GABRIEL KNIGHT (THE BEAST WITHIN)
(les titres)    (page d'accueil) (bas de page)
Février 2008
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: française intégrale
Conception: Sierra
Autres titres: 3D Ultra Pinball, Casino Deluxe, Codename Iceman, Conquests of Camelot, Cyclone, Fire Hawk, Football Manager, Freddy Pharcas, Gabriel Night 1 & 3, Hunter Hunted, Jones in the Fast Lane, King's Quest du 4 au 8, Laura Bow 1 & 2, Leisure suit Larry  3, 5 à 7, LightHouse, Phantasmagoria 1 & 2, Police Quest 1 à; 4, Police Quest Swat, Power Chess, Quest for Glory 1 à; 5, Rama, Rise & Rule of the ancien Empire, Shivers, Swat 3, Torin's Passage
Distribution: Sierra
Sortie: février 1996
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98et XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
En l'an de grâce 1994, Sierra nous avait déjà subjugués grâce à la production d'un jeu d'aventure flirtant avec l'exceptionnel. Jamais (et peut-être, plus jamais) une autre réalisation n'avait pu bercer mon avènement dans l'univers vidéo-ludique.
Deux ans plus tard (quasiment mois pour mois), l'éditeur remettait cela avec un second volet intitulé Gabriel Knight 2: The Beast Whithin.
Deux ans auront suffi pour que le jeu d'aventure se lance à corps perdu dans le monde de la cinématique digitalisée, tirant profit des dernières technologies en date, à savoir: le support CD-ROM qui permettait enfin l'emmagasinage de volumes gigantesques comparativement à ce qui était autorisé précédemment. D'autres titres avaient déjà fait l'objet de ces nouvelles techniques de production. Under a Killing Moon, Myst, Fantasmagoria furent des productions émérites et il y en eut bien d'autres (qui toutes, n'atteignirent toutefois pas une telle notoriété).
Comme ceux précédemment cités, Gabriel Knight 2 fut entièrement réalisé à partir de séquences vidéo digitalisées complétées par les incrustations des personnages et objets nécessaires au déroulement du scénario. Dans ce genre nouveau, les personnages étaient interprétés par des acteurs plus ou moins connus (souvent empruntés au cinéma Hollywoodien) et le résultat de l'ensemble avait des allures de film interactif.
Ce procédé était particulièrement en vogue à l'époque de la sortie de ce second opus et Sierra venait à peine de se faire les crocs sur son premier grand Best Seller "horrifique": le controversé Fantasmagoria.
Seulement voilà: la formule eut rapidement le malheur de déplaire à la gente ludique, instruite en cela par une presse spécialisée qui se fit un plaisir d'enfoncer le clou en dénigrant le faible pouvoir immersif et la toute relative interactivité de certains titres. Il n'en fallut pas plus pour que le genre devienne rapidement un immolé en sursis. La critique était, certes, excessivement inique et le sursis se transforma rapidement en condamnation impitoyable. Et quand on ne satisfait pas à la presse spécialisée, c'est qu'on n'a rien pour plaire au lecteur. Il est bien connu que ce n'est pas le seigneur qui fait la pluie ou le beau temps, mais ses valets.
Heureusement, l'histoire nous évita un Gabriel Knight trop rapidement orienté baston (ce qui, grand bien nous fasse, nous sera épargné par l'Histoire) grâce à son deuxième volet qui vit le jour à un moment où la technique du film interactif battait encore le dessus du pavé.
Gabriel Knight 2: The Beast Whithin fut une suite digne du premier volet. L'originalité était pourtant de taille et elle avait de quoi désorienter celui ou celle qui avait encore à l'esprit les images du premier épisode. On entrait, cette fois, de plein pied dans le jeu interactif filmé.
Bien que cette expression laissât déjà, chez beaucoup, un arrière goût d'aversion, le jeu se révéla tout aussi majestueux que son prédécesseur.
