DIABLO - HELLFIRE
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Avril 2014
Données techniques :
Type de jeu: hack'n slash / action
Version: anglaise mais avec faculté d'une translation vers le français
Conception:
Pour Diablo - Blizzard entertainment
Pour Diablo Hellfire - Synergistic Software Inc.
Distribution:
Pour Diablo - Point Soft
Pour Diablo Hellfire - Sierra
Sortie:
Pour Diablo - janvier 1997
Pour Diablo Hellfire - décembre 1997
Autres titres: Warcraft, Black Hawk, Diablo, Diablo 2, Lost Vikings, Starcraft 1 & 2, Warcraft 1, 2 & 3 + add-ons, World of Warcraft
Configuration minimum: Pentium II
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP
Accélération graphique: aucune
Mode réseau: coopératif de 2 à 4 joueurs

L'histoire du jeu :
J'ai longtemps hésité avant de me décider à entamer une rétrospective consacrée à ce monstre du Hack'n Slash (terme générique qu'on pourrait traduire par "taillader et trancher") que fut l'énorme succès de la maison Blizzard entertainment: le fabuleux, le légendaire, le mythologique Diablo premier du nom.
Vous l'aurez certainement constaté, parmi tous les titres traités ici, certains qui n'ont pas encore été abordés auraient dû l'être depuis longtemps eu égard à l'importance qu'ils représentaient dans la marche en avant et dans l'essor du domaine vidéo-ludique.
Si ces titres, que l'on pourrait qualifier d'incontournables, n'ont pas encore été retenus, c'est qu'une condition essentielle pour qu'il en soit ainsi n'est toujours pas remplie, à savoir: leur détention dans le packaging qui délimite la période considérée ici comme étant l'époque durant laquelle on faisait de belles boîtes cartonnées. Cette restriction est d'ailleurs reprise en tant que postulat lié à la conception du contenu de ce site (voir en page d'accueil).
Parmi les grands incontournables côtoyés avec délectation mais non détenus dans leur emballage primitif, je compte encore, l'excellent Starcraft, le majestueux X-wing Alliance, le jubilatoire Quake 3 et la plus grande bévue de ma longue vie de gamer: Frontier First Encounters (voir l'article sur Frontier Elite 2).
J'avoue avoir déjà commis plusieurs coups de canif dans cette disposition, notamment pour l'une ou l'autre raison considérée par votre serviteur comme impérieuse. Je m'autorise cette transgression, étant persuadé que les chances de découvrir ces jeux, dans le packaging approprié, s'amenuisent au fil du temps alors qu'ils méritaient de passer, ici-même, à la postérité et cela avant que vous soyez fatigués par mes commérages de vieux conservateur.
Fort heureusement, j'ai encore l'avantage de détenir l'un ou l'autre titre mémorable dans des éditions budget, commercialisées dans un packaging (le boîtier DVD) qui n'est plus celui légitimant une intégration sans réserve dans ces pages. Je m'en accommode dès lors que leur détention légale reste un strict minimum (les copies n'étant réalisées qu'à titre privatif, comme cela est pratiqué par tout bon joueur responsable).
Cela étant posé, voici une petite piqûre de rappel pour ceux qui ne connaissent pas ce que cache le terme Hack'n Slash et ceux qui n'ont jamais entendu parler du tremblement de terre vidéo-ludique que fut Diablo.
Le terme Hack'n Slash (ou encore: point & clic role playing gamer, c'est comme on veut) est souvent utilisé pour différencier le jeu de rôle du jeu d'aventure-action se déroulant dans un contexte rôlistique. L'orientation action est surtout marquée par l'aspect progression du personnage via une avancée dans des niveaux en menant grandes batailles à coups d'épée et de magie, en nettoyant tout sur son passage. L'action se déroule essentiellement en cliquant sur la cible, que ce soit un adversaire ou un objet. En général, le clic gauche permet d'utiliser une arme et le clic droit une magie. Les autres propriétés proposées dans le jeu sont aussi activées par le clic de souris ou par des touches de raccourci.
