DISCWORLD
(les titres)    (page d'accueil) (bas de page)
Janvier 2012
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: originale sous-titrée
Conception: Perfect 10 Productions
Autres titres: Discworld 2 - Mortellement Vôtre (Missing Presumed), Discworld Noir
Distribution: Psygnosis
Sortie: février 1995
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Les années 1990 furent celles de l'abondance dans le domaine du vidéo-ludique. Cette décennie fut celle de toutes les diversités en matière de thèmes et de genres abordés. Cette décennie fut aussi celle de l'essor du computer en tant que machine ludique avec, par ordre d'apparition, les périphériques multimédias et l'accélération graphique chers à nos cœurs (et à nos portefeuilles, par la même occasion).
Mais ce qui aura certainement marqué la décennie fut l'éventail des thèmes abordés dans la conception des productions vidéo-ludiques. A l'exception de ceux qui demeurent aujourd'hui les grands vainqueurs de par leur retentissement, leur notoriété et, par-dessus tout, leur audience (le first person shooting notamment), certains thèmes abordés furent ensuite abandonnés par manque d'intérêt.
Le thème de la fantaisie (spiritualité/plaisanterie/facétie) fait malheureusement partie de ceux-là.
Car il fut un temps où mélanger savamment jeu d'aventure, humour et dérision aboutissait à des productions exceptionnelles telles que l'inénarrable Discworld.
Discworld prenait ses sources dans la littérature fantastique (fantasque, extravagante, fantaisiste) et se basait sur une saga maintenant réputée et due à un auteur britannique nommé Terry Pratchett qui dépeignait un univers particulièrement loufoque relevant du fantasy absurdo-burlesque plus que de toute autre chose.
Jugez-en: Discworld (ou le Disque-Monde, dans sa traduction littérale) était un lieu magique, mis sous globe, définitivement plat, porté par quatre éléphants gigantesques juchés sur le dos d'une tortue géante qui elle-même voguait à travers le cosmos infini, tel un gigantesque vaisseau spatial organique et vivant.
Sur le dos de ce vaisseau spatial et sous une énorme cloche, un petit univers médiéval subsistait. En ces lieux, l'Archichancelier de l'Université Invisible avait un souci: celui de se débarrasser du dragon (invoqué par une secte maléfique - toujours eux) qui menaçait la tranquillité du petit royaume. Pour ce faire, il fit appel à un dénommé Rincevent, jeune apprenti-sorcier de son état. Hélàs, de la magie, il ne connaissait encore que l'expression. Mais il pouvait compter sur son ingéniosité (et celle du joueur) pour régler cette banale histoire.
Voilà les prémices d'une histoire et une aventure qui n'allaient pas tarder à se révéler particulièrement inattendus et quelque peu hors norme.
Particulièrement inattendue parce que ce qui allait dominer l'aventure était l'esprit humoristique (une spiritualité toute britannique) que transpirait, à grosses gouttes, l'ensemble des dialogues du jeu. Rien d'étonnant à cela lorsqu'on apprenait que les narrations du personnage principal (Rincevent) étaient assurées par Eric Idle, l'un des membres des Monthy Python; sa verve ne pouvait être que teintée de malice et d'ironie bien sentie.
Hors norme parce que le synopsis de Discworld prenait naissance dans l'imagination d'un certain Terry Pratchett, homme de plume et inventeur d'un univers imaginaire particulièrement loufoque, retranscrit dans les annales du Disque-Monde. Pour la petite histoire, cette saga (plus de dix volumes) a été publiée dans la langue de Molière aux éditions L'Atlante, il y a déjà quelques années de cela.
Tout cela pour remarquer que Discworld profitait d'un background particulièrement dense et fouillé qui tenait le joueur en haleine pendant des dizaines d'heures. Des dizaines d'heures pour accompagner Rincevent et son ami Bagage (à l'égal de l'ustensile de voyage qu'il était) tout au long des péripéties et des rencontres qu'ils allaient faire, dans la ville de Ankh-Morpok, à la recherche d'une solution concernant ce fameux dragon.
