SAM & MAX (HIT THE ROAD)
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Mars 2011
Données techniques :
Type de jeu: action aventure
Version: française inégrale
Conception: Lucas Arts
Autres titres: Day of the Tentacle, The Dig, Full Trottle, Grim Fandango, Indiana Jones Adventure, Indy 4, Monkey Island 1, 2, 3, 4, Outlaws, Dark Forces, Star Wars-La Menace Fantôme, Star Wars-Racer, Star Wars-Force Commander, Star Wars-BattleGrounds, Star Wars-Mysterie of the Sith, Star Wars-Jedi Knight (Dark Forces II), Star Wars-Rebell Assault 1 & 2, Star Wars-Rebellion, Star Wars-Shadows of the Empire, Star Wars-Star Fighter, Star Wars-Tie Fighter, Star Wars-X Wing, Star Wars-B Wing, Star Wars-X Wing Imperial Pursuit, Star Wars-X Wing vs Tie Fighter, etc...
Distribution: Lucas Arts
Sortie: décembre 1994
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec DOSBox)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Le joueur passionné n'est pas né de la dernière pluie et ce n'est pas à ce dernier qu'il faudra apprendre ce que recouvre le terme "point and click", bien évidemment. Toutefois, un petit retour sur la définition du point and click ne fera de mal à personne, j'en suis persuadé.
Au sens étymologique, pointer et cliquer (de l'anglais "point and click") représente une action élémentaire réalisée dans un environnement informatique graphique. L'utilisateur déplace le pointeur de la souris (ou de tout autre dispositif de pointage) sur un secteur particulier de l'écran (il pointe) puis il appuie sur un bouton pour valider l'action (il clique). Présenté comme cela, le point and click est devenu la démarche fédératrice dans l'univers informatique. Beaucoup ne connaissent d'ailleurs plus d'autre forme de communication avec la machine tant celle-ci est intuitive.
Mais le point and click désigne tout autant un mode de jeu vidéo (généralement le jeu d'aventure) où le principal de l'interaction se fait en pointant la souris et en cliquant sur les éléments du jeu. Le genre connut ses heures de gloire tout à la fin du siècle passé et au début de notre ère. Il relevait non seulement d'un fonctionnement particulier mais aussi d'une philosophie dominante, non régentée par l'action et/ou la violence.
Voilà sans doute pourquoi le genre en question tombe en désuétude, aujourd'hui.
Parmi les jeux qui auront marqué le genre "point and click" il en est un qui est devenu légendaire et cela dès sa parution. Il se nomme Sam & Max et doit sa bonne fortune aux développeurs des studios Lucas Arts.
Sam & Max était un jeu d'aventure à l'humour débridé. La firme de George Lucas avait depuis longtemps pris pied dans cette catégorie (celle du jeu humoristique virant à la loufoquerie) avec des titres tels que Day of The Tentacle, la série des Monkey Island, Full Throttle devenus depuis légendaires pour l'excellence dont ils avaient fait preuve dans leur domaine.
Sam & Max étaient deux personnages hauts en couleur (le toutou, c'est Sam et le lapin, c'est Max), d'une pitrerie singulière, basée sur des réflexions et des jeux de mots passablement décalés. Sam était le philosophe du ménage et Max l'exalté.
Dans Hit the road, ils étaient des détectives freelance chargés des missions les plus saugrenues. Un aperçu en était donné avant même que le jeu débute, dans une introduction qui donnait le ton, mettant en scène un savant fou séquestrant une belle (ligotée sur son siège, promise aux pires sévices) dont il voulait absolument arracher les faveurs, le tout passant par des dialogues truculents, à la limite de la dérision, entre un mégalo et une nympho passablement émoustillée par la situation. Surgissaient alors Sam & Max, défonçant le mur avec leur voiture, toujours au grand ravissement de la belle, impressionnée (le propos admirateur face à cette apparition virile) par la prestance des deux compères qui mettaient à mal le savant devenu satyre. Celui-ci se révélait alors n'être qu'une machine dont la tête contenait une bombe à retardement. N'écoutant que leur raison, les deux compères abandonnaient rapidement les lieux, la tête tictaquant sous le bras, tout en omettant de détacher la belle qui se confondait en remerciements à leur égard. Le ton était définitivement donné et il allait parcourir le jeu de bout en bout.
