UNREAL TOURNAMENT (GAME OF THE YEAR EDITION)
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Juillet 2015
Données techniques :
Type de jeu: action
Version: française intégrale
Conception: Epic Games
Autres titres: Jill of the Jungle, Ken's Labyrinth, Epic Pinball, Jazz Jackrabbit 2, la série des Unreal, Gear of War 1, 2 & 3, Epic Citadel, Infiniti Blade, etc...
Distribution: Infogrames
Sortie: septembre 1999
Configuration minimum: Pentium IV
Système d'exploitation: Windows 98 et suivants
Accélération graphique: Direct 3D (mode logiciel autorisé)
Mode réseau: coopératif & affrontement de 2 à 16 joueurs

L'histoire du jeu :
Du fait de son accessibilité simplifiée, le first person shooting reste le genre le plus prisé par les aficionados du jeu vidéo, toutes catégories confondues.
On y pratique généralement le tir à la première personne ou en vue subjective. Souvent appelé FPS ou Doom-like (en référence à ses origines) qui dépeint un type de jeu vidéo fondé sur des combats dans lesquels le joueur voit l'action contemplée par les yeux d'un protagoniste. Le FPS est un sous-genre du jeu d'action ayant des traits communs avec le jeu de tir à la troisième personne.
Depuis sa création le first person shooting a été marqué par la naissance et l'évolution des graphismes en trois dimensions apparus grâce aux progrès de la micro-informatique ainsi qu'à la vogue du multijoueur et du sport électronique.
Tout cela pour en arriver à un titre qui n'inaugure pas le genre (puisque Doom l'avait très bien fait quelques années par avant) mais qui hisse celui-ci au-delà des sphères dédicacées au seul mode multijoueur en ligne, pour devenir enfin accessible au joueur farouchement individualiste.
J'ai nommé: Unreal Tournament - Game of the year Edition (dans sa pleine et entière acceptation).
Le scénario de Unreal Tournament (acronymement intitulé: UT99 - GOTY EDITION) se déroulait dans l'univers brutal du XXIII siècle où pour juguler la violence urbaine dans les colonies minières et dégager des profits substantiels, les autorités de la nouvelle terre permettaient à des combattants sélectionnés de participer à des tournois de match à mort organisés par la Liandri Mining Corporation.
Côté scénario, c'est particulièrement révélateur, ce besoin de diaboliser le futur du libéralisme étatique (d'ailleurs, tout rapprochement avec des manifestations sportives antiques ou contemporaines est autorisé).
Donc, dans ces joutes où tous les coups étaient permis, le joueur allait se joindre à des affrontements contre/entre des bots (combattants dirigés par ordinateur) et/ou contre/entre d'autres joueurs, dans différentes compétitions comme le match à mort, la capture de drapeau, la domination, le dernier en vie ou l'assaut.
Unreal Tournament était issu d'une remise à plat du mode multijoueur implémenté dans Unreal premier du nom (voir l'article qui est consacré à ce jeu de légende, article que je ne peux que vous inciter à compulser). UT99 était destiné à pallier les lacunes de ce dernier en matière de jeu participatif (moteur réseau particulièrement mal fichu, corrigé ensuite à grands coups de patchs). Toutefois, les améliorations apportées au mode réseau débouchèrent sur un jeu à part entière qui fut baptisé par son concepteur (Epic Games) "Unreal: Tournament Edition".
A sa sortie, Unreal Tournament fut confronté avec succès à "Quake III Arena", un autre bloc Buster FPS multijoueur mis au point par ID Software. Son moteur graphique (le Unreal engine: développé en C++) fut repris tel qu'il avait été conçu pour Unreal (à quelques détails près). Il était considéré comme légèrement inférieur à ce qu'offrait le moteur graphique de son challenger du moment (Quake III) mais n'avait absolument pas à rougir de ses performances.
La conception de l'Unreal engine, orientée objet et couplée avec un éditeur de niveau incorporé au jeu fit d'Unreal Tournament un système performant, permettant de créer de nombreuses modifications et arènes additionnelles. Une grande partie du code avait en effet été développé de manière à rendre le jeu attrayant pour les programmeurs et les passionnés de la communauté des moddeurs. Ils ne manquèrent pas de faire valoir leurs talents et de nombreux mods, skins et cartes supplémentaires virent le jour.
