BATTLEZONE | |
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Avril 2005
Données techniques :Type de jeu: stratégie (action) Version: française intégrale Conception: Pandemic Studio Autres titres: Battlezone 2, Full Spectrum Warrior, Star Wars Battlefront, Army men RTS, Dark Reign 2 Distribution: Activision Sortie: avril 1998 Configuration minimum: pentium 200 + carte 3D (PIII 500 sans carte 3D) Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP Accélération graphique: Direct 3D et accélération logicielle Mode réseau: affrontement et stratégie entre 16 joueurs L'histoire du jeu : Jusqu'à l'arrivée de Battlezone, les jeux de stratégie tels qu'on les concevait (Command & Conquer, Warcraft, Starcraft, Dark colony, Ages of Empires, Alerte rouge, Total annihilation et autres) nous gratifiaient d'un mode en deux dimensions isométriques dans lequel le joueur reprenait les attributions du commandement militaire envoyant au casse pipe les troupes sans risque, pour celui-ci, d'une implication personnelle sur le terrain. La perte d'une unité ne coûtait pas plus que les ressources nécessaires à sa reconstruction. Battlezone était le premier jeu à renverser totalement cette tendance en provoquant une petite révolution dans le monde du jeu de stratégie. En effet, plutôt que de se trouver à la place du stratège militaire assis devant ses cartes, le joueur prenait la place d'un commandant d'unité (en vue subjective, c'est-à-dire avec une vue à la première personne), envoyé sur le terrain (fréquemment hostile) où il encourait les mêmes dangers que toute autre unité sous son commandement. Mais ce n'étaient, certes pas, les seules grandes innovations qu'apportait Battlezone. Avant tout, évoquons quelque peu le background du jeu. Contrairement à ce qu'on nous avait toujours affirmé, la conquête de l'espace n'avait pas commencé, fin des années 1960, par les premiers pas de l'homme sur la lune mais bien une dizaine d'années avant, au début de la guerre froide. C'est à cette époque que des militaires américains découvrirent les résidus d'un minerai extra-terrestre (dénommé bio-métal) sur le sol des Etats-Unis (à Roswell, je crois: d'ailleurs j'ai les photos quelque part). Ce minerai extra-terrestre permit de faire des découvertes extraordinaires en matière de technologie intersidérale. Cependant, les militaires arrivèrent rapidement à la constatation que les planètes du système solaire recelaient, à des degrés divers, bien plus de bio-métal que l'on avait pu en découvrir sur le sol américain. Il fallait donc absolument récolter ce minerai là où il se trouvait en développant, en secret et sous couvert d'une conquête spatiale bidon (comme le programme Apollo et les voyages vers la lune, par exemple), une autre conquête spatiale bien plus poussée, grâce à ce fameux bio-métal. Des vaisseaux spatiaux et des armements nouveaux (n'oublions pas que c'étaient des militaires) furent construits dans le plus grand secret avec des technologies inimaginables pour l'époque. Pendant que le monde s'émerveillait à la vue de l'alunissage des premiers humains dont le voyage s'était effectué dans une boîte de conserve branlante, une petite armada filait avec un matériel (n'ayons pas peur des mots) à la technologie alien, sur la face cachée de la lune pour récolter le très précieux et tant convoité bio-métal. Ce sur quoi les militaires américains n'avaient pas escompté, c'était que, pendant cette même période, les soviétiques avaient connu les mêmes événements puis en étaient arrivés aux mêmes découvertes et conclusions. Et qui croyez-vous que les américains rencontrèrent sur la face cachée de la lune, hein ?... Mais non, pas Tintin et Milou en compagnie du capitaine Haddock. Oui ! C'est cela même: les russes ! L'ennemi héréditaire du moment. Ceux-ci, équipés de manière similaire, étaient aussi à la recherche du fameux bio-métal. Pas la peine de préciser qu'aucun des deux protagonistes en présence n'envisageait, ne serait-ce qu'un seul instant, l'idée généreuse d'un partage équitable. On allait donc pouvoir s'en mettre plein sur la tronche pour pas cher et, qui plus est, à l'insu du reste de la planète restée à l'ère primaire du moteur à explosion et de la machine électrique à faire le café. Quand j'affirmais qu'on nous cachait quelque chose... Donc, au commencement du jeu,le joueur était virtuellement envoyé sur la lune, à la tête d'une section d'exploration. Celui-ci allait devoir affronter les forces soviétiques