STARCRAFT
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Septembre 2015
Données techniques :
Type de jeu: stratégie
Version: française intégrale
Conception: Blizzard entertainment
Autres titres: Warcraft 1 & 2, Black Hawk, Diablo, Diablo 2, Diablo 3, Lost Vikings, Brood War, Starcraft 2, Warcraft 3 + add-ons, World of Warcraft
Distribution: Ubi Soft / Just For Games (pour les classiques Blizzard)
Sortie: mai 1998
Configuration minimum: Pentium III
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP, 7 & 8 (en mode compatible et avec les réserves d'usage)
Accélération graphique: aucune
Mode réseau: affrontement de 2 à 8 joueurs

L'histoire du jeu :
Les Monstres sacrés ou encore les grandes pointures du jeu vidéo ont en commun le fait que la plupart ont pérennisé un ensemble de mécanismes fondamentaux sur lesquels se sont appuyés leurs concepteurs pour assurer une expansion économique souvent fulgurante. Dans ce domaine, les studios de développement Blizzard sont l'exemple manifeste de la parfaite réussite.
En 1995, Blizzard commercialisait un jeu vidéo qui allait rapidement devenir un hit interplanétaire. Ce jeu fut connu sous le nom de Warcraft.
Warcraft était un jeu de stratégie en temps réel (STR), largement inspiré d'un autre jeu vidéo (précurseur du genre) mélangeant aventure et stratégie en temps réel. Cet autre jeu fut mis sur le marché en 1992 par les studios de production Cryo Interactive (Société tricolorement française). Son scénario fut librement adapté du roman de Frank Herbert ensuite transposé au cinéma, en 1984, par David Lynch dans un film devenu par la suite une véritable institution du septième art, dans le domaine de l'anticipation, et dont vous ne pouvez ignorer le titre: Dune.
Si Dune (le jeu vidéo) connut un succès d'estime ce fut Starcraft qui emporta la mise et rencontra une véritable ovation avec son successeur, Warcraft II, apparu dix mois à peine après le premier épisode. Cette consécration était essentiellement due à la présence d'un mode multijoueur et, par la suite, à la mise en service en 1996 d'un service de jeu en ligne baptisé Battle. net. Battle.net permit alors aux joueurs de tous les continents de s'affronter allègrement sur des jeux tels que Warcraft II ou Diablo premier du nom.
Le succès de Warcraft vieillissant, Blizzard se retrouvait face à une concurrence créative (Total Annihilation, Command & Conquer et autres Dungeon Keeper, par exemple), dans un monde où la stratégie en temps réel était encore un genre dominant dans l'univers de jeux vidéo pour pécé. C'est ainsi que les concepteurs pensèrent à la succession de Warcraft avec un nouveau STR dont le scénario allait emmener le joueur au-delà du 26ème siècle dans des conflits interraciaux extraterrestres.
Ainsi naquit Starcraft.
Tout comme pour plus de la moitié de son nom, Starcraft empruntait à son prédécesseur les mécaniques de jeu qui firent les beaux jours de Warcraft. Quels étaient-ils ?
1- Les ressources:
Dans Starcraft, les gisements de minerai et les geysers de gaz vespene.
2- Le serviteur:
Dans Starcraft c'était un automate qui faisait office de larbin (le T-280 VCS). Unité de base, il était l'ossature de toute la chaîne de construction, de réparation et de développement de la colonie. Sans lui, rien n'était possible. Peu coûteux à produire, il récoltait les ressources. En fonction des disponibilités de ces dernières et du degré de développement, il érigeait aussi tous les autres bâtiments. Il approvisionnait et édifiait d'autant plus rapidement qu'il était produit en grand nombre.
A ce propos, les critiques dont il avait fait l'objet dans Warcraft avaient été amendées dans Starcraft. Fini le comportement de lemming lobotomisé. Il ne se figeait plus devant l'obstacle mais le contournait et y allait en choisissant l'itinéraire le plus court. Face à l'ennemi il ne restait plus sans réaction mais se sauvait nonchalamment. Tout danger écarté, il revenait et reprenait sa tâche comme si de rien n'était. Starcraft apportait donc une notable amélioration dans l'administration d'une partie en cours.