Et cela pour notre plus grand plaisir à tous.
UT99 parvint à s'imposer comme une des meilleures productions d'un genre où la concurrence fait toujours rage. Il rencontra un large succès commercial avec plus d'un million de licences vendues en moins d'un an.
Unreal Tournament fit partie d'une nouvelle génération de FPS (jeux de tir) exclusivement pratiqué en vue subjective. Son moteur de jeu incluait des Bots (robot - programme simulant la présence d'un joueur humain). Grâce aux progrès accomplis en matière de programmation, ceux-ci pouvaient maintenant prendre la place de coéquipiers tant dans le mode multijoueur que dans le mode solo ou le joueur ressentait alors toute l'intensité des émotions générées dans des parties en ligne (que ce soit sur internet ou en réseau local).
Les bots se paramétraient de façon à convenir aux aptitudes du joueur. Ceux-ci affichaient des attitudes proches de l'être humain grâce à l'excellent travail réalisé par l'équipe de développement en matière d'intelligence artificielle. Par exemple, ils savaient coordonner dynamiquement une attaque ou une défense sans tirer bêtement sur tout ce qui bougeait. J'en ai vu couvrir ma retraite lorsque je ramenais le drapeau pris à l'ennemi ou me tendre des pièges afin de le récupérer.
Les bots de Unreal tournament furent les meilleurs réalisés à l'époque. Via un paramétrage utilisateur simplifié, le joueur pouvait obtenir une réelle personnalisation au point qu'il était alors difficile de les différencier des joueurs humains.
Grâce aux Bots et en fonction du nombre autorisé de participation sur la map en cours, tous les variantes de jeu étaient autorisées: de la simple confrontation à la frénésie la plus complète. Voilà enfin des bots à la hauteur de la réputation qui les précédait. Ils permettaient de parcourir l'ensemble des modes de jeu, indifféremment seul ou en troupeau, offrant ainsi une expérience supplémentaire par rapport à bien d'autres jeux du même genre.
De ce fait, Unreal Tournament, bien que ne contenant pas de volet aventure, se destinait à tous les joueurs, qu'ils soient en ligne ou non, et cela de façon totalement transparente, sans avoir à supporter les coûts d'une connexion pour ceux qui désiraient le parcourir en dehors des contraintes de la liaison externe. En soi et à l'époque, c'était déjà une petite révolution.
Je ne me suis d'ailleurs pas privé pour exploiter cette opportunité en m'investissant dans Unreal Tournament (tout comme dans Quake III Arena), bien plus intensément que ne le permettait le mode multijoueur de Half Life (sans intérêt en solitaire), par exemple.
Avec Unreal Tournament disparaissait le bestiaire fréquentant Unreal premier du nom. Les Scaarjs, les Nalis et autres Titans avaient laissé la place à des gladiateurs à l'apparence humaine (masculine ou féminine), restituant au plus près l'ambiance belliqueuse d'un coliseum romain dans toute sa dureté et sa violence. Les armes présentes dans Unreal premier du nom avaient aussi été amendées pour offrir à Tournament une panoplie nettement plus percutante, en rapport avec le dynamisme des affrontements. Parmi celles proposées, je retiendrai le pistolet nettoyeur (arme à feu de base) très efficace lorsqu'on en récupérait un second, le fusil de sniper (pour les tirs à distance, imparable lorsque la tête était atteinte), le lance-roquettes à tête chercheuse (un grand classique du tir et oublie) et le module de téléportation qui lançait une balise et vous téléportait à l'endroit où elle arrivait (si tout allait bien).
Dans les FPS, le contrôle des armements est primordial tout comme la localisation rapide de leur emplacement sur la carte. Dans Tournament, lorsqu'un participant en ramassait une, celle-ci réapparaissait au même endroit quelques instants plus tard. Il en était de même pour les bonus (soins, armures, munitions etc...). Lorsqu'on se faisait fragger sur une map bien mémorisée, il devenait aisé de retrouver l'endroit où apparaissait son équipement favori. L'adversité pouvait ainsi mettre cette prédisposition à profit pour vous y attendre. C'était de bonne guerre.
