SILENT HUNTER
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Mai 2011
Données techniques :
Type de jeu: simulation de combat naval
Version: française intégrale
Conception: Mindscape/Aeon Electronic Entertainment
Autres titres: Airliner 98, Al Unser Jr. Arcade Racing, Alien Olympics, Azrael's Tear, Captive, Chessmaster 5000, Chessmaster 6000, The Colony, Contraption Zack, CyberSpeed, Blackstone Chronicles, Legend, MegaFortress, Moonstone, Paperboy 2, Scroll, Solverload, Star Trek V, USS Ticonderoga, Warhammer, Warhammer Dark Omen, World Tennis Championship
Distribution: Mindscape Ubisoft
Sortie: avril 1996
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
- Capitaine: une petite tasse de café bien chaud avec un peu de lait ?
Merci matelot, c'est pas de refus.
- Capitaine, convoi détecté: gisement 340, distance 12.750 milles, bas sur l'horizon !
Où sont mes pantoufles ?... Tant pis, sur le kiosque et vite ! Passez-moi les jumelles de visée !
- Au 340, capitaine, vous le voyez ?
Evidemment que je le vois ! Qu'est-ce que vous croyez !?...
Trois cargos plus un destroyer, en arrière et à bonne distance... prendre les coordonnées... C'est peut-être ma chance...
- Quels sont les ordres mon capitaine ?
Les machines en avant toutes ! Conservez le cap, on va leur couper la route.
Au poste principal maintenant, pour examiner la carte.
Distance, direction, types de bâtiments... Hum, ravitaillement et transports de troupes... Ok: ça va être du gâteau, je vais me faire le carton du siècle.
- Capitaine, l'akikaze vire de bord et vient dans notre direction !
Tonnerre ! Nous aurait-il déjà repérés ou alors c'est un piège ? Ca ne m'étonne pas, notez, avec ces Japs il faut s'attendre à t...
- Capitaine, il ouvre le feu ! Il va nous refaire le coup de l'USS Nerka !
Alaaarm !!!... La barre au 160 ! Plongée à immersion périscopique ! Ne restez pas planté là avec cette cafetière, bon sang ! Evacuez la vigie ! Aux postes de...
Quoi, qu'est-ce que c'est encore ?
Euh... Oui ma chérie... C'est l'heure de passer à table ?... Très bien, J'arrive de suite (attendez-moi, les gars, j'en ai pour deux minutes et je reviens).
En 1996, alors que nombre de studios de développement vidéo-ludique (pour PC: le vrai jeu vidéo pour les grands) n'en finissaient pas de nous inonder de productions historico-militaires en tous genres, les petits gars de chez Aeon s'étaient attachés à nous développer une simulation navale reposant sur un épisode du second conflit mondial: la guerre sous-marine dans le Pacifique, côté américain, entre décembre 1941 et septembre 1945.
Pour les nouveaux venus, ne fréquentant encore que Call of Duty, voici un petit rappel permettant de recadrer le contexte historique dans lequel évoluait cette simulation :
Du point de vue américain, cela ne fait aucun doute: leur seconde guerre mondiale s'est déroulée dans le Pacifique et l'ennemi à abattre ( parce que impitoyable) était l'empire du Soleil-Levant. Tout débuta le 7 décembre 1941: les Japonais lancèrent une attaque surprise sur Oahu, archipel et territoire américain appartenant aux îles Hawaii (au cœur de l'océan Pacifique) où se situait la grande base de Pearl Harbour. Au même moment,ceux-ci attaquaient Hong-Kong (colonie britannique) et débarquaient en Malaisie. Cet épisode provoquera l'entrée en guerre des USA aux côtés des Alliés et assurera leur intervention sur un front considéré comme secondaire: l'Europe.
En 1940, les USA possédaient une flottille d'une soixantaine de sous-marins de différents types, destinés essentiellement à l'entraînement ou aux patrouilles côtières. Beaucoup étaient encore en activité au moment de Pearl Harbour. Pour contrecarrer l'expansionnisme japonais, les USA allaient mettre en chantier des sous-marins océaniques de trois types: les classes Gato, Balao et Trench, extérieurement similaires mais aux capacités chaque fois augmentées (profondeur de plongée, épaisseur de la coque, qualité du métal etc...).