Si, dans Diablo, tout se limitait à cela, nous aurions été mis en face d'un jeu destiné au téléphone portable. Mais Diablo affichait quelques couches supplémentaires de subtilité qui en faisaient toute la richesse en fait (et selon l'expression consacrée, en fait).
Dans Diablo, le combat était un moyen et pas une finalité mais il est aussi certain que ce fut le jeu où l'on terrassait du monstre en bien plus grande quantité que dans tout autre jeu.
Pour combattre Diablo (parce que c'est lui le mauvais et que le mandat était de l'éradiquer, lui et ses sbires et qu'il se cachait dans le monastère aux abords de Tristram), le joueur avait à choisir, parmi plusieurs personnages, celui qu'il allait faire évoluer dans cet univers ténébreux. Chaque personnage avait des caractéristiques distinctives (force, magie, dextérité, vitalité) et une série de spécificités. Le personnage sélectionné débutait avec un minimum de points de caractéristiques, ceux-ci fixant la spécialité (une dextérité à l'arc pour l'archer, de magie pour le sorcier et ainsi de suite). Il revenait au joueur d'augmenter intelligemment les caractéristiques et les spécificités de son personnage en distribuant des points gagnés (5 seulement) à chaque niveau de progression. Et, pour progresser, rien de tel que de batailler à tout va ! Car chaque échelon de progression s'écartait du précédent, ce qui rendait la bonification plus difficile à atteindre à chaque degré.
Diablo entraînait le joueur dans des souterrains (cryptes, nécropoles, caveaux, ossuaires et catacombes) lugubres et chaotiques à souhait vers la réalisation de divers quêtes dont la dernière consistait à affronter Diablo en personne.
L'atmosphère générale était entretenue par une musique ressentie comme une véritable chape de plomb, alourdissant encore le climat malsain des dédales traversés. Dans ceux-ci et pour l'essentiel, on y affrontait des monstres, des bêtes, des squelettes, des fantômes, des dragons etc... Mais on y récoltait aussi de nombreux objets ainsi que de l'or.
Et ça, c'était l'autre face rôlistique appliquée au Hack'n Slash. Le personnage possédait un inventaire en partie destiné à son équipement (armes et armures) et à tout ce qui pouvait se ramasser. Inventaire limité en place évidemment, ce qui obligeait de remonter vers Tristram (le village, havre de paix et lieux privilégiés pour divers commerces) afin de négocier les butins.
Comme dans les jeux actuels, à mesure que l'on progressait dans Diablo, la difficulté augmentait. Mais, ici, peu de choses étaient mises en œuvre pour faciliter les avancées et le joueur allait avoir fort à faire pour venir à bout de l'adversité. C'est d'ailleurs cette opposition déterminée qui fait encore tout l'intérêt de Diablo premier du nom face à ses successeurs, de plus en plus complaisants avec une gratification quasiment acquis d'avance.
Rien de tout cela dans Diablo. Ici, les passe-droits n'étaient pas de mise et l'expression "mouiller le maillot" avait encore un authentique sens y compris pour le sportif de divan. Grand nombre d'améliorations apportées au second épisode de Diablo furent d'ailleurs des amendements à la difficulté du premier (comme par exemple: la disparition des dégâts collatéraux en multijoueur).
Dans Diablo premier du nom, j'aime autant vous dire qu'un sort mur de flammes mal utilisé, faisant griller le partenaire plutôt que les monstres avoisinants, était manié avec bien plus de parcimonie par la suite. Et un excellent niveau de difficulté fait aussi toute la différence entre un grand jeu et produit casual !
Mais ne me faites pas écrire ce que je pense pas: si certains lui reprochèrent quelques faiblesses corrigées par la suite, Diablo était plein de finesses mais celles-ci étaient assignées aux mécaniques du jeu et non aux commodités du joueur.