Hit the road était un jeu point and click dans le plus pur style, uniquement en ce qui concernait la formule. Car, pour le reste, les développeurs s'étaient permis de faire évoluer leurs personnages dans un univers complètement farfelu, totalement déstabilisant où un humour singulier, basé sur des jeux de mots bien plus que sur des situations, tenait le joueur en haleine tout au long d'un scénario fantasque.
Sam & Max étaient plongés au cœur d'une enquête burlesque dans un monde de loufoqueries qui s'accentuaient à mesure que progressait le jeu.
Les mécanismes du jeu étaient simples et relevaient de ceux qui définissaient le genre. En cours de partie, le joueur avait devant lui un écran (tableau fixe) sur lequel il pouvait balader sa souris. Grace à celle-ci, il lui était possible d'effectuer une quantité d'opérations toutes plus intéressantes les unes que les autres.
La première consistait à déplacer les personnages (je clique là et paf, ils vont par là). Dans le décor, il y avait un tas de choses à récolter. Remisés dans l'inventaire, ces objets, assemblés entre eux, allaient permettre de résoudre quelques énigmes. Celles-ci demandaient souvent un tantinet d'imagination mais, dans l'ensemble, elles n'étaient pas trop tirées par les cheveux. Dans Hit the road, chaque objet avait son utilité et on trouvait rapidement (c'est surtout vrai pour certains plus que pour d'autres, si je m'en tiens à l'opiniâtreté qu'il m'était difficile de fournir) face à une situation spécifique. Les environnements à inspecter n'étaient pas des plus étendus. De ce fait, il fallait passer au crible chaque recoin pour ne rien laisser traîner derrière soi.
Tout cela se faisait dans la bonne humeur et sous les quolibets savoureux de nos deux compères. En cours de jeu, quelques phases d'action (action toute relative, il est vrai) demandaient plus de précision et de réaction. Elles avaient pour but de rompre avec une certaine monotonie et assuraient un regain de facéties à l'ensemble. Assurément, toutes les ficelles du parfait point and click étaient utilisées ici avec un vrai bonheur et, au final, Hit the road se révélait être un jeu accessible au grand public tant il était bien pensé.
Voilà de la spécificité qui certainement aurait pu en désillusionner plus d'un si elle avait été édictée aujourd'hui, dans une des productions du grand maître Lucas Arts. Mais, à une époque où le jeu vidéo était destiné à un public plus avancé (tant en âge qu'en imagination), la sauce prenait immanquablement. C'était à ce point vrai qu'il est difficile de faire passer, par l'écriture, le fantasque de cette aventure sans en savourer l'un ou l'autre passage par la pratique du jeu.
Les situations ne sont pas racontables comme pourraient l'être les exploits du joueur dans un jeu d'action. Je vais donc m'en tenir au fait que Sam & Max Hit the road était un jeu d'aventure parfaitement ficelé, sans défaut, baignant en permanence dans un humour au second degré où foisonnaient les situations et les répliques devenues depuis cultissimes, tout cela grâce à l'imaginaire débridé des développeurs de la maison Lucas Arts.
A l'époque (celle qui remonte déjà à la première moitié de la précédente décennie), c'était mon épouse qui savait s'acharner à découvrir toutes les énigmes proposées par les pérégrinations des deux compères et je me contentais d'observer tout cela, de loin. Le passage qui nous aura sans doute le plus marqué, au point que son souvenir est toujours tenace, se situait à l'instant où nos deux lascars s'essayaient à une attraction de foire (l'assomme-rat) consistant, à l'aide d'un maillet en bois, à asséner un coup sur la tête d'un rat dès que celle-ci apparaissait parmi une des cinq ouvertures pratiquées sur le dessus de la caisse. Le joueur devait se montrer assez rapide pour pointer le bon trou au bon moment et il advenait souvent ce qui ne devait pas arriver: le coup déviait et c'était la tête de ce brave Sam qui se faisait chopper au passage, le tout dans une expressivité hilarante rappelant le meilleur des Tex Avery. Jamais, sans doute, en pratiquant le jeu vidéo, nous n'étions partis de si bon cœur dans des fous rires à n'en plus finir à chaque fois que les coups se déportaient sur la tête de ce pauvre Max. Jamais et de cela je suis catégorique, nous n'avons eu à revivre de tels moments d'agrément en visionnant les jeux qui suivirent cette époque.
