EXPENDABLE
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Octobre 2008
Données techniques :
Type de jeu:arcade
Version: française intégrale
Conception: Rage Software
Autres titres: Darklight Conflict, eRacer, Eurofighter Typhoon, La Guerre des Mondes, Hostile Waters, Incoming, Incoming Forces, Jonah Lomu Rugby, International Football 2000, Mobile Forces, Offroad Racing, Stricker 1, 2 & 96
Distribution: Point Soft (série budget)
Sortie: juin 1999
Configuration minimum: Pentium III
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec les réserves d'usage)
Accélération graphique: Direct 3D
Un ou deux joueurs sur une seule machine

L'histoire du jeu :
Selon certains, le jeu vidéo serait devenu essentiellement un défouloir aux propriétés expiatoires (attachées à certaines pulsions asociales) dédié à une frange "sensible" du clientélisme ludique. Une preuve (en forme de démonstration) ? La véritable inondation (sans qu'il soit question ici de profusion) de First Person Shooter (ou plus simplement: shooter) basé essentiellement sur un catalogue émotionnel fort, violent, gore et, par là même, provocateur, accompagné d'effets spéciaux qui se doivent impérativement de se surpasser dans la recherche du photoréalisme à tout prix.
Selon d'autres, le jeu vidéo ne serait plus ce qu'il était. Si la seule détente (le côté récréatif-défouloir) était déjà présente dans le jeu vidéo depuis belle lurette, elle se passait des autres caractéristiques (la violence, l'hémoglobine, l'hyperréalisme) qu'on lui reconnaît aujourd'hui.
Le shoot'em up, par exemple, se constituait de jeux uniquement basés sur le tir (c'est dans le titre: "shoot", de shooter - c'est de l'anglais: ne cherchez pas à comprendre) et fut un genre peu représenté sur PC. Celui-ci fut surtout le cheval de bataille des consoles de jeux, plus propice à sévir sous la technologie qu'offrait le support en question. Malgré cela, il eut ses heures de gloire à la fin du précédent millénaire et certains studios de développement s'y consacrèrent intensément. De cette production fertile, ne sortirent que très rarement des titres dignes de devenir des hits mémorables. Cette particularité tenait au genre même qui se voulait avant tout délassant et distant de toute concentration neurologique (à l'exception du point de mire ou de la cible).
Le shoot'em up fut pourtant le cheval de bataille des studios de développement Rage Software qui ne rechignaient pas, à l'occasion, à réserver l'une ou l'autre de ses productions à l'univers fantastique du PC afin de tirer profit des évolutions technologiques qu'il offrait et que ne proposait pas encore l'autre support qu'était la console, à savoir: l'accélération graphique.
En 1999 (et je préciserais: contre toute attente), Rage Software mettait sur le marché un petit jeu qui ne payait pas de mine de par le genre choisi et qui portait le titre suivant: Expendable.
Expendable faisait penser à un petit bijou de fantaisie dans un univers de joaillerie de grand luxe où l'aspect visuel avait déjà une place prépondérante (ce qui démontre que ce phénomène ne date pas d'aujourd'hui).
Expendable était un jeu de tir à la troisième personne dans lequel le joueur se voyait prendre la place d'une véritable machine à tuer futuriste issue directement de la production cybernétique et du clonage qui avait comme énorme avantage de pouvoir en produire à profusion. Tout cela était clairement développé dans un petit générique d'introduction parfaitement mis en scène et bien présenté, ne laissant au joueur aucune ambiguïté sur l'absence totale d'affectivité à observer envers le personnage principal.