3- L'interface:
Celle-ci, conservant son caractère emblématique, rassemblait sur l'écran tous les éléments nécessaires au contrôle du jeu avec en principal, la fenêtre d'action. En bas à gauche on trouvait toujours la fameuse mini-carte made in Blizzard et à sa droite le tableau de commande des unités produites. Le tout dans une parfaite ergonomie et une simplicité d'utilisation exemplaire.
Par contre la gestion des troupes combattantes souffrait encore des mêmes limitations que précédemment: les groupes (dix groupes maximum) ne pouvaient contenir plus de douze unités et, pour couronner le tout, il était impossible d'ordonner leur dispersion.
Mais surtout, le jeu n'était toujours pas doté d'une difficulté modulable, ce qui le laissait souvent hors de portée des néophytes. Cette lacune confortait le mode multijoueur où les participants privilégiant les parties rapides, transformaient la doctrine du développement stratégique en une simple compétition de vitesse, hargneuse et stressante (frapper vite et fort), ayant pour résultat de conférer à Starcraft une forte connotation E-Sport.
Voilà pourtant des alternatives bien présentes dans des jeux contemporains ou antérieurs à Starcraft et qui auraient pu pondérer une telle orientation particulièrement élitiste.
Pour le reste, peu de chose en matière de novation. Et pour cause, les concepteurs ne tenaient pas à rompre la magie qui avait fait de Warcfaft ce qu'il était devenu: un succès interplanétaire. La finalité de la manœuvre était d'assurer transposition tout en douceur d'un univers vers l'autre en ménageant les susceptibilités les plus diverses. Ce fut d'ailleurs un parfait succès.
Une autre réussite fut d'avoir mis en présence, dans un même jeu de stratégie, trois races: les Terrans (proches des humains de Warcraft), les Zergs (comparables aux Orcs de Warcraft) et les Protoss (assimilables à rien de connu mais relevant de l'organique gluant).
La gestion de ces trois races (fonctionnement, bâtiments, unités, stratégie) était totalement différente à tel point que pour l'une d'elle, l'évolution se concevait sans aucune construction mais par simple incubation.
Par contre (et c'était là un des points remarquables du jeu), l'équilibre des forces entre ces trois espèces étaient extraordinairement bien respecté. Cela faisait prétendre aux joueurs de l'époque que Blizzard avec son Starcraft fournissait trois jeux pour le prix d'un seul. Ce qui n'est tout de même pas courant à observer alors qu'on subit actuellement une ère où on nous livre du jeu vidéo débité en épisodes comme on découpe du jambon (reconstitué) en tranches.
Blizzard vendit plus de 10 millions de copies de Starcraft et de son extension Brood War (1,5 million rien qu'en 1998).
Starcraft fut construit autour d'un tout nouveau moteur gaphique qui affichait toujours de la 2D isométrique mais cette fois, en SVGA (haute définition permettant d'atteindre le 640x480) assurant un très bon graphisme et des couleurs pétillantes. Les thèmes musicaux et bruits divers reflétaient parfaitement le thème du jeu. La version française bénéficiait d'un excellent doublage et parvenait à convaincre tout le monde y compris les acariâtres qui, à l'instar des cinéphiles, ne jurent que par la sacro-sainte version originale.
Tout comme en ce qui concerne Warcraft, il est à supposer que, pour nombre d'entre nous, il n'est plus nécessaire d'aller plus loin dans la description des fonctionnalités de Starcraft, d'autant qu'un des points forts du jeu était justement une intuitivité édifiante permettant une prise en main quasi instantanée. La simplicité de son gameplay en faisait un jeu à la portée de tous. Ce n'est pas pour autant qu'il faille penser que la subtilité en soit absente, notamment dans le raffinement des étagements du développement.