Pour cela le joueur allait être servi par un graphisme en VGA esthétiquement superbe, coloré, lumineux. Comme quoi et avec du savoir-faire et un minimum de technologie, tout était possible. Le dessin des écrans était plus que classieux, révélant des environnements surprenants et des personnages typés à merveille (façon cartoonesque). Il n'était pas rare de voir un décor s'étaler sur deux ou trois écrans d'affilée, le tout, en l'absence totale d'effets 3D qui gavent aujourd'hui le moindre affichage. Le graphisme distillait autant d'humour et d'esprit que savaient le faire les dialogues. Détail amusant: comme dans Woodruff (un autre jeu impayable apparu à la même époque chez l'éditeur Sierra), Rincevent savait rappeler à l'ordre le joueur qui se complaisait trop longtemps dans l'inaction. C'est vous dire le genre de soft auquel avait affaire le joueur, propulsé qu'il était, totalement à l'opposé des jeux où règnaient en maître la violence, les cris, le bruit des armes et la profusion d'hémoglobine.
Ici, absolument rien de tout cela. Discworld distillait à profusion la spiritualité sous forme d'humour délicat. Qui plus est, celle-ci avait le bon goût d'être toute britannique, ce qui laissait le joueur à cent lieues des plaisanteries grosses et grasses comme des maisons qui ne soulèvent que les rires lourds du rondouillard franc du coude (ou le rictus cynique du freluquet, c'est au choix).
Discworld n'était en rien une parodie de Guignol. L'humour, la dérision et l'esprit qui en émanaient étaient bien plus subtiles et habiles que ce qui nous est présenté actuellement. La même antinomie est à constater en gastronomie entre un plat raffiné et une préparation alambiquée: la poudre aux yeux et la qualité ne se dégustent pas encore par les mêmes palais (n'en déplaise aux friands de burgers).
Mais ce diapason humoristique et toutes les autres qualités attribuées, à raison, aux dialogues du jeu avaient une contrepartie pénible: un haut niveau de difficulté.
Si l'univers de Discworld reflétait la fantaisie la plus totale, les rébus et autres charades à résoudre l'étaient souvent en absence de toute logique. L'assemblage de divers éléments pour résoudre l'une ou l'autre énigme reflétait fréquemment la plus pure fortune du pot, en l'absence de toute cohérence ou rationnalité auxquelles on aurait pu s'accrocher. Le joueur passait son temps à tester toutes les possibilités envisageables avant de découvrir la bonne, sortie de nulle part.
A n'en pas douter, c'est cette particularité qui a poussé mon épouse à abandonner l'aventure à force d'y tourner en rond. A l'époque où elle s'ingégniait à progresser dans le scénario, nous n'avions pas à disposition une solution qui aurait permis d'y mettre bon ordre. Cette dernière n'arriva qu'un peu plus tard avec la revue Joystick qui, sans doute sous la pression d'une demande soutenue, avait fait paraître une assistance au jeu, dans les pages de son mensuel.
Cela étant, il fut une époque où le vidéo-ludique édulcoré n'était pas encore la garantie de plaire au plus grand nombre et il n'est pas dit que cette difficulté ne répondait pas à une sollicitation particulière de la part de nombreux joueurs férus d'aventures et d'énigmes qui appréciaient d'être mis au défit.
Mon épouse et moi n'étions sans doute pas dans ce cas (et manifestement plus en ce qui me concerne, j'ose l'avouer).
Quoi qu'on prétende, les choses n'ont pas changé depuis: on sait encore ce qu'est l'engouement qui pousse le joueur insatiable à exiger toujours tant et plus... mais uniquement dans les domaines technologiques en ce qui concerne le présent.
Ce qui n'est pas encore tout à fait la même chose.
Discworld fut consacré à sa sortie, y compris sous nos latitudes (un mégastar dans la revue Joystick). Les éditoriaux spécialisés s'accordèrent sur ses grandes qualités: une excellente adaptation ludique des romans de Pratchett, un héros charismatique, des dialogues et des graphismes facétieux, drôles à souhait, une aventure haletante, une tempérance affichée, une excellente prise en main, une difficulté corsée.
Cette dernière constatation fut amendée dans les deux volets suivants qui constituèrent la trilogie Discworld (Discworld 2 et Discworld Noir) pour laisser place à encore plus d'humour dans le deuxième opus et à un monde beaucoup plus sombre dans le dernier volet.
Ensuite, le genre fut rapidement abandonné au profit de jeux plus impétueux (on va dire).
