc... Assurément, les adulateurs de Flight Simulator ont pu ainsi s'en donner à cœur joie. En conclusion, ce premier Combat Flight Simulator tenait encore trop du Flight Simulator classique. Pour autant, l'aspect simulation pure et les plaisirs du combat aérien étaient parfaitement au rendez-vous. D'autant que tout le monde pouvait s'y mettre en personnalisant le niveau de difficulté afin de faire correspondre celui-ci à ses aptitudes. S'identifier au pilote émérite était tout autant autorisé que de revêtir la combinaison du parfait apprenti. J'ai l'air d'avoir cassé beaucoup de bois sur le dos de Combat Flight Simulator, mais comme le définit si bien la maxime populaire: qui aime bien châtie bien. A l'époque où le jeu entra en ma possession, ce fut sur un Pentium III qu'il eut les honneurs de folâtrer. Inutile de préciser que sur cette machine, il n'était pas question de pousser l'affichage dans ses derniers retranchements au risque d'obtenir (dans les phases d'action et malgré la présence d'une carte graphique TNT2), l'équivalent d'un slide show avec lequel il était impossible de cibler quoi que ce soit (y compris un point fixe devant soi). Il n'empêche que j'ai pratiqué sous ce dernier toute la campagne de la bataille d'Angleterre sur Hurricaine (ce qui faisait quand même quelques missions). De cette période me reste le souvenir marquant des missions de protection de convois dans la Manche (vous savez, le bras de mer qui isole le vieux continent des îles Britanniques), des nombreux combats aux ras des flots, de passages entre les navires plus autres joyeusetés du genre se terminant généralement en méga-plouf lorsque j'avais le malheur de perdre de vue l'altitude à laquelle je me trouvais l'instant d'avant. Cette image-là me reste gravée dans la mémoire tout comme celle du cockpit virtuel aux relents hallucinogènes de champignons chinois à la date de péremption dépassée d'au moins six mois. Historiquement toutefois, la réalité rattrapait parfois la fiction. En voici un parfait exemple: il était impossible de voler sans masque à oxygène sur cette bête de combat qu'était le Typhoon (chasseur britannique - avion d'attaque au sol emportant des roquettes) car les émanations toxiques émises par son moteur Naplier-Sabre étaient refoulées dans le cockpit de l'appareil (au grand dam du pilote). Il faut croire que ce gros chasseur de la RAF aura servi pour mettre au point le cockpit virtuel du jeu Bizarre, pensais-je, en remettant l'ouvrage sur le travail à l'occasion de cet article, qu'à voir ce qu'il en reste aujourd'hui, j'aie pu le parcourir avec un tel plaisir. D'autant que cette impression ne lui enlève pas encore son bon niveau de difficulté et qu'il m'aura fallu le dompter à nouveau afin de mener une simple mission sur Mustang, en décollage sur alerte, face à trois Messerschmitt 109G assaillant le terrain duquel mon chasseur venait à peine de s'élancer ! Cela me rappelle furieusement un autre simulateur de vol ("Flying Corps" de chez Rowan Software - première guerre mondiale, celui-là) où il s'agissait aussi de décoller avec un Fokker Triplan sous les coups d'une attaque aérienne adverse perpétrée par plusieurs RE8 Britanniques. Le retour sur le plancher des vaches était toujours rapide et brutal, de même que la conclusion finale qui mettait en évidence qu'en définitive, ce "sport" n'était pas fait pour moi qui lui préférait (et de loin) sa version vidéo-ludique, bien plus pacifiste. On peut très bien aimer faire la guerre avec des soldats de plomb, exclusivement. La boîte et son contenu : Combat Flight Simulator fut, par ordre d'entrée, le second (et dernier en date) Flight Simulator dont je fis l'acquisition lorsque ces derniers étaient encore dans des emballages cartonnés (après la version 5 de FS, inaccoutumé jeu de cette époque à résider encore sur trois disquettes). En ces temps éloignés, j'en étais à m'égarer régulièrement chez un commerçant spécialisé auprès duquel je m'approvisionnais régulièrement en articles ludiques. Ce ne fut pourtant pas chez celui-ci que je fis l'acquisition du jeu susdit mais auprès d'une grande enseigne de vente au