REDNECK RAMPAGE
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Mai 2009
Données techniques :
Type de jeu: action/shoot
Version: anglaise uniquement (une traduction aurait été sans intérêt)
Conception: Xatrix Entertainment
Autres titres: Cyberia, Kingping, Quake 2-The Rekoning,
Distribution: Interplay
Sortie: juin 1997
Configuration minimum: Pentium 200
Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Mode réseau: affrontement jusqu'à 8 joueurs

L'histoire du jeu :
Afin de réfuter une progression constante de la violence dans des jeux vidéo qui glorifient le genre, certains (j'ai les noms) me rétorquent fréquemment que celle-ci ne date pas d'hier et qu'elle était déjà bien présente dans les premiers First Person Shooter.
Le nier serait inutile. Toutefois la comparaison n'a plus la même signification puisque le genre "action" actuel s'enorgueillit de bien plus de brutalité et de cruauté qu'il ne se le permettait à une époque où le concept ludique ne cultivait pas encore l'art de se mettre au diapason du sensationnalisme au point de perpétuer l'apologie du cynisme (phénomène de désinhibition particulièrement controversé actuellement).
Un petit exemple pour s'en convaincre ?
Comme il est bon de retourner sur des FPS anciens comme ce Redneck Rampage où action intense et dérision au premier degré s'entremêlaient allègrement.
A n'en pas douter, on s'en souvient certainement. Mais pour ceux qui n'ont pas cette chance (celle d'en avoir ou d'en garder souvenance), voici de quoi se le remémorer.
Redneck Rampage était un shoot'm up pur jus qui, une fois n'est pas coutume, ne se déroulait pas dans un univers conflictuel classique (encore moins futuriste) mais relevait plutôt du scénario de science fiction (comme celui de "Mars Attacks" ou encore "Les Envahisseurs" avec le désopilant Roy Tinnes, par exemple) dans lequel le personnage principal se devait de libérer le frangin enlevé par des extraterrestes venus envahir cette belle contrée champêtre qu'était alors l'Etat de l'Arkansas (Capitale: Little Rock: le Sud profond). Suite à cette occupation, cette belle région avait été vidée de ses (rares) habitants, remplacés par des clones encadrés et soumis aux seuls ordres des aliens (les méchants envahisseurs).
C'était justement à cet endroit précis qu'allait être propulsé le joueur.
Comme par un heureux hasard et parfaitement à propos puisque inscrit dans la constitution des Etats-Unis, celui-ci allait retrouver sur place des quantités d'armes et munitions en tous genres, ainsi que tout ce qui allait permettre d'éradiquer l'envahisseur (composé exclusivement d'une adversité particulièrement acariâtre) du secteur, avant de passer au suivant. En gros: sauver le monde était le but du jeu.
L'originalité de ce dernier reposait sur le contexte choisi: une région du Sud particulièrement rurale des USA (l'Arkansas), située dans le marigot, où les paludes putrides succédaient aux fermes entourées de volailles singulièrement stupides. Cette niaiserie atteignait d'ailleurs le personnage principal qui ne faisait pas trois pas sans lâcher un juron, un rot ou un vent pour se soulager à tout instant (le tout résultant d'une aérophagie galopante). Summum de l'affabilité, celui-ci n'avançait qu'à grandes lampées de gnôle dont il usait et abusait largement pour se maintenir en forme.
Bien évidemment, toute cette atmosphère embuée de vapeurs d'alcool et de trivialités locales devait être accueillie au second (voire troisième) degré car celle-ci ne reflétait en rien le caractère ordinaire des habitants de cet état, déjà victimes des envahisseurs. Tout au plus, ce trait avait été outrageusement exagéré, outrepassant les limites de la grosse caricature. Mais puisque les concepteurs se prévalaient d'avoir conçu un univers moulé dans l'autodérision, il n'y avait pas trop à en redire. Cela n'aurait évidemment pas été le cas si d'aventure les auteurs avaient installé leur scénario au centre du Poitou-Charente, par exemple.
