THE SECRET OF MONKEY ISLAND
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Décembre 2015
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: sans paroles, sous-titrée française
Conception: Lucas Film Games
Autres titres: Afterlife, Day of the Tentacle, The Dig, X-Wing, Tie Fighter, Full Throttle, Indiana Jones (série), Indy 4, Loom, Maniac Mansion, Monkey Island (série), Outlaws, Sam & Max Hit the Road, Secret Weapons (série), Star Wars (série), Dark Forces, Jedi Knight (1, 2 & 3), X-Wing vs Tie Fighter, Yoda Stories
Distribution: Lucas Film
Sortie: décembre 1990
Configuration minimum: Intel 386 DX
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec DOSBox ou ScummVM)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Au box-office du jeu vidéo PC à passer à la postérité, on trouve, maintenant et en bonne place parmi tant d'autres récipiendaires trop tôt disparus, l'estampille Lucas Arts Entertainment Company, sous-produit de Lucas Film Ltd. Son fondateur émérite (Georges Lucas), immense réalisateur cinématographique devant l'éternel qui depuis quelque temps maintenant a tiré sa révérence, a négocié avec une autre grande enseigne le rachat de ses seuls trophées (lisences cinématographiques) à haut rapport économique.
Sous la signature du grand Georges Lucas donc, se retrouvaient jadis (consigné en mode imparfait puisqu'on peut maintenant l'attester sans réserves) nombre de créations parmi les plus représentatives de l'histoire du jeu vidéo dédié à l'univers du home computer.
Si l'on omet la dernière période en date qui est celle où Lucas Arts se consacra essentiellement à sa franchise Star Wars (en gros: à partir de 2000), l'histoire s'accorde sur le fait que cet éditeur engendra quelques chefs-d'œuvre remontant à l'époque où le jeu d'aventure battait le haut du pavé. Durant cette période, particulièrement féconde (celle du jeu d'aventure), Lucas Arts entreprit plusieurs sagas dont une des plus célèbres restera certainement celle consacrée à l'univers des "Monkey Island".
La série originale reprend les quatre épisodes qui sont énumérés ici:
The Secret of Monkey Island (1990).
Monkey Island 2: LeChuck's Revenge (1992).
The Curse of Monkey Island (1997).
Escape from Monkey Island (2000).
Le tout sera suivi à partir de 2009 par de la "remasteurisation" téléchargeable et découpé en tranches napolitaines façon puzzle, dont l'évocation reste sans intérêt ici.
Mais que renfermait donc l'aventure dépeinte dans Monkey Island ?
Rien de bien extraordinaire, en somme. En voici d'ailleurs le pitch (comme on dit de nos jours).
A une époque lointaine (mais non précisée) et sur l'île de Monkey Island, une terre incertaine perdue dans les caraïbes, le nommé Guybrush Treepwood, personnage principal dans cette aventure, avait comme ambition première de devenir flibustier.
Voilà une trame plantée dans un cadre relevant de la plus parfaite uchronie. Dans la fiction, l'uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l'Histoire à partir de la modification d'un événement du passé.
Monkey Island c'était un peu cela et à partir de ce canevas, Ron Gilbert qui en était l'auteur attitré, entrainait le joueur dans des péripéties toutes plus extravagantes les unes que les autres.
Car sur l'île aux singes, embrasser la profession de pirate n'était pas aussi simple que cela et Guybrush (tout comme le joueur, d'ailleurs) allait l'apprendre à ses dépens.
Avec Monkey Island premier du nom, Georges Lucas allait expérimenter le soft d'aventure sur un ton intrinsèquement humoristique, où la violence était totalement éludée (alors que l'histoire se déroulait dans l'univers impitoyable de la piraterie et pas des bisounours !).
Cette fantaisie, cette jovialité, cette légèreté d'esprit, cette malice et une certaine complexité énigmatique allaient faire de la série des Monkey Island, une des sagas la plus appréciée de son époque.
La technique dite du point et clic, ou tout se contrôlait avec le seul pointeur de la souris, allait permettre au jeu d'aventure en général de s'exprimer pleinement.
Pour Monkey Island, les studios Lucas Arts mirent au point un moteur de jeu particulièrement innovant. Celui-ci avait déjà fait ses premières armes dans un précédent jeu intitulé "Maniac Mension" (1988). Ceci explique le nom barbare qui lui fut donné: le SCUMM (acronyme de Script Creation Utility for Maniac Mansion).
Ce moteur de jeu était doté de nombreuses innovations techniques permettant aisément de réaliser un jeu d'aventure à orientation graphique et de le transposer rapidement vers d'autres plates-formes & systèmes d'exploitation. SCUMM fut développé par Ron Gilbert et Aric Wilmunder expressément pour Lucas film GamesSCUMM intégrait notamment les modules iMUSE (Interactive Music Streaming Engine) et INSANE (INteractive Streaming ANimation Engine) dédicacés aux sons et aux animations.
