ATLANTIS (SECRETS D'UN MONDE OUBLIE)
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Avril 2013
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: française intégrale
Conception: Cryo Interactive
Autres titres: Chronique de la Lune Noire, Conspiracy, Deo Gracias, Dragon Lore 1 & 2, Dune, Egypte 1156 av. JC, Extase, Hellboy, KGB, Commander Blood, La Machine à voyager dans le Temps, Megarace 1 & 2, Persian Wars, Pompei, Quiz Challenge Football, Losten Eden, Raven, RiverWorld, Saga, Salammbô, Thorgal, Ubik, Versailles, Versailles 2, Zero Zone, Le 3ème Millénaire, Aliens, Atlantis 2 & 3
Distribution: Cryo Interactive
Sortie: juin 1997
Configuration minimum: Pentium 200
Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP avec ou sans DOSBox
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Certains d'entre-nous se souviendront probablement des remarquables logos des maisons de développement vidéo-ludiques affichés en prélude à chaque lancement de jeu. Parmi ceux-ci, on se remémorera avec émotion  celui de Cryo Interactive qui présentait, sur fond noir, la métaphore virevoltante du visage d'une jeune femme énigmatique plongée dans un container de cryogénisation.
A tout le moins, voilà une métaphore qui convenait parfaitement à la dénomination que s'était choisi le développeur en question, actif depuis 1990 sur l'échiquier du jeu vidéo, du point de vue création & conception, confiné dans le jeu vidéo en mode point & clic.
Jusqu'à présent, j'ai eu l'une ou l'autre occasion d'exposer dans ces pages quelques productions vidéo-ludiques nationales (françaises) dont l'industrie avait eu, en son temps, droit de siéger parmi les grands.
Si ma mémoire est encore bonne, j'ai dû évoquer il y a quelques temps déjà l'existence de diverses réalisations à la renommée interplanétaire (Commander Blood, Lost Eden) conçues par un studio de développement, devenu ensuite éditeur, connu sous le nom de Cryo Interactive.
Cryo Interactive fut à lui seul l'emblème d'une industrie vidéo-ludique Made in Hexagone qui connut l'ascension, l'apothéose et la décadence, le temps d'une décennie seulement. Au tout début des années 90, la société Cryo, fondée par Philippe Ulrich et Rémi Herbulot se fit rapidement connaître pour la beauté, le design singulier, les atmosphères caractéristiques et féériques qui se dégageaient de toutes ses réalisations ludiques, sans exception.
Son catalogue s'enorgueillit de titres aussi légendaires que Dune, Dragon Lore 1&2, Egypte 1156 av. JC 1&2, etc... sans compter nombre de productions relevant de l'approche éducative tout en passant pas la voie ludique et utilisant toutes, ou presque, la technique du pointage de souris, parfaitement maîtrisée par le maître d'œuvre Cryo.
Ainsi naquit Atlantis.
Ce premier Alantis nous conte l'histoire d'un paradis perdu, celui que les humains n'ont jamais cessé de chercher (sans encore le découvrir), tant dans leurs conquêtes que dans leurs consciences.
A travers un voyage mythologique, dans un univers imaginaire, à bord de vaisseaux fantomatiques, le joueur allait parcourir les anciens continents en suivant les aventures du jeune Seth, héros quémandé au palais par la reine Rhéa.
Cette visite qui lançait l'aventure, allait se dérouler sous de mauvais auspices car, à peine introduit dans l'antichambre des appartements privés de celle-ci, voilà qu'on apprend son enlèvement (quasiment sous vos yeux).
Il en est dans Atlantis comme dans l'histoire des nations: le pouvoir entraîne la convoitise de ceux qui en sont dépossédés. Qu'ils soient d'essence divine ou non, les proches du sommet n'en sont jamais assez proches et rêvent de s'y installer à la place de celui qui y est.
Ainsi, le scénario de Atlantis faisait apparaître le prince Créon comme le félon de l'histoire. Les prêtres de la grande religion apparaissaient aussi dans les rouages de la trahison. Seth allait devoir démêler ce sac de noeuds en se lançant dans une aventure aussi fantastique qu'extravagante.