L'interface du jeu affichait deux grandes vasques remplies de liquide en bas de l'écran. Rouge à gauche (pour la vie) et bleu à droite (pour le mana). Leur contenu avait tendance à s'évaporer à grande vitesse lors des affrontements. Il fallait donc les surveiller attentivement. Car, en mode coopératif, la mort laissait sur place tout ce qui se trouvait dans l'inventaire et qui n'était pas dans les mains du personnage (or y compris). Pour le récupérer, il fallait repartir du village vers l'endroit désigné, encore occupé par les monstres qui venaient de vous occire, évidemment. Parfois, renoncer à la récupération était la seule alternative.
Heureusement et pour se prémunir contre le péril, on pouvait récolter l'une ou l'autre fiole de recharge, disséminées dans les donjons ou encore achetables au village. Mais leur rareté et leur coût excessif empêchait de se la jouer Rambo à tout va.
Et pour le mode solo, une seule sauvegarde à disposition !
Voilà qui forçait à être plus que précautionneux.
Diablo était de ces jeux qui savaient, sans artifice, entraîner le joueur au plus profond d'un univers gothico-fantastique, mature et réaliste (tranchant avec la majorité des réalisations de l'époque), sans qu'il soit besoin de faire miroiter des décors flamboyants et des qualités graphiques surnaturelles. Au contraire ! Avec Diablo, l'austérité des constructions concourait bien plus à une immersion totale dans un univers d'épouvante que le foisonnement d'effets pyrotechniques. La survenue de Hellfire (son extension) concourt encore plus à cette plongée et accentue d'autant la difficulté générale.
Coté technique, Diablo utilisait un mode de visualisation isométrique 3D en résolution 640x480 affichant des graphismes superbement détaillés ainsi que des décors particulièrement réussis. L'ensemble conférait au jeu la prestance du classissisme indémodable. Voilà un format d'affichage qui avait la propriété de protéger le joueur contre tout ralentissement intempestif lors des mêlées présentes dans l'aventure.
Diablo proposait une mode réseau très complet et extrèmement simple à utiliser. En local, le protocole IPX assurait de pouvoir parcourir les labyrinthes à quatre de concert, en s'épaulant mutuellement dans une lutte sanglante contre Diablo et ses hordes d'acolytes. Ce fut le seul mode multijoueur que j'eus l'occasion de pratiquer en compagnie de mon épouse et, à l'occasion, d'une filleule. Pour avoir pu évaluer Diablo premier du nom face à son successeur direct (Diablo 2 - déjà plus orienté carnage), il me faut bien reconnaître que ce dernier n'a jamais pu m'offir les mêmes frissons d'angoisse et de crainte qu'engendraient son prédécesseur.
Diablo est à considérer comme le père fondateur d'un genre à part entière: le Hack'n Slash dont feront partie, par la suite, nombre de jeux vidéo dédiés au home computer.

La boîte et son contenu :
La boîte de Diablo, je n'ai jamais fait que l'approcher à l'époque où elle était commercialisée. Il en fut de même avec la boîte de l'extension Hellfire que je n'ai pas acquise parce que je n'avais pas le principal (à savoir, le jeu Diablo). Mais je m'étais promis de les acquérir lors de leur sortie localisée.
Cela ne vint jamais car Diablo premier du nom resta cantonné en langue anglaise. En cela j'ai certainement été influencé par l'article paru dans la revue Joystick n° 78 (01/1997) qui analysait le jeu et annonçait erronément une version française.
Trop tard pour moi et, avec un tel joyau ludique, il était inespéré de le découvrir d'occasion ou en déstockage. Effectivement, je ne le trouvai jamais dans le conditionnement que j'affectionne.
Mais il n'était pas dit que la chance ne serait pas de mon côté.
Elle le fut premièrement grâce à une connaissance qui me confia un jour (il y a bien longtemps de cela) sa copie de sécurité. Le jeu en sa possession provenait, me semble-t-il mais je ne suis plus certain, d'un supplément joint à une revue dédiée au jeu vidéo PC (tandem coutumier à la grande époque des vrais jeux vidéo dont on va dire qu'elle n'est plus).