Mais avant de discourir plus avant, il serait bon de faire un petit retour dans le temps pour se remémorer les origines du personnage principal de l'histoire: Gabriel Knight.
Gabriel Knight était un écrivain sans le sou, gérant une petite boutique de livres d'occasion. En tous les cas, il en était ainsi dans sa première aventure intitulée: The Sins of the Father, aventure qui se déroulait à la Nouvelle-Orléans.
Gabriel avait alors été confronté à des pratiques occultes du vaudou ainsi qu'à des crimes, tous aussi mystérieux qu'horribles, liés à celles-ci. Il ne s'en sortira vainqueur qu'avec l'aide d'un joueur extrêmement persévérant (mon épouse y arriva presque, moi jamais).
Dans The Beast Whithin, Gabriel Knight était toujours écrivain. Il profitait, cette fois, de la notoriété de quelques ouvrages inspirés par sa précédente aventure. De plus, il était devenu l'héritier d'un lointain parent récemment décédé, qui lui laissait un somptueux château niché au milieu de la forêt noire, dans cette belle région germanique qu'est la Bavière. Voilà notre jeune Gabriel dans le rôle d'un tout nouveau Schattenjäger (maître des lieux). Enfin la grande vie et les charmantes demoiselles fort avenantes (gentilles Fräulein) ! Le phantasme de tout homme normalement constitué, quoi...
Hélas, Gabriel n'aura pas le temps d'en profiter (dommage pour la séquence torride qui n'aura pas lieu) car le voilà confronté à d'étranges événements. Il semblerait que la disparition de plusieurs personnes soit à imputer à la présence de loups dans la région. De loups ou de loups-garous, à en croire certains et à entendre les récits abominables relatant l'enlèvement d'un enfant du bourg, retrouvé à demi dévoré. Voilà notre Gabriel pressé d'enquêter sur ces disparitions alarmantes, d'autant plus qu'une empreinte de patte de loup (qu'il découvre à côté de son gîte) se révèle être celle d'un animal atteignant des dimensions hors du commun. La taille du mangeur d'hommes !
Brrr... J'éprouve un véritable effroi face à ces récits de lycanthropie. Attendez, je vais vérifier si la porte d'entrée est bien fermée, ensuite je reviens...
OK, c'est bon.
Voilà donc pour le début de l'histoire et je n'en découvrirai pas plus, ce ne serait pas honnête de ma part. J'en connais parmi vous qui n'en dormiraient pas cette nuit.
Grand bouleversement, discourrai-je, puisque Gabriel Knight 2 s'était transformé en aventure cinématique interactive. Toutefois, l'interface du jeu affichait les mêmes fonctionnalités et s'utilisait selon les mêmes principes que ceux du premier volet: une plage principale sur laquelle se déroulait toute l'action et une plage secondaire reprenant toutes les commandes du jeu (paramètres, inventaire, dialogues etc...). Le joueur y retrouvait ainsi des marques de fabrique qui avaient tant séduit précédemment.
Les personnages étaient, maintenant, interprétés par de véritables acteurs et Gabriel Knight avait cette fois physionomie humaine. C'était d'ailleurs ce nouvel aspect qui fut à l'origine de la plus importante critique concernant le jeu interactif, en général. Cette fois, il n'était plus demandé au joueur d'imaginer les attitudes adoptées par le personnage principal (bien malin qui pourrait m'en dire plus au sujet des mimiques de Gabriel Knight premier épisode, au regard de la "légèreté" des animations quelque peu schématisées et dotées d'un graphisme où l'on distinguait parfaitement le pixel) mais d'en constater la qualité sur l'expression des visages et dans des comportements humains élaborés.
Dès la sortie de The Beast Whithin, c'était le personnage de Gabriel Knight, interprété par Dean Erickson (pour l'anecdote, uniquement) qui avait été mis sur la sellette pour le manque de conviction de l'acteur dans un rôle qui se devait être le principal. Une trop grande transparence, une excessivité dans la caricature, un manque de crédibilité etc... Tout lui fut reproché pour ne pas l'avoir interprété comme l'espéraient les admirateurs de Gabriel Knight tel que le traduisait imaginativement le premier volet, sans doute. Mais je doute aussi qu'un libre choix lui ait été permis en la matière. Pour ma part, cette critique revient surtout à la réalisation.