Les sous-marins US allaient réussir là où échouèrent les U-Boats allemands: s'attaquer aux lignes maritimes de ravitaillement japonais et envoyer par le fond des centaines de navires de tous types, au point de mettre en péril l'armée nippone dans son approvisionnement pétrolier, nerf de toute guerre moderne. Les sous-marins participèrent aussi au soutien d'opérations amphibies, pratiquèrent des reconnaissances photo & météo et assurèrent la récupération d'aviateurs tombés en mer. C'est ainsi qu'en septembre 1944, un certain George HW Bush, futur président des Etats-Unis d'Amérique, fut sauvé d'une mort certaine par le submersible USS Finback (SS-230 de la classe Gato), au large de Chichi-Jima.
De son côté et pour essayer d'endiguer cette hécatombe, la Marine japonaise lança plusieurs programmes de construction de destroyers et d'escorteurs armés spécialement destinés à la lutte anti-sous-marine. La classe Maitsu fut la plus nombreuse avec une trentaine de bâtiments construits durant toute la guerre. Mais l'industrie navale nippone ne pouvait rivaliser avec le géant Américain et jamais ces navires ne purent limiter les dégâts occasionnés par les attaques sous-marines US.
La seule campagne sous-marine de l'histoire à se terminer par une victoire fut remportée par les Etats-Unis avec un total de 1.079 navires de tous types coulés dans le Pacifique (493 pour les Britanniques). Cette campagne eut un impact majeur sur la victoire finale. Les submersibles US coulèrent 60% des navires marchands et 30% des navires de guerre de l'Empire Nippon (dont les porte-avions Shokaku, Taiyo, Unyo et Taiho) pour 48 des leurs perdus.
La simulation de combat naval proposée par SSI/Mindscape allait porter le titre de "Silent Hunter" et reste, à ma connaissance, la seule simulation sous-marinière à avoir connu une telle longévité puisqu'à l'heure où je couche ces lignes, la série en est déjà à son 5ème épisode.
Fin du rappel.
Silent Hunter installait le joueur aux commandes d'un sous-marin US via une interface considérée comme un modèle d'ergonomie pour autant que le joueur en question ait déjà été confronté à d'autres simulateurs remontant à cette époque. Un ensemble de menus graphiquement bien adaptés à l'immersion dans tous les sens du terme guidait ce dernier vers différentes possibilités et notamment vers une partie historique contenant un descriptif visuel des différents compartiments d'un submersible ainsi que vers différentes interviews réalisées auprès du commandant William P.Gruner qui fut le capitaine de l'USS Skate (SS-305), sous-marin de classe Gato ayant survécu aux combats. Deux ans plus tôt, Aces of the Deep proposait approximativement la même chose, à propos d'une bataille qui s'était déroulée dans l'Atlantique, examinée du côté allemand, cette fois (voir l'article consacré à ce jeu).
L'autre grande partie des menus concernait le jeu à proprement parler avec son tableau relatif au réalisme des conditions de combats et son tableau permettant de choisir entre quelques missions rapides (une quinzaine au total) et un mode carrière dans lequel on cheminait comme aurait pu le faire un capitaine de vaisseau participant aux opérations maritimes dans le Pacifique de cette bien trouble époque.
Les développeurs, ayant compris toute l'importance de s'adresser à un public aussi vaste que possible, avaient permis à n'importe quel joueur, au travers des différents paramétrages en matière de réalisme, de s'adonner à Silent Hunter comme bon lui semblait. Ainsi, le néophyte qui désirait s'attarder sur le seul côté action du soft, de manière intuitive et sans avoir à s'impliquer autrement dans les contraintes historiques, pouvait aisément y arriver.
Par contre, les mordus de la simulation y trouvaient largement leur bonheur avec la prise en compte de nombreuses contraintes inhérentes aux conditions de l'époque. En matière d'armement, les américains connurent de nombreux soucis matériels avec la torpille standard type Mk XIV équipée d'un détonateur magnétique qui se déclenchait prématurément ou pas du tout.