Bien des années ensuite, j'eus la chance de le découvrir sur une brocante locale. Pas dans son conditionnement initial (c'eut été trop beau) mais dans une série budget intitulée Point Soft. Cette série rééditait, en son temps, quelques productions hors du commun et les rares titres que je possède provenant de son catalogue me révèlent encore aujourd'hui l'exceptionnalité de son discernement.
Bien entendu, il n'était plus question ici de conditionnement cartonné mais de boîtier classique au format DVD avec un strict minimum, à savoir: le CD-ROM du jeu (au contenu identique à) accompagné d'une autre galette sur laquelle se trouve la documentation en plusieurs langues et au format pdf.
Ne soyons pas bégueule, c'était déjà énorme et, à l'époque, le jeu avait déjà tourné pas mal sur mes machines dans des LAN à deux ou à trois participants mais aussi en solo.
Le plus fantastique était encore à venir.
Bien plus tard, en arpentant une autre brocante locale se tenant tout près de chez moi, j'ai eu l'œil attiré par une table sur laquelle résidait quelques boîtiers cristallins recelant des jeux assez courant. Il y avait là Quake 4, Command & Conquer renegade et je ne sais plus quoi encore. Intéressé par la chose, je m'approchai prudemment. Caché par d'autres, un boîtier quelque peu traumatisé par les transports résidait sous la pile. A sa vue, mon sang ne fit qu'un tour. Ce n'était ni plus ni moins que le CD-ROM de l'extension Hellfire pour Diablo premier du nom ! Je le reconnus tout de suite tant je l'avais déjà cherché sans jamais le découvrir. Je pris le lot complet et, pour quelques menues piécettes, je devins l'heureux propriétaire d'un monument aussi exceptionnel que le trésor des templiers. Celui-ci n'était plus entouré par son emballage d'origine et n'était plus accompagné par sa documentation mais cela n'avait plus trop d'importance face à la rareté de la chose.
Evidemment, c'était une chose que le précédent propriétaire ne savait certainement pas et il s'est sans doute séparé de nombreux autres titres vidéo-ludiques simplement parce qu'il ne pouvait plus les faire fonctionner sur son tout nouvel ordinateur équipé du dernier système d'exploitation estampillé Microsoft (que, bien sincèrement, je remercie au passage pour sa politique d'abandon face à la préexistence).
C'est le destin du profane que d'offrir ce genre d'opportunité au collectionneur averti.
Je conserve bien entendu ces deux objets rarissimes (pour le second notamment) bien en place dans ma petite collection personnelle. Le jeu et son extension fut toutefois installé sur plusieurs de mes machines en vue de futures parties en LAN.

Et aujourd'hui ?
Conçu pour fonctionner sous Windows 95/NT 4/MAC, Diablo offre un véritable modèle de simplicité en matière d'installation (2 possibilités) et se moque des problèmes de rétrocompatibilités comme je peux le faire avec le jeu vidéo virtualisé. A partir de la version 7 de Windows, on peut toutefois être amené à constater quelques petits soucis avec l'affichage des couleurs du jeu (quoique ce ne soit pas systématique).
Une solution décrite comme universelle (dont vous pourriez être l'exception) consiste à arrêter le processus Explorer.exe, puis à le relancer après avoir quitté le jeu. On peut automatiser cette tâche en suivant la procédure suivante:
Ouvrez votre bloc-notes et effectuez un copier-coller du texte suivant:
@echo off
taskkill /f /im explorer.exe
diablo.exe
pause
start explorer.exe
exit
Enregistrez le fichier dans le répertoire où se trouve le jeu Diablo en le nommant "diablo.bat".
Dès lors, le jeu devra être lancé à partir du fichier Diablo.bat en lieu et place du fichier diablo.exe originel. Je vous laisse le soin de modifier les propriétés de l'icône de raccourci pour qu'il en soit ainsi.
