ERADICATOR | |
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Mai 2011
Données techniques :Type de jeu: action Version: anglaise uniquement (une traduction aurait été la bienvenue) Conception: Accolade Autres titres: Altered Destiny, Blues Angels, Brett Hill Hockey 95, Cyclemania, Deadlock 1 & 2, Grand Prix Ulimited, Gunboat, Jack Nicklaus, Mike Ditka Ultimate Football, Slave Zero, Speed Racer, Super Bubsy, Test Drive 2, 3 & 4, Test Drive 4x4, Test Drive Off Road, Unnescessary Roughness, Zyconix Distribution: Eidos Sortie: février 1997 Configuration minimum: Intel 486DX2-66, Pentium Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP (avec DOSBox) Accélération graphique: aucune Mode réseau: coopératif et affrontement jusqu'à 16 joueurs L'histoire du jeu : Après les grands seigneurs et maîtres du genre que furent les Doom, Heretic, Hexen, Rise of the Triad, Duke Nukem 3D, Quake et autres (j'en oublie certainement), il n'était évident pour personne d'éditer un titre, affichant des caractéristiques comparables tant en ce qui concernait le niveau technique que les qualités ludiques. Pour beaucoup, la seule porte de sortie vers le succès consistera (et cela se vérifie encore aujourd'hui) à s'attacher aux aspets techniques (visuels) bien plus qu'aux valeurs ludiques tant celles-ci avaient, sans doute, atteint les hautes sphères dès l'apparition des Doom et consorts. En deux mots: après les précités, tout ou presque était déjà inventé. Pourtant, Les petits gars de chez Accolade relevèrent le gant avec brio. Accolade fut le nom choisi par deux dissidents d'un grande grande enseigne parmi les studios de développement vidéo-ludique: Activision. Détail amusant, ce nom fut élu tout simplement parce qu'Accolade était le mot qui précèdait le mot Activision dans l'ordre alphabétique. Autre petite anecdote: Atari (pour ceux qui connaissent) fut de même choisi avec une logique identique mais ici parce qu'il succédait au mot Activision dans l'ordre alphabétique. C'est mignion. tout plein Ce qui l'était moins fut le challenge que se fixa Accolade dans la réalisation de ce énième shoot/arcade directement extrait de la veine qui fit couler les grands Doom Quake et Duke Nukem 3D, jeux partiellement en 3D, n'ayant pas recours à l'accélération graphique. Cette limitation fut celle imposée pour la conception de Eradicator, tout comme celle permettant d'utiliser ce jeu sur des machines correspondant aux performances d'un Intel 486DX2-66, ce qui n'était plus tout à fait le cas pur Duke Nukem 3D et encore un peu moins pour Quake (vous les articles consacrés à ces sujets). Gros challenge que celui-là, en effet ! Pour arriver à leurs fins, les sutdio Accolade utilisèrent le seul mode VGA dans une seule résolution. Sur les écrans 14pouces de l'époque, la chose pouvait encore passer pour tout à fait acceptable. Eradicator est un jeu d'action relevant de la grande tradition avec toutefois quelques petits suppléments notables. Son scénario était clairement classique et consistait à prendre d'assaut une forteresse extraterrestre en éliminant toute résistance. L'originalité résidait dans la manière d'y parvenir. Pour cela, Eradicator offrait au joueur le choix entre trois personnages aux caractéristiques dissemblables, entrant en scène à différents endroits de la forteresse et reprenant le cours de l'aventure par la suite. Celle-ci était étalée sur 25 grands niveaux qui réservaient de nombreux défis en dehors d'une classique adversité à pourfendre. S'il n'y avait d'ailleurs eut que celle-ci à conjurer, le jeu aurait été considéré comme réducteur tant elle se présentait avec pondération (quoique particulièrement retorse, véloce et toujours privilégiée par la situation). Mais outre ses zélateurs, la forteresse était truffée de protections, pièges et chausse-trapes en tous genre. Traquenards qu'il fallait absolument déjouer ou désactiver avant de passer au niveau