EUROPEAN AIR WAR (1943) | |||||||
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Avril 2005
Données techniques :Type de jeu: simulateur de vol Version: française intégrale Conception: Microprose Autres titres: 1942 Pacific Air War, Accrose the Rhine, Advanced Tactical Air Command, Bloodnet, Civilization 1 2 & 3, Civnet, Colonization, Command HQ, Covert Action, Darklands, Deadly Tide, Destiny, Dogfight, DragonSphere, Elite Plus, F-117A, F-14, F-15 Stike Eagle, F-19 Stlealth Fighter, Falcon 4, Fields of Glory, Grand Prix 1 2 & 3, Grand Prix Manager, Grand Prix World, Grandes Batailles d'Hannibal, Gunship, Gunship 2000, Harrier Jump Jet, HyperSpeed, Independance War, Knights of the Sky, Legacy, LightSpeed, M1 Tank Platoon, Magic the Gathering, Master of Magic, Pirates, Pro Pinball, Railroad Tycoon, Red Storm, Star Trek Klingon Honor Guard, etc... Distribution: Ubi Soft (pour la ressortie) Sortie: décembre 1998 ressorti en 2000 Configuration minimum: pentium 200 (avec carte 3D) Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec les réserves d'usage) Accélération graphique: direct3D (accélération logicielle autorisée) Mode réseau: affrontement entre 6 joueurs L'histoire du jeu : Pour ceux qui s'y sont consacré (voir les petites images), quel plaisir de se souvenir du mémorable simulateur de vol que fut "1942 Pacific Air War" sorti en 1994 dont nous avait gratifié Microprose à la grande époque du Disk Operating System de la maison Microsoft. On doit à Pacific Air War quelques grandes innovations dans le domaine de la simulation de vol:
Rappelons-nous cette gigantesque étendue d'eau hostile qu'était l'océan Pacifique en ces temps difficiles. Nous le survolions en petits nombres, à bord de nos peu maniables Wildcats, Tomahawks et autres Lightnings P38 à la recherche d'un Zéro, d'un Oscar, d'un bombardier Val ou d'un navire de surface. 1942 fut le seul jeu où je me suis tant de fois repris à aller torpiller le cuirassé japonais Yamato aux commandes d'un Grumman TBF Avenger et systématiquement mal placer ma torpille ou voir cette dernière couler lamentablement au moment du largage. Cela dit, je n'en étais pas pour autant tiré d'affaire car, une fois la torpille lancée (ce qui était déjà toute une équipée), il fallait s'éloigner au plus vite (pas évident avec ce type d'avion lourdeau à l'extrême) au ras des flots afin d'espérer échapper à la couverture aérienne nippone qui avait tôt fait de ce crabe aux étoiles blanches et de l'envoyer rejoindre le squale affamé qui règne en maître sur ces belles eaux bleues. De plus, j'ai toujours raté mes atterrissages sur porte-avions en faisant un plouf avant ou un plouf après le pont, bien trop court à mon avis. Autant vous dire que 1942 Pacific Air War me laisse des souvenirs cuisants. Ces sensations, je les ai retrouvés en me lançant dans European Air War 1943, et je n'ai pas été déçu par cette nouvelle mouture. A l'inverse de Pacific Air War, European Air War ne proposait pas de volet stratégique. Il avait remplacé celui-ci par un classique mode campagne disponible dans les trois camps anglais, américain ou allemand. Le joueur se retrouvait ici en plein cœur de la Seconde Guerre sur le front Européen (exit les mers immenses, les portes-avions minuscules et tout ça). Celui-ci avait l'opportunité de prendre part à la prestigieuse Bataille d'Angleterre de 1940 ou aux opérations sur le front Ouest entre 1943 et 1944. Une possibilité de démarrage rapide permettait à quiconque de se familiariser au pilotage et aux multiples commandes et réglages qu'autorisait le soft. Pour le novice, il était toujours intéressant, dans une première approche, de régler le niveau de difficulté au plus bas afin que le pilotage fût des plus simples (au détriment du réalisme donc), de manière à ce que les décollages et atterrissages se déroulassent sans encombre. Quelque part, cela donne de l'assurance. Le jeu mettait aussi à disposition un générateur de missions très simple à utiliser, ce qui était parfait pour se faire la main ou faire durer le plaisir jusqu'à l'infini. Bien sûr, la partie du jeu la plus intéressante consistait à entamer une carrière