Aujourd'hui encore, malgré son âge et l'apparition d'un second opus destiné à lui succéder via un graphisme remis au goût du jour, Starcraft reste un monument du STR. Cependant je ne l'apprécie que lorsqu'il est pratiqué dans une perspective purement stratégique et non dans une conception sport électronique, postulat qui reste tout de même sa finalité première.
Dans cette optique, seul le mode aventure (avec trois campagnes - une pour chaque race) peut m'apporter satisfaction ainsi que le mode multijoueur (LAN uniquement) avec un ou plusieurs partenaires à la hauteur de mon inexpérience, pour des joutes où les préceptes sont nettement moins contraignants que ceux édictés par le jeu lorsqu'on entame une partie en mode "jeu personnalisé".
Dans ce mode, le joueur a en face de lui une adversité gérée par oridnateur interposé.
L'agressivité de cette dernière est d'autant plus belliqueuse qu'il n'existe pas de possibilité d'ajuster la difficulté du jeu. Après quelques minutes seulement, le camp que l'on manage pourtant avec dilligence, se voit détecter par une force nettement supérieure qui a tôt fait de le réduire en charpie. L'IA de l'ordinateur apparait redoutablement agressive et n'a que ce seul et unique objectif au point qu'on est en droit de se poser des questions sur l'utilisation ou non du mode triche, permettant à l'adversaire de prendre un ascendant manifeste.
Dans ce cas de figure, la stratégie apparaît singulièrement absente au profit du mode E-sport ou seule la rapidité d'action prime, et cela n'a jamais été pour me satisfaire dans un jeu qui prétend relever du genre STR.
Pour le coup, mes préférences vont à Total Annihilation ou encore Warzone 2100 (des STR challenger) bien mieux contrebalancés.
Au mode "jeu personnalisé", je privilégie la partie en LAN lorsqu'un concurrent accepte le challenge.
Nonobstant cela, Starcarft possède tous les pouvoirs de fascination dont je me méfie lorsqu'on entame ce genre de partie. En effet, lorsque je me laisse prendre au jeu (le terme n'est pas plus juste), il n'est pas rare de relever la tête sans m'être rendu compte du temps passé. Cette immersion profonde me laisse toujours un peu circonspect et je ne peux que me remémorer cette soirée où mon épouse et moi avions entamé une LAN endiablée de laquelle nous avions émergé pour revenir au monde réel que bien tard dans la nuit (ou tôt le matin, c'est comme on voit la chose) avec cette sensation de s'être laissé embarquer dans une joute à ce point immersive qu'elle aurait pu nous soutirer encore quelques heures d'absorption sans que nous ayons pu nous en rendre compte. Ce fut d'ailleurs une partie qui n'a jamais abouti car son but n'était pas d'écraser le plus rapidement possible l'adversaire mais de profiter de tous les raffinements du jeu.
Il n'en reste pas moins vrai que Starcraft sait s'avérer captivant. Lors de confrontations au rapport équitable, les parties peuvent s'éterniser au-delà de l'entendement, dans la plus totale inconscience de la part des participants. De ce point de vue Stacraft reste un excellent expédient lorsqu'on peut y pratiquer une véritable stratégie appliquée aux affrontements de positions.
Avec une alternative entre trois races totalement différentes, une interface à toutes épreuves, une bande son irréprochable, un moteur graphique revu de fond en comble, un mode réseau complet, un éditeur de niveaux remarquable et des mises à jours visant la perfection, Starcraft à tous les arguments pour demeurer dans l'histoire du STR vidéo-ludique.
Il n'avait que deux seuls défauts à mon sens (parce que j'aime jouer en mode dilettante): un niveau de difficulté non paramétrable (atavisme provenant de Wacraft)et l'absence d'un mode coopératif multijoueur LAN(car je préfère avec que contre).
Il existe toutefois un mode dénommé "team" qui permet à plusieurs joueurs d'administrer une seule et même faction. Mais celui-ci n'est exploitable qu'en ligne.