Je ne me ferai pas l'écho de telles récriminations, préférant trouver au jeu de l'acteur un charme désuet et voir dans ces prétendues imperfections d'interprétation l'expression d'une sincérité touchante et la présence d'un humour décalé, lorsqu'on s'y laisse prendre et lorsqu'on se remémore les dialogues, parfois malicieux, du premier opus. Gabriel Knight était un personnage qui dénotait. Cela au moins était parfaitement exprimé dans "The Beast Whithin" et c'est le détail (c'est aussi le petit "plus") qui fait qu'un jeu reste, à jamais, différent de tous les autres.
Mais Gabriel Knight n'avait pas, seul, la prérogative du rôle principal.
Grace Nakimura (qui était déjà sa secrétaire dans le premier épisode) avait aussi son mot à dire et le joueur allait d'ailleurs parcourir une partie de l'aventure, avec elle, dans un épisode particulièrement dramatique.
La trame de l'aventure était assez cossue et la romancière, Jane Jensen (à qui l'on devait déjà le synopsis du premier volet), avait encore réussi, ici, à y intégrer des péripéties passionnantes, bourrées de références culturelles basées sur des recherches très pointues et soutenues par une foule d'innovations techniques, le tout dans une cohésion ludique exemplaire.
Curieusement (et ce fut le cas pour nombre de jeux passant par là), la transposition dans le monde de la "Full Motion Capture" voyait aussi le niveau de difficulté du jeu s'élever. Gabriel Knight 2 n'avait pas échappé à ce constat en affichant, d'entrée, un solide niveau de réflexion. Rien d'infranchissable toutefois. Même en l'absence de solution écrite, le jeu était conçu de telle façon qu'il puisse répondre aux attentes d'un vaste public. Le thème de la lycanthropie est ici abordé par le biais d'une histoire policière qui tient en haleine tout au long de l'aventure. Malgré quelques scènes angoissantes, il n'y avait aucun débordement outrancier et commodément "vendeur", ce qui démontre toute la maturité de la création.
Le passage à la cinématique intégrale vit toutefois disparaître ce que j'appréciais particulièrement dans le premier opus: les commentaires, en voix off, des actions entreprises par le joueur (commentaires teintés d'un humour facétieux et agrémentés par l'accent du Sud dans la bouche d'une mamie à la peau d'ébène - GK1 n'ayant connu la localisation que pour ses seuls textes), exprimant toute une ambiance qui me marqua définitivement. De ces commentaires, il ne restait plus ici qu'un "C'est moi, Gabriel Knight !" (et quelques autres exclamations placées à l'occasion), lorsque le joueur cliquait avec sa souris sur le personnage principal. Peu de choses, en somme.
Je n'ai pas encore eu l'avantage de parcourir l'aventure dans sa totalité tant celle-ci est étendue mais, à l'occasion, je m'y remets, histoire d'avancer encore un petit bout de chemin ou de retrouver toute l'atmosphère singulière du jeu. Le présent article fut d'ailleurs une occasion inespérée.
Tout est plaisant et le suspense y est parfaitement entretenu par un thème général qui s'élargit à mesure de la progression.
Avec son scénario en béton, une durée de vie généreuse, des décors magnifiques, un thème historique, une interprétation générale de bonne facture (quoi qu'on en dise), une localisation française intégrale exemplaire, Gabriel Knight 2 rejoignait son prédécesseur dans la postérité, sans trop d'embarras. Le passage au tout en séquences vidéo digitalisées représentait pourtant un énorme risque. Encore heureux qu'à l'époque on savait en prendre, car celui-ci fut réussi. On aurait pu croire en cet instant que l'avenir du jeu d'aventure était enfin assuré.