suivant. Outre cela, il restait quelques objectifs secondaires qui faisaient l'objet d'un compte-rendu à la façon d'un Quake (tableau des scores affiché après sortie du niveau), une manière de montrer à l'usager qu'il était moins dégourdi qu'il se l'imaginait. En voici un petit exemple: le premier niveau, servant de mise en bouche est quasiment vide de toute opposition à l'exception de quelques tourelles automatiques. Ce niveau recèle de nombreuses endroits dérobés (avec armes, munitions et items en tous genres). Son principal challenge consiste à détruire le seul réacteur encore en activité. Son faisseau énergétique est protégé par un champ de forces qui se désactive à l'autre bout du niveau. La désactivation entraîne un décompte de 60 secondes pendant lequel le champ de force reste abaissé. Il faut alors rapidement rebrousser chemin afin d'arriver au réacteur et le détruire avant la remise en fonctionnement du champ de forces. Bien évidemment, le niveau est constitué d'un dédale de couloirs, salles, ascenseurs et téléporteurs dont il faut mémoriser le parcours et les emplacements afin de revenir au bon endroit dans le délai imparti. Une bonne part du temps passé dans ce niveau réside dans la résolution de cet unique point. Je connais des impatients qui seraient déjà passé à autre chose bien avant d'y arriver. Le ton est donné et les autres niveaux étaient à l'avenant, avec une sophistication croissante à chaque niveau, bien évidemment. Eradicator entrainait le joueur dans un univers étrange, insolite et futuriste. L'ambiance générale, les lieus, leur peuplement, les armes et les héros relevaient d'une grande extravagance. Le jeu exhalait des sensations surprenantes, un peu comme celles restituées lors de la découverte de Duke Nukem 3D. De nombreuses idées intéressantes avaient été implémentées dans Eradicator. La plus marquante permettait de passer d'une vue à la troisième personne à une vue à la première sans rien perdre en matière de gameplay. Eradicator offrait même une primeur en la matière car c'était bien la première fois qu'un jeu restait parfaitement jouable quel que soit le mode de vue enclenché. Ce changement de vue intervenait d'ailleurs automatiquement dès qu'on s'approchait trop près d'un obstacle pouvant masquer la vision à la troisième personne. Dans le jeu Duke Nukem 3D, on pouvait observer divers endroits du niveau au travers des caméras de contrôle et de leurs écrans installés sur l'un ou l'autre mur. Ici c'était à peu près le même principe: une petite fenêtre apparaissait dans l'écran principal du jeu, assurant la même chose. Mais en sus, le joueur pouvait permuter les deux vues (vision de la petite fenêtre dans la grande et vice versa) afin de prendre le contrôle de la caméra et mieux observer les alentours. Cerise sur le gâteau, les pièges (mines de proximité ou bombes à retardement) placés par le joueur sur son parcours pouvaient être observés de la même manière (via un écran dans l'écran). Cette vue offrait des sensations de ravissement lorsqu'un alien venait à passer par là et disparaissait dans l'explosion de la mine, en petits morceaux, façon puzzle (et en gros plan, si on le désirait). A l'occasion, cette spécificité permettra aussi de contrôler une charge explosive téléguidée ou un droïde inféodé à l'ennemi, cela afin d'exécuter ;une action irréalisable sans ce procédé. Cette dernière trouvaille avait déjà été exploitée avec succès dans Crusader no Remorse (1995). Les différentes armes à disposition (une vingtaine, au bât mot) proposaient aussi quelques belles originalités et certaines assuraient un réel plaisir d'utilisation. Mais en fonction du niveau de difficulté choisi, les munitions des plus puissantes se faisaient particulièrement rare. Lorsque tout était épuisé (les mordus de la guachette se reconnaîtront), il ne restait que la crosse de l'arme de base à être d'une réelle utilité (notamment pour ouvrir les