Ben zut alors !
Sinon Starcraft c'est tout de même l'éclate totale.

La boîte et son contenu :
J'en ai encore quelques aigreurs rétrospectives en me remémorant cet ancien collègue de bureau, gamer à ses heures perdues, qui, il y a déjà bien longtemps de cela, soutenait sans remords se débarrasser de l'emballage cartonné des jeux pécés qu'il venait à peine d'acquérir, sous le motif éhonté de l'encombrement abusif engendré par ce dernier.
Quelle profanation thésaurisatrice !
C'est toutefois grâce à sa mansuétude et la présence sur sa machine d'un tout récent graveur quadruple vitesse (si mes souvenirs sont exacts) que j'ai pu entrer en possession de quelques-uns de ses "doubles de sécurité" relatifs à différents titres provenant de la maison Blizzard (tels que Diablo, Starcraft et Brood War, son extension officielle).
Et infamie sur ma personne et ma famille jusqu'à la septième génération pour ne pas avoir pensé alors à lui demander de me réserver ces précieux emballages remontant à l'ère cartonifère !
Mais à cela j'ai un motif parfaitement valable: à l'époque des excentricités de ce collègue, je ne pensais pas encore à faire le panégyrique d'une compilation vidéo-ludique qui commençait à peine à se constituer. De plus, je jonglais avec le fac-similé tout comme aujourd'hui certains se consolent en engloutissant à petit prix mais à outrance (et à grandes coups de clés d'accès) du virtuel dénaturé, régurgité ensuite sur le cloud, à l'instar du dégrisement après un excès de boisson.
Tout avoir sans rien détenir, on va dire que c'est l'air du temps qui veut ça. Et aussi: rien n'est recevable si cela se pratique dans la retenue.
Mais en ce qui me concernait: pas d'état d'âme, pas de frustration jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce qu'un titre aussi essentiel que Starcraft ne vienne à manquer à mon box-office personnel alors que je pouvais en user et en abuser de façon discrétionnaire seulement. Je pense d'ailleurs y avoir fait allusion dans l'un ou l'autre de mes articles (si si, cherchez bien !) lorsque j'énumérais les quelques jeux vidéo dont je déplorais toujours l'absence dans mes archives personnelles (absence dans une version détenue légalement, s'entend).
Starcraft faisait donc partie de ceux-là et il n'était alors plus temps de m'inquiéter d'une acquisition réparatrice puisque sa viabilité commerciale était bouclée depuis des lustres déjà. Seul le marché de l'occasion ou du déstockage aurait pu encore venir à mon secours: ce qu'il ne fit pas, à mon grand dam.
Mon parti était pris de n'avoir à disposition, à partir de ce moment et jusqu'à ce qu'il en fût autrement, que la miséricordieuse contrefaçon précitée, accompagnée de son extension officielle.
Au demeurant, cette copie est toujours exploitable dans son intégralité. Preuve, s'il en fallait une, que les graveurs de l'époque étaient d'excellente qualité, produisant des œuvres sachant perdurer.
Et bien "jusqu'à ce qu'il en fût autrement" est arrivé tout dernièrement lorsque j'ai découvert, en passant par une grande surface, une édition rétrospective de la maison Blizzard, édité par Just For Games (qui pour une fois se démarque du jeu au téléchargement avec une offre tangible d'exception) reprenant les titres suivants: Diablo II et son expansion, Warcraft III et son expansion et surtout Starcraft et son expansion.
Starcraft est le titre qui nous intéresse précisément ici et c'est celui-ci qui est à l'origine de mon achat (notez que je ne l'ai pas pris - du genre: prends ceci ou prends cela - mais bien acquis sur base de fonds propres, fruits d'un dur labeur).
L'ensemble est matérialisé sur support CD-ROM, emboîté dans des réceptacles au format DVD garnis de jaquettes affichant de toutes nouvelles présentations et glissé dans un coffret cartonné aux accents commémoratifs.