pour réussir la mission que lui avait confiée son état-major. Comme dans tout bon jeu de stratégie, les éléments de base se composaient d'une ou de plusieurs ressources et d'une ou de plusieurs unités de construction. Ici, il y avait encore une innovation en ce qui concernait les ressources. En fait, il n'y en avait qu'une seule, énergétique: le bio-métal. Contrairement à ce que proposent d'autres jeux, cette ressource ne s'extrayait pas du sol mais se récoltait à la surface. Contrairement encore à d'autres jeux, il se retrouvait éparpillé en de toutes petites quantités. Le joueur devait construire des unités susceptibles de pouvoir le récupérer. Pour convertir ce bio-métal en véhicules militaires, le joueur installait son unité de transformation (le recycleur) sur une source naturelle d'énergie: un geyser. Cela supposait de déterminer un point de fixation précis pour l'établissement d'une base de commandement. Si l'emplacement ne se révélait pas idéal, il fallait tout remballer et se déplacer ailleurs. L'idée géniale était ici: pour obtenir plus de bio-métal alors que celui-ci se faisait très rare sur le terrain, le joueur pouvait détruire les véhicules adverses et ainsi récolter les unités de bio-métal perdues. Et là, s'installait une toute autre stratégie ! Voici pourquoi: dans Battlezone, on récolte communément le minerai disponible en surface grâce à des véhicules destinés à cet effet. Plus le bio-métal se trouve loin de la base, plus le temps nécessaire à sa transformation est prolongé. Maintenant, considérons que le camp ennemi soit venu attaquer en force celui du joueur et qu'il ait perdu plusieurs véhicules dans l'aventure. Et Paf ! Voilà du bio-métal tout proche et facilement récupérable, permettant de reconstituer rapidement ses forces. Vous comprenez ? Il en était de même lorsque le précieux minerai venait à manquer. Il fallait récupérer celui de l'ennemi ou, en dernière extrémité, recycler ses propres véhicules et bâtiments ! Ca vous change de la stratégie traditionnelle ça, madame. Autre ressource du jeu: le personnel (les pilotes). Pour sa mission, le joueur recevait un nombre prédéterminé de pilotes (8, 12, 16,etc...) qu'il affectait automatiquement chaque fois qu'il construisait un véhicule. Lors des combats, lorsqu'un véhicule était détruit, son pilote était automatiquement éjecté. Il était donc réutilisable s'il rentrait sain et sauf à sa base. Une des priorités était donc de l'escorter et de lui porter assistance. On comprenait alors rapidement tout l'intérêt du combat rapproché et du fait d'avoir à cocooner ses pilotes pour escompter les récupérer vivants, car l'ennemi n'hésitait pas une seule seconde à les éliminer s'il venait à les découvrir (et réciproquement). On pouvait encore obtenir d'autres pilotes en construisant des baraquements appropriés mais moyennant un surcout de bio-métal. De plus, le joueur qui, en tant que commandant d'unité, pouvait piloter n'importe quel véhicule se trouvait dans la même situation que ses pilotes: extrêmement vulnérable sur le terrain, lorsqu'il était hors de son véhicule. On allègue souvent: se retrouver à poil et seul dans la cambrousse. Et bien l'expression prenait ici tout son sens. Hors du véhicule, le joueur possédait toutefois la possibilité de se défendre. Outre qu'il ne perdait pas la communication avec sa base (il savait se faire reprendre, se faire escorter, faire construire des unités ou rejoindre seul son camp par des chemins détournés), deux armes étaient à sa disposition: un fusil mitrailleur standard (efficace uniquement contre les pilotes ou fantassins adverses) et un superbe fusil à lunette. Attention à la manœuvre ! Le fusil à lunette permettait de sniper un pilote ennemi assis aux commandes de son véhicule. La chose réussie (ce qui n'était pas d'une folle évidence), il suffisait de prendre place dans le véhicule en question et de rejoindre sa base ainsi équipé. Cet aspect ne manquait pas de faire apparaître dans le jeu des rebondissements truculents. Imaginez-vous en train de gagner la partie, tout se déroulant comme prévu. L'ennemi a été refoulé et votre camp est super protégé. Rien ne peut plus vous arriver. Aux commandes de votre char d'assaut, vous relâchez la pression quelques instants et vous oubliez de rester continuellement en mouvement. Et là, paf ! Un sniper vous avait pris pour cible et attendait le moment opportun pour vous en coller une. Adieu veaux, vaches, cochons, la partie est perdue ! Ca, c'était de la grande innovation qui chamboulait le genre en y apportant une limitation dans les actions, évitant ainsi le "bourrinage" que l'on connaissait dans d'autres jeux tout en apportant de nouveaux éléments tactiques. Battlezone offrait une toute autre vision à la recherche d'une victoire puisque cette fois elle pouvait s'obtenir lorsque le commandant adverse était éliminé par un seul tir bien placé. Furieusement cogité, non ? L'interface du jeu, quoique rebutante au premier abord, était des plus fonctionnelles et permettait, grâce à l'utilisation des touches numériques, de donner tous les ordres possibles et imaginables. Car, pour jouer à ce jeu, il fallait obligatoirement utiliser ses deux mains: la première pour maintenir la souris (pilotage et tir) et la seconde pour utiliser les touches de déplacement ainsi que les touches de commandement. Le volet multijoueur aurait toutefois gagné à être pourvu de la possibilité de jouer des parties en mode "skirmish" , c'est-à-dire: seul contre la machine sur les cartes multi. De plus, il proposait un mode deathmatch classique (sans construction de bâtiment) et un mode stratégique (comme dans les autres jeux de cette catégorie) mais pas de mode coopératif (snif). En vue de tester l'une ou l'autre possibilité de partie en réseau, j'ai aussi installé Battlezone sur mes plus récentes machines (Pentium 4 et Athlon). Malheureusement, faute de participant, cette expérience ne fut jamais à l'ordre du jour. L'inconvénient du jeu de stratégie est qu'il demande une initiation plus ou moins conséquente afin d'en saisir les rudiments. Cette initiation n'est pas évidente lorsqu'il s'agit de pratiquer une ou deux heures de jeux seulement. Je ne ferai pas allusion à d'autres détails spécifiques du jeu (et pourtant il y a bien à dire à ce sujet) mais j'ajouterai seulement que, durant le déploiement des campagnes solo, on a généralement plusieurs objectifs à atteindre et que des rebondissements dans le déroulement du scénario viennent bousculer fréquemment l'avancée d'une partie. On peut aussi jouer les deux camps, respectivement et en commençant pas le camp américain (servant de prise en main). Mais ce que j'ai particulièrement apprécié avec Battlezone et pour y avoir pas mal joué, c'est le background extrêmement cohérent de son aventure. Pour un peu, on y croyait ! La boîte et son contenu : Ce n'est pas la boîte originale du jeu qui est actuellement en ma possession mais sa réédition dans une série budget baptisée "Collection Classique", commercialisée par l'éditeur Ubi Soft. Cet éditeur était déjà présent avec cette ligne de produits au milieu des années 90 (vous voyez que les séries budgets ne sont pas nées d'hier…). A cette époque, Ubi Soft proposait une série budget en boîte cartonnée qui fut sans doute une des séries les plus fournies que l'on ait pu trouver sur le marché de la réédition. Bien d'autres virent le jour sous d'autres logos, mais nombreuses sont celles qui se limitèrent à quelques titres majoritairement édités initialement sous l'estampille du rééditeur. Le packaging de Battlezone (réédition Ubi Soft, donc) est de très bonne facture et, à l'image de la série budget en question, de qualité équivalente aux productions de l'époque habituellement proposées sur le marché de la nouveauté. Elle se compose d'une base et d'un couvercle en carton fort s'emboîtant l'un dans l'autre. Sa finition est brillante et la teinte dominante est le blanc. La face avant reprend, sous un format réduit, l'ornementation qui figurait en pleine surface sur la boîte initiale du jeu. Au dessus de cette référence est affichée en grand l'appartenance du produit à une série à prix réduit (Collection CLASSIQUE), ainsi que le genre auquel le jeu se réfère (Stratégie, dans le cas présent). La face arrière de la boîte reprend, à l'identique, ce que proposait la boîte originale mais sur un fond blanc cette fois (couleur symbolisant cette ligne de produits pour la maison Ubi Soft). Le contenu est aussi repris à l'égal de ce que proposait le package initial et c'est d'autant plus appréciable que le jeu s'accompagne d'un manuel exhaustif indispensable à l'apprentissage et dont il est préférable d'avoir un exemplaire couché sur papier plutôt que numérisé au format pdf (pratique qui commençait déjà à se généraliser dans les éditions de deuxième rang et ce sans aucun doute, dans un souci de rationalisation des coûts). Dans la boîte, on trouve le manuel en question avec ses 