Dans l'ensemble, l'armement et sa répartition sur le terrain étaient très bien équilibrés. Elles avaient, pour la plupart, deux modes de tir et une efficacité spécifique en fonction de l'environnement traversé (le fusil à lunette pour les espaces dégagés et le canon à fragmentation pour les couloirs étriqués).
Le terrain était matérialisé par des arènes alambiquées (ou maps) offrant une panoplie particulièrement éclectique de toiles de fond. On y retrouvait tant l'Egypte ancienne, le Moyen Âge, la Renaissance, l'époque actuelle que l'imaginaire et la science-fiction.
Les plus déroutantes se déroulaient sur des mondes soumis à une pesanteur affaiblie, faisant faire aux participants des envols et des bons extravagants. Nombreuses (si pas toutes) étaient dotées de téléporteurs ouvrant des passages vers d'autres endroits de la map en cours.
Par contre, le bumper (sorte de puissant trampoline, cher à Quake III Arena) n'avait, semble-t-il, pas trop tenté les concepteurs de Tournament. Celui-ci avait sans doute été remplacé par le téléporteur portatif bien plus efficace (quoique plus délicat à utiliser) pour rejoindre différentes positions élevées.
Dans l'arène, les combattants (y compris les bots) étaient en liaison radio permanente et ne se gênaient pas pour s'envoyer des sarcasmes moqueurs, contacter l'équipe ou commenter l'action. Cela accentuait la vraisemblance et l'ivresse des situations, bien plus que ne pouvait le faire Quake III Arena, circonscrit à des grognements, rires et clameurs du fait de la diversité raciale des protagonistes (exemple: la créature imaginaire nommée Orb qui est un énorme œil sur pattes).
Unreal Tournament était singulièrement bien servi par de nombreuses compositions musicales qui accentuent plus encore l'immersion et leur nombre diversifiait à merveille les atmosphères de chaque arène. Ces musiques, composées par les artistes qui créèrent aussi celles d'Unreal premier du nom seront d'ailleurs remixées par la suite pour valoriser Unreal Tournament 3. C'est un fait rare, dans les annales de la bande son vidéo-ludique, à ce point qu'il méritait d'être souligné.
Au final: Unreal Tournament s'ouvrait tout autant au jeu solo qu'au jeu multijoueur grâce à une accessibilité hors pair et une interface joueur simplissime. A ce titre, son intérêt dans le domaine du jeu solo rejoint celui du fabuleux Half Life, autre grande pointure du FPS, édité à peine un an avant le présent titre.
Bien qu'il soit concurrencé dans le domaine du jeu en ligne par des titres offrant une dimension stratégique plus importante (Counter Strike, par exemple) son ouverture à toutes les formules ludiques en faisait un cador du fist person shooting qu'il faut avoir parcouru pour pouvoir en apprécier les vertus
Unreal Tournament fut considéré à juste titre comme une grande réussite tant dans le domaine technique qu'au niveau de son système de jeu. Voilà un titre amplement mérité qui continue sa carrière sur plusieurs de mes PC (pour des sessions en LAN uniquement) et auquel je peux souscrire hors ligne et en dehors de toute addiction, sans que cette quarantaine virtuelle volontaire ne se fasse ressentir. Ses graphismes ne sont pas sans rappeler ceux de Unreal premier du nom, ce qui, à mes yeux, en font un titre éminemment rétrogameur, que (et pour cette similitude, précisément) je préfère à plusieurs de ses successeurs.
Je le plébiscite donc sans réserve.

La boîte et son contenu :
Commercialisé pour la première fois et sous nos latitudes, durant le deuxième semestre 1999, Unreal Tournament était susseptible d'être édité dans une belle boîte cartonnée (comme il en fut d'ailleurs pour Quake III Arena).
Malheureusement il semble n'avoir connu que les affres de boîtier format DVD. Bien que j'aie des témoignages cartonnés de sa toute première parution en version anglaise (voir en seconde page).
Sans doute qu'à cette époque je ne m'y intéressais pas encore, obnubilé que j'étais par la découverte d'un commerce de déstockage auprès duquel je me fournissais quasi-quotidiennement en jeux vidéo (pour PC uniquement) logés dans de beaux emballages comme je les aime.