Quoique.
Redneck Rampage était une transposition intestinale de Duke Nukem qui osait affirmer ses origines puisqu'il utilisait le moteur graphique conçu par 3D Realms (concepteurs du susdit Nukem). Il en reprenait non seulement la patte artistique mais aussi la philosophie générale puisque, rappelons-le et souvenons-nous en, Duke Nukem ne faisait pas, non plus, dans la dentelle côté bonnes manières et hygiène de vie. La preuve en est: tout comme avant, certaines touches permettaient au joueur de se rappeler (au cas où il aurait eu tendance à l'oublier) quelques lancés gutturaux (le fameux "Yee Haaaw" ou cri qui tue à la sauce sécessionniste) et flatulences tonitruantes.
Ce n'était évidement qu'un aspect particulier rappelant la présence du moteur de Duke Nukem, mais il y en avait bien d'autres, voilés parfois par les améliorations qui avaient été apportées par le Team Xatrix, géniteur du présent Redneck Rampage. Le trame générale n'était pas autrement construite que celle de son précurseur (une invasion alien à éradiquer), seul le contexte variait et transposait le joueur dans un univers agricole avec toutes les exagérations voulues afin de frayer avec une caricature qui n'avait plus grand-chose de bon enfant. Ce n'est pas une critique mais la constatation d'un effet intentionnellement recherché et plutôt bien réussi, il faut l'avouer.
L'exemple du niveau de santé qui se recouvrait grâce à l'absorption d'aliments plutôt que par la prise de kits de soins était édifiant quant au niveau d'humour qui régnait dans ce jeu. Manger était nécessaire pour retrouver un bon état physique mais boire était impératif. Pas question, ici, de boire de l'eau puisée dans les sanitaires (comme se le permettait l'ami Duke), il n'y avait que des canettes de bière et spiriteux à disposition. Celles-ci permettaient de recouvrer une santé défaillante avec le risque de tomber dans son contraire: un état éthylique avancé qui interdisait le bon emploi des armes. Une jauge d'alcoolémie était alors à surveiller de très près, tout comme le language et les rots frénétiques qu'émettait alors le personnage principal.
Celle-là, on ne nous l'avait encore jamais faite et on ne nous le refera sans doute plus jamais, j'en suis quasiment convaincu.! Les dépravations ne passeront plus (sauf dans GTA où elles agissent comme un véritable fond de commerce) !
Parmi les grands changements à observer si l'on voulait continuer ainsi la comparaison, il faut mettre en évidence la taille gigantesque des 14 niveaux que proposait Redneck Rampage. Cette taille, largement au-dessus de ce que l'on connaissait jusque là, permettait de proposer au joueur autre chose qu'un essaimage de clefs à découvrir, d'adversaires à éliminer et de munitions à récolter. Chacun de ces niveaux se déroulait dans un univers différent des autres. Ici la campagne, là une petite ville ou un cimetière avec en plus un changement sensible dans le rythme du jeu qui évitait d'en faire un simple parcours de balle-trappe entre deux portes. Tout y était agencé pour dépayser le joueur. Chaque fois, le script du niveau parcouru avait de quoi surprendre et je peux avancer cette constatation en connaisance de cause pour les avoir parcourus dans leur grande partie, Redneck Rampage et son stand alone (Rise again).
Toutefois, la taille des niveaux proposés avait une contrepartie qui était celle de voir la difficulté générale s'élever quelque peu par rapport à ce que l'on connaissait précédemment. Un petit exemple en passant: avec Duke Nukem (le bien nommé), sortir d'un niveau se passait toujours de la même manière: après avoir obtenu toutes les clefs du niveau, un chemin non autorisé jusque là permettait d'aller appuyer (fortement, c'est-à-dire à coup de talon) sur le gros bouton qui clôturait le niveau. Ici, rien de cela puisque chaque fin était différente. L'une d'elle se résumait d'ailleurs à asséner un bon coup de trique au frérot retrouvé pour que le niveau se termine. Il me faut avouer avoir cherché partout (et longtemps) la sortie, avant d'être tenu au courant de cette particularité pour le moins déconcertante.