Je n'en raconterai pas plus car un jeu d'aventure se parcourt comme un livre et son immersion s'en trouverait gâchée si, par avance, la fin était éventée. C'est d'ailleurs là que réside le talon d'Achille de tous les jeux d'aventure, malgré les efforts de certains concepteurs de vouloir proposer plusieurs cheminements ou différents aboutissements puisque la solution de l'aventure une fois lue, l'intérêt de cette dernière s'en trouve totalement dénaturé. Atlantis n'échappe pas à cette règle.
Dès lors, les jeux d'aventure sont à réserver aux seuls véritables amateurs du genre.
Ainsi, les vaches seront bien gardées (comme on dit de par chez nous).
Pour plonger le joueur dans cet univers imaginaire, Cryo avait ressorti son moteur graphique maison baptisé Omni-3D, déjà utilisé pour un précédent projet vidéo-ludique évoquant Versailles comme cela ne l'avait jamais été fait avant. Ce moteur graphique permettait d'admirer les décors sur 360 degrés à l'horizontal et du sol au plafond, avec une perception panoramique particulièrement réaliste.
Outre les décors, les personnages étaient singulièrement bien représentés (pour l'époque s'entend), avec une dynamique respiratoire (le torse qui se soulève à la respiration, le corps qui oscille) et un mouvement des lèvres lié à la parole (nécessairement plus manifeste dans la version anglaise, prioritaire sur la version française). Par contre et pour les motifs liés aux possibilités technologiques, on retrouvait encore peu d'animations dans les décors. Pour pallier à cette indigence, de nombreuses cinématiques venaient agréablement émailler l'histoire, allouant ainsi une illusion d'animation à l'ensemble. L'impression de parcourir un monde en vie était manifeste, contrairement à ce que laissait ressentir un Myst, par exemple.
Avec Atlantis, les manipulations se limitaient à la seule utilisation de la souris. Clic gauche pour l'action, clic droit pour l'inventaire & le dialogue. On ne pouvait se mouvoir que dans les seules directions fléchées et le passage d'un plan à l'autre se faisait encore sans transition. Pas question d'aller et venir dans tous les sens: les déplacement étaient balisés à l'extrême (mais on n'était pas encore dans les tunnels shooters de maintenant, non plus).
Un dialogue pouvait être entretenu avec certains personnages mais il se limitait à quelques répliques qu'il était nécessaire de passer en revue afin de trouver celle qui permettrait de poursuivre le périple. D'une bonne réponse dépendait aussi le genre de suite réservée à l'aventure et une mauvaise réponse (ou mauvaise rencontre) conduisait fréquemment vers la prison, après quoi le jeu proposait de réitérer la phase avortée.
Tout cela n'enlevait encore rien au plaisir du jeu ni au sentiment d'admiration face aux décors et aux cinématiques que proposait le moteur graphique de Atlantis. La simplicité de la jouabilité y était certainement pour quelque chose.
Comme tout bon jeu d'aventure, Atlantis proposait aussi quelques énigmes et puzzles à résoudre. Ils étaient toutefois peu nombreux et, dans l'ensemble, faciles à solutionner. Certains dépendaient même du seul facteur chance pour être résolus (du style: choisir le bon cheval dans une course de crabes).
Par contre, les gros points forts du jeu étaient son aspect visuel et son background musical. Atlantis était une jubilation pour les yeux. La cinématique d'introduction augurait d'un voyage dans un monde fascinant tel qu'on n'en avait encore peu connu dans les jeux vidéo. Avec Atlantis, Cryo s'éloignait de la fiction historique (Versailles, Egypte etc...) pour se libérer totalement dans un univers allégorique dans lequel il donnait libre cours à une imagination débridée. Les graphistes en charge du programme s'en étaient donné à cœur joie pour restituer un Atlantis plus vrai que nature, particulièrement convaincant. Cet univers mixait les influences culturelles grecques, égyptiennes, romaines, aztèques, voire byzantines à certains moments.
Les atmosphères musicales renforçaient l'ambiance générale et parvenaient à séduire le joueur au point qu'il pouvait s'attarder sur tel ou tel tableau simplement pour profiter des symphonies distillées. Autre point positif à mettre au crédit de Atlantis: le joueur n'avait pas à s'inquiéter de protéger ses avancées puisque les sauvegardes s'effectuaient automatiquement et avant toute action importante. Revenir sur une de celles-ci était un jeu d'enfant.