Je sais: tout cela était granguignolesque mais c'est souvent là qu'on découvre les plus grands plaisirs. Plaisirs d'autant plus appréciables que ce genre de phase ne se répétait pas à l'excès.
Sans pour autant être facile, Hit the road se révélait toutefois moins tortueux que ses prédécesseurs et se destinait ainsi à un public plus large. C'est certainement aussi cette particularité qui fit son succès.
Une autre particularité fut la qualité des doublages français notamment en ce qui concernait les voix des deux personnages principaux. Celles-ci participèrent indéniablement à restituer l'ambiance qui régissait la version originale.
Le tout était soutenu par d'excellentes compositions musicales à l'égal de ce qu'a toujours su produire les studios Lucas Arts tant pour les jeux qui ont précédé que pour ceux qui suivront cet épisode. Le volet audio fit d'ailleurs l'objet d'une novation puisqu'une seconde monture (pas une réédition mais bien une deuxième version) vit le jour quelques mois après la sortie du jeu. Cette nouvelle version profita du média naissant que fut le CD-ROM et s'enrichit avantageusement des voix (non présentes dans la version de base) mais aussi des musiques (sur pistes audio) qui firent de Hit the road le joyau que l'on connaît aujourd'hui. En cela, ses graphismes à la sauce VGA ne le dévalorisent en rien car l'aspect cartoonesque des scènes garde, y compris de nos jours, tout son lustre.
Enfin un soft capable de tenir en haleine le joueur pendant des heures et des heures grâce à ses seules qualités humoristiques, sans avoir à afficher des débauches de violence surchargées de litrons d'hémoglobine! Voilà qui marque définitivement un monde vidéo-ludique à jamais révolu.
Bien que le genre excessivement linéaire du jeu d'aventure point and click restreigne son usage au parcours unique, la richesse des dialogues sillonnant Sam & Max Hit the Road autorise d'y revenir par la suite afin de profiter à nouveau de leurs tirades indémodables.

La boîte et son contenu :
Vous n'allez sans doute pas le croire mais j'ai fréquenté cette période reculée qui vit l'avènement du jeu vidéo grand public. En ces temps féériques, l'amateur de jeux PC était submergé par la multitude des productions, toutes autant diversifiées qu'innovantes, provenant d'un nombre pléthorique de studios de développement en quête de succès. A cette époque, les maisons d'édition tenaient à disposition du client des catalogues largement fournis en titres présents et à venir, le tout sur l'année en cours, seulement (j'ai encore l'un ou l'autre de ceux-ci qui résident dans diverses boîtes de jeu, je le jure).
Cette période avait été bénie de dieux (vidéo-ludiquement parlant, bien entendu) et c'est au début de celle-ci que je fis mes premiers pas dans l'univers du jeu vidéo.
Hit the Road fut parmi les premiers titres à venir alimenter une collection qui s'ignorait encore et qui ne se composait alors que de quelques boîtes. Comment était-il arrivé entre mes mains ? Mystère. Mais j'ai souvenance que lorsque je me rendais chez le détaillant spécialisé qui était alors mon fournisseur attitré, ce dernier (ou les clients habituels qui fréquentaient son établissement) m'informait des propriétés de l'une ou l'autre primeur. Car, en ces temps où Internet n'était pas encore au centre des choix et des décisions, la fréquentation d'une clientèle assidue, pleinement mature, favorisait les avis expérimentés et éprouvés. C'est sans doute sous la férule de ceux-ci que je m'étais décidé à préférer Hit the Road à un autre titre (qui n'en était pas oublié pour autant). Comme mon épouse et moi ne nous rendions en ces lieux (du fait de son éloignement) que de temps à autre, nous en ressortions couramment les bras chargés de belles boîtes cartonnées.
C'est assurément en ces temps paradisiaques que la boîte de Sam & Max eut l'avantage de faire partie d'un lot.
Et cette boîte, justement... Regardez-moi cette boîte !
N'est-ce pas là la quintessence de l'emboîtage cartonné à destination du vidéo-ludisme ?
Quelle pureté dans les lignes, quelle émotivité dans les carnations, quel monolithisme dans les proportions, quelle chaleur dans la texture du revêtement intérieur ! Je n'ai pas de mots plus éloquents, plus animés pour en évoquer la sublimité.