Vous vous en doutez certainement, le manuel y est présent au format pdf, évidemment. Manuel dont on a dit beaucoup de mal à l'époque de sa parution papier tant les informations qu'il contenait affranchissait peu l'utilisateur sur les potentialités et les subtilités du jeu pour s'en tenir seulement à quelques grandes généralités.
En effet et à l'exception du volet scénaristique ne concernant que la partie campagne du jeu, destiné essentiellement au joueur solitaire, peu d'informations exploitables y résident. Comble de l'indignité, aucun arbre technologie ne s'y trouve recensé. Heureusement que la toile est venue au secours du joueur désemparé pour rectifier cette bévue documentaire.
Le tout a été acquis pour un prix concurrençant le dématérialisé (hormis les promos fonds de tiroir valables 24 heures) mais avec tous les avantages de la tangibilité, c'est-à-dire une souveraineté augmentée, certaine, définitive (et pas de DRM évidemment sinon vous pensez bien que je ne me serais jamais intéressé au produit).
Mais ce ne sont pas là les seules qualités de cette compilation: lisez plutôt la suite.

Et aujourd'hui ?
Alors, pour une fois qu'on vous propose de renouer avec des grands titres d'antan dans toute leur matérialité et sans avoir à passer par une clé d'activation virtuelle (vraiment) quelconque, ne boudez pas le bonheur d'avoir à manipuler le bon vieux CD-ROM à haute valeur résiduelle, revenu dans une pleine et entière territorialité, à travers une réédition commémorative à la couverture cartonnée.
Les belles choses ayant encore un caractère matériel sont devenues tellement rares de nos jours qu'il est maintenant établi que le retrogamin affectif, éloigné des circuits commerciaux impersonnellement dématérialisés, c'est comme qui dirait du life style pur jus.
C'est aussi mon opinion.
Le tandem Starcraft + Brood War édité par "Just For Games" se différencie sensiblement des versions originelles. Non seulement il s'installe d'un seul tenant mais en plus, il comprend, pour chacun des deux titres, les toutes dernières mises à jours éditées à ce jour. Et comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, leur fonctionnement ne requiert plus la présence de l'une ou l'autre galette (selon qu'on choisit de joueur à Starcraft ou à Brood War) dans le lecteur CD-ROM.
Une copie du répertoire d'installation sur la clé USB et voilà que le jeu se transborde sans autre procès sur une seconde machine pour des parties endiablées en réseau local (LAN).
Fantastique, non ?...
Comme le précisent les indications reprises sur la jaquette du boîtier DVD, Starcraft s'installe de Windows XP (Windows 98 aussi mais je suis convaincu que cela ne vous intéresse plus) à Windows 8. Pour cela, tous les problèmes rencontrés avec les versions originelles ont été réglés via un petit script intégré dans la procédure de démarrage.
Souci éventuellement constaté sous Windows 7 & 8 avec la palette de couleurs du jeu lorsqu'on utilise la version commerciale originelle.
Il se peut qu'à l'exécution du jeu, les couleurs de l'image soient imbuvables. Pas de panique: afin de rétablir la bonne palette de couleurs, il convient d'arrêter l'exécution de l'explorer Windows.
Pour ce faire et à l'aide du bloc-notes, il suffit de créer un petit fichier batch tel que celui-ci.
Voici les instructions à suivre:
Ouvrir le bloc-notes et y introduire les lignes suivantes:

taskkill /f /im explorer.exe
starcraft.exe
start explorer.exe

Explication:
La première ligne arrête l'exécution d'Explorer.
La seconde ligne lance l'exécution de Starcraft.
La troisième ligne relance l'exécution d'Explorer après la fin de l'exécution de Starcraft
Ce fichier ainsi créé devra impérativement être sauvé dans le répertoire du jeu qui se trouve à l'adresse suivante: C:\Program Files\Starcraft (chemin par défaut où est installé le jeu)
Il sera nommé Starcraft.bat
On modifie ensuite le raccourci du jeu de manière à ce qu'il pointe Starcraft.bat et non plus StarCraft.exe. Ainsi le tour est joué.
