RED BARON 3D
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Mars 2005
Données techniques :
Type de jeu: simulateur de vol
Version: française intégrale
Conception: Dynamix
Autres titres: 3D Ultra-Pinball, A-10 Tank Killer, Aces of the deep, Aces over Europe, Alien Legacy, Betrayal at Krondor, CyberStorm, David Wolf, Die Ard, EarthSiege 1&2, F-14 Tomcat, Front Page Sports, Ghostbusters 2, Heart of China, The Incredible Machine, Battledrome, Outpost 1&2, Rise of the Dragon, Sierra pro Pilot, Silent Thunder, Star Siege, Stellar 7, Tribes 1,2&3, plus quelques autres...
Distribution: Sierra
Sortie: janvier 1998
Configuration minimum: Pentium III
Système d'exploitation: Windows 98, XP (mode compatible 98 et avec les réserves d'usage)

L'histoire du jeu :
En matière de Wargame, la première guerre mondiale n'a jamais franchement intéressé les concepteurs de jeux. Ceux-ci se sont surtout cantonnés aux périodes de la seconde guerre mondiale et aux conflits plus modernes qui lui ont succédé, en cela et y compris la toute dernière guerre du golfe.
Or, la première guerre mondiale aurait pu être une mine quasi intarissable en matière de thèmes vidéo-ludiques pour qui aurait voulu se donner la peine de les exploiter. Cette période noire de notre histoire moderne a vu éclore tout ce qu'on a fait de plus horrible dans le domaine de l'art de s'étriper joyeusement à l'échelle internationale. Un petit exemple qui en dit long sur les opportunités: l'épisode du débarquement en Normandie, mis en valeur dans les jeux "Medal of Honor" et "Call of Duty" avait son équivalent lors de la première guerre mondiale avec les combats entre français, anglais et turcs dans le sinistre détroit des Dardanelles, à la différence, peut-être, que celui-ci ne se termina pas par une victoire pour les alliés de l'époque (c'est moins motivant, tout de suite...).
Donc, à ce jour, les combats de tranchées, entre 1914 et 1918, comme ils sont rapportés (et surtout comme les ont connus ceux qui y ont participé et qui pensaient bien innocemment qu'il s'agissait là des derniers) n'ont inspiré aucune maison d'édition. Seuls quelques simulations de vol ont eu l'honneur d'attirer l'attention. Et encore, la dernière en date n'est plus de toute première fraîcheur.
Il y a déjà quelque temps de cela, quelques-unes étaient sorties du lot: Wings of Glory de chez Origin, Flying Corps de chez Rowan Software (un spécialiste de la simulation de vol, celui-là) et Red Baron, Red Baron 2, Red Baron 3D de l'éditeur Dynamix.
C'était grâce à une nouvelle mouture du célèbre "Red Baron 2" (nommée, à juste titre, "Red Baron 3D") que le joueur se retrouvait en pleine première guerre mondiale, à l'époque héroïque des coucous tout de bois et de toile vernie. Grâce à ce titre et à ceux de sa catégorie, le joueur allait enfin avoir l'occasion de comprendre ce que l'expression "voler avec les fesses" voulait dire lorsqu'il allait virtuellement se retrouver aux commandes d'un des nombreux appareils proposés (avions de chasse ou avions d'observation) qu'ils aient été anglais, américains, français ou, bien évidemment, allemands. Car, on peut s'en douter, l'époque de ces drôles de machines volantes n'était pas celle des missiles autoguidés et des vols aux instruments, pas plus qu'elle n'était celle de l'avionique défiant toutes les lois de la pesanteur.
Décoller était déjà une prouesse et prendre de l'altitude ou de la vitesse, une épreuve de patience. Ici, inutile de tirer sur le manche (élément tout de même indispensable pour jouer à ce type de jeu) pour partir en flèche vers les horizons bleutés dès que les roues quittaient le sol, parce que le seul résultat observé était alors un retour rapide et brutal sur le plancher des vaches (une autre expression de l'époque, de circonstance, était: "casser du bois"). Tout devait se faire en finesse: décoller doucement, augmenter sa vitesse de vol horizontal, puis prendre de l'altitude avec un petit angle de montée, en évitant de partir sur l'aile. Se remettre à l'horizontale pour reprendre de la vitesse et recommencer ainsi de suite.