détail de "tout et n'importe quoi" (rien de péjoratif dans cette affirmation), ce qui sans nul doute augurait de ce qui allait devenir chose banale les années suivantes (avec toutes les limitations que cela implique, aujourd'hui, concernant l'indigence de l'offre présentée au joueur). Ce ne fut pas, non plus, au moment de la sortie officielle du jeu que je le découvris, mais deux ans plus tard, lorsqu'une édition millénium (2000) vit le jour, affichant cette fois un prix qui correspondait plus à mes prédispositions budgétaires du moment (environ 25€). La boîte se compose d'une chemise avec rabats recouvrant un coffrage cartonné fort s'ouvrant par le haut. L'ensemble est consistant, sans plus. Cette présentation se calque d'ailleurs sur celle de Flight Simulator 5 (et sans doute 98), dans la lignée des produits Microsoft, tels qu'ils étaient commercialisés à l'époque. Il en est de même quand au format général, relativement plat, mais avec une hauteur légèrement au-dessus des standards de l'époque (je m'avancerais pour quelques millimètres seulement). La chemise est d'une teinte générale bleue mer océan pacifique (et non vers-gris mer du nord, un des thèmes du jeu ). Etrange, cette perturbation dans les latitudes océaniques... Il n'en reste pas moins vrai que la teinte générale tranchait particulièrement par rapport à la série des Flight Simulator aux boîtes portant essentiellement sur le blanc éclatant. En couverture, on peut apercevoir le fameux P51D Mustang en vol. Pour ma part, je trouve son aspect excessivement rutilant. Celui-ci n'est pas représentatif des appareils de ce type sur le front européen, même si sa décoration semble authentique. On se croirait plutôt face à une machine restaurée, comme il en existe beaucoup actuellement aux Etats-Unis, bichonnée par quelques amoureux de l'aviation, ayant le temps et les moyens pour ces pratiques démonstratrices. Nul doute qu'en temps de guerre, ces engins marquaient bien plus nettement leur fatigue consécutive aux nombreuses heures de vols au-dessus de l'Europe, y compris à l'époque où la supériorité aérienne alliée faisait qu'il y avait peu de gibier à pourchasser et où le plus grand danger découlait de la flag allemande. La face arrière propose toutefois quelques captures d'écran et des textes illustratifs plus évocateurs de la situation dans laquelle le joueur risquait d'être plongé si d'aventure il se lançait dans cette simulation. La taille de l'ensemble (comprise dans des proportions classiques) suffit, mais sans excès, à contenir le jeu et ses documentations. On y trouve, bien évidemment, le CD-ROM dans son boîtier cristallin. Ensuite, y repose un corpulent manuel d'utilisation comme seul savait nous les produire Microsoft. Je pense notamment à la monstrueuse documentation qui accompagnait le package "Office", à l'époque où il était encore commercialisé sur disquettes (24 si je me souviens bien). Voilà un très beau manuel, à la reliure souple et aux teintes grises et sépia comprenant tout un volet historique agrémenté des instructions sur les principales méthodes de vol en combat aérien et enfin des commandes du jeu (qui brillent par leur quantité). On prend plaisir à le compulser tout autant que l'on parcourt le jeu. Il est certain qu'il intervient pour une bonne part dans l'immersion du joueur qui, sans doute et à l'époque, avait encore le goût de la lecture. Voilà un véritable manuel de 200 pages comme on n'en fait plus de nos jours. Enfin,sont jointes à celui-ci la licence d'exploitation proposée par Microsoft (un véritable livret de 30 pages), copie à l'identique de ce qu'on trouvait encore dans les boîtes des dernières versions du MS-DOS ou des premières versions de Windows 95 (gros boîtage) et la fameuse carte d'enregistrement auprès de l'éditeur que j'ai encore oublié de renvoyer au moment de l'achat. Si je le fais maintenant, vous pensez que cela serait encore pris en compte ? Bien évidemment, la version localisée en langue française est une traduction intégrale de la version d'origine, tant en ce qui concerne la documentation que le jeu (dialogues et commentaires écrits). A ce propos, je