Si toutefois l'opération semble trop aventureuse, le site francophone de référence concernant l'univers de Diablo propose le téléchargement d'un tel fichier. Voici l'adresse où on peut le trouver:
http://diablo.judgehype.com/news/comment-regler-les-problemes
-de-couleurs-de-diablo-sous-windows/

Il se pourrait aussi que la même opération soit nécessaire pour l'extension Hellfire, auquel cas il suffira d'adapter le chemin, le nom de l'exécutable et la localisation de la sauvegarde du fichier ainsi réalisée pour remédier à ce souci.
Cela réglé, il faut maintenant mettre à jour le jeu en y appliquant les différents patchs qui lui sont consacrés (tant pour Diablo que pour son add-on).
Le patch ultime destiné à Diablo porte le numéro 1.09.
Le patch ultime destiné à Hellfire porte le numéro 1.01. Si Hellfire se destine à des parties multiplayers en LAN, il convient encore d'ajouter le patch Hellfire Multiplayer sur la version patchée 1.01 (quoi qu'on en dise).
Après toutes ces mises à jour, on peut enfin installer les patchs destinés à traduire le jeu et son add-on en français (réalisation exécutée par des inconditionnels).
Contrairement à ce qui est indiqué, ces patchs fonctionnent parfaitement tant pour le mode solo que multijoueur pour antant que ce dernier mode se cantonne à des parties en LAN (et donc: inutilisable sur battle.net).
Tout cela se retrouve sur le site francophone de référence, dédié à Diablo, à l'adresse suivante:
http://diablo.judgehype.com/telechargements/
Certains passionnés de jeux vidéo (particulièrement attachés au monument que fut Diablo premier du nom) ce sont réunis pour élaborer une version haute résolution applicable au jeu. Voilà sans doute de quoi intéresser ceux qui ne supportent plus la définition originale affichée en mode plein écran. Ce mod est maintenant parfaitement au point et est téléchargeable à l'adresse suivante :
Diablo - Mod haute résolution
http://mod.diablo1.eu.org/
Si un jour, l'ambition vous venait d'expérimenter une partie en LAN (réseau local par excellence), il est bon de savoir que le protocole IPX/SPX (qui est le seul protocole réseau multijoueur free-lance, proposé dans Diablo) a été abandonné par Microsoft à partir de la version Vista de son système d'exploitation grand public.
Serait-il donc possible qu'avec Diablo premier du nom, les parties en réseau LAN (parties libérées de tout asservissement extérieur) se cantonneraient au seul Windows XP ?
Que nenni !
Un utilitaire remplace avantageusement ledit protocole abandonné. Cet utilitaire se nomme IPXWrapper et il émule le protocole IPX.
Sous Diablo, IPXWrapper est extrêmement simple à paramétrer.
Après avoir télécharger IPXWrapper à l'adresse que je place ici en-dessous, Il est recommandé (mais ce n'est pas primordial) d'en extraire la clé de registre correspondant au système d'exploitation utilisé (directplay-win32.reg ou directplay-win64.reg), de la copier dans un répertoire temporaire quelconque et de double-cliquer dessus pour qu'elle s'installe dans la base de registre. Cette préséance évitera de rencontrer des messages d'erreur, sous certains jeux, du type "IPX Protocol not found".
Il convient ensuite d'extraire les quatre fichiers .dll et ipxcongig.exe (5 fichiers en tout) qui se trouvent aussi dans l'archive et de les copier directement dans le répertoire du jeu installé sur le disque dur. L'opération est à répéter sur chaque machine participante.
Enfin il revient à l'hébergeur de la partie, de sélectionner le mode multijoueur du menu principal du jeu et de lancer une partie en mode local qui sera maintenant visible chez les participants hôtes.
Il y a toutefois une contrainte à l'utilisation d'IPXWrapper: celui-ci ne communique pas avec des machines supportant le protocole IPX (celles où réside Windows XP, notamment). Pour que cela se fonctionne, il faut aussi installer IPXWrapper de la même manière sur ces dernières.
IPWWrapper est téléchargeable à cette adresse:
http://www.solemnwarning.net/ipxwrapper/
Maintenant, vous avez tout en mains à l'exception de...
Vous avez vécu ses dernières années sur la face cachée de la lune et en plus Diablo ne vous dit rien. N'en parlons donc plus, sinon:
Vous ne possédez pas ce jeu ?