La motorisation de cet engin posait aussi d'énormes problèmes et les cas de torpilles coulant ou faisant demi-tour furent trop fréquents, au point de causer accidentellement la perte du bâtiment lanceur. Le fin du fin en matière de simulation résidait certainement dans la gestion des déplacements (consommation de carburant), des conditions de plongée (profondeur des eaux, niveau des batteries et réserves d'air, tout ça...) et certainement dans le calcul des angles de tir tel que cela se pratiquait à bord des sous-marins US au moment de l'attaque, via le calculateur mécanique TDC, sans compter le temps nécessaire au rechargement des tubes lance-torpilles. En somme, Silent Hunter pouvait plonger (c'est un euphémisme) le joueur dans les conditions qui furent celles des sous-mariniers ayant participé à la bataille du Pacifique durant la seconde guerre mondiale ou se limiter à un simple jeu de tir. Tout cela avec une satisfaction similaire.
Esthétiquement parlant, Silent Hunter offrait une excellente interface avec des qualités graphiques hors normes (tout était affiché en haute résolution), si l'on se réfère aux performances techniques de l'époque, bien entendu. Le poste de commandement, le périscope, la carte et les plus petits des instruments de mesure étaient d'une lisibilité à toute épreuve. Mais quel que soit le type de bâtiment choisi pour la mission ou la carrière, le panorama général restait le même. Aucune de ces vues ne permettait de différencier un type de submersible d'un autre.
Dans Silent Hunter, il n'existait pas d'autre vue extérieure que celle observée à partir du kiosque (partie haute et émergée du sous-marin, sur laquelle se tenait l'équipage de veille). Qu'aucune vue extérieure à partir d'une caméra satellite n'ait été disponible, passait encore. Mais ce kiosque s'apparentait à une banale tourelle ronde d'où rien n'émergeait (les tubes de périscopes, notamment). Précédemment pourtant, Aces of the Deep, affichait un kiosque parfaitement représentatif de celui qui équipait les U-Boats et, lorsque le regard pivotait sur 360°, on pouvait en observer les formes caractéristiques. Dommage que Silent Huter péchât quelque peu par ce côté trop réducteur de la représentativité concernant cette partie du sous-marin.
Il en était de même avec les éléments. Si les conditions climatiques étaient pourtant respectées (jour/nuit, brume, ciel clair/couvert etc...), l'océan pacifique conservait ostensiblement un calme discrétionnaire par rapport à la nature de ses caprices, dépassant parfois (en vigueur) ce que l'Atlantique pouvait délivrer de pire. En cas de mer forte, Silent Hunter simulait le tangage du bâtiment alors que la mer apparaîssait d'un calme olympien. Le moins que l'on puisse en conclure c'est qu'il n'y avait pas adéquation entre les animations du bateau et les éléments extérieurs. Aces of the Deep (toujours lui) offrait pourtant une houle marine respectable au point de provoquer le mal de mer, selon l'avis de certains joueurs. Mais cette houle n'était malheureusement plus évoquée ici. Silent Hunter était un peu le pendant du simulateur de vol qui proposait ses missions uniquement sous un ciel uniformément bleu.
Il est vrai que Silent Hunter 4, sous-titré Wolves of the Pacific, reprenant le même thème que son illustre aïeul, n'offre toujours pas un océan Pacifique digne de ce nom (lors d'une forte dépression, notamment) alors que la date de sortie du jeu ne remonte qu'à 2007 ! Je vous mets quelques captures d'écran exclusives, en bas à droite, afin que vous puissiez constater l'amplitude de la métamorphose entre ces deux épisodes séparés par une décennie d'avancées technologiques.
Ne soyons pas bégueule et, ces quelques petits détails exceptés (c'est vrai: je chipote), Silent Hunter savait entraîner le joueur dans une longue traque au convoi japonais ou dans la navigation océanique à la poursuite d'une éventelle cible tout en suivant les indications de l'état-major.