De même, secouer le manche dans tous les sens ou faire des manœuvres brutales en vol risquait de désarticuler l'appareil et de voir celui-ci rejoindre le niveau des pâquerettes bien plus rapidement qu'on ne le souhaitait. Des carrières entamées avec brio se poursuivaient rarement après ce genre d'exagération. Donc, comme pour ce qu'il devrait toujours en être en matière de conduite automobile: de la finesse, rien que de la finesse.
Comme le parachute n'était pas à la mode, (le blanc étant la couleur du drapeau de celui qui se rend, prétendait-on), les états-majors respectifs des belligérants, dans un élan de charité bien ordonnée pour leurs troupes, refusèrent de le faire porter par les aviateurs, prétextant qu'ainsi ils auraient plus de cœur à ramener un appareil endommagé. Seuls les occupants des aérostats d'observation avaient cet extraordinaire avantage qui était celui d'être équipé de la voile qui sauvait les vies.
Dans Red Baron 3D, le joueur pouvait participer à une campagne militaire dans le camp de son choix. Le mode "campagne" se différenciait du mode "vol instantané" dans lequel on avait immédiatement à disposition un choix de missions historiques à réaliser, couvrant toute la durée du conflit (de 1914 à 1918). Le mode campagne (principe inhérent à tout bon simulateur de vol), permettait au joueur novice de faire ses armes au sein d'une escadrille et d'essayer (il s'agissait bien d'essayer) de s'y faire un nom en participant à une série de missions aux objectifs variés. La succession des ces missions évoluait en fonction des résultats obtenus par l'escadrille (par exemple: il fallait retourner sur un objectif imparfaitement détruit afin de finir le travail, avant de poursuivre la campagne).
Lorsque le joueur avait acquis une certaine notoriété en matière de résultats, à l'instar des as de l'époque, il prenait du galon et pouvait se permettre de décorer son aéroplane comme il l'entendait, dans les limites de ce qui était autorisé alors. Cette option assurait encore un peu plus son implication dans la carrière en cours. Chaque fois que le joueur décollait, le logiciel créait autour de lui un environnement appelé "bulle de réalité" qui le plongeait dans des événements qui s'étaient réellement passés dans le secteur où il se situait et à des dates spécifiques historiquement connues. De même, recommencer une mission plusieurs fois ne signifiait pas d'avoir à rencontrer systématiquement la même opposition ou les mêmes objectifs. Par exemple, lorsqu'on retournait pour la énième fois sur un aérodrome ennemi duquel on avait eu, jusqu'à présent, le mauvais goût de ne pas revenir entier, il arrivait de rencontrer un groupe de chasseurs ennemis qui assurait sa protection ou de croiser, en chemin, un groupe de bombardiers en route pour une expédition punitive vers l'aérodrome dont on venait à peine de décoller, alors que rien de tout cela n'avait été constaté avant.
Pour ceux qui s'en plaignent actuellement, voilà qui avait de quoi assurer une durée de vie ludique au-delà de tout entendement En matière d'immersion historique, ce n'est encore qu'un exemple parmi bien d'autres. Je pourrais aussi citer le clocher d'une église qui sonnait le tocsin lorsqu'un combat se déroulait, tout proche.
Autre exemple de réalisme: le niveau d'intelligence artificielle des aviateurs adverses (dirigés par l'ordinateur) était généré aléatoirement. Il m'est arrivé plus d'une fois de poursuivre un pilote ennemi au ras des toits et voir celui-ci s'écraser au sol alors qu'aucune cartouche n'avait encore été tirée, par le simple fait de son inexpérience en matière de pilotage à basse altitude. Par contre, retrouver un autre adversaire dans ses six heures en deux manœuvres parfaitement enchaînées m'avait permis d'entendre les balles qui déchirant l'entoilage de mon fuselage quelques instants avant d'apprécier de très près toute la beauté des verdoyants pâturages de cette époque sans avoir pu esquisser la moindre tentative de dégagement.