Au final, Atlantis se révéla être un agréable jeu d'aventure. Il n'était toutefois pas parfait mais cette constatation tenait plus à son époque qu'à son édification. Atlantis disposait malgré tout d'excellents atouts: la qualité de sa réalisation, le thème choisi, ses graphismes et son ambiance. L'ensemble était enchanteur, malgré quelques petites imperfections facilement pardonnées alors (puisque les espérances correspondaient encore aux revendications). Sa difficulté mesurée et sa bonne longévité le destinaient à un large éventail de clientèle. Les amateurs de jeux d'aventure actuels ne s'y sont pas trompés et lui conservent toujours une affection méritée. Malheureusement, Atlantis le leur rend mal car il souffre du mal de l'incompatibilité descendante. Il rejoint la longue et croissante liste des jeux subissant le même sort, lors de chaque avancée du système d'exploitation.
Heureusement pour les bidouilleurs, tout n'est pas perdu pour autant.

La boîte et son contenu :
Atlantis deuxième du nom fut acquis au moment où on le commercialisait encore et à l'époque où mon épouse s'enthousiasmait pour ce genre de jeu. Celui-ci fut donc parcouru longuement et il n'est pas dit que je n'y reviendrai pas un de ces quatre matins.
Mais pour l'heure, le sujet est et reste le premier Atlantis.
Atlantis premier du nom fut découvert bien après sa sortie (certainement plus de dix ans), lors d'un de mes périples sur une des quelques brocantes locales que je fréquente périodiquement. Je dois avouer que nombre de mes plus belles découvertes proviennent essentiellement de cette filière qui, malgré ce qu'on pourrait craindre (ou penser, ou imaginer, en fonction du temps qui passe et des évolutions technologiques, que sais-je...), ne s'est pas encore complètement asséchée.
Tenez, par exemple (et c'est un scoop), la dernière brocante en date à laquelle je me suis rendu m'aura permis de découvrir un petit bijou: l'extension officielle du jeu Diablo premier du nom.
Oui, cette extension là qui, depuis longtemps et sur toutes les places (sauf en adjudication, chez Sotheby's), était devenue totalement introuvable. Même les consignes de l'abandonware ne l'ont jamais vue passer entre leurs mains.
C'est vous dire.
Ne parlons même pas du prix qu'il m'en fut demandé: une seule piécette aura suffi pour me l'approprier (et encore, celui qui s'en séparait me rendit de la monnaie dessus). Aucun espoir de réaliser pareille affaire sur les sites d'enchères en ligne. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je ne les ai jamais fréquentés.
Vous imaginez la méga-pièce de collection !
Non ?... Ok, je vois.
Notez, cela n'a pas tellement d'importance mais je conserve tout de même à l'esprit la possibilité de revenir sur le sujet à l'occasion. Sait-on jamais ce que l'avenir du jeu vidéo nous réserve comme niaiseries auxquelles je pourrais pallier avec l'exhibition d'un tel monument.
Revenons maintenant à Atlantis premier du nom, si vous le voulez bien.
La fréquentation des brocantes me réserve souvent des surprises en matière de jeu vidéo. Dans ces surprises, il y a bien souvent à boire et à manger (expression imagée qui indique qu'on y trouve de tout: le meilleur comme le pire). Atlantis se retrouvait plutôt du côté obscur de la découverte. La jaquette coulissante, destinée à enserrer la boîte, était dans un état déplorable et résidait, aplatie, sous une boîte ouverte. Celle-ci présentait, ainsi et à tous vents, son contenu. Heureusement, ledit contenu semblait complet et la boîte cartonnée, contrairement à la jaquette, était propre, nette et apparemment intacte.
Cette boîte renfermait toujours le coffrage cartonné, destiné à abriter et immobiliser le lourd boîtier cristallin dans lequel se logeaient les quatre CD-ROM du jeu.
Un rapide coup d'œil me permit de constater qu'en ce qui concernait la jaquette coulissante, rien n'était perdu et que, fort d'une expérience de restaurateur diplômé, je pourrais certainement la remettre en état en un rien de temps.
Le beau bleu ciel azuré sur fond de couché de soleil donne à ce recouvrement un cachet exceptionnel et le dessin qui orne sa face avant est évocateur à souhait. Sans aucun doute, seul un monde merveilleux pouvait résider dans cet emballage de qualité.