Ne comptez pas sur le domaine de l'abandonware pour vous le procurer car son géniteur (Blizzard) le couve comme la prunelle de ses yeux. C'est son droit le plus strict. Je ne peux que vous conseiller de faire appel à l'équipe (Facebook, notamment) pour vous procurer un exemplaire ou encore l'acquérir contre monnaie sonnante et trébuchante, si cela est toujours possible.
Toutefois et afin de vous mettre l'eau à la bouche, abandonware-France met à disposition la Version shareware (le bon goût du partagiciel) de Diablo. Celle-ci est une variante finalisée du jeu qui ne comprend que les deux premiers niveaux embusqués sous le monastère de Tristram. Vous trouverez tout cela à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1646
Vous possédez le jeu mais pas son extension Hellfire ?
Ne comptez pas, non plus, sur le domaine de l'abandonware pour vous le procurer.
Et pourtant: l'extension Hellfire n'a pas été conçue par Blizzard (mais bien par Synergistic Software), pas plus qu'elle ne fut commercialisée par ce même Blizzard (mais bien par Sierra) et, malgré cela, elle est devenue extrêmement difficile, voire impossible, à dénicher. Voilà une raréfaction qui ne s'explique pas y compris compte-tenu du fait que cette extension ne fonctionne qu'en la présence du jeu auquel elle est destinée.
Que l'abandonware ne la propose pas peut encore s'expliquer mais que celle-ci ne soit pas présente sur le site de référence diablo.judehype.com est tout à fait ahurissant alors qu'aucune explication ne justifie cette absence. Ce pourrait-il que Hellfire n'ait été distribué qu'à compte d'auteur et qu'il ait disparu à ce point de la surface de la terre ? C'est un mystère auquel je n'ai aucune réponse. Raison de plus pour que je mette en sureté celui qui est en ma possession et qu'à partir de maintenant, ce soit à partir d'une copie de sécurité que toute installation future s'exécute.
Ah oui, je n'y ai pas encore fait allusion mais il faut savoir qu'aux dates de sortie de ces deux titres (Diablo & Hellfire), aucune sécurité logicielle ne parasitait le support CD-ROM. Tout cela n'est apparu qu'après les indélicatesses répétées que vous connaissez et qui, à défaut d'être désavouées, ont été déjouées. Une copie de sécurité (quoi d'autre) peut donc en être réalisée en deux temps trois mouvements.
N'est-ce pas merveilleux ?
Ma conclusion est que Diablo premier du nom restera, sans contestation de ma part, le meilleur de sa série avec un univers claustrophobique oppressant et une difficulté réellement digne d'intérêt. Ses graphismes fins et convaincants, mais indigestes pour beaucoup au vu de ce qui est placardé actuellement, concourent d'ailleurs à assombrir ses atmosphères. L'absence de tout mercantilisme, virtuel ou non, mettant à mal la mécanique des jeux qui en sont pourvus et dont je me félicite de n'avoir jamais eu à souffrir (parce que je m'évertue à les ignorer) , est une véritable bénédiction pour l'authentique gamer qui désire s'imprégner des péripéties proposées dans Diablo. Ses donjons aux tracés générés aléatoirement lui donnent en plus une durée de vie au renouvellement quasiment illimité.
Au final, Diablo offre un mode de jeu intemporel, dupliqué à satiété et à peine amendé dans les productions futures.
Et j'ajoute pour la bonne forme: jamais égalé !
Car à trop vouloir assujettir le client, on finit par dénaturer le concept. Le troisième volet de la série en est un exemple flagrant.
Suis mon conseil, ami joueur: peu importe si tu laisses de côté le dernier jeu à la mode adulé par la foule (et de ce fait sans réel intérêt), ne passe pas à côté de Diablo premier du nom !
Ton approche de la métaphysique virtuelle en serait grandement altérée.














































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