Le monde virtuel de Red Baron était un modèle de réalisme et de non linéarité dont Half Life 2, Doom 3 et consorts auraient bien fait de s'inspirer (voilà une remarque personnelle qu'il me tardait de placer).
Comme il a été précisé plus haut, Red Baron 2 n'exploitait pas l'accélération graphique et avait plutôt mis l'accent sur le gameplay, au détriment de la contraction des pixels. Toutefois, et peu après, une version accélérée (dédiée à l'API 3Dfx) avait été commercialisée sous la dénomination de Red Baron 3D. Le fait de sortir un jeu (Red Baron 2) n'utilisant pas l'accélération graphique était un choix marketing relevant de l'époque. Aujourd'hui, cela est totalement et définitivement impensable puisque le joueur plébiscite (trop souvent, malheureusement), en tant que première condition d'immersion, la présence d'une accélération graphique, privilégiant les seuls effets visuels sur tout le reste.
Il n'empêche que, tout non accéléré graphiquement qu'il était, Red Baron 2 avait un visuel de bonne facture qui se transformait, malgré tout, en gros pixels à moins de trente mètres du sol. La modélisation des appareils restait toutefois approximative. De loin c'était satisfaisant, voire parfaitement acceptable, mais de près, certains appareils laissaient voir une représentation de leurs pilotes singulièrement enfantine. Rien de grave toutefois si l'on replace ce détail dans l'époque de la sortie du jeu.
Les commandes au clavier étaient bien pensées et en nombre suffisamment réduit pour pouvoir profiter pleinement de fabuleux combats tournoyant auxquels le joueur participait, sans pour cela s'emmêler les doigts et perdre le nord. Le jeu offrait plusieurs vues externes dont une vue ennemi/ami qui permettait d'avoir toujours l'avion engagé au centre de l'écran avec l'appareil du joueur affiché au premier plan. De même, le jeu comportait un cockpit virtuel digne de ce nom qui permettait de suivre du regard l'objectif pris pour cible, que ce soit à partir du poste de pilotage ou en vue extérieure. Passer de l'un à l'autre de ses deux modes de vue assurait un contrôle parfait de l'action et une maîtrise avérée des manœuvres aériennes. Les combats étaient souvent éclatants de vérité et de cruauté. Craquements des mâtures, déchirements des toiles, bruits des moteurs des machines qui passent, se frôlent (et provoquent instinctivement un abaissement de la tête du joueur entre ses épaules), crépitements des mitrailleuses, grognements des aviateurs soumis à la force centrifuge, cris des individus touchés, hurlements des aviateurs préférant se jeter dans le vide (sans parachute, ne l'oublions pas) plutôt que de périr dans leur machine en proie aux flammes, collisions en vol (cela arrive régulièrement, en cours de poursuite, lorsqu'on ne maîtrisait pas les vitesses de rapprochement), écrasement au sol etc... Rien ne manquait pour assurer une parfaite immersion ainsi que la reconstitution des horreurs de cette époque. Quant aux bruitages, l'effet dopller, passant de l'aigu au grave à mesure que l'on s'éloignait ou se rapprochait, ajoutait sa contribution. Le soin apporté à l'interface y était aussi pour beaucoup. La navigation dans les divers menus, les réglages et les préparations de missions étaient des plus agréables.
Une pratique intensive du jeu m'avait toutefois fait constater quelques petits désagréments :
  1. les touches utilisables dans le jeu n'étaient pas reconfigurables. Avec la version française de Red Baron et l'utilisation du clavier belge, le déplacement gauche du gouvernail ne correspondait pas à la touche indiquée par défaut [,] mais à la touche [!], bien mal placée pour une manipulation aisée. De même, les touches qui permettaient l'accélération et la décélération du temps n'étaient pas celles proposées par défaut ("[" et "]") et ne semblaient pas avoir de correspondance sur le clavier en question. Ce souci, je l'ai surmonté en activant le pilote automatique lorsque je volais en direction de l'objectif et jusqu'à celui-ci, en patientant le temps d'y parvenir. Jusqu'au jour où je me suis fortuitement aperçu que l'accélération du temps (qui s'active bien avec les touches précitées) n'était accessible qu'après activation du pilote automatique et que cette particularité n'était apparemment pas renseignée dans la documentation ! Grrr...
