SPYCRAFT (LE GRAND JEU)
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Octobre 2008
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: française intégrale
Conception: Activision
Autres titres: Call to Power 1 & 2, Dark Reign, + pack expansion, Fighter Bomber + data disk, Heavy Gear 1 & 2, Interstate '76 + Nitro Riders, Interstate '82, MechWarrior 2 + Mercenaries, Pitffall, Sargon V, Shangai 2, Shangai Dynasty, Zork Nemezis, Zork Grand Inquisitor
Distribution: Ubi Soft
Sortie: Novembre 1996
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation:Windows 98 et Windows XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Psst !... Venez vite par ici !
J'espère pour vous que vous n'avez pas été suivi. Vous savez que le département ne badine pas avec les consignes de sécurité. Dites, vous le savez au moins ?!...
Bon: voilà les instructions. Lisez-les attentivement parce que ce message s'auto détruira dans les 10 secondes. Et enlevez-moi ces lunettes noires, on va se faire repérer !
Tout ce qu'il faut est dans cette boîte en carton. On y trouve, notamment, un logiciel d'apprentissage (Spycraft) au dur métier d'agent secret. Et, croyez-le ou non, mais les concepteurs du soft (Activision) se sont basés sur les renseignements fournis par deux anciens agents secrets (services espionnage & contre-espionnage - Pentagone: deuxième porte à droite en entrant), William Colby, ancien directeur de la CIA et Oleg Kalugin - dit "la taupe" (Kremlin, troisième sous-sol au fond du couloir), major ex-responsable infiltré du service contre-espionnage du KGB.
Spycraft n'était pas un programme (comprendre: jeu vidéo) comme tous les autres. Il entraînait le participant dans une succession d'événements qu'il fallait gérer en fonction des capacités logiques et intuitives de ce dernier. Et plus celui-ci en possédait, mieux cela était.
Les tendances formatrices du jeu permettaient d'ailleurs au néophyte de perfectionner ses éventuelles aptitudes. Mais contrairement à d'autres programmes (jeux) d'aventure (d'entraînement), il n'était pas question de résoudre des quantités d'énigmes hétéroclites. En dépit de l'utilisation de séquences cinématographiques avec présence d'acteurs de séries télévisées, Spycraft n'entrait pas dans la catégorie des "films interactifs" et ne proposait pas de conciliabules à choix multiples par lesquels il faut passer afin de faire avancer l'intrigue principale du jeu. Malgré cela, le nombre impressionnant d'intervenants donnait à cette production une allure de réalisation Hollywoodienne. La présence de comédiens était ici destinée au seul renforcement de la crédibilité des situations. Spycratf entraînait le joueur dans un tourbillon de péripéties dignes de l'écrivain français Gérard de Villiers (auteur depuis 1965 des romans d'espionnage de la série S.A.S).
Mais heureusement pour lui, le joueur n'était pas mis à trop grande contribution et, si ce dernier possédait un brin de jugeote et de persévérance, il pouvait espérer venir à bout des différents événements suspects qui ne manquaient pas de se produire tout au long des nombreuses heures qu'offrait le jeu (menaces d'assassinat de président en tous genres, trafic d'armes nucléaires et j'en passe...).
Spycraft conduisait l'apprenti espion de Washington à Moscou en passant par l'une ou l'autre capitale étrangère, entraînant celui-ci dans une succession de conspirations révélant ainsi quelques-unes des facettes méconnues de l'univers "undergroundique" (francisation de ma composition) dans lequel grouillent les services du renseignement.
Dans Spycraft, le réalisme était poussé dans ses derniers retranchements au point qu'il était possible (voire nécessaire) de recourir à la méthode dite de "la question" dont, hélas, l'avenir (du monde réel, cette fois) allait démontrer l'utilisation méthodique (voire institutionnalisée) par des pays aux régimes prétendument démocratiques. La possibilité de torturer un témoin récalcitrant (féminin dans ce cas - symbole de la victimisation par excellence) était sans doute pour beaucoup dans l'intérêt que suscita Spycraft parmi toute une frange de joueurs.
A l'époque, les magazines spécialisés dans le domaine du jeu vidéo rivalisèrent d'imagination pour mettre en avant (rarement pour le vilipender) cet aspect particulièrement sordide de la nature humaine. Si de telles pratiques étaient, jusque là, plutôt dissimulées au grand public (afin de préserver l'image d'une certaine vertu), on sait maintenant que des méthodes élaborées et appliquées au grand jour sont désormais d'actualité. Mais c'est sans doute là un des passages obligés vers le réalisme à tout crin.