La boîte et son contenu :
Je fais assez souvent référence à mes différentes sources d'approvisionnement pour avoir à reprendre, à l'occasion, un titre découvert lors d'une brocante locale quelconque. Ce fut le cas pour Gabriel Knight 2: The Beast Whithin.
La personne qui me rétrocéda cette boîte (il serait méprisable d'en divulguer le détail transactionnel) et quelques autres articles du même cru, m'affirma que celui-ci ne fut jamais exploité. A en constater l'état général inviolé du contenu, cette allégation était on ne peut plus exacte. Seul le coffret avait eu à subir les flétrissures du temps et du stockage pas toujours adéquat, empreintes de vétusté que je me fis un point d'honneur à faire disparaître intégralement.
J'aurais certainement apprécié retrouver la version primitive du jeu dans sa transposition francophone, mais ce fut une formule de réédition qui me fut tendue. Je ne pouvais décemment la refuser.
A une époque déjà lointaine, l'éditeur Sierra commercialisa une gamme budget (Sierra Originals - Les plus grands hits au plus petit prix) dont la caractéristique était de se cantonner toujours au packaging cartonné. Cette série était une commercialisation de différents titres dont seule la couverture du boîtier différenciait la doublure de l'original.
La boîte du jeu Gabriel Knight 2 se situe dans des dimensions on ne peut plus normalisées. Elle est composée d'une base et d'un couvercle en carton fort et au recouvrement blanc mat, tant à l' intérieur qu'à l'extérieur. Sur celle-ci coulisse une chemise dont la décoration affiche ostensiblement son appartenance à une gamme budget. Comme cela se pratiquait chez d'autres éditeurs, on retrouve, en face avant, la décoration de la boîte originale mais sous un format réduit. Le reste de la décoration est composé d'un fond blanc avec, sur sa partie supérieure (environ 4/10eme de la surface), une parure de couleur rouge incarnat, pourpre, dans ces tons-là, parfaitement caractéristique à cette série budget. La face arrière reprend, à l'identique, ce que proposait la boîte originale en matière de captures d'écran et de textes descriptifs, mais cette fois, sur le même fond blanc et rouge indigo que celui de la face avant.
La boîte renferme tout ce que contenait l'édition de base, à savoir:
un volumineux boîtier cristallin contenant les six CD-ROM du jeu (le film interactif ne faisait pas dans la dentelle côté support, ce qui lui assurait aussi une relative sécurité par rapport à la copie illégale à une époque où les graveurs ne couraient pas les rues et étaient encore d'un coût prohibitif);
un petit manuel d'installation et accessoirement d'utilisation (18 pages, pas plus), car tout se pratique essentiellement à la souris (d'où mon expression favorite: "onlyclicdesouris" que je dédie à tous ceux qui affrontent les tourments de la mise en pratique avec opiniâtreté);
une carte d'enregistrement sans doute oubliée là par le précédent propriétaire;
un catalogue reprenant tous les titres de la série budget jusqu'à celui-ci (très belle rétrospective pour 16 productions dans laquelle j'aperçois quelques titres déjà en ma possession);
et enfin, un très joli catalogue des produits de la maison présentés en cette année 1996 (date de la réédition).
Gabriel Knight 2 était alors le titre qui me manquait pour parfaire la série des trois épisodes où sévissait notre ami Gabriel. Cette fois, j'en tenais l'aboutissement. Comprenez, rétrospectivement, ma félicité, en cet instant.
La boîte fut rangée au milieu de ses congénères, protégée cette fois, de façon quasi définitive (mais qui peut prévoir...) contre toute dégradation malvenue.
Et si d'aventure ce n'était pas le cas, j'aurais au moins la conscience tranquille en pensant avoir fait tout ce qu'il fallait pour cela !

Et aujourd'hui ?