Mais cette période de félicité n'était pas destinée à s'éterniser. Les stocks ludiques du commerce en question s'épuisaient petit à petit et son tarissement coïncida avec un changement d'affectation professionnel qui me conduisit vers d'autres horizons. Les commerces fréquentés ensuite offraient de moins en moins l'occasion de dénicher l'une ou l'autre boîte cartonnée résultant d'un reliquat quelconque négligé jusque-là.
L'âge d'or du jeu vidéo sentait déjà le sapin à plein nez.
C'est ainsi qu'en 2003 et à l'occasion d'un de mes passages dans un grand centre multimédia réputé (dont l'enseigne commence par les deux lettres "FN" et se termine par les deux autres lettres "AC") je mis la main sur une édition provenant d'une série budget intitulée "Best Of" (titre en packaging DVD) du jeu Unreal Tournament.
Pourquoi (me dis-je alors, puisque le prix demandé atteignait à peine celui du ticket de caisse délivré au paiement) me priverais-je d'un jeu dont je connaissais déjà tout l'intérêt (et surtout le prédécesseur) ?...
Oui, pourquoi !?!
Je n'ai eu qu'à me féliciter pour cette acquisition (un peu comme toutes celles faites dans les mêmes conditions, d'ailleurs) car je n'ai pas le souvenir d'avoir eu sous les yeux et par la suite l'occasion de remettre la main sur cette édition ou sur la version originale de Unreal Tournanent premier du nom.
La petite jaquette insérée en façade du boîtier DVD affiche ostensiblement son appartenance à la série budget que la maison Infogrames commercialisa tout à la fin du précédent millénaire. Pour mémoire, les premiers titres repris dans cette série budget le furent d'ailleurs via la bonne veille boîte cartonnée. Cette jaquette présente la même ornementation que celle placardée sur la jaquette de l'édition originale mais en format réduit, cette fois. La face arrière devait certainement être la même que la dite édition originale, à quelques exceptions près.
L'intérieur du boîtier ne contient que les deux CD-ROM du jeu et un feuillet publicitaire énumérant les derniers jeux repris par l'éditeur Infogrames (1997 - 2003). Le manuel de Unreal Tournament se retrouve bien évidemment, au format pdf, sur une des deux galettes. L'intuitivité du jeu permet d'ailleurs de s'en passer pour ce qui concerne les grandes lignes de son utilisation.
L'avantage de cette série intitulée "Best Of" repose sur le fait que le logiciel contient les tout derniers correctifs officiels. Unreal Tournament a donc été installé dans sa version définitive cotée 4.36. C'est une prérogative qu'il ne faudrait toutefois pas généraliser à toutes les éditions budget. J'en connais qui ne proposaient que de la reprise commerciale de surplus originaux. Mais dans le présent cas, ce n'est pas à dédaigner.
Après son acquisition et son installation, Unreal Tournament fut précieusement mis de côté dans la bibliothèque que je réserve expressément à cet effet, à côté ou pas très loin de deux de ses successeurs: Unreal Tournament 2003 et Unreal Tournament III.
Devinez vers lequel vont mes préférences ?...
Tout juste !

Et aujourd'hui ?
Doit-t-on à sa programmation modulaire orientée objet le fait que cet Unreal Tournament remontant à 1999 fonctionne sans rechigner sur le dernier des derniers OS de la maison Microsoft ?
On pourrait le croire.
Mieux encore ! A ce jour, je n'ai procédé qu'à une seule installation.
Afin d'assurer quelques parties en LAN organisées entre familiers et connaissances, il m'aura suffi de copier le répertoire où est installé Unreal Tournament, vers d'autres disques durs présents sur différentes machines (que je conserve avec soin) mises en réseau pour que le jeu soit idéalement exploitable partout, de manière individuelle ou lors d'une LAN partie .
On peut faire de même en passant par une simple clé USB ! Vous voyez d'ici tous les avantages que l'on peut tirer de cette fonctionnalité, j'espère ?...
Le réseau sur lequel je fais fonctionner UT99 sans le moindre ralentissement en 1024x768x32bits paramètre d'affichage sur max) est composé de 3 Pentium IV (Windows 98SE & XPpro) et d'un Dual Core en tant que serveur (Windows XPhome). C'est vous dire à quel point le jeu réclame peu de ressources pour donner le meilleur de lui-même.