Régulièrement amélioré (passage de 16 à 256 couleurs, gestion plus complète du son et de la musique), ce moteur de jeu servit pour plusieurs productions remarquables toutes issues des studios Lucas Arts. L'utilisation de SCUMM se limitant aux seuls univers ludiques exploités en 2D, celui-ci fut abandonné lors de l'apparition des jeux bénéficiant de l'affichage en trois dimensions. SCUMM fut toutefois à l'origine d'un nouvel outil graphique 3D que les studios Lucas Arts élaborèrent par la suite, pour de nouveaux jeux d'aventure et d'action.
Cela étant, Monkey Island fut une réalisation remarquable. Avec en toile de fond la mer des Antilles et dans des décors savoureusement croqués (restant agréable à l'œil malgré les années), Guybrush débarquait dans le bar du coin afin de rencontrer quelque pirate confirmé pouvant le faire entrer dans la confrérie de frères de la côte.
Mais l'incorporation se révélait plus difficile que supposé. En effet: entre deux lampées d'alcool, notre moussaillon, apprenait que pour devenir pirate, il devait accomplir trois grandes épreuves: découvrir un trésor, commettre un vol et triompher dans un duel au sabre.
Il y avait aussi autre chose: d'après les habitués du Bar, un pirate nommé Lechuck serait parti à la recherche de secret de l'île aux singes et en serait revenu zombifié (genre capitaine Barbossa dans "Pirates des Caraïbes"), semant la panique au sein même de la communauté des flibustiers.
Avec Monkey Island, le joueur allait visiter deux îles (l'île de Mélée et la mystérieuse île aux singes) aux atmosphères typiques et aux ambiances pittoresques, univers parfaitement représentatif des clichés que nous avons de la Jamaïque ou de Maracaïbo de la grande époque.
Cela n'aurait encore rien été si des dialogues truculents n'avaient été ceux qui arpentaient le jeu. La force désopilante des joutes verbales (textuellement et fidèlement retranscrites dans la version française du jeu) entretenait un humour drôlatique tout au long de l'histoire. Cette éloquence humoristique et ce mode narratif empreint d'un grand raffinement caractérisaient d'ailleurs l'ensemble de la production Lucas Arts de l'époque et en feront sa vitrine.
Et si Monkey Island ne possédait encore que des dialogues consignés, il disposait, en contrepartie, de mélopées envoûtantes dont le joueur avait du mal à se défaire (notamment le thème principal qui avait particularité de rester en mémoire telle une folle ritournelle). La durée de vie de l'aventure et sa relative difficulté allaient d'ailleurs permettre de se les mémoriser à souhait.
Monkey Island offrait de la grande aventure avec un scénario singulièrement bien ficelé et reconnu comme parmi les plus représentatifs d'une époque qui en livra d'admirables. Un bon nombre d'entre eux portaient d'ailleurs la signature de la maison Lucas Arts.
Les énigmes et rébus que le jeu proposait avaient de quoi entretenir l'appétit des joueurs les plus insatiables. Certaines combinaisons d'objets, même les plus illogiques, n'étaient pas à négliger pour arriver à un dénouement et prolonger ainsi le plaisir de savourer des dialogues délectables (au demeurant, parfaitement traduits). Ces dialogues resteront sans doute comme étant l'élément déterminant qui immortalisera la série des Monkey Island. Sa simplicité d'accès (tout se gérant via la seule souris) restera un modèle de convivialité dans le domaine du point-and-click dédié au jeu vidéo PC.
The Secret of Monkey Island restera aussi dans les mémoires pour ses graphismes chatoyants et pétillants de fantaisie, distrayant bien plus que ceux que l'on peut observer actuellement dans le tout dernier Call of Duty - Black Ops.
Je vous propose d'ailleurs de délaisser ce dernier au profit d'un jeu digne de ce nom, tel que celui approché dans ces lignes.
Vous n'en direz des nouvelles !

La boîte et son contenu :
Ah ! La boîte de The Secret of Monkey Island !
Un monument pour collectionneurs notoires que cette boîte-là.
Notez que je ne la possède pas et qu'avec la cote d'enfer qu'elle détient dans les salles de ventes aux enchères réservées aux joueurs possédant une fortune personnelle, je ne cherche même pas à prospecter dans le but de la découvrir. La dénicher sur le marché de l'occasion, au prix du carton d'emballage, serait de la pure spéculation.
Je détiens toutefois The Secret of Monkey Island (ou Monkey Island 1) dans une mouture foncièrement différente.
En effet: à l'occasion de la sortie du troisième opus intitulé "The Curse of Monkey Island", la revue Joystick éditait en décembre 1996 un éditorial spécial (un hors-série, quoi) consacré à la fondation Lucas Arts, vantant ses productions présentes et à venir.
Dans ce numéro se trouvait les deux premiers épisodes de Monkey Island (The Secret of Monkey Island + Le Chuck's Revenge) dans des versions CD-ROM (comme qui dirait des éditions spéciales).
En ce qui concerne plus précisément The Secret of Monkey Island, le jeu se présentait en variante localisée (les dialogues textuels en français), débarrassée de son système de protection historique et accompagnée des orchestrations au format audio, offrant un réel confort d'écoute nettement supérieur à ce qui était proposé dans la version originale.