La partie, à peine lancée, laisse entrevoir un jeu redoutablement beau du point de vue graphique. Autant le dire tout de suite, le moteur graphique du jeu est redoutablement efficace et s'apprécie au premier coup d'œil. La vue arrière et assez éloignée par rapport au personnage principal permet d'en apprécier l'éclat. Si le joueur choisit de s'en tenir au clavier et à la souris, rien n'est à paramétrer puisque le déplacement, géré avec les touches habituelles, et la direction du tir, gérée à la souris, sont d'une intuitivité sans faille. Ici, on n'allait pas s'encombrer de scénario. La seule ligne directrice digne de ce nom était d'avancer et d'éliminer tout ce qui se présenterait en vue d'empêcher cette progression. Basique mais redoutablement efficace. D'autant que le joueur n'avait pas réellement d'autre chose dont s'occuper que de son état d'avancement et de son état physique. Les armes, les munitions les bonus santé, les items etc... Il allait pouvoir en glaner ça et là simplement en passant dessus.
Tout cela n'en rendait pas le jeu plus facile pour autant. La réussite résidait en une constante et parfaite maîtrise des mouvements du personnage et en un jugé suffisant pour éliminer l'adversité qui ne manquerait pas de se dresser devant lui. Pas question ici de pouvoir orienter la vue via une caméra virtuelle: c'est le logiciel qui allait se charger de cet aspect des choses. Cet aspect faisait d'ailleurs partie du challenge car le joueur allait devoir adapter la gestion du déplacement à diverses orientations de la vue écran, parfois déroutantes. Il était encore moins question de compter sur une mire quelconque comme ou peut en voir dans nombre de FPS qui se la jouent facile réduisant fréquemment le rôle du joueur au simple presseur de détente (le "casual" étant passé par là, il faut bien en accepter l'augure).
A l'époque où Expendable fut mis sur le marché, il semble que cette particularité du gameplay (une jouabilité "fantasque", disait-on) n'avait pas convaincu la presse spécialisée si j'en crois le quart de page qu'avait consacré la revue Joystick à ce jeu. Je ne prétendrai pas avoir constaté l'inverse (encore moins lui reconnaître un gameplay à toute épreuve) mais la manipulation du personnage m'avait semblé suffisamment inspirée pour être appréhendée rapidement et pour me permettre d'affronter sereinement une difficulté progressive qui ne manquerait pas d'affiner encore plus sa maîtrise. Avec un rien d'entraînement, il m'arrivait parfois de faire mouche à grande distance, en un seul tir, sur une cible relativement immobile.
Et puis, ce gameplay original (entre guillemets) faisait aussi partie du challenge. Et que serait le jeu d'arcade sans ses challenges, hein (je pose la question) ?
Sans révolutionner le jeu vidéo ni le genre auquel il se rapporte, Expendable a su s'entourer de tout ce qui faisait qu'un shoot'em up soit digne de sa catégorie.
Loin des effusions sanguinolentes et hyperréalistes qu'on nous propose actuellement, Expendable nous entraînait dans un univers futuriste, quelque peu dépouillé mais parfaitement bien conçu, inspiré, cohérent et plaisant à l'œil. Dans ces conditions, anéantir tout ce qui remuait était d'une félicité sans égal.
Expendable faisait redoutablement honneur au genre en reprenant les caractéristiques d'un grand précurseur baptisé "Gauntlet". Inutile d'insister sur le côté trépidant de son déroulement. Tout n'était qu'action, engagements incessants et explosions en tous sens qu'exprimait exceptionnellement bien un moteur graphique époustouflant à plus d'un titre. Les niveaux proposaient tout ce qu'il fallait pour que la pression ne puisse jamais retomber. Pour ce faire, ceux-ci se traversaient dans un temps invariablement imparti (pas le temps de conter fleurette entre deux escarmouches).
Le joueur avait à y récupérer une quantité d'items (armes, munitions, santé, cartes d'accès etc...) et à y dénicher divers bonus. Bien évidemment, une opposition, toujours plus tenace (ce qu'elle ne manquait pas d'être), était disséminée tout au long du parcours, histoire de mener la vie dure à celui qui s'y aventurait. Chaque accrochage était prétexte à de véritables fééries luminescentes, à des tirs fusants, à des explosions multiples et à des projections de particules incandescentes très convaincants. Si la caméra changeait parfois d'orientation, c'était avant tout pour varier l'action, jamais pour la gêner.