Sinon on peut aussi utiliser la séquence de touches [CTRL] + [ALT] + [Suppr] afin d'activer le gestionnaire de tâches et arrêter le processus explorer.exe.
Une fois le jeu arrêté et pour retrouver les bonnes couleurs du bureau on refait la commande à l'inverse:[CTRL] + [ALT] + [Suppr] afin d'activer le gestionnaire de tâches. Ouvrir l'onglet nouvelles tâches et y entrer "explorer.exe".
Tout reviendra ensuite parfaitement normal.
De plus, il se peut qu'il faille exécuter le jeu en mode de compatibilité (menu contextuel de Starcraft.exe). Dans les propriétés: sélectionner les options "Windows XP (service Pack 3 )"+"256 couleurs"+"résolution d'écran 640x480".
Mais il se peut aussi que tout fonctionne parfaitement sans faire appel à toutes ces paramétrisations. Dans ce cas et c'est celui que j'ai constaté en installant le jeu (initialement mis gracieusement à ma disposition) sous Windows 98 et Windows XP, tout est pour le mieux.
Pour ceux qui détiennent les versions originelles de Starcraft, voici des adresses auprès desquelles on peut télécharger tous les patchs dédiés (dernière version en date: 1.16).
Patchs Starcraft:
http://www.clubic.com/patch-jeux-video-164-0-starcraft.html
Patchs Brood War
http://www.clubic.com/patch-jeux-video-163-0-starcraft-brood-war.html
Ou encore: directement à la source:
https://us.battle.net/support/en/article/Patching-Classic-Games
A cette adresse, on pourra aussi récupérer les patchs 1.61.1 qui permettent d'utiliser le jeu sans avoir à manipuler sa galette:
http://la-bnbox.fr/713-Starcraft---Patch-1161-no-cd.jeux
Starcraft fut livré avec un éditeur de campagne totalement complet. Les joueurs s'en étaient donnés à cœur joie dans la construction de maps et de scénario. Voici une adresse particulièrement intéressante à ce propos auprès de laquelle on peut télécharger une archive gigantesque contenant des maps pour Starcraft & Brood War:
http://scmaps.net/
Les arbres technologiques de chaque race (en anglais seulement):
http://classic.battle.net/scc/terran/bbuild.shtml
http://classic.battle.net/scc/protoss/bbuild.shtml
http://classic.battle.net/scc/zerg/bbuild.shtml
Et pour terminer, quelques conseils éclairés sur diverses stratégies (en français):
http://lan-fr.pagesperso-orange.fr/dossiers/starcraft/strategies.html
Si un jour, l'opportunité d'une session en LAN (réseau local par excellence dans lequel deux machines au moins sont physiquement reliées entre elles par un bon vieux câble RJ45), venait à poindre, il est bon de savoir que le protocole IPX/SPX (qui est le seul protocole réseau multijoueur proposé dans Starcraft, à l'exception des connexions modem et série qui ne sont vraiment plus d'actualité) a été abandonné par Microsoft à partir de la version Vista de son système d'exploitation grand public.
Serait-il donc possible qu'avec Starcraft, les parties en réseau LAN (parties libérées de tout asservissement extérieur du genre Battle.net) se cantonneraient aux seules machines équipées de Windows 95/98/XP ?
Que nenni !
Un utilitaire remplace avantageusement ledit protocole abandonné. Cet utilitaire se nomme IPXWrapper et il émule le protocole IPX.
Sous Starcraft, IPXWrapper est extrêmement simple à paramétrer.
Après avoir téléchargé IPXWrapper à l'adresse que je place ici en-dessous, il est recommandé (mais ce n'est pas primordial) d'en extraire la clé de registre correspondant au système d'exploitation utilisé (directplay-win32.reg ou directplay-win64.reg en fonction de), de la copier dans un répertoire temporaire quelconque et de double-cliquer dessus pour qu'elle s'installe dans la base de registre. Cette préséance évitera de rencontrer des messages d'erreur, sous certains jeux, du type "IPX Protocol not found".