caisses à items parsèment les niveaux). Eradicator, contrairement à ce que laisserait penser son nom, ne consistait pas à proposer du carnage à profusion. Certes, il y en avait mais son principal point fort résidait dans la complexité des lieux, des pièges et autres chausse-trappes qui constituaient les réelles difficultés de chaque niveau. L'ambiance insolite qui les parcourrait, tant dans les domaines visuel et auditif, prenait le joueur par ou vous savez afin de l'inciter à persévérer dans des investigations devant l'amener à découvrir le moyen d'en venir à bout. Une aide extérieur (comme une solution écrite, par exemple) n'était pas encore la panacée car il fallait généralement faire preuve d'une grande dextérité afin de déjouer les verrous mis en place par des développeurs particulièrement malicieux. Au final, on en tirait énormément de satisfaction et le tracé de chaque niveau était généralement connu par cœur tant il était parcourru en tous sens et de fond en combles avant de pouvoir le quitter. Eradicator proposait un mode multijoueur limité au réseau local (protocol IPX). Celui-ci offrait un classique mode deathmatch sans réel intérêt mais aussi un mode coopératif permettant aux participants de déflorer ensemble les secrets de chaque niveau. Toutefois, l'époque où je l'ai côtoyé ne m'a pas permis de m'y adonner et lorsque cela fut l'occasion, j'avais déjà rangé la boîte (épuisé par la difficulté) afin passer à autre chose. Il reste à déplorer les deux points qui firent qu'Eradicator connu à peine un succès d'estime. Le premier a déjà été soulevé et se cantonne au seul mode d'affichage VGA alors que ses prédécesseurs ou contemporains (Duke Nukem 3D, par exemple) proposaient le VGA et SVGA en plusieurs résolutions (réellement utilisables à partir d'un pentium 90). Le second concerne la piètre qualité de l'animation des personnages quels qu'ils soient alors que Doom (1994) nous avaient déjà acclimaté à mieux que cela. Les héros étaient, à mon goût, représentés un peu trop façon comics books pour pouvoir s'y identifier facilement, à l'exception du personnage proposé par défaut. Cela étant, il reste que chaque niveau d'Eradicator offrait un challenge intéressant mélangeant action et réflexion comme rarement les jeux de shoot ont su en proposer. L'étrangeté des lieux et l'ambiance lourde (froideur, absence total d'humour) collaient parfaitement au thème principal. Pour l'occasion, je m'y suis replongé avec plaisir. La boîte et son contenu : Regardez-moi cette couverture. Non mais regardez-moi cette couverture ! On dirait du Rambo à la puissance dix, non ? Ok, l'uniforme ne fait pas très militaire (ici, les couleurs sont plutôt de celles que portent certains artistes de cirque) mais qu'importe: Le doute n'est pas permis, il s'agit bien là d'un jeu d'action. Eradicator, je l'attendais. Aurais-je exploité la démo pour qu'il en soit ainsi ? Je n'en sais plus trop rien (avec les années, les souvenirs s'estompent). Toujours est-il que la boîte d'Eradicator avait été découverte au hazard de mes pérégriations dans un négoce spécialisé auprès duquel je ne m'étais rendu que pour l'occasion afin de l'acquérir au prix commercial en vigueur. De cela j'en suis absolument certain, tout comme du fait que j'attendais sa sortie avec impatience. La boîte est pourtant quelconque. Elle est composée d'une base et d'un couvercle s'emboîtant l'un dans l'autre. Le carton dans lequel elle est édifiée est de très bonne qualité et reflète l'ensemble de la production de l'éditeur Eidos. Elle n'a pas la prestance des coffrets Daikatana, Commandos et autres Legacy of Kain (quelque peu plus spacieux) mais se rapproche plutôt du format des boîtes dédiées à la série des Tomb Raider. Ses dimensions sont donc parfaitement standardisées. A la première ouverture, ce qu'elle contenait était enfermé dans une pochette transparente plastique aux couleurs d'Eidos (je l'ai