d'aviateur. Le joueur commençait par choisir la période de l'histoire qu'il voulait parcourir ainsi que le camp auquel il désirait appartenir. Il restait à créer un nouveau pilote (qu'il allait pouvoir virtuellement incarner) et rejoindre une escadrille d'active. Par exemple: du côté britannique, en 1940, le joueur allait avoir la possibilité de participer à la prestigieuse Bataille d'Angleterre et ce, dès les premiers jours. Le choix d'une escadrille déterminait le type d'appareil à piloter et la situation géographique de la base. Dès lors, les missions allaient se succéder. Le joueur assistait au briefing (ennemi ou cible, position, temps, altitude, etc...) puis se dirigeait vers la piste. Un coup de démarreur et l'hélice se mettait à tourner. On réglait les volets sur ouverture 1/3, on accélérait doucement puis on lâchait les freins. Après un petit sursaut, l'appareil commençait à rouler, prenait de la vitesse et redressait la queue (je n'invente rien). D'un seul coup, le pare-brise du tableau de bord laissait entrevoir un terrain qui défilait à grande vitesse. On accélérait à fond, on tirait légèrement sur le manche et voilà la machine quittant doucement le sol. Il resterait à rentrer les volets, le train d'atterrissage, prendre de la vitesse, de la hauteur, et à corriger le cap le cap. Au fil des missions et si le joueur parvenait à se distinguer, il avait l'avantage de monter en grade, recevoir des médailles et autres récompenses honorifiques. Cet aspect du jeu était très prenant : il incitait à persévérer afin d'obtenir toujours plus d'avions abattus à porter au tableau de chasse, ce qui permettait de progresser dans la carrière choisie. Mais au fait, qu'offrait réellement ce jeu ? Sans atteindre les qualités du jeu IL-2 Sturmovik (on peut même dire qu'ils en étaient loin), les graphismes étaient de bonne facture, dans des tons pastellisés au caractère reflétant l'époque et étaient d'une grande cohérence concernant l'ensemble de ce qui était affiché. La configuration de l'affichage par défaut de 640x480 n'était pas des plus fines mais il était autorisé d'en augmenter la définition. Le niveau de réalisme du jeu démontrait à quel point le développeur avait tenu compte de l'élément historique, notamment en ce qui concernait les aéroplanes et leur qualité de vol. Les tableaux de bord2D étaient parfaitement reconstitués mais paraissaient quelque peu empâtés dès le passage en mode cockpit virtuel. Toutefois le mode en question était parfaitement utilisable et devenait indispensable lors des combats. Contrairement à son prédécesseur (1942 Pacific Air War) qui proposait des affrontements de petite taille, le joueur assistait ici à des mêlées où étaient parfois engagés plusieurs dizaines d'appareils, comme lors de la bataille d'Angleterre où les aviateurs britanniques défendaient les grandes villes contre les assauts des formations de Heinkel 111, Junkers 88 et autres Dornier 17 escortés par des ME109 et ME110 (chasseur bimoteur qu'il était aussi possible de piloter). Les vues externes étaient dantesques lorsqu'on se précipitait au milieu d'un groupe de bombardiers qui prenaient immédiatement l'intrus pour cible. Il en était de même lorsque la mission consistait à escorter des bombardiers américains B17, B24 et B25 par dessus l'Europe occupée. Il n'y aura qu'un autre jeu titré "La bataille d'Angleterre" (Rowan Software) à offrir des formations encore plus importantes. A ma connaissance ce sera d'ailleurs sans commune mesure avec tout ce qui a été fait jusqu'à présent. Pour parfaire l'immersion, tous les commentaires étaient produits dans la langue des belligérants. Nul besoin d'ailleurs d'être polyglotte car la traduction française proposait un sous-titrage parfaitement visible, situé dans le bas de l'écran. Il était aussi possible de donner des ordres à son ailier, au groupe, d'interroger la tour de contrôle sur le cap à prendre ainsi que de recevoir des confirmations grâce à un menu destiné à cet effet (par simple pression de touches numériques). Par la suite, ce principe sera repris à l'identique dans IL-2 Sturmovik. Tout cela contribuait à restituer un réalisme étonnant