Comment, aujourd'hui,pouvons-nous nous contenter de ces horribles empaquetages issus de l'industrie pétrochimique, allergogènes et formatés au possible (adieu la singularité), dont les jaquettes et les manuels se satisfont d'annotations absconses exigeant la loupe à fort grossissement pour être déchiffrés (lorsqu'ils y sont encore en format papier) ?
C'est à ne rien y comprendre alors qu'on prétend vouloir satisfaire un client plus exigeant que jamais ! Ne mentionnons même pas le business du dématérialisé, je pourrais avoir des mots désobligeants.
Car le constat est bien celui-là, mesdames et messieurs: cette boîte cartonnée présentait toutes les caractéristiques de la fascination alors même qu'il n'est pas encore question de son contenu.
La boîte de Sam & Max se compose d'une base et d'un couvercle s'emboîtant l'un dans l'autre. Comme pour l'ensemble des productions Lucas Arts, sa construction est établie aux dimensions standard, dans un carton fort de bonne qualité, lui conférant une excellente solidité. Cette robuste boîte est recouverte d'une parure couchée sur papier satiné donnant à l'ensemble un excellent rendu. La décoration est particulièrement cartoonesque et présente les deux principaux instigateurs de jeu: Sam et Max comme vedettes principales dans une affiche particulièrement colorée couchée sur fond blanc (ou presque puisqu'on y discerne un léger filigrane). La face arrière est classiquement constituée de quelques captures d'écran de jeu avec leur texte de présentation.
Lorsqu'on admire cette belle boîte, le regard ne peut être qu'attiré par les macarons apposés sur la face avant , placés là en évidence, avisant le client potentiel de la présence de caractéristiques essentielles constituant les propriétés inédites apportées au présent produit:
La première est que le jeu y est repris dans une version intégralement localisée et transposée sur CD-ROM. De ce fait, ce nouveau support apporte quelques novations par rapport à la version disquettes sortie à peine dix mois avant. Grâce à l'énorme volume de stockage qu'offre ce nouveau support, les voix ont maintenant fait leur apparition et s'ajoutent aux dialogues textuels. Les musiques y résident toujours au format wave mais les partitions musicales au format audio ont été ajoutées à l'ensemble et peuvent être écoutées indépendament du jeu, en qualité acoustique haute définition, je vous prie.
La seconde est un bonus qui se matérialise sous la forme petit livret au format A5 de 52 pages intitulé "The official Hintbook". Ce manuel se révèle être le livre officiel des astuces du jeu. Il ne s'agit pas là d'une solution mais plutôt d'un compendium de trucs et astuces (qu'il faudra encore déchiffrer) permettant à tout joueur de se dépêtrer lorsqu'il rencontre un obstacle lui paraissant infranchissable. Sa couverture est joliment illustrée en couleur et l'intérieur reprend tous les chapitres du jeu agrémenté de nombreuses illustrations et de petites bandes dessinées représentant nos deux héros. Le tout est écrit dans le ton qui parcourt, de long en large, le jeu lui-même. Autant prévenir que son écriture est particulièrement facétieuse: à l'inverse d'une solution, rien n'est servi sur un plateau mais tout se démêle dans le ton des dialogues et l'ensemble se conçoit comme un parfait complément à l'aventure. Tout cela se découvre lorsqu'on enlève le couvercle.
Dans la boîte se loge le CD-ROM du jeu, figé dans son coffret de cristal. En dessous est placé le fameux livret bonus. Sous celui-ci réside le manuel d'utilisation du jeu (12 pages) construit de la même manière et sur le même ton humoristique que le livret des trucs et astuces. Tout au fond, on découvre encore un feuillet double volet reprenant les quelques commandes du jeu, suivi de la carte d'enregistrement auprès de la maison d'édition, carte que je vais bientôt retourner à l'expéditeur afin de faire activer ma garantie (comment cela, trop tard... Vous croyez ?).
Bien entendu, l'ensemble a été complété, dès la première mise en activité du jeu, d'une indispensable disquette de boot permettant de lancer Hit the Road sous MS-DOS après démarrage (indéfectible) de la machine. Je conserve cette disquette en souvenir d'une grande époque.
L'inventaire fait, la boîte peut être refermée et remisée à sa place où elle conserve un état original incomparable. Pendant tout le temps où mon épouse a parcouru le jeu (et cela jusqu'à son terme), elle a veillé à conserver l'ensemble dans un état de fraîcheur irréprochable au point qu'on pourrait croire que le contenu et la boîte n'ont jamais été profanés. Or, rien n'est plus faux: je suis là pour en témoigner. A cela je ne vois qu'une explication valable: mon influence bénéfique sur tout ce qui touche à la préservation.