110 pages bien remplies, un boîtier cristallin enfermant le CD-ROM du jeu, une carte de référence (outil essentiel par excellence) reprenant toutes les commandes du jeu et leur emplacement sur le clavier, ainsi que la très classique carte d'enregistrement auprès de l'éditeur. Rien de tout cela n'a été converti au format pdf dans le présent conditionnement (ouf !). Mais il ne fallait plus trop compter sur cette potentialité pour les ressorties ultérieures de Battlezone. La boîte réside actuellement parmi ses consœurs (puisque je possède aussi quelques autres titres édités dans la même série et repris sous un emballage analogue) sur les étagères d'une bibliothèque expressément réservée à ma collection vidéo-ludique. Elle se trouve en bonne place et à bonne hauteur afin que je puisse la prendre avec grâce et souplesse lorsque l'envie de me remettre à y jouer me revient. Je suis fréquemment réinvesti par une appétence furieuse d'y retourner tant je trouve plaisir à m'y plonger à nouveau, et cela malgré son âge. C'est uniquement à cela qu'on reconnaît un bon jeu parmi les siens. Et aujourd'hui ? Soyez tranquillisé, il est toujours possible de faire fonctionner Battlezone sur des configurations actuelles (comprenez par là: Windows XP), ce qui ressemble furieusement à un exploit pour un soft de cette époque. Toutefois, depuis le passage à la version 7 de DirectX, l'accélération graphique n'est plus utilisable car elle provoque systématiquement une erreur d'exception au démarrage ou en cours de partie, et donc un plantage machine ou un retour sur le bureau. Malgré la mise au point de quatre patchs cumulatifs (versions 1.01, 1.31, 1.4), le défaut n'a jamais été corrigé et je n'ai trouvé aucune solution valable pour remédier à ce souci visuel. Il reste que, sans accélération graphique, le jeu reste parfaitement jouable et tout à fait agréable à l'œil (si celui-ci supporte la comparaison avec les derniers jeux en date). J'y ai d'ailleurs trouvé un avantage par rapport à l'accélération graphique qui, avec ses beaux effets pyrotechniques, dissimule quelque peu certaines cibles (comme les mines offensives), alors que ce n'est plus le cas en l'absence du mode accéléré. L'accélération matérielle est d'autant plus intéressante que le détail graphique peut maintenant être porté à de plus hautes définitions grâce à un patch permettant d'utiliser les textures larges . Ces deux patchs (1.4 et larges textures) sont téléchargeables à l'adresse suivante: http://www.patches-scrolls.de/ Faire une recherche sur la clé "Battlezone" dans la zone de saisie "Search patch for", présente sur la page d'accueil. Battlezone 1.4 - 3.817 Kb Battlezone (large textures) - 3.177 Kb Il reste un dernier patch qui porte le jeu de la version 1.4 à la version 1.8. Particularité de celui-ci: il ne s'agit pas d'un correctif officiel. On peut toutefois le trouver à l'adresse suivante: http://www.gamefront.com/files/4684040/Battlezone-1.8- Patch-Unofficial/">Patch-Unofficial/ Celui-ci permet notamment de relever le mode d'affichage du jeu à un niveau dépassant le 1024x768. La version 1.8 (version ultime) est un upgrade de la version 1.4. Il convient donc d'installer cette dernière avant de procéder à une mise à jour définitive mais, par souci de sécurité, il vaudrait mieux placer en premier lieu et dans l'ordre, les trois patchs officiels. Malgré son âge avancé, Battlezone a encore ses fidèles: http://www.battlezone1.com Pour ma part, je privilégie une simple mise à jour vers la version 1.4 avec un affichage basculé en 800x600 (parfait pour un écran de 17 pouces lui conférant une excellente lisibilité des menus de commandement, primordiale à mon sens) grâce à une toute petite modification apportée au fichier de configuration qui se trouve situé dans le répertoire du jeu. Pour bénéficier de cette amélioration, il suffit simplement d'éditer le fichier render.cfg avec le bloc-notes et de supprimer le ";" qui se trouve en tête des deux premières lignes d'instructions. Ainsi fait, non seulement on peut passer par-dessus les 640x480 proposés par défaut mais, en plus, on profite d'une profondeur de champ égale à 150% du mode normal. Voilà une solution simple à mettre en place et qui est graphiquement plus qu'appréciable. Consécutivement à cette installation, j'ai pu remarquer une légère contrariété dans le gameplay par rapport à ce qu'on pouvait constater lorsque le jeu était installé sur un Pentium d'ancienne génération (3 ou 4). En