à l'action. Cerise sur le gâteau, European Air War 1943 était un jeu parfaitement documenté et d'un rare respect historique puisque celui-ci affichait les svastikas sur les empennages des appareils allemands alors qu'une auto-censure de confort les avaient fait disparaître dans bien d'autres jeux (je dirais même dans quasi tous). Les machines étaient parfaitement représentées tant dans leurs formes qu'en ce qui concernait leurs marquages et camouflages.Un seul petit bémol était à relever: il n'y avait aucune identification individuelle sur les fuselages (sans doute afin de conserver un bon niveau en matière de performance graphique et dans le but de ne pas pénaliser les petites configurations). Mais cette lacune ne nuisait aucunement au réalisme de l'ensemble. Encore une fois, voilà des détails qui plongeait un peu plus le joueur dans l'histoire aérienne européenne de la seconde guerre mondiale. Toutes les touches clavier attribuées par le jeu étaient paramétrables et cela semblait plus qu'une bonne idée de redéfinir certaines d'entre elles (je pense notamment aux vues "caméras externes de poursuite" qui, de base, proposent l'utilisation des touches Shift et Ctrl/F9 pour s'activer). On pouvait ainsi reconfigurer celles qui servaient intensément lors des combats, de manière à s'assurer le passage rapide d'une vue à l'autre sans avoir à lâcher le joystick (comme cela semblait le cas dans la configuration de base). Mon grand regret concernant European Air war est de ne pas avoir pu tester son mode multijoueur en LAN, faute de participant(s) intéressé(s). Il est vrai que maîtriser une simulateur de vol est bien plus compliqué qu'entreprendre un FPS quelconque. La gestion des trois dimensions a quelque chose de déroutant lorsque le sol qui en constitue une des composantes devient extrêmement dangereux lorsqu'on s'en approche. Le meilleur des simulateurs de vol ne pourra jamais restituer les sensations de pesanteur nécessaires à une parfaite orientation lors de figures aériennes relevant de l'acrobatie. Avant même d'envisager le premier combat, il fallait se familiariser avec toutes les phases d'un vol (décollage, atterrissage, vol en formation etc...) ce qui imposait une période intermédiaire d'apprentissage passablement lourde. Le jeu n'en valait sans doute pas la chandelle lorsqu'il s'agissait de pratiquer un simple test. Pourtant, European Air War possédait un mode "action rapide" du genre de ceux qui ne pourraient plus être absents sur un quelconque simulateur de vol actuel augmenté d'une quantité de paramètres permettant de se mettre à l'aise avec les contraintes qu'impose le pilotage en mode réaliste. Summum de l'accommodement, je possède assez de joysticks pour entamer un quatuor dans une partie en mode coopératif, puisque le jeu le permettait. J'aurais aimé pouvoir voler avec un ailier, ne serait-ce que pour un vol de routine, histoire de voir quelles sensations cela pouvait engendrer. Mais rien n'y fit. A croire que European Air War, comme tous les simulateurs de vol, était à réserver exclusivement aux seuls amoureux de vol à voile et à moteur. Une autre fois, peut-être... Cela dit, European Air War était un jeu particulièrement bien fini, d'un graphisme quelque peu désuet mais excellent pour ce qui était de la diversité des missions et de la gestion d'une carrière. Comparativement à d'autres jeux similaires et de cette époque (je pense notamment à Combat Flight Simulator de l'éditeur Microsoft), European Air War proposait un affichage singulièrement homogène où, quoi que l'on pense de la qualité du graphisme, les appareils représentés ne détonnaient en rien par rapport à leurs environnements (je pense l'avoir affirmé plus haut, mais j'aimerais insister sur cet aspect). Les batailles aériennes auxquelles participait le joueur étaient quelquefois époustouflantes (et du genre de celles que IL-2 Sturmovik ne pourra jamais restituer). Le gameplay restait excellent à tous les niveaux de réalisme et l'action savait se montrer intense grâce à la présence d'un raccourci qui transportait le joueur immédiatement sur les lieux des combats. Comme je le prétends toujours, il