Outre les attaques à la torpille, le joueur pouvait prendre place au canon de pont et s'exercer au tir sur cibles mobiles (ce dont, historiquement parlant, ne se privèrent pas les sous-mariniers américains dans leur chasse aux navires de ravitaillement).
L'environnement acoustique était présent à tous les niveaux. Le bruit lancinant des moteurs diesel en surface et électrique sous l'eau, le vent, les flots, le sonar et l'asdic en plongée, le bruit des hélices qui se rapprochent, les charges lancées par les escorteurs qui cherchent votre position, etc... Tout était admirablement restitué. Avec son interface étudiée et ses qualités ludiques, Silent Huter avait tout du charme désuet des grandes simulations maritimes empreintes d'un respect historique à toute épreuve.
Aujourd'hui encore et avec le Silent Hunter des origines, le plaisir de prendre le commandement d'une unité afin d'effectuer une patrouille en mer est resté celui que l'on trouve toujours dans le Silent Hunter quatrième du nom, le côté réalisation graphique en moins. Néanmoins, il suffit largement pour une immersion totale.

La boîte et son contenu :
Je ne referai pas le coup du préambule en légitimation, comme ce fut le cas pour le simulateur de vol "La bataille d'Angleterre", puisque je confesse sans détour ne pas avoir en ma possession la boîte cartonnée de ce Silent Hunter premier du nom. Cette boîte a pourtant bien existé mais, jusqu'à présent, nous n'avons pas eu l'avantage d'être présentés l'un à l'autre. Croyez bien que je le regrette. Cela dit, j'accepte toute donation.
En contrepartie et à titre de compensation, j'avais acquis en son temps, le numéro spécial (Collector n°4) d'un magazine titré BSG (pour Best Seller Game), disparu depuis longtemps, qui proposait, avec ce numéro, trois jeux complets pour un prix librairie qui s'élevait alors à 69 FF - 450FB (environ 11€). Considérant ces indications, il est facile d'en conclure que la commercialisation de ce numéro spécial, bien que non daté (et ce n'est pas faute d'avoir cherché), remonte d'avant l'apparition de la monnaie commune.
Ce numéro proposait les trois jeux suivants: Descent premier du nom (tout le monde connaît), Virtual Poll (un jeu de billard provenant du numéro 12 de la revue BSG - 08/1998) et enfin Silent Hunter (une simulation sub-marinière provenant du numéro 7 de la revue BSG - 11/1997). C'est principalement pour ce dernier titre que j'avais alors acquis ce numéro spécial. Au passage, vous remarquerez à quel point, à l'époque, on savait se montrer éclectique en matière d'offre. Ce n'est pas comme aujourd'hui où les rares revues proposant encore un jeu vidéo (fallacieusement présenté comme étant gratuit, je rassure tout le monde) à chaque publication se cantonnent au seul genre FPS. A croire que la relation entre éditorial et produit ludique n'est plus ce qu'elle a été et que la survie du premier tient essentiellement à la présence du second.
Toujours est-il que BSG présentait une version complète et localisée (intégralement française jusque dans les interviews) du grand Silent Hunter, dans une revue qui consacrait l'essentiel de ses pages au présent titre. En effet, la matrice du CD-ROM était, sans doute (mais ce n'est pas certain: voir plus loin), celle concernant la version commerciale du jeu. De ce fait, aucune documentation au format pdf n'y était insérée. Dès lors, l'ensemble des commandes et instructions du jeux étaient reprises en détail et avec force documentations dans les premières pages de ladite revue. Le CD-ROM est engoncé dans une pochette en carton souple parementée à l'effigie du jeu. La revue, ainsi que les deux pochettes contenant respectivement Silent Hunter pour la première et les deux autres jeux pour la seconde, étaient ensemble, cellophanées. Du tout, il n'y a que la cellophane à ne plus subsiter.
A l'époque de l'acquisition de ce numéro spécial de BSG, je tenais encore à faire fonctionner le jeu sous le système d'exploitation DOS alors que ma machine de référence était un tout fringuant pentium 3 à 533 Mhz. C'est pourquoi, le seul complément à ce pack age collector fut une disquette de boot confectionnée de suite, assurant le démarrage du jeu par simple pression sur le bouton reset de la machine. Celle-ci n'est plus nécessaire aujourd'hui puisque l'émulateur DOSbox a pris la relève avec panache.