  2. Sur l'une de mes machines (un pentium II) où le joystick branché sur le port USB correspondait à un Saitek ST200 (modèle assez basique, je le reconnais), il était impossible de décoller sans obtenir immanquablement un cheval de bois, quoi que l'on fasse pour l'éviter, tant pour le joueur que pour les autres membres de l'escadrille (IA du jeu), sauf si le mode "vol non réaliste" était activé, ce qui gâchait le plaisir de se prendre un décrochage lors d'une mauvaise manœuvre de pilotage. A noter que si l'on activait le vol réaliste, toutes les machines en vol étaient soumis au même traitement, et inversement. Heureusement, la solution se trouvait sur une seconde machine (un Pentium 4) où était connecté un autre joystick USB ( Saitek Cyborg Evo). Cette fois, toutes les fonctionnalités du périphérique se trouvaient parfaitement supportées (y compris le gauchissement du manche pour le contrôle du gouvernail qui, de fait, réglait ainsi un autre souci soulevé plus haut). Malgré ces aléas, Red Baron restait parfaitement jouable.
Cela précisé, un mode multijoueur avait été implémenté dans le jeu mais, faute de participant pour une partie en LAN, je n'ai jamais essayé ce dernier. La simulation de vol étant réservée aux amateurs déterminés à passer par une longue phase d'apprentissage que j'ai été le seul à parcourir (parmi les candidats potentiels), il ne me restait que le mode solo à tester. Je dois d'ailleurs avouer qu'il m'en reste des souvenirs cuisants et quelques carrières à peine entamées.
A cette époque, devenir pilote confirmé n'était pas une sinécure !

La boîte et son contenu :
Vous allez sans doute penser que je raconte n'importe quoi mais j'ai découvert la boîte de Red Baron 3D dans une grande surface spécialisée dans l'alimentation générale (je ne citerai pas le nom de la chaîne, par pur charité envers cette dernière). Dans l'une des allées principales, lanternait un présentoir sur lequel était installé quelques boîtes de jeux vidéo PC, notamment celle-ci et celle de Tribes 2 (dont j'ai aussi fait l'acquisition), le tout pour la moitié d'une bouchée de pain (normal, vu la raison sociale des lieux). Quelle ne fût pas ma surprise de constater un poids anormalement élevé lorsque j'eus soulevé la boîte du jeu Red Baron 3D ! C'est à l'ouverture de cette dernière que j'en eus l'explication. Le manuel (je devrais plutôt écrire: l'anthologie) de quelque cent cinquante pages y prenait la place principale. Celui-ci réserve une grande partie de ce qu'il renferme au récit des événements qui ont conduit à cette gigantesque boucherie aérienne qu'a aussi été la première guerre mondiale et ce, depuis le déclenchement des hostilités jusqu'à son terme. Voilà une très bonne mise en condition qui avait l'avantage de remettre l'église au milieu du village en décrivant à quel point l'humanité regorge de volonté, de perspicacité et d'énergie lorsqu'il s'agit de guerroyer à l'échelle planétaire.
Cela étant, la boîte du jeu se compose d'une armature cartonnée (carton gaufré brun et brut de manutention) pliée à façon, sur laquelle est glissée une chemise à rabats, fermée dessus et dessous. Ses couleurs principales sont les bleus et verts tendres d'une vue aérienne dominée par le rouge écarlate du triplant Fokker DR 1 peint spécialement dans cette couleur pour l'as des as allemand: le baron Manfred Von Richthofen (80 victoires confirmées - 1918). Si la décoration de la jaquette est particulièrement réussie, ce mode de recouvrement et la qualité de son parachèvement (pas de film verni en finition) en font un coffret particulièrement délicat à ouvrir sans risque d'abîmer l'ensemble. Seuls mon doigté et une petite opération préventive me permettent de surseoir à tout incident.