faut savoir oublier l'actualité trop souvent orientée tape-à-l'œil et faire confiance aux valeurs sûres comme avait pu l'être European Air War pour profiter pleinement du moment. La boîte et son contenu : La boîte du European Air War 1943 qui est actuellement en ma possession est celle commercialisée dans une série budget baptisée "Collection Classique", produite par l'éditeur Ubi Soft (déjà présent avec cette ligne de produits au milieu des années 90), démontrant par là que les séries budgets ne datent décidément pas d'hier. Cette boîte fut acquise dans un complexe commercial (du style hyper quelque chose) qui, en des temps plus glorieux que ceux que nous connaissons, proposait nombre de jeux exposés sur des rayonnages couvrant une surface d'exposition que l'on ne reverra certainement plus jamais à propos de ce type d'articles (y compris si l'on tient compte de la réduction d'encombrement du packaging). A cette époque, je m'intéressais de très près aux séries budgets pour l'avantage pécuniaire qu'elles représentaient par rapport aux éditions normales. European Air War avait déjà attiré mon attention lors de sa sortie officielle, mais je me gardais l'espoir de pouvoir l'acquérir soit en occasion soit en réédition. L'opportunité fut enfin à portée de main et ce fut heureux pour moi car aussi loin que je me souvienne, je n'ai plus jamais eu le plaisir de retrouver ce jeu dans le circuit des déstockages, sauf une fois: dans une brocante, mais à un prix à décourager tout acheteur potentiel (sans compter l'état pitoyable de l'emballage). La boîte de European Air War (publication Ubi Soft) reste à l'image de toute sa série budget aussi longtemps que celle-ci fut commercialisée via l'emballage cartonné: de facture remarquable pour une édition à petit prix (l'apparition du boîtier DVD diminuant cette appréciation, comme il se doit). Cette boîte se compose d'une base et d'un couvercle recouverts d'une parure en papier vernissé brillant, renforçant encore la solidité de l'ensemble de par une excellente résistance aux agressions diverses (aux fluides non corrosifs, notamment). Ses dimensions se situent dans un archétype de standardisation et l'ensemble se singularise par une teinte blanche immaculée, caractéristique de la gamme en question. La face avant de la boîte reprend, sous un format réduit, l'ornementation qui figurait en pleine surface sur la boîte originale du jeu. Au dessus de cette illustration est affichée, en grand, l'appartenance du produit à une série de rééditions à prix démocratique (Collection Classique), ainsi que le genre auquel le jeu se rapporte: la simulation, dans le cas présent. La face arrière de la boîte reprend, à l'identique, ce que proposait, comme ornementation, la boîte originale mais sur un fond blanc, cette fois. On y aperçoit quelques belles captures d'écran agrémentées d'un texte vantant les qualités du soft. Du classique de chez classique, en quelque sorte. Par contre, le contenu du produit a quelque peu varié (ou s'est quelque peu réduit, c'est comme l'on veut) par rapport à sa version initiale: aucun manuel d'utilisation en vue ! Une constatation déplaisante s'impose: il ne s'agit pas d'un oubli puisque contrairement aux débuts de cette série budget, le dit manuel a été intégré au CD-ROM sous format Acrobat (le fameux fichier pdf) que le client transigeant aura plaisir d'imprimer à ses frais. Pour ma part, il restera consultable en l'état (d'autant qu'il comporte 268 pages principalement destinées à retracer l'histoire des différentes nations belligérantes et à expliquer les techniques aéronautiques respectives utilisées durant la seconde guerre mondiale). Seule la retranscription, sur papier, du tableau des commandes au clavier est réellement nécessaire pour une utilisation aisée du soft. Le CD-ROM est, quant-à lui, présenté dans un simple boîtier fin transparent sans autre fioriture. Bref: un produit au conditionnement basique mais incontournable pour un amateur qui ne possédait pas la version originale. J'y ai simplement ajouté, comme je le fais toujours, les informations nécessaires à l'installation des patchs et surtout de l'emplacement