Pour la petite histoire
C'est dans le domaine du septième art cette fois, que l'univers de Discworld eut le privilège d'être adapté au cinéma via un long métrage au titre éponyme (Disworld: film de Vadim Jean - 2008) inspiré directement des romans fantasy burlesques de Terry Pratchett (Discworld ou les Annales du disque-monde: satire de notre société moderne, orwellienne, qu'il s'agisse de religion ou encore de mondialisation).
A l'époque de la réalisation de cet article, je m'étais hasardé plus d'une fois à rechercher un exemplaire du long métrage consacrant cet univers drolatique, sans jamais parvenir à mes fins.
Ce n'est que trois ans plus tard et tout à fait inopinément que mon regard fureteur fut attiré par le présentoir carrousel d'une petite surface alimentaire sur lequel résidait une brochette de films DVD classifiés grand public.
Parmi ceux-ci se trouvait un boîtier dont la jaquette ne me semblait pas inconnue (jaquette que vous pouvez admirer sur la seconde page). A la lecture du titre, mon sang ne fit qu'un tour: je venais de reconnaître l'objet pendant tout un temps brigué avec frénésie.
Inutile de préciser que je n'eus, alors, pas le moindre atome d'hésitation avant de me l'approprier.

La boîte et son contenu :
Tout ça ne va pas nous rajeunir, allez !
1995 fut l'année durant laquelle je fréquentais ou plutôt durant laquelle nous fréquentions (avec mon épouse parce que nous sommes inséparables y compris dans les passions) un détaillant spécialisé auprès duquel nous nous approvisionnions principalement pour tout ce qui concernait les articles vidéo-ludiques. Pour la petite histoire, tout commença par l'acquisition, auprès de ce même détaillant, d'un computer Intel 486DX2-66 dernier cri non encore destiné aux loisirs. Cette acquisition fut le préquel de mon attrait pour le jeu vidéo. Le détail de cette aventure est comptée en page 156 avec l'article consacré au jeu de simulation maritime "Aces of the Deep" (un autre sujet).
C'est en effet lors d'une de nos visites en ces lieux que le boutiquier nous proposa une rentrée opportune en la présence d'une toute nouvelle composition cataloguée par l'éditeur Psygnosis: Discworld.
Il faut savoir qu'en ces temps reculés, les dernières nouveautés n'étaient pas disponibles en précommandes avant même la date de mise en production et encore moins présentes dans les rayonnages des grandes surfaces dans les trois jours de leur sortie officielle. Chez notre revendeur attitré (notre quasi seule source d'approvisionnement) et même quelque temps après sa commercialisation, l'arrivée d'un titre ignoré était toujours une nouveauté. Notre détaillant connaissait sans doute parfaitement les penchants ludiques (vidéo uniquement, entendons-nous) de mon épouse pour lui proposer le produit comme étant un excellent article. Je ne pense pas m'être trompé de beaucoup en acceptant qu'elle se le réserve de suite.
La boîte du jeu est conçue selon un prototype propre à nombre de productions commercialisées par la maison Psygnosis. Elle se compose d'un coffret en carton gaufré blanc qui s'ouvre via sa face avant (à la manière d'un livre ou d'une boîte de chocolats). Ce coffret est glissé dans une solide jaquette qui se ferme aux deux extrémités. L'ensemble est consistant mais son mode d'ouverture oblige à faire glisser totalement le coffret hors la jaquette, ce qui, à la longue, déforce la longévité de l'ensemble si l'on ne prend pas un minimum de soins dans la manœuvre.
La décoration de la jaquette affiche une bonhomie qui dépeint pourtant parfaitement la substance principale du jeu. Sa teinte générale est d'un bleu prononcé et le titre principal y apparaît en lettres d'or légèrement transposées en relief. Sur la face avant de la jaquette, on peut admirer une allégorie éthérée du disque monde. La face arrière affiche plus prosaïquement quelques captures d'écran du jeu détaillées en plusieurs dialectes puisque le jeu s'exhibe comme étant particulièrement polyglotte, en matière de sous-titrage uniquement (et pour notre plus grande satisfaction, assurément).
La boîte contient le CD-ROM du jeu enfermé dans son coffret cristallin, un manuel d'utilisation de 28 pages tout en français (ce qui va de soi), une disquette devant assurer un appui à l'installation (à l'époque, tous les PC étaient équipés de ce périphérique aussi immanquablement que ceux d'aujourd'hui sont munis du port USB), d'un catalogue particulièrement nanti des produits ludiques 94-95 commercialisés sous l'étiquette US.Gold (reprenant différentes maisons d'édition) et d'une classique carte d'enregistrement.