gardée rien que vous puissiez l'admirer). Cette pochette devait sans doute convenir au mode de commercialisation pratiqué aux States et il n'aura fallu que l'insérer dans un beau boîtier cartonné pour conquérir le marché européen puisque le jeu n'avait a souffrir d'aucune traduction. Le contenu de ce sachet se limite au boîtier cristallin enfermant le CD-ROM du jeu, et au manuel multilingue de 50 pages. C'est carrément tout. Par la suite, j'y ai bien évidemment ajouté la fameuse disquette de boot MS-DOS (dont l'étiquette était souvent décorée de façon stylisée par mes soins), indispensable au bon fonctionnement du jeu lorsque ce dernier résidait sur mon Intel 486DX2-66. Je me souviens avec nostalgie de cette époque ou il était agréable de faire démarrer n'importe quel jeu MS-DOS pour autant que l'on ait préparer une petite disquette de boot. Il suffisait de mettre la disquette dans son lecteur et éventuellement d'en faire de même avec la galette puis d'appuyer sur le petit bouton reset de la machine pour être assuré de voir s'ébrouer le jeu quelques instants après, quelques soient les aménagements, faits entretemps, sur le disque dur, après installation du jeu. Il semblerait qu'aujourd'hui, cette garantie n'ait plus la même portée. Depuis qu'Eradicator n'est plus en activité et plutôt que de m'en séparer (comme c'est de pratique courante actuellement), j'ai remisé son coffret parmi ses congénères. Bien m'en pris puisque maintenant je peux le ressortir et l'exposer au grand jour, certain de détenir, avec ce dernier, une pièce de choix. Vous ne me croyez pas ? Lisez donc la suite. Et aujourd'hui ? Edité en 1997 Eradicator se permettait d'être installé à partir de Windows 95. Il ne faudrait pas comprendre par-là que le jeu supportait un tel système d'exploitation mais plutôt qu'il acceptait l'installation à partir de cette interface graphique. Son seul véritable Système d'exploitation était le Disk Operating System (MS-DOS 5.0) qui, toujours à l'époque, était privilégié par rapport à Windows, pour les performances qu'il fournissait. Cela ne dura que le temps des jeux conçus sans accélération graphique et avant l'apparition des Api conçus par Microsoft (qui par la même occasion régla le compte à certains Api propriétaires tels que 3Dfx, par exemple...). Mais pour le présent cas, le fait qu'Eradicator ai été développé pour MS-DOS n'est que justice pour le retrogaming puisqu'il suffira d'utiliser un émulateur tel que (je parie que vous le savez déjà) DOSbox ! Grand aristocrate de l'émulation, DOSbox réside sur plusieurs de mes machines depuis des années déjà (c'est simple: quasiment depuis que je me suis lancé dans l'écriture de ces pages) et qu'il rend toujours ses éminents services sur une machine remontant à l'époque des PC génération pentium 4/Atlon. A tout le moins, si sous de tels auspices, il se sent la force de faire fonctionner des jeux d'anciennes génération, nul doute qu'il aura encore plus d'aisance à la faire sur les machines de générations suivantes. On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante: http://dosbox.sourceforge.net/ De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous. Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités: http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91 Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées: http://clinique.jeuxvideos.free.fr En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante: L'émulateur DOSBox Eradicator a donc été installé sous DOSBox comme lors de la toute première fois ou il ne fallu que le temps de revenir chez moi pour me précipier sur la seule machine alors en ma possession: un Intel 486DX2-66 fonctionnant sous MS-DOS (outil de bureau que je venais de transformer en machine d'arcade en y joignant une carte son et un lecteur CD-ROM). Le détail vaut le détour car sous DOSbox, Eradicator offre un gameplay supérieur à celui d'origine. En