n'oserais en dire autant de sa suite (Combat Flight Simulator - Pacific) qui, dans le beau royaume de Belgique, se commercialise encore (pour deux sous) dans une série budget sous un amalgame de documentation en français/néerlandais, jeu en anglais, le tout indiqué en minuscules au dos du package. Merci Monsieur Ubi Soft ! La boîte réside actuellement sur mes étagères, posée à l'horizontale et sous trois ou quatre autres boîtes du même acabit. Elle ne risque pas de souffrir de compression suite aux poids cumulés par ses consœurs amoncelées au-dessus d'elle, car son contenu ne laisse que peu de place à l'espace vide (je l'ai souligné plus haut). Elle résisterait à bien plus de pression qu'elle n'en subit actuellement. Et aujourd'hui ? J'espère ne pas m'illusionner en affirmant n'avoir relevé, nulle part sur la toile, que quiconque avait à se plaindre du mauvais fonctionnement de Combat Flight Simulator sous Windows XP. Ce serait tout de même un comble qu'un produit Microsoft comme celui-là connaisse des soucis de fonctionnement même dans une variante surannée (quoique non antique) ! Mais avec Microsoft, il ne faut jamais jurer de rien, vous le savez maintenant. Pour ma part, j'ai installé le jeu sous Windows 98. Puisque le jeu était conçu pour supporter cette plateforme (idem avec Windows 95), je ne m'attendais à aucune contrariété de ce côté. Bien que le jeu autorise l'utilisation de la souris et du clavier pour le pilotage des appareils, leur remplacement par un bon joystick ne saurait être trop recommandé afin de profiter au mieux des sensations aéronautiques que procure le soft. Pour ma part, un joystick Ciborg Evo (fabricant Saitek) se trouve installé sur la machine où folâtre le jeu en question. Celui-ci est parfaitement reconnu dans toutes ses fonctionnalités et remplace avantageusement le FlightStick (toujours en activité et qui fonctionne parfaitement) du fabricant Ch Products qui équipait la machine utilisée au moment de la première mise en service de Combat Flight Simulator. Il n'y a aucun autre commentaire à faire, d'autant plus certainement que Combat Flight Simulator n'a pas eu à souffrir des affres du "patchage". Directement sorti de sa boîte, il est jouable dans toute son optimalité. De nos jours, c'est tellement rare... Cerise sur le gâteau: en consultant l'adresse officielle du jeu, on a accès à toute une série d'add-ons divers allant de l'ajout de trames (décors au sol), de nouveaux appareils, de sons (bruits de moteurs caractéristiques pour telle ou telle machine), ou de films extraits du jeu. Les liens proposés sur ce site permettent, entre autre, de visiter d'autres adresses toutes autant dédiées au jeu en question et profusent de compléments utiles. Voilà de quoi renouveler les exploits des bidouilleurs de l'époque. L'adresse à consulter absolument est ici: http://www.microsoft.com/games/combatfs1/ Il me parait peu vraisemblable que le jeu passe un jour dans le domaine de l'abandonware (ou, à tout le moins, pas avant quelque temps). Il n'est toutefois pas impossible à dénicher et j'ai eu, à de nombreuses occasions, le plaisir d'en voir traîner quelques exemplaires sur les rayons des commerces de déstockage, dans les brocantes et sur les sites de ventes dédiés aux bonnes occasions. J'ai, au moins, connaissance d'une réédition dans la série XPLOSIV (voir page suivante) que l'on retrouve régulièrement chez les distributeurs. Deux autres encore dans la série Exclusive Collection chez Ubi-Soft (l'une classique et l'autre proposant une variante) mais celles-ci se sont faites très discrètes, bizarrement. Dans tous les cas, Combat Flight Simulator est une curiosité qu'il faut avoir testée, si cela n'a pas encore été le cas et si l'on est amateur de simulation de vol. Car en ce qui concerne l'avenir ludique du genre, je soupçonne qu'ils ne nous réservent pas de grandes surprises quantitatives, à part une énième version de Flight Simulator(X), sans doute... Ce serait terrible de ne plus pouvoir piloter (de manière virtuelle s'entend) ces oiseaux de métal aux moteurs à pistons, non ? |
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