Il n'y a pas à dire mais, à la belle époque, on s'avait s'amuser !
Car Redneck Rampage était tout sauf un jeu sérieux. L'humour, parfois bien lourd (très, trop caricatural sans doute et comme on l'aime de ce côté-ci de l'océan lorsqu'il s'agit de persifler la toute puissante Amérique) était présent partout. Le pastiche "pays profond des Etats du Sud" faisait parfaitement son office et compte-tenu des séquelles psychologiques post-guerre civile encore perceptibles actuellement aux States, on peut, à juste titre, se demander comment celui-ci (l'humour vaudevillesque en question) a été perçu par les Etats du Sud.
Quoi qu'il en soit, les heures passées sous Redneck Rampage ont toutes été excellentes et, malgré la difficulté (relative ou non, c'est selon) du jeu, elles m'ont laissé de très bons souvenirs, particulièrement lors de phases (ennemis coriaces ou voie sans issue apparante) dans lesquelles j'étais en grande difficulté et où l'humour parvenait chaque fois à tout récupérer.
Je n'ai pas eu l'occasion de la pratiquer, mais il me semble avoir lu quelque part que l'étendue des niveaux était aussi un handicap aux parties deathmatch en LAN lorsque celles-ci s'organisaient entre moins de quatre, voire huit joueurs dans le pire des cas. Et puisque le mode coopératif brillait par son absence, le mode solo reste, à mes yeux, le meilleur de ce qu'a pu offrir Redneck Rampage, le digne challenger du grand Duke Nukem.

La boîte et son contenu :
Il fut un temps (à jamais révolu, j'en ai comme l'intuition) où je fréquentais assidûment (deux à trois fois par semaine, au bas mot) l'un ou l'autre commerce de déstockage situé à deux pas de mes bureaux. Un de ceux-ci offrait un assortiment de jeux PC à ce point important (je dirais entre 50 et 100 titres différents, si je me réfère aux quantités de boîtes diverses déposées dans les présentoirs). Il est actuellement improbable de pouvoir observer encore un semblable assortiment après que les revendeurs aient revu, au fil du temps, à la baisse leurs surfaces d'exposition pour défaut de diversité.
Lors d'un de mes passages impromptus en ces lieux surnaturels desquels j'avais bien du mal à ressortir sans une boîte sous le bras (entendons-nous: légitimement aquise, cela va s'en dire), je remarquai une légère disparité sur les présentoirs où trônaient, en bon ordre, toutes ces boîtes soumises à ma convoitise. Il y régnait un je ne sais quoi d'inhabituel qui troublait le bel ordonnancement auquel mes yeux étaient entraînés depuis longtemps. En effet (m'esclaffai-je en mon for intérieur), une anomalie quantique demeure en ces lieux ! Etait-ce là le résultat d'une déformation de l'espace-temps ou plutôt un effet dû à la présence d'une boîte enchâssée parmi d'autres, présentant apparament un profil plus imposant que de coutume ? Je me frotte les yeux en approchant. Mais oui ! Aucun doute, ce coffret me paraît bel et bien hors norme.
Et sans indiscrétion, de quel jeu s'agit-t-il ?
Voyons voir... Quoi ! Redneck Rampage Rise Again (de chez monsieur Interplay lui-même) ! Non mais j'hallucine !...
Quelle aubaine ! Moi qui n'espérais plus entrer en possession du Redneck Rampage première version (disparu des étals depuis lontemps) sur laquelle je m'étais déjà fait la main, il y avait quelque temps déjà, grâce à la démo fournie par la revue Joystick (mai 1997), au moment de sa sortie commerciale.
Bien qu'ayant été convaincu par cette dernière, je n'avais pas, jusqu'à présent, réussi à mettre la main sur la version commerciale. J'allais enfin pouvoir me rattraper avec Rise Again, un "stand alone" comme on le nomme habituellement (qui fonctionne indépendamment de la présence du jeu original, en quelque sorte).