Et pour sortir de cette procession apocalyptique, Expendable disposait ça et là quelques otages à libérer (pour quelques points récupérés) si d'aventure ceux réussissaient à survivre aux tirs de l'ennemi ou à ceux du joueur lui-même (les fameux "dégâts collatéraux" dont les commandements militaires font régulièrement état afin de justifier une opération quelque peu "border-line", et bien ça vient de là). Les possibilités que le jeu offrait au joueur afin de personnaliser les commandes répondaient aux sollicitations les plus diverses. Pour ma part, je privilégie le clavier et la souris, périphériques avec lesquels je me sens parfaitement à l'aise pour l'affronter.
Top du top en ce qui concernait les jeux d'arcade de la grande époque: Expendable offrait la possibilité d'y jouer à deux à partir d'un même écran. Voilà une caractéristique bien plus ardue à développer et plus difficile à bâcler qu'une simple possibilité d'affrontement en mode multijoueur.
On peut, ou pas, aimer le jeu d'arcade (considéré comme trop réducteur par certains) mais si, à l'occasion, on apprécie quelques moments de pure détente ludique, Expendable est conçu dans cette optique, en parfait exemple du jeu d'action authentique au service du seul divertissement, sans qu'il soit question d'y rechercher autre chose.
Expendable était resté sur la machine ayant mes faveurs (un athlon XP 2400+), depuis l'installation qui avait suivi son acquisition. Le reprendre en main fut un jeu d'enfant. A l'exception d'une petite séquence d'introduction que l'on peut esquiver par une simple pression sur la barre d'espace du clavier, le joueur se retrouve instantanément plongé dans une action enrichie d'un thème musical placé expressément là pour la soutenir. Je ne pourrais pas affirmer si celui-ci est répétitif ou pas, tant il se coule dans le jeu et se confond parfaitement avec le sujet abordé. Dans un genre vidéo-ludique où, pour captiver l'attention du joueur, l'ambiance a une importance primordiale, Expendable tire son épingle du jeu avec brio en ajoutant une touche harmonieuse aux stimuli de l'action. Ce jeu fut aussi pour moi l'occasion de me confronter aux productions essentiellement exploitées sur les consoles de jeu qui restent des plateformes hardware avec lesquelles je ne fraye pas.

La boîte et son contenu :
La découverte de cette boîte remonte à une paire d'années seulement. Et encore, il ne s'agit pas là du conditionnement d'origine, mais d'une énième réédition, proposée cette fois par Point Soft dans une série intitulée "Back to games" (c'est carrément de l'inspiration).
C'était au cours d'une de ces périodes de solderie (pendant lesquelles je farfouille allègrement partout afin de dénicher l'un ou l'autre rescapé), que mon regard s'était porté vers un rayonnage de grande surface sur lequel demeuraient quelques fonds de grenier (ou d'invendus remisés en magasin) majoritairement dépareillés et relégués dans l'oubli jusqu'à ce qu'un gestionnaire décide de récupérer cet espace improductif en mettant en vente, pour un prix particulièrement symbolique, ce qu'il contenait encore. Une petite dizaine de boîtes de jeux se trouvaient donc à l'endroit indiqué, entassées ça et là parmi d'autres articles en liquidation. Dans celles qui m'intéressèrent alors, la boîte enfermant Expendable retint mon attention. L'aspect général de l'article n'avait pourtant rien d'engageant. Le film plastique qui le recouvrait avait été lacéré et nul doute que des yeux inquisiteurs s'étaient déjà intéressés au contenu. Heureusement que cet intérêt s'était arrêté à une simple observation superficielle car, après un examen plus approfondi, tout laissait à penser que le contenu y était intact.
"Expendable" (le titre).
J'avais souvenir d'avoir déjà lu quelque chose à son propos mais sans trop me remémorer exactement de quoi il s'agissait. Peu importe, me dis-je alors, le prix demandé n'équivaut même pas à celui de l'emballage (sur lequel figurait encore l'étiquette d'un tarif pré-européen), qu'ai-je à risquer ? Rien sinon d'être observé comme une bête curieuse lors du passage aux caisses avec ce ramassis de cartonnages poussiéreux.