Il fallait absolument que je truste cette petite merveille !
Je truandai quelque peu le propriétaire avec deux ou trois boniments bien placés, devenus maintenant de grands classiques (genre: machine moderne inadéquate, système d'exploitation inapproprié, graphisme qui pique les yeux et tout ça... le grand jeu, quoi) et nous nous sommes ainsi accordés sur un prix réduit de moitié, qu'il convient de ne pas divulguer ici.
On va dire que c'est par respect envers ceux qui l'ont déniché sur des sites de vente genre "c'est celui qui crache le plus gros paquet de tunes qui l'emporte" que je vais rester discret sur cette mainmise. J'ai des principes.
Bien entendu, le critère prix n'est pas le seul élément qui me pousse à me détourner de la vente en ligne au profit de la brocante et ses relations humaines.
La boîte de Atlantis, toute de carton assemblée, avec une base et un couvercle tout de blanc revêtus, sur laquelle vient se placer une jaquette coulissante, contient donc un gros coffret en cristal, confinant les quatre CD-ROM du jeu ainsi qu'un petit manuel instrumentant l'installation du jeu tant sous Windows 95 que sous MS-DOS. L'ensemble est nappé par un beau manuel format A5 horizontal de 28 pages. La présence du coffrage cartonné (celui destiné à maintenir en place le coffret en cristal) fait que la boîte est parfaitement comblée. Toutefois, il me semble qu'il y manque encore le coupon d'inscription auprès de l'éditeur et, pourquoi pas (mais là je suppute plus qu'autre chose), un catalogue des productions Cryo.
Le tout est dans un excellent état de conservation.
Avec une chemise coulissante remise à neuf et glissée autour du boîtier cartonné, le jeu a été rangé avec ses congénères, sur les étagères que je réserve essentiellement à cet effet.
Boudu sauvé des eaux n'aurait pas été mieux loti !

Et aujourd'hui ?
Atlantis version PC fut conçu pour être installé soit sous MS-DOS soit sous Windows 95. Les heureux possesseurs de machines encore équipées de l'antique Windows 98 n'éprouveront aucun souci pour le faire fonctionner. Ceux maitrisant les émulateurs multi systèmes (VirtualBox, virtual PC et consorts) devraient aussi pouvoir s'en sortir.
Pour les autres, deux solutions restent ouvertes: soit on installe les divers patchs destinés à faire fonctionner le jeu sur les OS plus ou moins récents (XP, Vista, Seven), soit on choisit l'émulation à l'ancienne (DOSBox) en profitant de la version MS-DOS présente sur les CD-ROM originaux du jeu.
Si, sous DOSBox, l'installation et le démarrage de Atlantis se déroulent sans anicroche, il n'en est pas de même du contrôle de la souris.
Or, dans ce genre de jeu, rien ne se fait sans cette dernière. En gros, les déplacements et l'orientation, via la souris, sont quasiment ingérables. Ce phénomène est parfaitement connu et répertorié dans la charte des compatibility de DOSBox.
Il existe heureusement un moyen d'y remédier.
Pour y arriver, j'ai passé en revue les diverses versions de DOSBox. Il faut savoir que certains jeux se comportent mieux sur d'anciennes versions de l'émulateur en question, plutôt que sur la dernière en date. En ce qui me concerne, La version m'assurant la meilleure réponse en matière de déplacements et d'orientation fut la 0.65 (remontant à 2006). Elle est la plus ancienne conservée sur mes machines.
Il faut aussi savoir (outre le fait que grâce à moi vous touchez à la connaissance absolue) que l'installation de diverses versions de DOSBOx ne pose aucun embarras tant celles-ci sont parfaitement isolées les unes des autres.
Le poids qu'elles représentent est insignifiant pour les HDD actuels. Alors, pourquoi se priver et ne s'en tenir qu'à la dernière version (0.74) en date ?
Pour obtenir toutes les versions de DOSBox, une seule adresse:
http://sourceforge.net/projects/dosbox/files/dosbox/
Quoi qu'il en soit, mon constat est sans appel: c'est avec la version 0.65 de DOSBox que Atlantis semble fonctionner le mieux. Notez que c'est loin d'être parfait mais cette fois les manœuvres sont réalisables, avec un rien de compromission.