Il convient ensuite d'extraire les quatre fichiers .dll et ipxcongig.exe (5 fichiers en tout) qui se trouvent aussi dans l'archive et de les copier directement dans le répertoire du jeu installé sur le disque dur. L'opération est à répéter sur chaque machine participante.
Enfin il revient à l'hébergeur de la partie, de sélectionner le mode multijoueur du menu principal du jeu et de lancer une partie en mode local qui sera maintenant visible chez les participants hôtes.
Il y a toutefois une contrainte à l'utilisation d'IPXWrapper: celui-ci ne communique pas avec des machines supportant le protocole IPX originel (celles où réside Windows XP, notamment). Pour que cela fonctionne, il faut aussi installer IPXWrapper de la même manière sur toutes les machines de la partie, en cela y compris celles ayant pour système d'exploitation Windows 95/98/XP.
IPWWrapper est téléchargeable à cette adresse.
http://www.solemnwarning.net/ipxwrapper/
Je sens que vous allez parfaitement vous en sortir avec toutes ces indications (sinon, regardez plutôt du côté du dernier Metal Gear Solid sur PS4).
Cela étant: Starcraft et son extension ne se sont jamais retrouvés dans les circuits de l'abandonware. On le comprendrait à moins lorsqu'on découvre l'engouement que le jeu a engendré dans certaines régions du globe et notamment en Corée du Sud (l'autre, je sais pas) où il a atteint le stade de phénomène national dans le domaine du sport électronique (le E-sport professionnel). En outre, les jeux signés Blizzard Entertainment on rarement eut le bon goût d'être déliés de leurs droits de propriété à l'exception des deux premiers Warcraft (sans doute parce que ceux-ci fonctionnaient exclusivement sous MS-DOS et qu'aucun portage vers Windows n'ait été prévu par la suite).
Au-delà de la possibilité offerte par la réédition proposée par "Just For Games" d'entrer en possession de cette petite merveille vidéo-ludique intemporelle, toutes les solutions sont encore possibles y compris celle relevant d'une connaissance complaisante consentant à se déposséder d'une copie de sauvegarde (pratique communément admise à une certaine époque) puisque le jeu se flatte de fonctionner en l'absence de toute protection logicielle et matérielle.
Si vous ne bénéficiez pas cette opportunité c'est maintenant ou jamais l'occasion de mettre à profit, et pour la bonne cause, tous ces liens d'amitié virtuelle qui nous unissent aux fameux sites de socialisation dont on nous psalmodie les louanges à longueur d'année.
Lorsqu'on a avec soi le tout puissant, rien n'est impossible.
Novation :
Depuis peu et jusqu'à ce ne soit plus le cas, Blizzard met gratuitement à disposition (oui, vous avez bien lu), via téléchargement sur son site, Starcraft et son extension Starcraft Brood War, agrémentés d'une la dernière mise à jour baptisée 1.18.
Tout cela en attendant l'arrivée d'une remasteurisation (modernisation essentiellement visuelle d'une version classique) dont la sortie est prévue pour l'été 2017.
C'est tellement énorme que je pourrais en pleurer.
Mais avant, laissez-moi vous laisser le lien concernant cette dernière mise à jour particulièrement destinée au jeu en ligne.
Et quid des campagnes dédiées au joueur solitaire ?...
(bon d'accord: là, je remballe les larmes de joie).
Profitez-en tout de même pour vous plonger ou replonger dans un best seller du jeu vidéo, sans avoir bourse à délier.
https://starcraft.com/fr-fr/articles/20674424
C'est tellement rare dans cet univers.




















































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