J'en connais qui auraient certainement reculé devant le challenge (surtout en présence des potes de la bande...) mais vous connaissez maintenant la volonté qui m'anime lorsqu'il s'agit de sauver un titre de l'engloutissement commémoratif.
La boîte du jeu Expendable, dans cette série réédition, ne relève pas des mensurations familières auxquelles je suis particulièrement attaché. Moins épaisse et plus haute que de coutume, elle se confond avec deux autres de mes acquisitions, bien plus anciennes celles-là, au conditionnement similaire (Blade Runner et Darkstone) appartenant aussi au négoce de réédition.
Autant le préciser tout de suite, la qualité de l'emballage est plus que discutable, avec sa jaquette à rabats découpée dans un cartonnage de mauvaise qualité peu résistant aux accrocs (heureusement, celle-ci n'en avait pas encore souffert). Afin de rendre l'ensemble un tant soit peu plus rigide, un boîtier cartonné,de qualité médiocre, se trouve glissé à l'intérieur et enferme le contenu. Malheureusement pour la pérennité de l'ensemble, il faut retirer délicatement et sans forcer le dit boîtier cartonné hors de sa chemise pour pouvoir l'ouvrir, car il est impossible de le faire par le dessus ou le dessous. La déchirure est assurée pour celui qui ne prendrait garde à cette manœuvre.
Tout transpire ici la réédition made in China.
Une fois ouverte (j'y suis heureusement toujours arrivé sans encombre suivant une technique appropriée qui a demandé des années pour être mise au point), la boîte ne renferme qu'un simple CD-ROM engoncé dans son boîtier cristallin. Rien de plus. A quoi donc pouvait-on s'attendre dans une série de réédition bon marché sinon à retrouver des jeux donc le cycle de commercialisation était consommé depuis belle lurette ? Je vous le demande. Un manuel au format pdf se retrouve bien sur la galette mais, heureusement pour moi (qui n'apprécie pas ce choix), celui-ci n'est d'aucune utilité tant la maîtrise et la paramétrisation du soft sont instinctives.
Et puisqu'il était écrit plus haut que le format de la boîte s'unissait à celui de deux autres titres tout autant acquis dans des séries budgets, Expendable est allé les retrouver sur l'étagère de la bibliothèque qui les supporte. Voilà, malgré tout, un beau trio représentatif d'un mode de commercialisation qui affichait, haut et fort, son créneau commercial.

Et aujourd'hui ?
Conçu pour fonctionner sous Windows 98, Expendable se donne à fond sur trois de mes machines encore (et pour longtemps, j'espère) équipées de ce talentueux OS qui avait l'extraordinaire privilège de tenir compte d'une préexistence. Je ne fais pas cas de la plus ancienne machine encore à ma disposition (un Pentium 200) trop peu performante pour supporter ce jeu.
Pour ce qu'il en est avec Windows XP, c'est une autre histoire. Certains sont peut-être parvenus à y faire fonctionner Expendable, mais moi pas. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé: mode compatible et désactivation d'un des deux cores, tout y est passé. Peine perdue également sur la dernière machine en date où je n'ai pas de droit de séjour puisqu'elle a été acquise à la demande expresse de mon épouse suite à son exaltation pour les Sims.
Saviez-vous qu'il est parfaitement possible de se passer du multi core dans des cas spécifiques comme celui de vouloir y faire fonctionner des applicatifs non compatibles avec ce mode ? Attention: il ne s'agit pas de mettre hors service un ou plusieurs cores mais simplement de brider le système d'exploitation afin de ne pas solliciter l'ensemble des cores présents.
Pour ce faire, il suffit de suivre le chemin Démarrer\Exécuter et d'entrer dans la zone de saisie la commande suivante: "msconfig" (sans les guillemets).
