Magic Carpet 2

MAGIC CARPET 2
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Novembre 2008 Données techniques : Type de jeu: action/arcade Version: originale sous-titrée Conception: Bullfrog Autres titres: Genewars, Hi-Octane, Magic Carpet, Populous 1,2&3, PowerMonger, Syndicate, Dungeon Keeper, Theme Hospital, Syndicate Wars Distribution: Electronic Arts Sortie: octobre 1995 Configuration minimum: Intel 486DX2-66 Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP avec DOSBox Accélération graphique: aucune Mode réseau: coopératif et affrontement de 2 à 8 joueurs L'histoire du jeu : Pour ceux qui ont fréquenté cette époque (allusion aux gamers qui déjà n'étaient plus en culottes courtes alors), il est un nom évocateur à l'extrême, rappelant des univers issus de visions fantastiques d'un des concepteurs (Peter Molyneux pour ne pas le citer) intimement lié aux studios de développement, baptisé "Bullfrog", sis au Royaume-Uni: localisation qui porte bien son titre en fonction des thèmes abordés par cette équipe de créateurs dont l'originalité était sans commune mesure avec ce qui se fait actuellement, que je qualifierais de conformiste. Hé, mais ?... Attendez un instant... Il me semble avoir déjà consigné ces lignes ! Bon sang mais c'est bien sûr ! C'était à l'occasion d'une diatribe consacrée au jeu Magic Carpet premier du nom. Je me souviens, c'est ça ! Oui, je me rappelle maintenant. Voici un raccourci, mais pour ne pas perdre le fil de ses idées, il est à utiliser à l'occasion seulement : http://rimaimbeur.jexiste.be/Page_152.html . Et si je me relis bien (parfois, j'y arrive), j'y avais expressément prévu de revenir sur le second volet de ce titre légendaire lorsque l'occasion se présenterait. Voilà le moment venu, certainement. En d'autres temps plus glorieux que ceux que nous connaissons actuellement, Bullfrog (paix à son âme puisque ce studio de développement est porté disparu depuis des lustres) investiguait dans des domaines aussi excentriques que la dévotion aux dieux païens, la gestion de parcs d'attractions ou d'hôpitaux, la maîtrise du crime organisé, la transmutation du bien en mal absolu et autres facéties permettant au joueur de s'immiscer dans des univers d'une originalité défiant toute pesanteur (en ce sens qu'il ne s'agissait pas de produits "gros lourds" comme ceux qu'on nous propose trop souvent maintenant). Or donc, il vint à l'esprit des dits studios l'idée saugrenue (sans aucun doute émanant des circonvolutions méningées du génial développeur dont il est question ci-dessus) de vouloir métamorphoser le gamer en aficionado du maniement du tapis volant. Grand bien lui en prit puisqu'en l'occurrence, le monde du jeu vidéo a connu deux titres légendaires au patronyme évocateur de "Magic Carpet" et, bien que la chose ne m'ait toujours pas été confirmée, il semblerait que, précédant cette période, les exportations de spiritueux à destination des susnommés studios de développement connurent un pic vertigineux. Comme quoi les idées préconçues ont la dent dure. Un an tout juste après le premier volet, Bullfrog remettait le couvert en éditant la suite (tant attendue, écrirons-nous) du tant apprécié "Magic Carpet". Comme on pouvait s'y attendre, le titre de cette suite s'originalisait dans un "Magic Carpet 2" sous titré Netherworld, pour l'occasion. Il ne sera pas rappelé ici toute la lourdeur scénaristique qui entoure l'atmosphère pénétrée du premier volet. Tout au plus il suffira de préciser que nous nous retrouvons à nouveau devant un jeu en droite ligne issu du domaine du first person shooter et que le seul moyen de progresser dans un niveau est d'y éradiquer toute opposition. Attention: c'est le moyen de progresser, pas l'objectif à atteindre (ne me faites pas écrire ce que je ne prétends pas !). A y réfléchir, il se pourrait que le volet scénaristique soit tout de même réduit à sa plus simple expression et que le principal attrait du jeu ne soit pas à rechercher dans celui-ci. J'ai écrit une bêtise. En effet, l'intérêt de Magic Carpet 2 réside dans le fait de nous plonger à nouveau dans l'univers évoqué dans le premier