A tous ceux qui auraient l'intention de solliciter mon assistance pour la duplication du soft à leur intention, qu'ils sachent que, malgré l'âge respectable du produit, cela est totalement irréalisable. J'en veux pour preuve l'avertissement figurant à la fin du manuel d'utilisation, spécifiant ceci: " Nous avons archivé vos empreintes, votre profil génétique et vos analyses d'urine sur le CD. Alors n'essayez pas de copier le jeu ! "
On ne peut pas lutter contre le pouvoir de Lucas Arts, c'est indéniable. Pour obtenir une copie de la galette, je peux tout au plus vous proposer de photographier, imprimer puis découper le CD-ROM qui est représenté à la page suivante (et encore, j'ai des craintes...).

Et aujourd'hui ?
La machine qui accueillit Hit the Road à ses débuts fut mon vénérable Intel 486DX2-66 équipé d'une carte audio Soundblaster 16-Pro. Cette machine qui affichait alors 8 mégabytes de mémoire RAM au compteur et sur laquelle s'ébrouait en maître quasi-absolu le Disk Operating System, usuellement connu sous le patronyme de MS-DOS (Windows 3.11 y résidait aussi mais en tant qu'invité occasionnel, seulement) était largement suffisante pour faire fonctionner le jeu version CD-ROM sans avoir à s'occuper d'autre chose que de son installation.
Pour retrouver toute l'ambiance festive qui nous avait alors donné tant de satisfactions, je connais maintenant une excellente solution. Celle-ci se nomme DOSBox et s'applique sur tous les PC quel que soit le système d'exploitation installé. Hit the Road s'y complait au point que le jeu ne devrait pas plus exiger de l'utilisateur que ce qu'il lui demandait au moment de sa sortie: une installation en bonne et due forme.
DOSbox assure un fonctionnement sans faille, que ce soit en plein écran ou en mode fenêtré.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Inutile de chercher un quelconque correctif, il était une époque où les jeux mis sur le marché étaient d'un développement totalement abouti. Inutile encore de chercher un site proposant le téléchargement Hit the Road car, bien qu'édité en 1993 dans une première mouture sur disquettes (avec sous-titres, musiques aux formats midi ou wave mais sans les dialogues), LucasArts s'est toujours refusé à placer dans le domaine de l'abandonware la moindre de ses productions. C'est son droit le plus strict et je m'en voudrais de le lui contester.
Ainsi je me fais fort de ne pas vous révéler l'adresse privée suivante:
http://francois.arthur.free.fr/jeux/sam/sametmax.zip
Adresse auprès de laquelle le téléchargement de Hit the Road première mouture (version française) n'aurait jamais dû être autorisé eu égard aux observations faites précédemment. Par contre et bien que cela ne vous serve à rien sans pouvoir disposer du jeu, voilà l'adresse de sa documentation:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/
ltf_jeu.php?id=114&fic=liens

Indubitablement, tout cela est sans intérêt.
Hit the Road se joue comme on peut lire une bonne bande dessinée à ceci près qu'il faut y mettre un peu du sien pour connaître la suite de l'histoire. Il ne tient qu'à vous de renouer avec toute cette émotivité.
Pour la petite histoire: Sam & Max ont repris du service en 2007 avec deux épisodes successifs nommés (vous allez rire) Saison 1 et Saison 2. A la suite de ce duo d'aventures commercialisées de manière classique (à l'exception de l'emballage cartonné - faut pas rêver non plus), le nouveau développeur, Telltale Games, se tourna vers le business online et saucissonna sa production afin de la commercialiser épisode par épisode. Ce galvaudage est couronné par une série télévisée américano-canadienne (1997-1998) comprenant 22 épisodes de 20 minutes, comparables à la série des Wallace & Gromit.
Mais de tout cela, je n'ai cure puisque je possède le modèle original dans la seule version qui vaille la peine d'être parcourue, pour le retour aux sources qu'elle me permet de vivre.
Et ces sensations-là, je compte bien les préserver en l'état.
















































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