Si j'ai bonne mémoire, les jeux que l'on pouvait acquérir en ces lieux ne dépassaient pas encore dix euros l'unité (dans ce cas précis : 6,99 € confirmés par l'étiquette que j'ai conservé en souvenir sur la face interne du couvercle), alors que ceux-ci se trouvaient tous dans un état neuf, encore emballés sous cellophane, pour certains.
Par ici, le collector (ai-je certainement éructé, intérieurement, à cet instant précis) !
La boîte est composée d'une base et d'un couvercle s'emboîtant l'un dans l'autre (c'est sans aucun doute cette caractéristique qui a dû déterminer, à l'origine, l'appellation de ce genre de contenant). Ces deux éléments sont de construction solide et le carton qui les compose est de bonne facture. Seule l'épaisseur (ou profondeur) de la boîte dénote par rapport aux normes habituelles. On peut considérer, sans réserve, ce packaging comme étant un article haut de gamme comparativement à tout ce qui est produit actuellement en la matière (à l'exception, peut-être, des éditions collectors destinées à une clientèle composée principalement de fanboys).
Quoique d'un volume intérieur spacieux, son contenu n'est pas particulièrement volumineux.
On y trouve principalement le CD-ROM du jeu dans son boîtier cristallin et le manuel d'utilisation. Celui-ci a la particularité d'être proposé sous la forme et sous l'aspect d'un journal local de 16 pages (certaines affichant de la couleur), à l'image de ce qui avait été fait pour celui qui figurait dans l'édition de base du jeu avec, comme spécificité, d'être imprimé en français et non en anglais (même si le jeu reste non traduit, ce qui ne lui nuit en rien). Ce manuel-journal est d'ailleurs plié en deux pour pouvoir tenir tout entier dans la boîte.
Au dos de ce manuel-journal figure une photo de l'équipe qui a assuré le développement du jeu (un quinzaine de personnes en tout). Je vous la mets en seconde page afin que vous puissiez vous imaginer la taille microscopique de certains studios de développement remontant à peine à une décennie, face aux mastodontes actuels regroupant parfois plusieurs centaines de personnes avec des projets s'étalant sur plusieurs années. La déficience actuelle en matière de nouveautés s'explique certainement par cette forme de centralisation nécessaire à la conception de projets vidéo-ludiques aux appétences pharaoniques.
Accessoirement, une fiche cartonnée recto-verso format A5 s'y trouve aussi. Elle informe l'utilisateur sur les dernières corrections apportées au jeu et sur la manière d'installer celui-ci sous Windows 95 (en utilisant le mode DOS natif, qui est plus que conseillé pour pouvoir profiter de tous les avantages du soft).
J'ai avantageusement complété cette boîte largement proportionnée avec une disquette de boot sur laquelle j'avais eu la bonne intelligence de conserver quelques sauvegardes au cas bien improblable où...
Et comme je me suis engagé à tout déclarer (y compris d'hypothétiques erreurs de jeunesse), j'admets avoir joint à l'ensemble, une gngnff...pie du jeu original qui me fut gracieusement offerte par une relation avenante (mais sans plus). Non monsieur, je n'ai plus son nom en tête et je ne signerai pas d'aveux complets !
Redneck Rampage est un de ces jeux pour lequel on peut prétendre qu'il n'est pas évident à faire fonctionner autrement que sur une machine datant de sa génération. Depuis l'époque où il était en activité encore sur mon Pentium 200 (l'ancêtre de la trottinette) je n'avais plus eu le plaisir de manipuler cette boîte, remisée en seconde ligne dans le fond d'une étagère de la bibliothèque expressément réservée au logement de tous mes précieux.