volet revu et corrigé pour une part et agrémenté de nombreuses et nouvelles fonctionnalités d'autre part. Le jeu une fois lancé, qu'est ce qu'on apprend ? Qu'à peine le premier épisode terminé par la victoire du joueur sur la calamité qui s'était répandue sur le monde de Magic Carpet, voilà qu'on remet ça ! Ah mais non ! Ca ne va pas, ça ! Et là, je pose la question qui brûle les lèvres du lecteur attentif: mais que faisait la police ? Encore un drame de la récidive suite à une remise en liberté conditionnelle, sans doute. Misère ! Sur ces terres de maléfice, le joueur allait encore devoir jouer de vitesse avec les sbires du malin pour, au final, aboutir à ce qui était déjà le challenge inscrit dans le premier épisode. Il va falloir ressortir la carpette qui avait fini en descente de lit tant l'espoir d'une victoire définitive était certain. Korf, korf, korf !!... Ah la vache, qu'est-ce que ça peut récolter la poussière, ces engins-là ! Au menu des reconductions, on allait retrouver tous les monstres déjà rencontrés précédemment. Du vers géant aux zombies, ils étaient tous là. Mais d'autres faisaient cette fois leur apparition. Grande nouveauté: le changement d'univers. Cette fois il fallait aussi chasser le malin jusque sous la croûte terrestre. Et lorsqu'on s'y trouvait (sous terre), on n'avait que le temps de regretter l'époque où celui-ci n'existait pas, tant il respirait l'angoisse et recelait d'immondités dont on n'a pas idée si d'aventure on y était déjà allé. Heureusement, les 25 niveaux du jeu étaient agrémentés d'autant de sorts magiques permettant d'affronter les êtres abjects qui y habitaient. Mais pas de fausse joie, il n'y avait qu'un sort à récolter par niveau et encore fallait-il le découvrir pour pouvoir en profiter ! Si je ne vous l'ai pas encore soufflé, voici le moment propice: Magic Carpet 2 n'était pas à recommander aux délicats ou aux débonnaires. L'expression n'a jamais été aussi appropriée qu'à ce propos: pour arriver au bout de ces niveaux, il fallait sérieusement mouiller son maillot. Le gameplay était réellement sans concession car il ne permettait pas de paramétrer son niveau de difficulté ! Sissuluth (c'était lui le malin, le mi-homme mi-démon qui réapparaissait dans le générique d'introduction), espèce de grand fou, à nous deux ! On enfourchait son tapis volant et hop ! Destination la carte du premier des mondes à libérer. Maîtriser la monture lors du simple survol de la carte était relativement facile. La souris et 4 touches du clavier y suffisaient amplement. Par contre, on se rendait très vite compte qu'à l'occasion de rencontres hostiles, cette relative aisance aboutissait rapidement à de la perte de contrôle si on n'y prenait garde. Le vol de l'engin se révélait beaucoup plus erratique qu'il n'y paraissait avant. Depuis le premier épisode, on connaissait déjà ce détail. C'était d'ailleurs une des caractéristiques du jeu. Mais ici la difficulté était d'autant plus relevée qu'une adversité nouvelle apparaissait et pas seulement pour faire joli dans les décors. Afin d'assurer une fluidité graphique maximale, le jeu utilisait la totalité des performances de la machine sur laquelle il était installé, et cela sans limite. Ce qui veut dire que, sur une machine dépassant à peine les performances préconisées par l'éditeur, la vitesse d'affichage en était d'autant accrue et, au prorata, la difficulté des contrôles en vol. Plus les performances matérielles étaient élevées, plus La maniabilité s'en trouvait influée au point amendée que le jeu finissait par devenir incontrôlable. C'est pourquoi ce fut sur un 486DX2-66 et en mode VGA puis plus tard et occasionnellement sur un Pentium 200 en mode S-VGA (et pas au-dessus) que Magic Carpet 2 connut ses heures de gloire, en ce qui me concerne. Mais Magic Carpet 2 proposait aussi d'autres innovations comme un menu des sorts plus accessible que précédemment, une interface plus fouillée et mieux organisée. Par contre, son ambiance sonore était ce qu'elle avait toujours été: envoûtante à souhait et excellente dans toutes ses variations. Les voix originales étaient restées telles quelles