Toutefois, pour les petits cœurs tels que celui de votre serviteur, le jeu offrait la possibilité d'échapper à la vison de telles extrémités (et préservait ainsi du rictus inepte dévisageant ceux qui prisent de telles situations), en sélectionnant l'option adéquate dans le menu de démarrage ou au moment de l'installation du jeu. La protection parentale avant l'heure, en quelque sorte...
Graphiquement, le jeu utilisait les techniques déjà éprouvées du full motion capture. Les filmographies étaient de grande qualité mais néanmoins tramées afin de permettre un fonctionnement sans souci sur un Intel 486DX2-66, configuration courante à l'époque de la sortie du jeu. Afin d'assurer aux images une bonne fluidité d'ensemble, les dites scènes cinématiques étaient affichées au travers d'un filtrage tramé (une ligne publiée sur deux). La contrepartie était que cela restituait des scènes d'ambiance moins lumineuses que ce qu'affichaient les images fixes du jeu, altérant ainsi l'homogénéité visuelle de l'intrigue dans son ensemble. Cette pratique était d'ailleurs le lot commun de nombre de jeux utilisant les techniques de compression d'images. Inutile, donc, de s'en émouvoir, sauf pour en constater tout le charme désuet.
Le seul outil indispensable au maniement du soft était, comme il se doit, la vénérable souris. Avec elle, on pouvait parcourir l'inventaire présent en bas de l'écran. Celui-ci était limité à peu de choses: à gauche, un attaché-case contenant les objets récoltés et, à droite, un petit ordinateur (appelé Interlink). C'est ce dernier qui assurait l'essentiel des relations entre l'utilisateur et le jeu. Son utilisation était d'une simplicité exemplaire. Inutile d'épiloguer sur son maniement, tout y était intuitif. Autant dire que rien ne venait entraver l'immersion rapide de l'utilisateur intéressé.
La version française était d'une vraisemblance sans faille tant les voix et les intonations des doublages rendaient, dès le générique d'introduction, une atmosphère particulièrement pesante et parfaitement dans le ton. Pourtant l'audition de certains passages se révélait parfois particulièrement difficile lorsque ceux-ci étaient mixés dans les effets sonores criards. Heureusement l'interface (via un lecteur stylisé) permettait de réentendre les dialogues restés incompréhensibles en ces instants malaisés.
Spycraft fut certainement la tentative la plus aboutie des simulations de barbouzes sur PC. On pourrait regretter que tout ceci soit inscrit dans le cadre traditionnel d'un scénario particulièrement linéaire (malgré la présence d'une multitude de possibilités d'évolution) mais cette constatation est commune à l'ensemble des titres de jeux d'aventure basés sur les techniques du film interactif qui a pu démontrer ainsi ses limites autant que ses capacités.
Spycraft n'a pas eu le retentissement qu'il méritait, et son exemple n'a pas été suivi par d'autres éditeurs. Bien qu'il soit, aujourd'hui, difficile de le dénicher (dans sa version commerciale s'entend), il fut le seul jeu à permettre la découverte du microcosme ténébreux de l'espionnage international, grâce à l'interprétation d'acteurs très convaincants et à son scénario bétonné.
Pour les motifs évoqués un peu plus haut, j'ai un peu honte d'affirmer maintenant que je fus très intéressé, à l'époque, par l'acquisition du jeu Spycratf. Mais l'occasion de me l'approprier alors ne se présenta pas. Par contre, je ne me rappelle plus quelle bonne âme avait alors tenu à me procurer une copie du jeu qui m'avait permis malgré tout de m'y adonner un  temps soit peu. Je sais que la pratique de la duplication sans autorisation est blâmable, surtout depuis certaines campagnes de sensibilisation particulièrement bien orchestrées et que c'est sans nul doute celle-ci (mais surtout le fait de ne pas posséder le jeu et l'emballage qui va avec) qui m'empêcha d'apprécier pleinement le titre. J'avais donc remisé rapidement ce fac-similé apostat dans les tréfonds de mes réserves, avec l'espoir de dénicher rapidement une version plus officielle. Hélas, pas de chance pour moi, les années passèrent sans jamais me donner la possibilité de mettre la main sur le titre adulé, alors que le contretype oublié dans un coin accumulait tranquillement les poussières... Jusqu'au jour où la délivrance arriva enfin !

La boîte et son contenu :
La voilà encore. bon sang, qu'elle est belle !