Loin de moi l'intention de vouloir insinuer que le jeu n'était plus fait pour me distraire, mais son activation sur des machines plus élaborées s'avéra, par la suite, sans succès. Il eut fallu que je m'intéresse d'un peu plus près à la résurgence des jeux d'antan pour lui redonner un second souffle parfaitement mérité. Comme il est écrit dans l'épitaphe: les rides lui vont si bien qu'on aurait tort de s'en priver.

Et aujourd'hui ?
Apparu à l'époque merveilleuse où les jeux PC s'installaient majoritairement sous MS-DOS, Redneck Rampage aura bien du mal de fonctionner sur les machines actuelles sans utiliser certains subterfuges comme, par exemple, un émulateur (on y revient tout de suite).
En ce qui me concerne et puisque j'ai eu la sagesse de conserver plusieurs générations de matériels pour lesquelles il faut de la place (je sais, mais n'inversons pas les rôles: avant tout il fallait avoir la volonté de préserver l'existant, l'encombrement n'étant qu'une séquelle découlant de cette résolution), la seule machine permettant encore de faire fonctionner Redneck Rampage,dans son environnement originel, est un pentium 200 sur lequel un affichage configuré en 640x480 et affiché en plein écran est un plafond minimum si l'on ne veut rencontrer aucun ralentissement.
Sur l'écran de 15 pouces qui était celui qui a été acquis en même temps que la machine, l'image était tout ce qu'il y a de correct. Au-dela de cette configuration, point de salut.
J'avais pourtant entammé de nombreuses tentatives pour faire fonctionner Redneck Rampage sur un Pentium 3 ou Pentium 4 autrement qu'en mode VGA 320x240 (le minimum syndical) mais rien à faire: le jeu refusait systématiquement de s'exécuter.
La seule grande opportunité comblant le vide lié à la compatibilité rétroactive que proposent les configurations actuelles réside dans l'utilisation d'un émulateur dénommé DOSBox.
Vous ai-je déjà touché un mot de ce merveilleux outil ?... Non ! Alors c'est que c'est la première fois que vous venez ici (bienvenue, donc).
Dans ce cas, il vous faut savoir que DOSBox permet de faire fonctionner des applicatifs datant d'une ère maintenant marquée du sceau de l'infamie puisque l'OS qui y régnait en maître s'affichait en mode texte, sur un écran totalement noir à l'exception d'un "prompt" (non, il ne s'agit pas des suites auditives et consécutives à certains troubles intestinaux) clignotant infatigablement dans l'attente d'une commande que devait entrer, au clavier (déchéance ultime), l'utilisateur érudit.
Car ce dernier avait du mérite, je me dois de le reconnaître.
DOSBox s'installe sur tous les OS actuels (il est multi-plateformes). Le dernier système d'exploitation mis en application par la société Microsoft pourra dont en profiter pleinement.
Sous DOSBox, Redneck Rampage s'installe de la même façon qu'il le faisait à l'époque de la sortie. Pour ce faire, il suffit de s'en référer aux instructions données par l'éditeur.
En ce qui me concerne, DOSBox est installé sur un Athlon 2400+ (le pendant d'un Pentium 4 à 2 Ghz) possédant encore une carte audio Hercules Gamesurround Muse 5.1 DVD+ qui me place au-dessus de tout conflit technique en matière de conformité avec les besoins matériels des jeux datant du précédent millénaire. De plus, Windows 98SE reste et restera certainement jusqu'à la fin (de quoi, je ne sais pas encore) le seul OS utilisé sur cette configuration.
Redneck Rampage fonctionne dans les deux premières définitions graphiques qu'il propose (320x240 et 640x480). En 640x480, les premiers ralentissements surviennent lorsque l'action s'intensifie à l'écran. Inutile de préciser qu'en 800x600, les ralentissements sont insupportables car ils se transforment trop rapidement en un slide show permanent. La partie devient alors incontrôlable.
Bien évidemment, tout cela est le résultat d'une configuration matérielle déjà obsolète que la présence d'un dual core (ou plus encore en fonction des moyens de chacun) de bonne famille pourra éviter avec facilité.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Ayant vu le jour en l'an de grâce 1997 et remontant au précédent millénaire, Redneck Rampage n'en est pas pour autant un jeu à passer aussi facilement que l'on pouvait l'espérer dans l'univers de l'abandonware.