où ceux-ci sont rangés. J'ai pour cet excellent simulateur de vol une inclination particulière (la composition anticonformiste de ses graphismes, à n'en pas douter), même si je lui préfère (d'un doigt seulement) IL-2 Stormovik (sans doute plus beau mais bien moins peuplé). Sa boîte trône en première ligne sur mes étagères, prête à être reprise à l'occasion d'un besoin pressant de changement d'air, puisque pour l'instant, c'est un peu le calme plat côté production de simulateurs de vol à finalité ludique. Et aujourd'hui ? Bien qu'il n'ait plus été commercialisé depuis la réédition de Ubi Soft (dans l'emballage représenté à la page suivante), le jeu n'est pas si vieux que cela et fonctionne parfaitement sur des machines équipées du système d'exploitation Windows 98 (ce qui est mon cas et ce qui représente sans doute une curiosité). En ce qui me concerne et pour cette raison, je ne l'ai pas fait et me suis contenté de pratiquer European Air War sur des pentium 3 & 4, suffisamment performants pour en supporter les prétentions. European Air War supporte tout autant les joysticks traditionnels (game port) que les joysticks à connections USB. J'y avais déjà branché un joystick CH-Products (modèle basique mais indestructible) qui fonctionnait à merveille. Par contre, mon Saitek ST200(USB) m'occasionnait quelques soucis puisque la molette qui permettait de régler la puissance du moteur n'était pas reconnue, ce qui imposait d'utiliser les touches numériques du clavier pour en régler la puissance (peu pratiques). Dernièrement, ce fut au tour de mon très estimé Saitek Evo (USB) d'être branché sur le jeu. J'ai été agréablement surpris de constater que celui-ci était intégralement supporté, y compris en ce qui concernait le contrôle du gouvernail (via le gauchissement du manche). Avec ce dernier, le pilotage sous European Air War est devenu un vrai régal de précision et le jeu y a trouvé un intérêt nouveau à mes yeux. Il est écrit plus haut que la configuration de base affiche une définition d'image limitée au 640x480 qui, bien que peu alléchante (les images à droite sont dans ce format), permettait à l'époque, d'utiliser de petites configurations (le jeu tourne parfaitement sur mon P200 équipé d'une 3Dfx2). Il est parfaitement possible de modifier cette définition en éditant le fichier "eaw.ini" qui se trouve dans le répertoire d'installation du jeu (faire une copie de sécurité avant toute modification, on ne sait jamais...) et de remplacer les valeurs rencontrées (640, 480) par de nouvelles valeurs (par exemple 800, 600 ou encore 1024, 768). Graphiquement, le résultat est nettement plus convaincant. Malheureusement et au passage vers ces nouvelles définitions, les beaux cockpits 2D disparaissent et laissent la place aux seuls cockpits virtuels (efficaces en combat, mais qui n'ont pas le niveau de rendu et la qualité graphique des précités). Quitte à y perdre en matière de résolution graphique, je suis resté dans à définition de base (640x480) afin de profiter pleinement de tous les tableaux offerts lors des vues internes des différentes machines volantes. Il existe encore un autre petit problème relatif à l'utilisation d'une carte graphique équipée du processeur Nvidia et uniquement constaté lorsqu'on passe par le briefing de mission mais ce problème pourra être réglé après lecture de ce qui suit. Alors, voilà: en France, la communauté des amateurs de simulation de vol est toujours bien vivante et un site très bien fait leur est dédié. On peut la rejoindre à l'adresse suivante: http://www.checksix-fr.com/ Ce site fait référence à plusieurs jeux et notamment à European Air War. On trouve sur les pages qui lui sont dédiées tout ce qui est nécessaire pour parfaire son fonctionnement (et même plus si affinités). Le premier téléchargement indispensable est le patch 1.2 version FR dont l'adresse directe est la suivante: http://warbirdsc62.free.fr/addons/eawv1-2F.exe Le second se trouve parmi les améliorations proposées à appliquer sur le jeu de base et corrige justement le problème rencontré avec le processeur Nvidia lors d'un briefing. Il s'appelle Geforcefix.zip. Le troisième, qui