BALDUR'S GATE II | |
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Janvier 2009
Données techniques :Type de jeu: rôle Version: française intégrale Conception: Bioware Autres titres: Baldur's Gate 1(add-on) & 2, Icewind Dale 1 & 2, MDK 2, Neverwinter Nights 1 & 2, Star Wars KOTOR Distribution: Interplay Sortie: octobre 2000 Configuration minimum: Pentium III Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (en mode compatible) Accélération graphique: Direct3D Mode réseau: coopératif et affrontement de 2 à 6 joueurs L'histoire du jeu : Il y a à peine deux ans (déjà deux ans, devrais-je plutôt constater), je m'étais attardé à composer une petite bafouille concernant un jeu de rôle qui se référait aux grandes règles de l'art et qui s'intitulait Baldur's Gate. Les règles en question sont celles relevant du célèbre "Advanced Dungeons & Dragons" (AD&D acronymement parlant), référence ultime du jeu de rôle classique et traditionnel. Le passage à la version numérique de ce concept ludique assurait au joueur quelque peu néophyte (tel que votre serviteur) d'être débarrassé, grâce à la machine, de tout ce qui concernait le contingentement aléatoire des actions (qui autrement, s'administre à grands coups de lancés de dés) et lui permettait de se concentrer plus efficacement sur les combats et l'aventure elle-même, tout en préservant la possibilité, pour les rôlistes avertis, de retrouver un environnement plus pointu, dans le respect des règles qui leur sont coutumières. L'année qui suivit la sortie de Baldur's Gate premier du nom vit apparaître une suite tout naturellement intitulée Baldur's Gate 2. Fort de la débordante imagination qui poussa les créateurs à nommer ainsi le deuxième volet de ce grand jeu de rôle qu'avait été un an plus tôt Baldur's Gate, cette nouvelle mouture fut heureusement autre chose qu'un stand-alone maquillé en nouveauté, comme on peut, trop fréquemment, en rencontrer de nos jours, concernant certains jeux à suites et à rallonges. Le jeu ne cachait pas ses ambitions de continuité. D'entrée, on se retrouvait dans l'aventure avec un personnage de niveau 6 ou 7 (selon le choix) déjà aguerri aux arts du combat et de la magie. Mieux encore, il était prévu de pouvoir récupérer un personnage ayant fait ses preuves dans le premier volet des aventures de Baldur's Gate. Tout comme dans le premier volet, la gestion du groupe conservait un intérêt primordial afin de pouvoir progresser sans trop d'encombres. Mais dans Baldur's Gate 2, la finesse venait s'ajouter à ce qui n'était encore qu'une coalition apportant son seul soutien au joueur. Cette fois, les personnages qui faisaient partie du groupe étaient susceptibles de développer des tempéraments indépendants (voire une vie autonome) et pouvaient pimenter de multiples façons, via des rebondissements de scénario, l'aventure en elle-même. Cette particularité était essentiellement dédiée au mode solo. En effet, lors de cessions avec la participation de plusieurs joueurs (en mode multijoueur, donc) cette individualité personnifiée était assurée par ces derniers (l'être humain est ainsi fait) et pimentait automatiquement (et inévitablement) le jeu. Dans Baldur's Gate, la magie était une prédisposition indispensable à la progression et au triomphe. Si le joueur se sentait une âme de guerrier et appréciait avant tout l'art de manipuler les armes classiques, il devait s'entourer de compagnons susceptibles de maîtriser la magie et de jeter des sorts. Je précise: sorts et contre-sorts, car l'adversité ne manquait pas d'y faire appel. Elle avait, tout comme le ou les joueurs, un éventail de 300 sorts à disposition (heureusement étagés en fonction des compétences acquises), de quoi faire flipper tout combattant aguerri qui ne jurait que par sa double lame et la façon "Scharzenegerienne" (Conan le barbare, par exemple) dont il espérait tirer avantage. Face à la magie, la force seule n'était pas de taille. Dans Baldur's Gate, la magie