effet, sur mon bon vieux 486DX2-66, je n'avais eu d'autre choix que d'utiliser le seul clavier pour maîtriser les déplacements de mon éradicateur et j'ai un souvenir cuisant de la difficulté que cela engendrait (malgré un excellente maîtrise d'un tel savoir-faire sous d'autres titres). Sous DOSbox, par contre et après être passé par le menu configuration, je peux pratiquer le jeu comme n'importe quel shooting actuel: en utilisant la souris pour le contrôle de la vision totale, le saut, la permutation des vues (première/troisième personne) et les touches de clavier de mon choix pour les déplacements. De ce fait, Eradicator s'offre une nouvelle jeunesse que je ne me suis pas privé d'exploiter. Le CD-ROM du jeu contient quelques pistes audio de meilleure qualité (aux sonorités plus musicales) que les ambiances implémentées dans le jeu. Malheureusement et sous DOSBox, le bouclage de la partition en cours provoque un léger coup d'arrêt dans le jeu. Cela reste sans réelle conséquence sur le gameplay mais survient généralement de manière intempestive. Je suis donc repassé sous les ambiances intégrées sans avoir lieu de m'en plaindre outre mesure. L'avantage qu'offre DOSBox avec le jeu affiché dans un écran fenêtré gomme quelque peu l'ingratitude d'un mode VGA basique. Et puis, il faut bien reconnaître que retrouver une belle pixellisation est un privilège que bien peu peuvent encore apprécier à sa juste valeur. J'aurais tort de m'en priver. Allez, un petit [Alt] + [Enter] et je passe en plein écran. Voilà ! Non, décidément le mode fenêtré est plus approprié à la sensiblilité des photorécepteurs de mes rétinses et protège ma vue contre toute achromatopsie latente. Allez, hop: [Alt]+[Enter] et on n'en parle plus. Tout autre chose, maintenat. Je ne m'attendais pas à une telle défection. Pourtant le constat est sans appel: un rapide passage sur les quelques sites abandonware francophones m'a mis face à une apocalyptique évidence: Eradicator n'y est pas référencé ! En élargissant la recherche sur la toile, le constat reste tout autant effrayant: c'est à peine si on parvient à en dénicher deux à trois images intéressantes. A quoi cela peut-il être dû ? Les spéculateurs du rechapage ludiquo-dématérialisé se réserveraient-ils un vieux de la vieille pour les jours creux qui s'annoncent ? Je ne sais pas trop que penser de cette monumentale carence, relevant de la faute de goût la plus élémentaire mais le fait est là: Eradicator a été gommé des mémoires prétendues rétrogamesques (celui-là, je l'ajoute à ma collection d'avanies). Pour le coup, je ne regrette pas de lui avoir consacré cet article. Heureusement, Eradicator faisait encore partie de cet épisode temporel où le shareware était encore dans toutes les mémoires. Les éditeurs proposaient alors des jeux commerciaux en version limitée permettant d'en tester le contenu sans bourse délier. Voilà une adresse ou récupérer une telle version, histoire de s'en faire une petite idée: http://download.cnet.com/Eradicator-demo/3000-7563_4-855644.html A vous de découvrir ce qu'elle contient. Dernièrement toutefois et sans doute parce que Eradicator n'a toujours pas trouvé preneur auprès d'un distributeur de dématérialisé, le site Abandonware France a daigné compléter son catalogue avec un spécimen de la version exhaustive du jeu (et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai). Il est maintenant intégralement téléchargeable à l'adresse suivante: http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1689 Quant-à la l'opportunité d'avoir à récupérer l'un ou l'autre patch pour profiter d'un amendement quelconque, inutile de se précipiter: Eradicator est de cette catégorie de softs (rassurez-vous: ils sont de plus en plus rares) qui ne souffrent d'aucun défaut rédhibitoire. Aucune mise-à-jour n'est nécessaire à son bon fonctionnement. Dieu soit loué. |
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