J'y ai joint initialement une disquette de boot de ma composition et, longtemps après, une petite solution qui aurait pu venir bien à point lorsque mon épouse se mit en tête de parcourir le jeu dans l'espoir d'aboutir à sa conclusion. Les choses ne furent pas ce qu'elles avaient été imaginées et mon seul regret est de ne pas avoir gardé la sauvegarde qui m'aurait permis de retourner à l'endroit précis où le jeu fut abandonné.
La boîte de Discworld fut rangée alors, avec ses congénères, dans la bibliothèque réservée expressément à cet effet et ne fut sortie de son sommeil que pour la présente occasion.
Car Discworld se devait d'avoir une bonne place sur les pages que je réserve aux jeux de la grande époque, tout encartonnés qu'ils étaient alors afin de préserver leur diversité et leurs qualités intrinsèques.
Je pense avoir fait pour le mieux.

Et aujourd'hui ?
Il faut remonter au tout début de l'année 1995 pour s'inquiéter du bon fonctionnement de Discworld sur nos rutilantes machines modernes. Pas de chance pour les inconditionnels du dernier système d'exploitation en date, Discworld ne propose pas d'auto-boot et encore moins de setup assurant une installation instinctive ne demandant qu'un clic de souris tout au plus.
Non, il va falloir mettre la main à la pâte (ou encore les mains dans le cambouis) en installant, si cela n'est pas déjà fait, un émulateur assurant une interface entre le jeu et l'OS du moment.
L'émulateur en question se nomme DOSBox et assure un support MS-DOS à toutes les applications relevant de l'époque où ce système d'exploitation légendaire battait encore le pavé sur toutes nos machines (générations 8086, 80286, 80386, 80486 et plus, si affinité).
Me voilà bien dubitatif au moment de la première installation de Discworld sous DOSBox. En effet, j'ai pu lire ça et là que celle-ci relevait de l'exploit et que nombre de soucis étaient à présager lors de cet aménagement.
Je me souviens qu'à l'époque (et puisque je possède le jeu dans sa version commerciale), j'avais utilisé, pour ce faire, la disquette fournie en complément du CD-ROM. Cette disquette, dont la présence se révélait particulièrement anachronique concernant des jeux commercialisés sur support optique, était destinée à faciliter l'installation du jeu sous MS-DOS à l'époque où la machine de référence était encore le Intel 486DX2-66. Cela augurait-il d'une complication à venir ? Allais-je passer par l'émulation du lecteur de disquette (puisque la machine où j'installe le jeu en est toujours équipée) pour pouvoir installer Discworld ?...
Je me concentre premièrement sur le contenu de la disquette qui contient entre autre chose un fichier batch destiné à exécuter l'installation à partir de cet endroit. Avec un simple éditeur de texte, il est facile d'en lire le contenu (le fichier batch est un simple fichier texte contenant des instructions).
Je constate rapidement que, via l'exécution du fichier batch, quelques petits fichiers sont copiés de la disquette vers le répertoire d'installation (créé à la racine du HDD) puis se contente de lancer l'installation du jeu, proprement dit, à partir du fichier install.bat présent sur le CD-ROM.
Je décide de ne pas m'encombrer de l'émulation d'un lecteur de disquette et copie manuellement lesdits fichiers avant de lancer install.bat à partir du CD-ROM. Tout se passe parfaitement.
Toutefois, la question suivante se pose à ma sagacité émoustillée. Comment faire si, d'aventure, cette disquette n'était pas ou plus en ma possession (c'est un pur cas d'école évidemment puisque je suis conservateur par nature).
Seule solution possible: lancer l'installation directement à partir du CD-ROM, comme c'était habituellement prévu pour l'ensemble des jeux présents sur ce type de support. Par curiosité, je fouille la galette et constate que les petits fichiers repris sur la disquette sont tout autant présents ici. Quelque part, me voilà rassuré: il ne devrait donc pas être un obstacle à la bonne installation du jeu. Mais, sans tester cette éventualité, il ne faut jurer de rien.