Gabriel Knight 2: The Beast Whithin se décline en deux options d'installation: une dédiée à Windows 95 et l'autre à MS-DOS 5.0. L'installation réservée à Windows me paraît quelque peu aléatoire sur les versions actuelles de ce système d'exploitation (XP, notamment). Toutefois s'il est question de l'installer sous Windows 95/98, il n'est pas utile de s'intéresser au second mode tant le premier lui convient parfaitement. C'est pourquoi, sur mon Pentium III à 533 Mhz, Gabriel Knight 2 repose en paix après un aménagement des plus convivial (clic, clic et ok c'est bon).
Heureusement que le jeu proposait, en sus, la possibilité d'une installation sous MS-DOS car c'est bien celle-ci qui en sauvera plus d'un, puisqu'elle se réalise sans encombre sous l'émulateur DOSBox.
Cette fois, Windows XP pourra en bénéficier, puisque DOSBox se complêt sous toutes les versions récentes de Windows, sans exception.
Avouez que nous sommes tous gâtés par une nature providentielle (quoique sans doute moi plus que les autres...) !
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités ;
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Gabriel Knight 2 n'a toutefois pas échappé aux affres du patchage et quatre correctifs lui ont été consacrés. Inutile de s'étendre sur celui qui rectifie de menus soucis de mémoire et de changement de CD-ROM, ni ceux qui permettent de l'installer complètement sur le disque dur ou sur un DVD-ROM (qui seront sans doute appréciés par beaucoup), mais bien plus intéressant et remarquable est celui qui supprime l'entrelacement des séquences vidéos. Il faut savoir qu'à une époque (qui n'est pas celle que nous connaissons), les développeurs s'inquiétaient de la clientèle ne possédant pas toujours la configuration matérielle suffisante pour faire fonctionner, sans aucun souci, leurs softs. Ainsi, était utilisée, dans les jeux interactifs, une astuce permettant de réduire les ressources matérielles nécessitées lors de séquences vidéo en n'affichant à l'écran qu'une ligne sur deux. Si la méthode portait ses fruits en permettant de supporter des configurations matérielles moindres, les séquences étaient d'un rendu altéré. Dans sa version de base, Gabriel Knight 2 n'offrait qu'un affichage vidéo entrelacé. Les machines actuelles n'ont plus besoin d'une telle limitation. D'où ce patch permettant de choisir entre les deux méthodes, pour ne retenir que celle permettant l'affichage plein, nettement plus gracieux.
Voici une adresse intéressante permettant de récupérer l'ensemble des patchs en question:
http://gkpatches.vogons.zetafleet.com/
Il est à noter que le patch corrigeant les soucis d'entrelacement fonctionne sur toutes les versions localisées du jeu. Ainsi, la version anglaise du patch suffit à améliorer la version française du jeu, sans le perturber autrement.
Comme une gâterie n'arrive jamais seule et si le présent récit vous a quelque peu mis l'eau à la bouche, je vous ai réservé le meilleur pour la fin.
Badambadambadmadadabam ! (roulements de tambour)
Avis à la population ! Le susnommé jeu Gabriel Knight: The Beast Whithin, se trouve présentement logé dans les domaines de l'abandonware et est proposé au téléchargement dans sa version française intégrale (sans doute protégée à jamais du merchandising dématérialisé anglophone) à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=814
Badambadambadmadadaboum ! (fin des roulements de tambour)
La seule contrainte exigée afin de pouvoir récupérer aisément GK2 est d'avoir à disposition une ligne ADSL à haut débit, car les archives des 6 CD-ROM représentent un peu plus de trois Giga-octets (comptez-en deux en plus pour l'archive du manuel d'utilisation).
Gabriel Knight 2 : The Beast Whithin est un abandonware de luxe pour joueurs nantis, assurément. Mais si cela entre dans vos possibilités, ne vous en privez pas.
Car qu'est-ce encore que cinq giga-octets à l'époque des volumes illimités en matière de téléchargement et de la bande passante large, je vous le demande ?...
















































(page suivante) (haut de page)