Cela fait bien la troisième fois que je passe par ici et elle est toujours là. Personne (à part moi) ne semble intéressé par l'objet.
C'est le moment.
Il en est demandé combien ? Non, pas un prix pareil ! Ca ne va pas, il va falloir discuter sérieusement avec la personne qui s'en sépare...
...mais ma bonne dame, cette antiquité tournait sous MS-DOS et, au mieux, sous Windows 95. Voyez, c'est indiqué là, sur la tranche de la boîte (c'est lisible même sans lunettes).
Alors, une petite question: vous pensez qu'il est encore possible de le faire fonctionner sous les OS qui congestionnent actuellement nos machines ?
Non, bien évidemment.
Comment ?... Ah, c'est votre fils qui vous charge de le débarrasser de cet article encombrant dont il n'a plus l'utilité ?
Oui, je comprends...
Bon: on va couper la poire en deux. Je serai magnanime. Voici une belle piécette dorée et en échange vous me donnez la boîte en carton... c'est d'accord ?
Topez là: l'affaire est entendue (et bonne brocante pour la suite) !
Il y a quelque temps de cela, c'était un peu de cette façon que, j'avais pu arracher de l'oubli (sort auquel elle aurait été indubitablement vouée si d'aventure un acquéreur mi-inculte, mi-vandale s'était emparé du joyau sans en pressentir la réelle puissance émotive) cette magnifique perle vidéo-ludique que fut Spycraft.
La boîte dans laquelle il reste enfermé est demeurée dans un état de conservation quasiment irréprochable. A l'exception d'un dépoussiérage, il n'a pas été nécessaire de pratiquer une quelconque chirurgie réparatrice. Cette boîte se compose d'une base et d'un couvercle de dimensions standard, s'emboîtant l'un dans l'autre de manière parfaite. La compacité du matériau utilisé pour sa construction est d'une résistance telle que je place la boîte parmi celles relevant du conditionnement de caractère.
Le ton principal de sa décoration est très sombre et flirte avec le noir absolu en ce qui concerne la face avant. La face arrière est, quant-à elle, plus colorée de par la présence de plusieurs captures d'écran agrémentées de commentaires suggestifs.
Le contenu de la boîte paraît complet hormis son formulaire d'enregistrement auprès de l'éditeur. Aurait-il été utilisé dans cette optique, dans une autre (celle du classement vertical) ou était-il tout simplement absent ? Cette question restera à jamais un mystère à mettre avec celui de la création (en ce qui me concerne).
Nonobstant, le coffret en renferme un autre (de coffret), tout de cristal plastifié. Dans celui-là reposent sagement les 3 CD-ROM nécessaires au support du jeu. Le coffret cristallin en question est plutôt cossu (comprenez: c'est du sérieux, du compact, autre chose que de la camelote de grand-bazar, rien à voir avec le boîtier au format DVD dans lequel se trouvent maladroitement empilés les éventuels CD etc...) et d'une contenance telle qu'elle permet d'y loger naturellement une quatrième galette. Le luxe, c'est ça aussi: de l'excessif et de l'inutile.
Mais quelle classe!
On y trouve enfin le manuel d'utilisation de 40 pages, totalement en noir et blanc à l'exception de sa couverture qui informe principalement sur les possibilités bicéphales d'installation du jeu. A savoir: la première sous DOS et la seconde sous Windows 95. Et deux têtes valent toujours mieux qu'une. Il suffira de lire la suite afin de comprendre le pourquoi de cette affirmation.
Voilà, c'est à peu près tout et ce serait même tout si je n'avais pas joint à l'ensemble (parce que la place le permet largement) une aide détaillée et dédiée au jeu, glanée quelque part sur le net.
Merveilleux ensemble que voilà qui, une fois posé à la verticale et sur sa tranche, est indéniablement mis en évidence parmi ses congénères, avec son titre affiché en grand, en blanc et sur fond noir, du plus bel effet sépulcral qui soit. Et moi, j'aime ce qui est beau !
La boîte réside, dès lors (et pour ainsi dire, à jamais), en bonne place sur la bibliothèque que je réserve expressément à cet effet.

Et aujourd'hui ?
Fabuleux, non ? A une certaine époque, il arrivait encore que les concepteurs de jeux vidéo pour PC pensent à l'utilisation de leurs produits sous diverses OS. Parfois même sous des OS aussi différents que DOS/Windows et MAC. Dans le cas présent, la version Windows attirera sans doute une attention toute particulière de la part des utilisateurs néophytes.