est quelque chose qui devait s'appréhender de façon différente de ce qui était proposé dans d'autres jeux. Dans Dungeon Lords, par exemple et puisque je connais bien celui-ci, un lancé de sort quel qu'il soit est instantané. Dans Baldur's Gate, les choses étaient différentes. Baldur's Gate est un jeu régit par le "tour par tour". Ce mode de jeu privilégie la réflexion et la préparation des coups portés, contrairement aux jeux basés sur l'action immédiate (comme il en est pour l'autre soft cité, notamment). Sans entrer dans les détails, un sort d'attaque classique réclamait son temps d'incantation avant d'être lancé. De ce fait, si on se trouvait au contact à cet instant, le risque de recevoir un coup porté par une arme classique, pendant l'incantation, était important (pour ne pas dire plus). Pour parer à cette éventualité, il fallait organiser son attaque en plusieurs étapes comme, par exemple, équiper le personnage le plus engagé d'une arme classique de mêlée (épée, hache, lance etc...) et le lancer contre l'adversaire le plus proche. Dans la même séquence, préparer un sort de protection ou de soin qui allait être lancé par un compagnon en retrait et qui serait dirigé contre le membre engagé au combat (action préventive, voire curative). Afin d'organiser cela, le mode "pause" (barre d'espace) permettait d'ajourner toute action et figeait le jeu le temps nécessaire à la préparation de la réplique. Ensuite on ôtait le mode "pause" et voguait la galère (parce que ce temps de répit était aussi mis à profit par l'adversaire pour préparer son attaque: vous n'imaginiez tout de même pas). Le mode "pause" était toutefois paramétrable et lorsqu'on ne se sentait pas spécialiste en la matière (ce qui est encore mon cas), on pouvait laisser à la machine le soin de l'activer dès qu'un ennemi se trouvait à proximité et était repéré par un membre de l'équipe. Cela évitait de tomber dans les travers hérités des jeux d'action pure et qui consistaient à foncer dans le tas sans prendre le temps de la réflexion. Ici, cette pratique n'était jamais payante dans Bladur's Gate. En conclusion: utiliser les sorts demandait une organisation et une planification, à tout le moins, pour ceux d'entre eux qui exigeaient une incantation préparatoire. C'est donc toute une philosophie de jeu avec laquelle il fallait se familiariser. Mais cela fait, adopter Baldur's Gate, son aventure, ses multiples quêtes, son histoire, ses actions et tout le reste était un immense plaisir que le mode de présentation (affichage en 2D isométrique pour les décors) ne rebutait absolument pas. Que du contraire, puisque aucune caméra mobile ne venait perturber le tableau dans lequel se déroulait l'action. Progresser dans le jeu n'était pas d'une évidence absolue. Baldur's Gate 2 proposait de rencontrer 130 créatures différentes, sans compter un bon nombre de personnages non joueurs (ceux avec qui on dialoguait, principalement). L'exercice délicat de la vadrouille en milieu hostile était praticable à condition de savoir utiliser la sauvegarde et cela même pour le combattant entraîné. Sortir d'un combat sans une seule écorchure était chose exceptionnelle. Comme la santé des personnages ne se reconstituait pas avec le temps qui passe, il fallait compter avec les soins que l'on pouvait s'accorder via la posologie embarquée (fioles de santé) ou encore en se reposant (dormir): démarches qui avaient la faculté de reconstituer les tissus abîmés (de manière économe toutefois). Inutile d'espérer retrouver 100% de ses capacités après un, voire plusieurs repos d'affilée comme on pourra le faire par la suite dans Neverwinter Nights (le successeur de Baldur's Gate). Voilà qui conservait l'adrénaline du joueur à des niveaux de transpiration quasiment éprouvants. Graphiquement sublime, Baldur's Gate 2 reprenait les aspects visuels de son prédécesseur avec quelques innovations en plus (interface joueur paramétrable, notamment), mais son histoire se