Le contenu de la boîte, outre l'imposant manuel, se limite au boîtier cristallin contenant le CD-ROM du jeu , un catalogue des produits Sierra datant de la grande époque (celle où l'on éditait des jeux vidéo autrement qu'au compte-goutte, vous vous rappelez ?) et l'éternelle fiche d'enregistrement auprès de l'éditeur. C'est sans doute peu mais largement suffisant pour multiplier les plaisirs de la simulation aérienne datant du premier conflit mondial.
Jusqu'à cet instant (celui de la découverte de la boîte), je n'étais en possession que de Red Baron 2, complément de la revue "Jeux Vidéos" (encore un disparu datant des grandes heures de la publication vidéo-ludique) et obtenue d'occasion pour le prix des agrafes. La découverte de la boîte de Red Baron 3D assouvissait une envie depuis longtemps insatisfaite: celle de posséder la suite directe de Red Baron 2. J'étais ému car, de plus, je possédais maintenant la boîte originale dans l'intégralité de sa version française (collector, collector...).

Et aujourd'hui ?
Seuls ceux et celles qui possèdent encore une carte 3Dfx et la machine qui va avec pourront utiliser le mode accélération matériel proposé par Red Baron 3D lorsqu'il est installé dans sa version de base (auquel cas, le rendu graphique sera de bien meilleure qualité que ce que le mode accélération logiciel peut offrir). Toutefois, l'affichage en mode logiciel n'est pas pour autant rébarbatif et reste qualitativement dans une bonne moyenne. Il est à regretter que les développeurs n'aient pas prévu l'utilisation de l'accélération Direct 3D de la maison Microsoft car, alors, les choses auraient été bien plus simples pour ce qui suit.
En l'état et sur les configurations actuelles, les paramètres d'affichage pourront, sans crainte, être poussés à leurs définitions maximales (c'est déjà cela de gagné). Par ailleurs, j'ai pu constater une plus grande finesse lorsqu'on exécute le programme dans un mode fenêtré réglé sur des dimensions inférieures à la définition du bureau de Windows.
Cela étant, une remise à niveau de l'affichage a fait l'objet d'un développement qui a abouti à un patch permettant d'utiliser le Direct 3D sur les cartes d'aujourd'hui. Quelques-unes des premières captures d'écran, à droite du texte, sont extraites de ce nouveau moteur. Pour ma part, je ne l'ai pas encore installé, me contentant de la version de base (la 1.0, celle qui est présente sur le CD-ROM) avec son air désuet, qui aurait encore pu être améliorée si le jeu avait offert une option d'affichage en noir et blanc ou en sépia, comme les images d'époque, mais qui fonctionne parfaitement telle que. Car ne l'oublions pas: Red Baron 3D est déjà une grosse mise à jour de Red Baron 2. Toutefois, si certains sont désireux de tester cette accélération graphique nouvelle mouture, ils chercheront du côté de "Full Canvas Jacket"dont l'adresse est inscrite ci-dessous, pour trouver leur bonheur .
Pour ceux qui possèdent la version Red Baron 2, il est envisageable de passer à la version Red Baron 3D par la mise en place d'un update. Le fichier s'appelle ."rb3d_spr.exe" et peut être téléchargé sur :
http://www.fullcanvasjacket.com/updates.htm
Ou encore ici (le choix ne manque pas).
http://www.wings-of-valor.net/files/files_patches.htm
De même, le mode multijoueur pourra être amélioré par une mise à jour dont le patch porte comme nom: "rb3d1078.exe" et qui est aussi téléchargeable à la même adresse.