Je me lance donc. Je supprime le répertoire de la précédente installation afin de repartir sur une base saine (la page blanche) et entre, à la suite du prompt de DOSbox, les deux commandes suivantes:
  1. d: [Enter] (afin de me positionner à la racine du volume représentant la lettre liée à l'émulation de mon lecteur CD-ROM).
  2. install.exe [Enter] (afin de lancer l'installation du jeu).
Pas besoin de la souris, mes doigts suffiront: c'est de la simplicité à l'état pur.
Les fichiers sont maintenant copiés sur le disque dur, et le jeu va pouvoir se lancer tout à fait normalement.
Et le son: il ne faut pas oublier d'activer le périphérique son !
  1. c: [Enter] (afin de me positionner à la racine du répertoire dans lequel je place les jeux émunés par DOSbox).
  2. cd discwld.cd [Enter] (pour me positionner dans le répertoire créé à l'installation du jeu)
  3. setup.bat [Enter] (afin de lancer l'initialisation du son).
  4. sélectionner le périphérique "SoundBlaster compatible" avec les paramètres par défaut.
Ouf ! Nous voilà sauvés. Les récriminations lues précédemment n'avaient pas réellement lieu d'être lorsque l'installation se pratique à partir du support initial et, à tout le moins, d'une mouture (un fichier image, par exemple) ne comportant aucune autre modification.
Pour la suite, pas d'affolement. Si le menu principal du jeu apparaît, à l'écran, dans la langue de Goethe: aucun lézard, tout va bien. Pour choisir la langue du jeu (uniquement la traduction des textes et des menus), il faut simplement repérer le libellé qui fait apparaître cette possibilité (voir la capture d'écran). Le français sera alors sélectionné en matière de sous-titres et tout rentrera immédiatement dans l'ordre.
Conclusion: Malgré ce que j'avais pu craindre, aucun souci du côté de l'installation du jeu sous DOSBox (version 0.74 pour être on ne peut plus précis). Par contre, une petite surprise du côté du choix de la langue avec un jeu tout britannique dans son concept dont on attendait un menu apparaissant dans la langue de Shakespeare à son tout premier démarrage. Mais n'était-ce pas là une facétie de plus de la part d'une production foncièrement truculente ?
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Je sens l'objection poindre: tout cela est bien beau mais comment expérimenter la chose sur pièce. Eh bien, une fois n'est pas coutume, la chance est de notre côté. N'avais-je pas souligné le fait que le thème de la fantaisie n'était plus, depuis longtemps, en odeur de sainteté dans le giron du développement vidéo-ludique ? Il semblerait que la preuve en soit d'autant plus flagrante que le commerce du dématérialisé à orientation vintage ne s'y est pas encore intéressé alors que l'avis des connaisseurs s'accorde sur les mérites de la saga Discworld dans son ensemble.
Dès lors, Discworld est toujours téléchargeable auprès du domaine de l'abandonware, de manière totalement gracieuse. Avant que les choses ne changent, je vous propose l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=691
Seule cette adresse propose une image du jeu identique à l'original. Elle fournit en outre une image de la version commerciale disquettes de Discworld (jeu sans paroles), le manuel du jeu au format pdf et une version image aménagée pour s'installer directement sous Windows, version dont je me méfierais (si j'étais vous) depuis la venue d'un système d'exploitation gérant le 64 bytes qui se montre particulièrement rétif si pas totalement allergique aux jeux anciens (ceux datant de l'époque du MS-DOS évidemment mais aussi, et dans l'ensemble, les jeux prévus pour fonctionner sous Windows 98 et même certains jeux destinés à Windows XP).
Puisqu'un bonheur n'arrive jamais seul, le site propose encore (et jusqu'à nouvel ordre) les deux volets suivants (Discworld 2 et Discworld Noir), histoire de compléter une saga qui n'a droit de cité que chez les passionnés de la grande époque.
Dépêchez-vous, il n'y en aura sans doute plus pour tout le monde avant longtemps si les mandataires du commerce dématérialisé vintage venaient à lire ces lignes.
Soyez toutefois tranquillisés: je me garderai bien de leur fournir l'adresse de cette page. Je m'en voudrais de ne pas vous permettre d'expérimenter un tel trésor vidéo-ludique.














































(page suivante) (haut de page)