situait principalement à l'intérieur des villes et bien que la carte de son monde soit conséquente, on ne parcourait plus la campagne d'une ville à l'autre afin de le traverser car l'heure était enfin venue d'utiliser le téléporteur. Plus d'aventures champêtres à l'horizon, mais un retour brutal dans un moyen-âge lugubre et glauque. Mon seul reproche reste, comme pour le premier opus, une taille pour des personnages quelque peu restreinte. Pour ne pas avoir à les observer à la loupe, j'ai limité l'affichage au 640x480 sur un écran 17", alors que la machine supporterait facilement un 1024x768 (d'autant qu'avec ce volet, l'accélération 3D était parfaitement utilisée dans les animations). Toutefois, malgré cette piteuse définition (uniquement accessible sur un écran CRT: question de standing, j'apprécie avoir plus de choix que les autres), la finesse de l'affichage n'en souffre que très peu et les personnages sont parfaitement discernables, ce qui favorise le contrôle de l'action. Quant au volet musical, il savait se faire discret au point qu'aujourd'hui où j'ai remis le jeu sur les rails pour m'en remémorer les particularités, celles des thèmes musicaux ne m'ont pas vraiment laissé de souvenirs inoubliables (entendons-nous, elles sont toutefois de bonne composition). Les ambiances sont, par contre, parfaitement restituées et c'est là le principal. Avec Baldur's Gate 2, le joueur s'enfonçait plus avant dans l'action trépidante et ininterrompue grâce à des quêtes plus complexes que précédemment. Son monde était plus peuplé que pendant le premier épisode (ce n'était pourtant pas faute d'en avoir occis en quantité, mais c'est que ça se reproduit vite ces saletés là !) et il fallait vraiment être persévérant pour le parcourir dans sa totalité. Plus de 200 heures de jeu, me confirme-t-on. Non ! Vous blaguez?... On peut toujours y jouer en mode multijoueur mais, en solo, les compagnons n'étaient pas relégués au seul rôle d'escorte armée (avec tout ce que cela comporte comme surprises). La boîte et son contenu : Après un article sur Baldur's Gate premier du nom, il n'entrait pas dans mes intentions d'en produire un autre concernant le deuxième volet, puisqu'à l'époque je ne possédais celui-ci que par l'entremise d'une série budget (collection White Label de l'éditeur Virgin interactive) mais dans un packaging plastifié au format DVD (beêêck !), ce qui écartait toute possibilité de continuité dans ces pages. Jusqu'au jour où, en visite sur une brocante locale et à l'affût de toute découverte intéressante, j'eus l'occasion (impardonnable à ne pas saisir) de dénicher Baldur's Gate 2 dans son packaging originel. Le jeu se trouvait dans un état de conservation impeccable: seule la boîte avait légèrement souffert de diverses manipulations. Traces qu'il me fut facile de faire disparaître, ayant mis au point quelques techniques efficaces de restauration. Si mes souvenirs sont bons, le propriétaire (ou commanditaire) de l'époque me réclama une douzaine d'euros pour finaliser la transaction, ce que j'acceptai avec empressement, concernant cette boîte et une autre sur laquelle je m'attarderai certainement, à l'occasion. Ce fut l'éditeur Activision qui, en son temps, s'était chargé de distribuer Baldur's Gate dans nos contrées, dans un packaging cartonné grand luxe. La première édition le fut sous format assez classique avec une boîte cartonnée composée d'une base et d'un couvercle. Par contre, Baldur's Gate 2 eut les honneurs du packaging de luxe avec un boîtage marketing s'approchant très fort de ce que Origin avait proposé pour un autre jeu de rôle intitulé Ultima IX Ascension (voir l'article). Comme celui-ci, Baldur's Gate 2 profite de quelque chose qui ne ressemble plus à une boîte de jeu conventionnelle. Le jeu se niche (dans son édition initiale, en tous les cas) dans un écrin composé d'un coffrage enchâssé dans une chemise à bords rabattants agrémentée d'une couverture mobile. La boîte de jeu