Et je peux vous affirmer sans faille qu'il est toujours en activité à l'heure où je couche ces lignes (le jeu comme le réseau qui le supporte).
Quant aux maps et packs de maps supplémentaires qui pullulent sur la toile, il me suffisait de les télécharger puis de les décompresser directement dans le répertoire ad-hoc du jeu (\Maps) pour pouvoir bénéficier de leur présence dans le menu principal et y accéder tout aussi simplement qu'à celles déjà présentes dans le jeu.
Un jeu d'enfant vous dis-je !
Maintenant, je pourrais comprendre que vous n'ayez pas dans vos archives vidéo-ludiques personnelles ce petit bijou vidéo-ludique si à décharge vous invoquiez le fait que l'engouement pour le divertissement électronique ne vous aurait atteint que bien après l'époque de sa distribution. Ce serait dommage de ne pas pouvoir le tester (par simple curiosité, évidemment).
N'est-ce pas que ce serait dommage ?...
Réjouissez-vous, un site propose son téléchargement, version intégrale mais uniquement dans sa variante localisée en français.
Cela tombe bien, c'est exactement celle qui nous intéresse.
Voici donc l'adresse à ne pas manquer:
https://unrealturnament2013.wordpress.com/telecharger-
unreal-tournament-99/

On y trouve aussi bien d'autres choses concernant Unreal Tournament. A vous de tester le tout (je ne l'ai pas fait puisque je possède déjà une version matérialisée du jeu dont l'installation s'agrémente de nombreuses maps supplémentaires glanées ça et là, complétée par un pack CTF fourni en son temps par la revue Joystick).
(Je vous dis pas comment, à l'époque, on était gâté !) De plus et d'après ce que j'ai pu constater sur la toile, c'est la seule adresse proposant le téléchargement de UT-99 en version française. Le commerce du dématérialisé ne propose (délibérément ou nom) que la version anglophone du soft.
Et enfin j'ajoute que c'est totalement gratuit ! Alors ne faisons pas les bégueules lorsque l'éthique ne nous offre pas d'autre choix que celui-là.
Pour des maps et des packs en veux-tu en voilà, il suffit de se pencher sur la toile afin d'en découvrir.
Voici l'adresse d'un énorme catalogue qui comblera certainement tous les désirs:
http://ut99maps.gamezoo.org/
Et ici encore ! (ensuite j'arrête parce que c'est largement suffisant).
http://www.unrealplayground.com/
Pour ceux qui possèdent la version originelle du jeu, voici tout de même une adresse ou l'on peut récupérer les patchs dédiés à Unreal Tournament:
http://www.patches-scrolls.de/patch/4627
C'est bien la moindre des choses car ils valent la peine d'être installés.
Avec cet Unreal Tournament - Game of the year Edition, Epic Games réussissait un gros coup en offrant à tous les joueurs la possibilité de se plonger dans des joutes passionnées, enflammées, fébriles, pratiquées en réseau ou non, de manière totalement transparente.
Son interface était un modèle du genre. Elle supplantait la console de commandes (totalement ésotérique pour le néophyte) par un ensemble de menus déroulants via lequel tout était paramétrable, des éléments d'affichage du Hud en passant par les spécificités des bots pour terminer par les caractéristiques environnementales. Les commentaires acérés, caustiques, incisifs et moqueurs émis automatiquement par tous les intervenants (bots) ou volontairement par tous les intervenants (humains) en rapport avec les actions entamées accentuaient encore le sentiment de vraisemblance des situations et des combats. Un moteur réseau totalement abouti et un moteur graphique remarquablement bien adapté à ce style de jeu ou l'action furieuse était servie à merveille par un arsenal jubilatoire firent de Unreal Tournament un jeu mémorable. Il concurrençait le cador du moment, engendré par un spécialiste du genre, ID Software: "Quake III Arena".
A mon sens, il ne lui aura manqué qu'une toute petite chose pour que l'enchantement soit total: une belle boîte cartonnée (l'écrin des joyaux vidéo-ludiques), simplement.
Si ce ne fut pas déjà le cas, évidemment.








































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