et se contentaient simplement d'une traduction textuelle, ce qui était largement suffisant à la totale compréhension du jeu. Magic Carpet 2 ne connut d'ailleurs pas de localisation puisqu'il proposait le choix de la langue dès sa première commercialisation. Un produit parfaitement finalisé, en quelque sorte. Si j'ai aimé le jeu (malgré sa difficulté élevée) ? Bien évidemment ! Sa résurgence pour les besoins de cet article m'a rappelé à quel point, à cette époque, on savait faire de bons jeux et à quel point, en ce moment, les studios Bullfrog, son Peter Molyneux et ses productions originales nous manquent cruellement. Un petit retour sur un titre qui était une réelle amélioration de son modèle (Magic Carpet premier du nom, quoi d'autre) et qui méritait bien une page à lui tout seul. Ludiquement parlant, le fait que le thème y fut intégralement repris ne m'aura jamais causé de souci intergénérationnel. Magic Carpet était et restera le seul à l'avoir abordé. La boîte et son contenu : Si je me souviens de l'épisode qui me permit d'entrer en possession de Magic Carpet deuxième édition ? Et comment que je m'en souviens ! En fait et contrairement à son prédécesseur, ce n'est pas au moment de sa sortie qu'il m'avait été donné de pouvoir acquérir le sujet (de ma convoitise) mais bien après, à une époque où la réédition et les séries budgets battaient leur plein. Et encore, la boîte en question fut obtenue lors d'une liquidation pour la modique somme de 10€ seulement (en monnaie nationale de l'époque). J'en veux pour preuve l'étiquette du prix et celle spécifiant sa réduction qui figurent toujours au dos de la jaquette et que vous pouvez observer de visu sur la page suivante. Vous pensiez peut-être que je pouvais écrire n'importe quoi avec l'intention de le mettre en valeur ? Et bien non, pas plus que je n'écris n'importe quoi (si si, je viens d'entendre certaines railleries...). Tout le monde (ou presque) aura encore en tête cette fameuse série des "classics" éditée par Electronic Arts dans des boîtiers cartonnés tous recouverts par des chemises coulissantes dont la teinte générale tirait sur le bleu-ciel tendre et sur lesquelles, en face avant, apparaissaient les parures originales des boîtes telles qu'elle furent commercialisées à leurs sorties. En ce qui concerne Magic Carpet 2, la boîte en elle-même était identique à ce qu'elle avait été à sa première commercialisation, seule la chemise coulissante différait de son modèle original (dont l'ornementation était d'ailleurs commune à toute cette série budget emboîtée, avant l'apparition du boîtier DVD qui, pour l'un ou l'autre titre, remplaça parfois la boîte cartonnée). Les dimensions de la boîte de Magic Carpet 2 en format réédition sont celles de la version originale: soit un poil au-dessus des dimensions coutumières mais à l'égal de ce que proposait l'éditeur, à cette époque. La boîte se compose d'une base et de son couvercle découpés dans un carton d'excellente facture, au revêtement noir satiné portant un logo filigrammé sur la face supérieure du couvercle (celui de l'éditeur en question, bien évidemment). Le tout, une fois assemblé, est glissé dans une chemise coulissante sans rabat. Celle-ci est de très bonne qualité et est recouverte d'un vernis brillant qui en augmente la robustesse et l'attrait. Cette chemise peut s'enlever par le dessus ou le dessous (c'est au choix) pour permettre l'ouverture de la boîte. Son avantage par rapport à la chemise à rabats (qui enserre complètement le packaging) est d'offrir une manipulation plus commode pour les utilisateurs empressés. Le risque de la voir se déchirer ne relève plus que de la brusquerie d'un mouvement inconsidéré de la part d'un utilisateur indubitablement non initié. Ouvrir une boîte de jeu de cette époque restera à jamais un geste d'une grande affectivité émotionnelle (tout comme je sais le pratiquer). Pour un prix modique (environ 15€ - puisque cette devise n'avait pas encore cours au moment de sa commercialisation), l'acquéreur se retrouvait avec un coffret en version liminaire à l'exception de la décoration de la chemise, à qualité d'emballage