Sous Windows 98, nul souci à se faire afin d'obtenir une installation qui conduit sans faille à un fonctionnement optimum à l'exception, peut-être, des capacités auditives compromises par l'absence d'une véritable carte audio compatible Soundblaster. En effet, car même si l'installation s'exécute dans un environnement Windows, la détection du périphérique audio se pratique toujours dans une fenêtre DOS et en la présence des pilotes idoines (ou d'une carte parfaitement compatible).
Par chance, la machine sur laquelle fut installé Spycraft est équipée d'une carte son Hercules Gamesurround Muse 5.1 DVD+ en lieu et place du chipset (définitivement neutralisé) embarqué sur la carte mère. Cette carte son se trouve être (à ma grande joie) compatible Soundblaster aux paramètres standard de cette dernière.
Sa configuration par défaut est, comme pilote de carte son, une Soundblaster avec les paramètres suivants: PORT=220 IRQ=5 DMA =1 pour ceux à qui cela rappelle encore quelque chose. Précisons que je n'ai eu d'autre chose à faire qu'à les préciser dans les menus ad hoc pour obtenir une parfaite sonorité. Dans le cas contraire, tant en ce qui concerne Windows XP que Windows 98, il reste comme seule solution d'utiliser ce noble émulateur qu'est DOSBox.
Si l'utilisation de celui-ci est commun à l'utilisateur, installé et parfaitement paramétré, Spycraft devrait s'y plaire sans la moindre difficulté (à l'exception d'un petit réglage concernant le nombre de cycles, de manière à éviter quelques saccades quasi imperceptibles dans les dialogues (et encore: tout dépend de la machine). Sinon il n'est jamais trop tard pour en étudier les rudiments, histoire de ne pas rater un événement comme il n'est pas habituel d'en rencontrer dans une vie de gamer, même bien remplie.
A l'exception de ce petit point de détail, Spycraft fonctionne à merveille sous DOSBox et offre, en plus, une image légèrement plus affinée qu'à l'époque de ses origines, du fait d'un affichage, proposé par défaut, en mode fenêtré. Il me vient comme un sentiment de plénitude lorsque, comme à l'époque où j'eus le plaisir de pratiquer pour la première fois mes talents d'espion à la solde de la CIA, j'ai à nouveau consigné derrière le prompt clignotant à l'écran, les commandes DOS Suivantes :
CD SPYCRAFT [Enter]
SPYDOS [Enter]
C'est reparti comme en quarante, avec des frissons dans le dos tout partout et l'œil mouillé rivé sur l'image qui ne va sans doute pas tarder à apparaître... J'hallucine, ça marche !
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités ;
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Tout ceci n'aurait de réel intérêt qu'à partir du moment où il serait envisageable de jouer à Spycraft, bien évidemment.
Mais que me dites-vous là ? Vous ne possédez pas ce légendaire joyau dans votre librairie vidéo-ludique ? Qu'à cela ne tienne le site francophone de l'abandonware y pourvoira !
Mais avant tout, voici une adresse qui permettra de télécharger les 6 patchs totalement indispensables pour faire fonctionner correctement Spycr...
Quoi ?
Heu... Attendez un petit instant, on me fait signe qu'il s'agit d'un léger malentendu et qu'en fait de correctifs, ceux-ci ne concernent qu'un tout prochain jeu non encore commercialisé, dont le titre n'a aucun intérêt ici (je me disais aussi). Car il n'est point besoin d'autre chose pour s'adonner enfin à Spycraft (version intégralement en français, s'il vous plaît !) que d'avoir à le télécharger à la seule et bonne adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=788
A cet effet, il convient de faire chauffer une ligne adsl expressément destinée à cet usage car les volumes à récupérer sont ceux-ci :
Disque 1 (426.510 Ko )
Disque 2 (488.292 Ko )
Disque 3 (456.258 Ko )
Le manuel (1.948 Ko )
Merci à ce site de mettre à disposition de tous un tel chef-d'œuvre de la virtualité ludique. En bonus, je vous livre l'adresse d'une solution sous forme de guide:
http://www.chez.com/arthur01/spycraft/spycraft.html
Il fut une époque bénie où les jeux étaient finalisés avant d'être commercialisés et celui-ci fait encore partie du lot.
A partir de l'instant où vous lisez cette ligne, vous n'aurez plus aucune excuse pour refuser la mission.
Et enlevez-moi ces lunettes noires, on va se faire repérer !


































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