s'apparente au grimoire ancien tel qu'on en trouvera dans l'aventure (livre des sorts ou livre d'inventaire), y compris son poids. A l'intérieur de celle-ci vient se loger un coffrage cartonné fort dont la fonction essentielle est le raffermissement de l'ensemble. La face avant de la boîte ainsi constituée propose un volet articulé faisant office de couverture. Ce volet s'ouvre, tel un livre, sur un double tableau présentant, à gauche, un personnage de l'aventure et, à droite, diverses captures d'écran. L'ensemble est de dimension classique (contrairement au premier Baldur's Gate dont l'épaisseur du coffrage était inhabituellement plus imposante, sans pour autant atteindre des proportions hors norme). De ce fait et, à défaut de retrouver un volume intérieur équivalant à ce qu'enfermait le premier volet de la série, le contenu s'y loge au plus juste. J'en fais l'inventaire devant vous, vous allez pouvoir juger sur pièces. On y trouve, en tout premier lieu, deux gros coffrets cristallins prévus pour contenir les quatre CD-ROM qui composent le jeu. Une fois la boîte ouverte et penchée vers la bas, c'est ce qui en émerge de suite, vu le poids de l'ensemble. Ensuite vient un manuel de 140 pages. Celui-ci est toutefois d'un petit format. Bien trop malingre à mon goût, car son contenu s'y trouve transcrit en caractères de si petite taille qu'il est utopique de vouloir le lire sans une loupe grossissante ou des lunettes appropriées. De ce fait, sa manipulation est malaisée (je modère l'expression) et j'en suis immédiatement venu à regretter la taille du manuel présent dans le premier volet qui, de par ses mensurations légèrement supérieures, permet une lecture acceptable (quoique déjà limite). Cet accroc de marketing s'explique d'autant moins que le format du packaging aurait aisément permis de voir plus grand sans augmenter l'encombrement général. Comme j'ai pu le préciser plus haut, il est évident que Baldur's Gate 2 avait été rédigé en tant que suite du premier volet et s'adressait particulièrement aux utilisateurs émérites. L'absence d'un didacticiel et la manière dont est rédigé ledit manuel en attestent. La taille de ce dernier relève peut-être de la même réflexion. Ce qui n'excuse encore rien. Heureusement qu'en ce qui me concerne, Monsieur pdf s'avère parfaitement à propos puisque dans la version budget (collection White Label de l'éditeur Virgin interactive), c'est ainsi que le manuel se trouve exhibé. Et pour une fois que la version électronique à l'avantage sur la version papier, je ne vois pas pourquoi je me priverais de le souligner. Apparaît encore, en renversant un peu plus la boîte, un cinquième CD-ROM, dans une pochette plastifiée transparente, contenant la démo d'un autre jeu de rôle du même concepteur: Icewind Dale. Viennent enfin (en insistant quelque peu pour que cela sorte, car il y a comme une tendance à accrocher au revêtement intérieur), un plan couleur du monde de Baldur's Gate 2 (format A3 ou équivalent) et l'inévitable carte d'enregistrement auprès de l'éditeur que le premier propriétaire a, semble-t-il, oublié d'envoyer à la suite de son acquisition. Une constatation s'impose à moi, à cet instant: nous voilà donc au moins deux à pratiquer de la sorte. Je conserve maintenant cette boîte auprès de la boîte d'origine de Baldur's Gate premier du nom puisque celle-ci est aussi venue s'ajouter à celle que j'avais initialement acquise dans la série budget collection White Label (boîte cartonnée, là aussi) et qui est à la source du premier article que j'avais consacré au jeu. Je possède maintenant les deux jeux tant dans leur version liminaire que dans la série White Label, dans laquelle ils sont apparus par la suite. Pour répondre à certains qui n'auraient pas encore saisi le sens profond du terme "préservation" (en opposition à disparition, oubli ou abandon) et qui n'appréhenderaient pas l'intérêt d'investir dans des produits ludiques passés de mode, j'ajouterais que