Il y a moyen d'améliorer grandement les choses en se rendant dans le fichier de configuration de DOSBox et en apportant les modifications suivantes:
Remplacer le paramètre sensitivity=100 par sensitivity=300 (voir 400, en fonction de la machine).
Vérifier aussi que autolock=true.
Cela fait, le jeu est relancé et maintenant, le comportement de la souris s'apparente à du satisfaisant. Le souci ne sera pas résolu à 100% (fluidité sans faille) mais le jeu est, cette fois, raisonnablement accessible.
Rien d'autre ne viendra ensuite perturber le fonctionnement de Atlantis premier du nom et surtout pas le désagrément rencontré lors du passage du premier au second CD-ROM (absence de détection) tel qu'il est constaté dans la variante Windows appliquée aux versions contemporaines dudit OS (Windows 95/98 n'occasionne pas ce genre d'importunité).
Le commerce du dématérialisé propose (contre monnaie sonnante et trébuchante s'entend) un Atlantis revu et corrigé pour fonctionner comme il se doit. Malheureusement, seule la version anglaise est disponible. Pour des francophones éhontés tel que votre serviteur, cette opportunité n'est même pas à prendre en compte. Ensuite, j'ai horreur des solutions de remplacement clé sur porte lorsque j'ai l'avantage de pouvoir bénéficier de l'original et toutes les contraintes qui vont avec afin de lui faire repasser le fil, devenu infranchissable par beaucoup, des générations antérieures.
J'en fais une question de fierté personnelle face au diktat technologique actuel. Je me méfie de l'image réductrice du tout accessible sans contrepartie. Pour tout dire, je n'y crois pas et ne suis pas de ceux qui ferment les yeux devant ce qu'il est prescrit d'abandonner, par opportunisme ou par commodité.
En un mot comme en cent et dans le présent cas, je privilégierai toujours la solution DOSBox à l'offre dématérialisée vintage, dès qu'il me faudrait avoir recours à autre chose qu'à Windows 98.
Cela fait partie des fondements du "retrogamisme".
Au-delà de ça, toutes les solutions pour en disposer sont encore possibles (pour peu que les réseaux sociaux aient une véritable utilité) y compris celle relevant d'une connaissance complaisante qui consentirait à mettre à disposition sa copie de sécurité. Vous verrez que changer les galettes en cours de partie fait aussi partie des plaisirs du retrogaming.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Par contre, ceux qui désirent s'en tenir au système d'exploitation installé sur leur dernière machine en date (et ils sont certainement les plus nombreux), voici une adresse permettant de télécharger les patchs dédiés au bon fonctionnement de Atlantis.
Atlantis sous Windows XP, Vista, Seven (et plus si affinités):
http://www.atlantisamerzoneetcie.com/forum/viewtopic.php?
t=6318&start=0

Atlantis fut autre chose qu'un champ de bataille enclavé, au parcours fléché pour warriors indestructibles, dont l'ambition se limite au génocide universel accompli en mode consommateur. C'est plutôt là le domaine des jeux vidéo actuels.
Non, Atlantis, c'était un jeu conçu pour le ravissement des yeux et des oreilles sans pour autant se destiner à l'assouvissement des bas instincts. Atlantis fut un jeu marquant et sans doute une des plus importantes productions ludiques proposées par les studios Cryo Interactive. La légende de l'Atlantide resta une source inépuisable d'idées qui fut mise à profit pour deux autres suites (Atlantis II et Atlantis III), héritées des mêmes studios. Après disparition de Cryo Interactive, le flambeau fut repris, sous franchise, par un autre développeur au patronyme étroitement lié au thème puisqu'il se nommait Atlantis Interactive Entertainment. De ce fait, deux autres épisodes virent encore le jour avant un enterrement sans fleurs ni couronnes du genre aventure/point & clic tout entier.
Depuis 2008, l'éditeur Microïds détient tous les droits de propriété intellectuelle sur l'ensemble du catalogue de Cryo, dans l'attente, sans doute improbable, d'un retournement de situation.
Bien que l'ère vintage dans laquelle nous sommes plongés actuellement puisse encore nous réserver de bonnes surprises...










































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