L'ensemble des patchs standards est aussi présent sur :
http://www.patches-scrolls.de/
La communauté des passionnés de la simulation aérienne s'est intéressée à Red Baron 3D et s'est mise en devoir de l'améliorer grandement, pour le plaisir de tous. Voici déjà deux adresses auprès desquelles ces améliorations sont toujours disponibles. A n'en pas douter, il y en a certainement d'autres :
http://www.jasta5.org/Jagdstaffeln_5/red_baron_j5_3d.htm
Pour télécharger le super patch Direct 3D, une seule bonne adresse :
http://www.redbaron3d.net
Que les possesseurs de Windows XP se rassurent, Red Baron 3D fonctionne aussi sous cet environnement. Un patch est toutefois mis à disposition pour assurer la transposition. On le trouve, ainsi que le manuel du jeu en français au format pdf, à l'adresse suivante:
http://www.spa124.com/DowlLiens.htm
Pour la bonne forme, je me suis affairé à l'installation de Red Baron 3D sur une machine dont le système d'exploitation était précisément, le fameux Windows XP (SP2) en question, histoire de me rendre compte des éventuels déboires que celui-ci pouvait occasionner.
L'installation du jeu sur le disque dur se déroula de manière exemplaire et le jeu démarra à la première sollicitation. Toutefois, comme son affichage par défaut le limitait au 640x480, je suis revenu vers le menu ;principal du jeu afin de me diriger vers le panneau de configuration.graphique. Aussitôt dit, aussitôt stupéfait: me voilà expédié manu militari sur le bureau de Windows, suite à la subite interruption de l'application. Il me restait alors à tenter le tout pour le tout, en activant le mode compatibilité 95 (applicable sur le fichier exécutable démarrant le jeu).
Je dois reconnaître qu'à l'occasion, cette potentialité offre une réelle solution aux soucis rencontrés car, cela fait (et Red Baron 3D relancé pour un second essai), tout se déroula parfaitement. J'ai pu,cette fois, modifier les paramètres d'affichage afin de les pousser au maximum de ce que permettait le soft (soit 1024x768) et paramétrer le reste à ma convenance. Le retour à la simulation de vol fut un jeu d'enfant. Il me faut bien convenir que Red Baron 3D, installé dans sa version de base, fonctionne étonnamment bien pour son âge, sur un OS qui sait se montrer peu tolérant vis-à-vis d'une multitude d'applications antédiluviennes.
Faut-il encore que la machine sur laquelle on installe Red Baron 3D soit équipée d'un Windows XP d'une stabilité suffisante pour en assurer l'exécution car, dans ce domaine, on sait combien cela peut varier du tout au rien !
Pour ceux qui se permettent encore Windows 98 sur l'une ou l'autre veille machine de récupération, la question ne se pose même pas puisque Red Baron 3D avait été spécialement conçu pour fonctionner dans cet environnement.
Mais qu'entends-je !... vous ne possédez pas Red Baron 3D ?
Mon dieu, pauvre enfant !
Voici enfin pour tous et mis à disposition par un bienfaiteur tant altruiste qu'anonyme, l'ultime version commerciale de Red Baron dans une traduction française garantissant sa pleine et entière territorialité, le tout sous un format médiatique majeur (à savoir: le CD-ROM). Cette ineffable variante est maintenant disponible au téléchargement abusif sur un site abandonware dont voici aussi l'adresse :
http://www.abandonware-utopia.com/index.php?page=
telechargement&id=1036

Pour en terminer avec ce sujet, voici une petite astuce:
Il est possible d'ajouter une mire au milieu de l'écran cockpit (ce qui rend la visée plus commode en évitant d'avoir à se rapprocher trop près de la cible). Pour ce faire, il est conseillé de consulter le fichier Red Baron 2 sight.txt, présent sur le CD-ROM du jeu, puis de suivre les indications. Un exemple a été sauvegardé et mis à disposition dans un fichier nommé RETICULE.INF du dossier RedBaronII\Data. Pour faire de cette croix le viseur, il faut simplement renommer le fichier de la façon suivante : Red Baron 2 SIGHT.INF.
Vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire pour espérer décrocher la Eisernes Kreuz ou la Distingued Service Cross, non ?
Et bien, Messieurs, vous avez maintenant votre plan de vol. A vos appareils et bonne chasse !










































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