ce qui paraît désuet est essentiellement le fruit d'une réflexion qui se fatigue trop tôt de ce qu'elle vient tout juste d'encenser et qui ne sait plus reconnaître les siens dès lors qu'elle prétend progresser. "Etre dans l'air du temps" peut aussi s'interpréter de façon différente. Les Baldur's Gate sont les exemples types de softs ludiques qui entrent dans la catégorie des produits non périssables. Il suffit de savoir retrouver ceux-ci parmi tous ceux qui nous sont donnés en pâture et qu'il est coutumier de jeter après usage. Car, à ma connaissance, aucune date de péremption ne figure au dos des boîtes cartonnées et je serais bien mal placé pour affirmer que cela n'a pas changé depuis (puisque, actuellement, les jeux vidéos ont trouvé leur place auprès des conserves alimentaires, dans les rayons des grandes surfaces). Et aujourd'hui ? Ce qui nous amène, fort à propos, à discourir sur ce qui est encore possible d'obtenir de Baldur's Gate 2 à l'heure où je couche ces lignes. Le bon fonctionnement de Baldur's Gate (y compris sous la toute dernière mouture du légendaire Windows de la maison Microsoft), ne fera pas de mystère bien longtemps et pour cause: à l'heure où j'écrivais les lignes relatives au premier épisode de la série, Baldur's Gate venait d'être réédité dans une compilation (chez Atari) reprenant les volumes 1 & 2 avec leurs add-ons respectifs. Avouez que c'est (et reste, deux ans après encore)une sacrée coïncidence tout de même... Le jeu s'installe et fonctionne sans aucune contrariété sur mes 3 Pentium (1 Pentium 3 & 2 Pentium 4) tous équipés du seul OS auquel je reste encore fidèle: Windows 98SE. Il en est de même sur une machine plus récente, possédant un processeur dual core et Windows XP-SP2 comme système d'exploitation. Dans tous les cas, il est conseillé d'installer le dernier correctif en date que l'on va pouvoir avantageusement télécharger à l'adresse suivante: http://www.patches-scrolls.de/ (faire une recherche sur la clé "Baldur" dans la zone de saisie "Search patch for" présente sur la page d'accueil) La dernière mise à jour est Baldur's Gate 2: Shadows of Amn v23037 (european). C'est celle-là qu'il faut installer. Notez que, sans elle, le jeu fonctionne parfaitement même sous Windows XP. Toutefois, si celle-ci a été publiée, c'est pour apporter certaines améliorations nécessaires à son parfait fonctionnement. Il serait ridicule de vouloir s'en passer Si vraiment vous aviez raté le coche comme c'est pas possible (ne me dites pas que c'est exprès) mais que Baldur's Gate vous tentait au point de savoir se passer de quelques heures sur WOW (ce qui me semble être d'une rare hardiesse ludique) alors qu'un esprit individualiste vous anime, laissez-moi vous informer qu'il aurait fallu vous décider il y a maintenant deux ans de cela, à l'époque où je vantais les qualités du premier volet et où la série complète venait d'être commercialisée dans une version compilée (il semblerait que cela soit un créneau inédit chez les distributeurs, ce dont nous n'aurons pas l'outrecuidance de nous plaindre malgré certains sous-entendus) de toute la série des Baldur's Gate. Même pour les rééditions, deux ans c'est (hélas) largement plus qu'il n'en faut pour dépasser une durée de vie commerciale et une présence dans les rayons des distributeurs. Toutefois, il n'est pas dit que ce recueil nostalgique ne soit plus disponible ça et là, si l'on sait se donner la peine de chercher. Si madame la chance permet de croiser sa route, voilà l'occasion rêvée de s'y tester dans l'hypothèse où l'on n'aurait pas encore pratiqué cette sorte de tribulations. Pas la peine d'acheter le dernier PC en date pour s'évader: Baldur's Gate propose la même chose (ou presque) pour pas cher (prix à la sortie: € 30) et sur la configuration de tata Jacqueline, qui plus est Que du bonheur je vous dis, y compris pour les enfants archi-gâtés que nous sommes. |
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