Entendons-nous: il n'est question que d'abandonware grâcieux, car pour ce qui est du dématérialisé onéreux, on peut retrouver Redneck Rampage à peu près partout, au seul téléchargement (vous n'espériez pas retrouver la boîte cartonnée avec son CD-ROM, tout de même ?) et pour quelques piécettes seulement (c'est en tout cas l'argument avancé). L'actualité vidéoludique de ces derniers temps étant pratiquement au point mort, on commence doucement à déterrer les cadavres résidant tout au fond de la couche de sédimentation des jeux de la fin du 20ieme siècle pour essayer de les animer à nouveau et tenter une ultime commercialisation. En la matière et au même titre que la distribution gracieuse, cette valorisation (quelle qu'en soit la hauteur), ne garantit pas pour autant aux auteurs légitimes le bon respect des droits qui leurs sont dévolus.
Quoi qu'il en soit, l'acquéreur ne peut manifestement pas porter une telle conviction à son actif, y compris sous le couvert d'une rétribution. Dans le cas de figure contraire (celui de l'abandonware dans sa définition première), on possède, à tout le moins, la certitude de flirter avec le schisme en ce qui concerne la portée temporelle relative aux droits d'auteurs: en gros et sauf décision contraire du détenteur: 70 ans avant de tomber dans le domaine publique (qui reste donc globalement inaccessible en l'état). A chacun d'agir en conscience, face à l'affermissement des tolérances en la matière (illégalité et intolérance sont les antonymes de légalité et tolérance).
Par contre, il n'est pas sorcier de deviner dans quelle direction nous nous dirigeons, face à une recrudescence de nostalgie vidéo-ludique avec les profits potentiels qu'elle peut générer.
La démo du jeu est, quant à elle, heureusement toujours disponible sur le net et gratuitement qui plus est. Elle conviendra parfaitement à ceux qui désirent se faire une idée du jeu et qui n'auraient pas encore mis en pratique les avantages de la grande socialisation virtuelle via les "échanges" culturels qu'elle autorise (en dehors des sujets qui devraient rester l'apanage du téléphone portable et dont on se gargarise tant actuellement), pour s'en faire délivrer une version complète. Je n'aurai aucun commentaire à faire sur les moyens mis en œuvre pour arriver à une telle finalité. Néanmoins, celui qui s'engage sur cette voie (semée d'embûches) a toute ma sympathie.
Car Redneck Rampage avait pour lui un thème et un tempérament bien trempés. Ses graphismes hérités du non moins célèbre Duke Nukem étaient travaillés avec soin et restituaient parfaitement l'univers dans lequel se situait l'action. L'ambiance sonore n'était pas en reste, tant en ce qui concerne les thèmes musicaux que les clameurs et les expressions typiques des protagonistes. C'est sans doute cette ambiance spécifique qui permettait de profiter pleinement du jeu lorsque l'on le pratiquait seul et dont la disparition nuisait grandement à l'atmosphère générale dans des parties deathmatch en mode multijoueurs. Pouvoir y retourner actuellement grâce à DOSBox est un réel plaisir même s'il faut réapprendre à pratiquer le jeu d'action uniquement par l'intermédiaire du clavier.
Bah ! Lorsqu'il s'agit de reconquérir les saveurs d'antan, tout est bon, y compris sacrifier à la difficulté qu'il ne s'agit pas de sous-estimer ici, car Redneck Rampage réserve quelques surprises de type abomination insurmontable aux présomptueux trop accoutumés au FPS casual actuel.
Comme le confirmait dernièrement Pinocchio au Petit Chaperon Rouge: cette leçon vaut bien un fromage, sans doute ?














































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