se trouve au même endroit, corrige un petit défaut constaté dans le jeu et qui est celui des armes de bord (les canons) tirant un peu court. Il se nomme EAWrp1_30mmFR.zip. http://warbirdsc62.free.fr/addons/ Mais bien d'autres choses sont à découvrir sur ce site, concernant European Air War. Et si vous le possédez encore, voilà une occasion de le dépoussiérer et d'organiser une petite partie en réseau. S'il ne fallait qu'une adresse pour se rendre compte de l'intérêt que ce soft avait occasionné parmi ses aficionados, ce serait celle-là avec une quantité de choses intéressantes à télécharger (terrains modulables, avions, textures etc...) qui démontrent à quel point le jeu était évolutif. http://www.xmission.com/~mmagleby/eaw/guide.htm Pour ce qu'il en est de Windows XP, ce sont toujours les réserves d'usage qui s'appliquent (et surtout le mode de compatibilité 95-98 à activer en cas de souci). Côté gros problème, il en est d'ailleurs un qui résulte des cartes graphiques de dernières générations. Celui-ci provoque une erreur au démarrage du jeu qui affiche alors une fenêtre événementielle contenant l'information suivante: " Error 7217 ". Cette erreur résulte de l'utilisation de pilotes Nvidia trop récents ou supérieurs à la version 66.93. Si, comme j'en ai fait l'expérience sur un récent dual core, cette erreur survient, la cause devrait rester entendue et la pratique du jeu se réduire à sa désinstallation, sauf si l'on décide de remplacer les pilotes graphiques existants par ceux qui conviennent encore au jeu (en l'occurrence, en y installant de plus anciens). Je ne saurais trop conseiller pareille manipulation au néophyte, compte tenu des risques encourus (surtout si, présentement, la machine fonctionne parfaitement). Voilà ce qu'il en était jusqu'à tout dernièrement. Mais il n'était pas dit que les membres anonymes d'une association vouée à la simulation de vol (la Society of European Air War Contributers - SEAWC), au travers de cette inestimable réalisation ludique que fut EAW, resterait les bras croisés sans remettre au goût du jour un European Air War qui le mérite largement. Fin 2009, cette association mettait en ligne un énorme correctif(version actuelle: 1.28c) apportant de nombreuses améliorations au jeu dont la possibilité d'y jouer sous Windows XP, la disparition de l'erreur 7217 et l'inévitable bonification en matière de rendu graphique. Ce correctif s'installe sur le jeu full installation porté à la version 1.2 (voir plus haut). Affaire à suivre, presque certainement. Voici l'adresse ou l'on peut télécharger ce patch pesant, au bas mot, 58Mb: http://www.sandbagger.uk.com/home.html Si, par dépit et en fonction de ce qui était écrit auparavant, vous veniez de jeter le CD-ROM du jeu à la poubelle, il est peut-être encore possible de le rattraper avant le passage des encombrants (une chance inouïe si vous y arriviez...). Par contre, si par rancune de ne plus pouvoir vous y adonner, vous aviez brisé cette précieuse galette, il vous reste Lisieux pour pleurer. Un tout petit mot encore concernant la première partie de cette digression où il est question du jeu 1942 : Pacific Air War. Les quelques images sur celui-ci présentes dans la colonne de droite, ont été tirées du site qui lui est dédié. En hommage à son concepteur, voici son adresse: http://dauntless.free.fr/1942/ Voilà pour ceux qui possèderaient ce jeu (les amateurs et les nostalgiques). Je reviendrai d'ailleurs sur le sujet, dans un prochain article... Pour l'heure, j'ai remis en activité ce très bon simulateur de vol dédié aux opérations de la seconde guerre mondiale (front ouest uniquement). Cette fois, je me suis résolu à utiliser les commandes du jeu telles qu'elles sont implémentées par défaut et je dois avouer qu'après un tout petit temps d'adaptation, la chose est parfaitement faisable et répond idéalement aux nécessités des combats tournoyant intenses. Je me dois de confesser que le plaisir reste intact et les sensations bien supérieures à ce qu'offre l'incontournable IL-2 Stormovik ou l'admirable B-17 Fling Fortress - The Mighty 8th. |
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