Cette revue n'est évidemment pas classée dans la partie de la bibliothèque qui contient ma collection personnelle de jeux emboîtés mais dans une autre partie, reprenant notamment la globalité des jeux acquis, commercialisés de la sorte (avec revue). A l'instar de ces dernières, elle est logée dans une pochette plastique transparente individuelle qui la protège des affres du temps. C'est pourquoi elle paraît aujourd'hui, sous vos yeux, à l'égal de l'immaculée conception, dans ses couleurs d'origine et sans aucune ride.

Et aujourd'hui ?
Silent Hunter premier du nom fut conçu pour fonctionner initialement sous MS-DOS (le Disk Operting System de la maison Microsoft avant sa conversion vers un OS à fenêtres). Son installation pouvait aussi s'effectuer à partir de Windows 95 mais il n'en restait pas moins que c'était le MS-DOS qui assurait son fonctionnement. En soi, c'est un bonheur à nul autre pareil puisqu'il suffit de démarrer l'émulateur DOSBox qui, en bon rétrogameur que vous êtes, ne doit plus vous être inconnu depuis déjà longtemps maintenant, pour pouvoir profiter sans contrariété d'aucune sorte de cette ineffable simulation historique.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
La version de Silent Hunter proposée par BSG est intégralement traduite en français (bien entendu) et est référencée 1.0. Il existe un patch portant la version de base 1.0 à la version 1.31. Vous le trouverez notamment ici:
http://www.patches-scrolls.de
Pour le pointer rapidement, il suffit de faire une recherche sur la clé "silent hunter" dans la zone de saisie "Search patch for" présente sur la page d'accueil.
Toutefois et malgré plusieurs essais, je n'ai pu appliquer ledit patch sans que cela ne provoque le mauvais fonctionnement du jeu. Plus précisément, le patch installé, la relance du jeu provoquait l'apparition d'un message (en langue anglaise) précisant qu'il était nécessaire de mettre le CD-ROM original dans le lecteur pour continuer (alors que la galette de BSG y était déjà présente). Est-ce que la version du jeu proposée par BSG ne convenait pas à l'application du correctif ou encore que ce dernier n'était destiné qu'à la version anglaise du jeu (généralement commercialisée avant toute mise au point d'une version localisée qui incorporait alors les correctifs apparus entretemps), je n'en sais trop rien. Toujours est-il qu'il m'a fallu revenir à la version 1.0 contenu sur le CD-ROM de BSG pour continuer à profiter de Silent Hunter. Cela étant, et du haut de ce que j'ai pu en observer, celui-ci semble fonctionner parfaitement, en l'état.
Mais il vous sera loisible de tester la chose puisqu'à malheur tout bonheur semble bon et surtout celui de pouvoir télécharger le jeu (en version française qui plus est) sur le site de Abandonware France. Voici d'ailleurs l'adresse exclusive pour une opportunité à ne rater sous aucun prétexte :
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1284
Ceux qui, comme moi, parcourent l'océan Pacifique sous la houlette de Silent Hunter quatrième du nom (Wolves of the Pacific) ne devraient absolument pas être désorientés en revenant sur la version d'origine car les commandes principales du soft sont restées telles que, au fil des épisodes.
Quant au dernier Silent Hunter en date (le numéro 5), qui cette fois se focalise sur les combats dans l'Atlantique et met en œuvre l'arme sous-marine allemande, il se pourrait que je ne puisse jamais en apprécier les charmes tant les protections actuellement mises en place par les éditeurs (DRM ou que sais-je encore) sont faites pour m'inciter à esquiver toute tutelle parasitaire ouvrant aussi peu de débouchés vers la pérennisation.
Et, à moins d'un changement radical concernant une hypothétique édition budget à venir, c'est non.
Voilà.
C'est que j'ai des principes moi, Monsieur !...






































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