Si tout va bien jusque là, une nouvelle fenêtre s'ouvre, dans laquelle on sélectionne l'onglet BOOT.INI. Dans la partie inférieure de ce volet, on choisit alors le bouton "Options avancées" et là, on coche le choix "numproc=" dans lequel il reste à mettre 1 (pour activer 1 core sur les 2 présents, dans le cas d'un processeur dualcore). On confirme ce choix, on redémarre la machine et le tour est joué !
Pour activer à nouveau le support multicore, relancez msconfig, retournez dans le panneau indiqué ci-dessus et sélectionnez la "Configuration précédente" ou encore décochez "numproc=" puis redémarrez à nouveau la machine. Cela, un enfant pourrait le faire... Mais bien que parfaitement réussie, cette manœuvre n'a pas permis à Expendable de s'exécuter sur la dite machine.
C'est d'autant plus navrant que le jeu ne requiert aucun patch pour évoluer correctement (et sous Windows 98 dans mon cas). Ce n'est pas qu'aucun correctif n'ait été mis au point par ses développeurs, mais le seul qui le fut corrigeait un souci rencontré à l'utilisation d'une carte graphique connue sous le nom de "Matrox G400", marque et modèle oubliés de tous depuis bien longtemps (le fondeur Matrox n'ayant pas réussi à percer dans l'univers impitoyable de l'accélération graphique).
Toutefois, si celle-ci est encore utilisée par l'un ou l'autre, voici une adresse de téléchargement:
http://www.patches-scrolls.de/
(faire une recherche sur la clé "Expendable" dans la zone de saisie "Search patch for", présente sur la page d'accueil.
Expendable (Matrox G400 bump mapping upgrade) - 5.385 Kb
Expendable (joystick fix) - 731 Kb
Par contre, inutile de vouloir installer ce patch si la carte spécifiée n'est pas présente dans la machine. Le jeu ne démarrera même pas et on se retrouvera bon pour exécuter une nouvelle installation (heureusement très rapide à réaliser). Si je le précise ici, c'est que j'en ai fait l'expérience. Me croire sur parole vous évitera d'afficher cet air bête qui fut le mien en cette circonstance. Evitez-vous cette honte, surtout en public, c'est un conseil d'ami.
Actuellement, Expendable ne se retrouve pas encore dans le domaine de l'abandonware mais comme ses origines remontent maintenant à bientôt dix ans, délai usuel pour qu'un soft orphelin y aboutisse, il se pourrait que la chose soit bientôt d'actualité. En attendant, il est toujours possible d'en télécharger la démo qui, d'après ce que j'ai pu en lire ça et là, est à considérer comme une version beta du soft, encore dépourvue des optimisations intégrées par la suite à la version commerciale. Vous voilà prévenus.
Au-delà de ça, toutes les solutions sont encore possibles y compris celle relevant d'une connaissance complaisante qui consentirait à vous "confier" sa copie de sauvegarde (pratique communément admise à une certaine époque) puisque le jeu se flatte de fonctionner en l'absence de toute protection logicielle et matérielle.
Heureusement, les temps changes. Voilà que, mis à disposition par un bienfaiteur tant altruiste qu'anonyme, Expendable (version française intégrale) est enfin disponible au téléchargement gracieux sur un site abandonware dont voici l'adresse:
http://www.abandonware-utopia.com/abandonware-telecharger
-1071-expendable.htm

Pour la petite histoire, le concepteur du jeu Expendable (les studios de développement Rage Software), société Britannique fondée en 1992, a fermé ses portes en 2003 (au moment où elle s'engageait sur un titre destiné à la Xbox), victime du rétrécissement du marché, de l'éclatement de la bulle ou de que sais-je encore qui nous prive ainsi et définitivement d'un acteur historique dans le domaine vidéo-ludique. Au moment de son démantèlement, la société employait 77 personnes sur 5 sites disséminés au Royaume Uni. Expendable était le dernier shoot 3D de la maison Rage Software.
Tout cela n'est pas fait pour nous rassurer.
















De l'action, toujours de l'action, rien que de l'action





















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