identique. Et ce n'était pas le seul atout du produit puisque celui-ci proposait aussi un contenu identique à celui de l'original, à savoir: Le CD-ROM du jeu, enfermé dans son boîtier cristallin (et c'est bien le moins que l'on puisse y trouver); Le manuel d'utilisation en chair et en os (ou plutôt en papier d'imprimerie, tangible, matérialisé par son apaisant encombrement, voulais-je écrire), avantageusement proposé en lieu et place du fichier pdf ,habituellement ajouté sur la galette pour ce qui concerne les séries budget et dont le format électronique rend si difficile à compulser en cours de partie (à moins d'avoir une seconde machine tout à côté de soi, dédiée à cet effet), juste à l'instant où on aurait un besoin urgent de le faire. Manuel au format A5, papier glacé, grand luxe, à fort grammage, en couleur, de 30 pages, tout de même ! On y trouve aussi un second manuel de même format que le premier mais couché sur un papier de moindre qualité et uniquement en noir et blanc celui-là. Il est intitulé "Carte de référence" et contient le résumé des commandes, 12 pages de condensé d'informations utiles avec, en en-tête, un avertissement sur les risques épileptiques (mais rien encore sur ceux de l'addiction). Il propose surtout de nombreux conseils sur l'installation du jeu notamment lorsque l'utilisateur désire le faire s'exécuter sous Windows 95 ou sur la création d'une disquette de démarrage spécialement destinée au système d'exploitation MS-DOS. Cette disquette permettait de démarrer la machine en mode autonome MS-DOS alors que celle-ci était paramétrée pour fonctionner sous Windows. Un système d'exploitation résidant sur une simple disquette de 1,44 Mb: vous en rêviez et pourtant cela a déjà été fait ! Quelque chose me dit que vous ne le reverrez plus d'ici longtemps. Au surplus, j'avais joint à l'ensemble une disquette de boot de ma composition permettant de lancer l'application sous DOS et dans un environnement adapté au seul fonctionnement de celle-ci. La disquette contient encore une série de sauvegardes de niveaux visités par mon épouse et moi-même, à l'époque où nous nous y adonnions à tour de rôle. J'ai comme dans l'idée que ce réflexe de conservation ne va pas tarder à me rendre de bien grands services... Si, quelque part, je regrette de ne pas être en possession de la version originale de Magic Carpet 2 (à l'instar du premier volet), cette version budget émanant de l'éditeur Electronics Arts n'avait pas à rougir du niveau de qualité qu'elle proposait. Je saurai donc m'en contenter à l'égal de la première citée. La boîte de Magic Carpet 2 restera rangée parmi ses congénères sans que pour cela les quelques boîtes en ma possession, relevant de cette série budget à la couverture bleu-pâle, ne se retrouvent agglutinées, afin d'éviter tout excès d'organisation qui nuirait à la disparité des couleurs qu'offre ma ludothèque. Il faut savoir combiner les plaisirs pour en tirer le meilleur profit. Et aujourd'hui ? Le mode d'installation de Magic Carpet 2 prévoit une option permettant de le pratiquer sous Windows 95. Inutile de se réjouir trop vite, si le jeu s'installe bien dans cet environnement, il n'en est pas de même en ce qui concerne les gestionnaires de périphériques qui ne fonctionneront qu'en mode réel. A moins de vouloir jouer à Magic Carpet 2 sous une totale déficience auditive (cela peut se comprendre vu le risque de s'exposer à une honte pas possible, pour celui qui se fait prendre à pratiquer un si vieux jeu sur une machine next gen), la solution ultime réside dans l'utilisation d'un émulateur tel que DOSBox puisque lesdits périphériques ne fonctionneront convenablement qu'en mode réel. Tout comme pour le premier volet (à savoir: Magic Carpet), DOSBox est l'outil de prédilection pour réactiver des jeux datant d'une époque séculaire. Ici, le mode réel est émulé et ne demande plus à l'utilisateur que de choisir les pilotes à activer parmi ceux proposés lors et par l'installation du jeu. Attention toutefois à sélectionner les bons. Si ce n'est pas le cas, un bel écran de plantage fera certainement, comme au bon vieux temps, son