effet, sur une toute dernière machine (dual core) et dans les mouvements d'orientation, la souris répond plus mollement qu'elle ne le faisait avant. Il faut cette fois, pour faire un tour d'horizon, déplacer de façon plus conséquente la souris sur le tapis (allant parfois jusqu'à décomposer le mouvement giratoire afin de rester sur le support). Entendons-nous bien, le phénomène est peut-être simplement lié à un matériel spécifique et cela ne rend pas le jeu impraticable mais demande une plus grand maestria dans la technique du straffing (pratiquée à l'aide des touches du clavier) afin de compenser le manque de souplesse constaté lors de l'utilisation de la souris, à l'occasion d'une rotation horizontale. Le jeu propose un réglage de sensibilité pour la souris mais son utilisation n'apporte pas les résultats espérés puisque les axes X et Y s'en trouvent indifféremment affectés. La solution réside dans la réorganisation des touches du clavier. Pour les déplacements, j'ai sélectionné, en lieu et place des touches proposées par défaut, les touches fléchées. Les rotations se font maintenant rapidement grâce aux touches [Delete] et [Page Down]. Les autres mouvements sont assignés à des touches proches. Par contre, l'utilisation d'une manette de jeu semble plus adaptée pour l'acquisition d'une meilleure précision (j'ai pu le constater avec un Cyborg Evo de chez Saitek) mais je reste attaché à l'utilisation d'une souris classique pour ce type de jeu. Au final et si le besoin s'en fait sentir, la réorganisation des touches de mouvement me semble un excellent compromis et l'utilisation de cet aménagement reste toutefois largement moins contraignant que l'absence d'accélération graphique, pour celui qui ne conçoit pas le jeu vidéo qu'à travers cette dernière. Et quand bien même ! Quelques passionnés de jeux action/stratégie se sont, un jour, penchés sur cette affliction visuelle, tellement essentielle en vertu des critères actuels. Ils ont mis au point une petit correctif permettant de réactiver l'accélération matérielle et ainsi de pouvoir bénéficier à nouveau des performances de la carte graphique accélératrice. Ce correctif est applicable sur toutes le versions du système d'exploitation Windows à partir de la version XP. Il est aussi destiné à fonctionner à partir du jeu mis à jour dans sa version 1.4. Le correctif installé (ses fichiers étant simplement copiés dans le répertoire d'installation), le jeu démarre maintenant via le fichier bzint.exe (et non plus bzone.exe comme précédemment). Je vous laisse le soins de modifier les propriétés du raccourci assurant le lancement de Battlezone avec le premier clic de souris venu. Cette mise à jour ne permet pas seulement de retrouver une accélération graphique digne de ce nom mais corrige aussi une série de petites contrariétés telle que la rotation à la souris. C'est en effet ce que j'ai agréablement constaté à son installation sur la machine qui, juste avant, présentait encore ce défaut (celui dont il est question plus haut). Dès lors, l'utilisation de la seule souris suffit largement à une maîtrise accomplie des mouvements dans une cession lancée sous Battlezone. On retrouve enfin le Battlezone des grands jours où action et stratégie se mélangent dans un bonheur ineffable ! Accessoirement, ce correctif m'autorise aussi de faire des captures d'écran, ce que ne m'octroyait pas le mode accélération logicielle, quelque soit l'outil utilisé. Cet avantage peut paraître négligeable pour beaucoup mais dans le cadre des articles présentés sur Rimaimbeur, je lui réserve une importance primordiale. Voici l'adresse ou l'on peut télécharger ce correctif : http://www.battlezone1.com/downloads/index.htm Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous essayer à ce petit chef d'œuvre, voici enfin, mis à disposition par un bienfaiteur tant altruiste qu'anonyme et via l'intermédiaire de la communauté abandonware (dont le statut est tout aussi illégal que la culture de la pomme de terre dans les jardins publics, en période de famine), Battlezone premier du nom dans une version intégralement traduite en français. Cette indicible variante est maintenant disponible au téléchargement abusif sur un site dont vous n'aurez plus l'excuse de ne pas connaître l'adresse : http://www.abandonware-utopia.com/abandonware- telecharger-1088-battlezone.htm Avis aux amateurs de jeux vidéo offrant de véritables challenges! |
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