apparition dans la fenêtre de l'émulateur (à droite est affiché un exemple édifiant). Il restera alors à tester d'autres combinaisons jusqu'à ce que le phénomène ne se présente plus. Avantage incomparable, outre que DOSBox permet de régler avec précision la vitesse du jeu, Magic Carpet 2 dispose d'un affichage en mode SVGA qui fonctionne parfaitement ici (voulant préciser par là que son activation ne ralentit pas outre mesure le jeu). Comme pour son prédécesseur, c'est sur mon Athlon 2400+ que l'installation du jeu fut accomplie et la constatation est plus qu'évidente: en l'état, le jeu fonctionne admirablement bien que ce soit en mode fenêtré ou en mode plein écran. Toutefois il se pourrait qu'un souci abordé plus haut fasse son apparition sur des machines plus performantes: Magic Carpet (1 & 2) est un jeu au niveau de difficulté élevé et passablement difficile à maîtriser à la souris (ne parlons même pas du clavier). Souci d'autant plus flagrant que le soft ne prévoit pas le paramétrage d'un tel périphérique. Je me souviens que pour un autre jeu, c'était le phénomène inverse qui se produisait et que je m'étais alors tourné vers la documentation de DOSBox (c'est très utile parfois, de lire la documentation: certains devraient s'en rappeler plus souvent) pour m'apercevoir qu'il existait un paramètre dans le fichier de configuration permettant de modifier la sensibilité de la souris. Dans la section [sdl] de dosbox.conf (fichier présent à la racine du répertoire où est installé l'émulateur) se trouve le paramètre intitulé "sensitivity" qui autorise l'ajustement du niveau de sensibilité de ce périphérique. Sa valeur par défaut est 100. En augmentant cette dernière à 150 (c'est un exemple mais il revient à l'utilisateur de procéder aux tests nécessaires), la sensibilité du périphérique s'en trouve diminué d'autant. Ainsi, on pourrait parfaitement et grâce aux paramétrisations proposées par DOSBox,suppléer à celle qui manque au jeu lui-même en augmentant ou diminuant la sensibilité de la souris, jusqu'à obtenir la précision souhaitée. En voilà un plan qu'il est bon ! On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante: http://dosbox.sourceforge.net/ De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous. Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités: http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91 Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées: http://clinique.jeuxvideos.free.fr En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante: L'émulateur DOSBox Pour ceux qui auront suivi mes élucubrations concernant le premier volet de Magic Carpet, l'adresse où on peut le télécharger n'est plus un secret depuis longtemps. D'ailleurs la voici. Heu... Ben... Où l'ai-je mise, encore... Ah oui! Voilà: http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ ltf_jeu.php?id=133&fic=liens">ltf_jeu.php?id=133&fic=liens Seulement 34.234 Kilo-octets devrais-je aussi préciser. A part cela, il n'est nul besoin de rechercher un quelconque patch: il n'en existe pas (tant il est étonnant de trouver encore un jeu qui souffre de fonctionner au summum de ses potentialités et ce tel qu'il fut commercialisé). Magic Carpet 2 n'est pas un jeu qui se termine en une poignée d'heures car, plus on y progresse, plus la difficulté grandit. Pour y retourner aujourd'hui, il va falloir sérieusement s'accrocher. Mais, grâce à DOSBox, il est à nouveau possible d'y jouer en maîtrisant au plus près toute velléité de précipitation dans les mouvements. Agréable à l'œil, plaisant à l'oreille, mettant à rude épreuve tous les sens du joueur, voilà un jeu qui rappellera qu'il fut un temps où progresser équivalait à savoir se dépasser dans les domaines de l'agilité. La récompense était à ce prix et seulement à celui-ci. Il vous faut l'essayer à tout prix pour pouvoir remarquer la fadeur qu'offrent les derniers FPS en date, dont la spécialité est de flatter l'œil, principalement, sans que le nerf qui relie la rétine aux zones cérébrales du souvenir ait le temps de transférer l'information jusque là.
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