A l'époque de la commercialisation du hors-série en question, il n'entrait pas dans la vision économique du mensuel Joystick de fournir régulièrement des logiciels ludiques librement exploitables tels qu'on pouvait en obtenir avec nombre d'autres éditoriaux destinés au home computer (jeux & multimédia confondus). Les numéros hors-séries de ce type que Joystick commercialisa alors furent peu nombreux mais toujours extrèmement classieux.
Par la suite, cette politique changea complètement pour offrir, gratuitement, bien entendu, un jeu complet à chaque parution. Cette disposition s'inversa encore (retour aux préceptes originels) au profit d'un éditorial plus étoffé et cela jusqu'à la disparition définitive de ce magazine de légende, au sommet d'un rétrécissement de l'éditorial papier réservé au vidéo-ludique.
La boucle était bouclée.
Mais en 1996, nous n'en étions pas encore là et la revue Joystick était toujours un magazine francophone de renom, évoluant dans le domaine du jeu vidéo PC.
Ce numéro hors-série de 30 pages bien remplies et à la couverture alléchante, était accompagné de trois CD-ROM dont un était réservé à un assortiment de jeux en démo. Cette approche (le jeu en démo) permettait au joueur de se faire une idée assez précise et toute personnelle (au-delà de la critique institutionnelle) des caractéristiques d'un jeu en parcourant un échantillon représentatif, avant de mobiliser (ou pas) le budget nécessaire à son acquisition.
On a fait bien mieux depuis, côté marketing, puisque nombre de jeux sont maintenant proposés en précommande sur seule base d'une campagne publicitaire adroitement orchestrée, sans qu'il soit encore nécessaire de l'expérimenter (gain de temps inestimable).
C'est comme qui dirait du ni vu ni connu, je t'embrouille.
Génial, non ?
Outre les deux épisodes de Monkey Island et une sélection de démos toutes plus intéressantes les unes que les autres, on retrouve aussi, sur ces galettes, diverses interviews (Georges Lucas et l'équipe technique) concernant le développement de la deuxième trilogie cinématographique Star Wars alors en cours de projet. Rien d'étonnant à cela puisque ce numéro hors-série Joystick était essentiellement réservé à l'univers LucasArts et compagnie.
Dans ce numéro se niche aussi quelques articles concernant les jeux vidéo présents et à venir de ce fabuleux éditeur de jeu (Monkey Island 3, Star Wars Rebellion, Jedi Knight, X-Wing vs Tie Fighter, Rebell assault II, Outlaws, Afterlife).
Vous conviendrez avec moi que ces titres furent tous des légendes du jeu vidéo PC dans une lignée de productions éclectiques que nous ne connaissons plus aujourd'hui.
N'est-ce pas ?
Car à l'exception d'une nouvelle trilogie cinématographique Star Wars (et le marchandising qui va avec), il ne faut rien à attendre du repreneur Disney attenant au domaine vidéo ludique Star Wars puisque cette branche d'activité a été abandonnée à l'occasion de la cession Lucas-Disney.
C'est pourquoi et en tant qu'admirateur extatique, je conserve précieusement ce Hors-série Joystick sous un scellé plastifié, logé au milieu de ses congénères (entretenus de la même manière) sur une étagère de bibliothèque réservée expressément à cet effet.
Pour le seul plaisir de tout ressortir à l'occasion et me ressourcer allègrement avec toutes ces émotions éprouvées originellement.
Et ça, c'est pas un quelconque reboot new look qui va pouvoir me les restituer !

Et aujourd'hui ?
La version de The Secret of Monkey Island (ou Monkey Island 1) évoquée ici diffère quelque peu de la version originale. Ce fait était déjà souligné dans le précédent chapitre. Dans la version CD-ROM (édition spéciale), l'installation pouvait se pratiquer indifféremment sous MS-DOS ou sous Windows. Bien entendu, il s'agissait du Windows de l'époque (Windows 95) qui était encore une couche adjointe au MS-DOS et qui de ce fait, utilisait ce dernier pour assurer l'installation du jeu.
Pas question d'en faire autant avec les versions actuelles de Windows !
Heureusement, le domaine de l'émulation vient au secours du passionné exigeant en offrant divers outils dont ScummVM + VDMSound particulièrement adapté aux jeux provenant de l'éditeur Lucas Arts.
Pour ma part, je reste fidèle au King des émulateurs en la personnification de sa majesté DOSBox.
Sous sa férule, l'installation de Monkey Island 1 relève de l'enfantillage dès qu'on dompte deux ou trois instructions MS-DOS de base.
De ce fait, quel que soit la version de Windows sous laquelle ou veut faire fonctionner Monkey Island 1, DOSBox sera l'hôte indispensable.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
De suite après son installation et celle du jeu en deuxième couche, Monkey Island 1 s'ébroue.
Comme précisé plus haut, il ne sera pas demandé à l'utilisateur d'employer la roue des codes (technique de protection sur support papier utilisée à une époque où l'usager lambda n'avait pas encore légitimé certaines tendances irrépressibles à la pratique du clonage délictueux, comme cela se généralisera plus tard) qui reste, malgré tout, une contrainte particulièrement efficace lorsqu'on y est confronté. L'édition spéciale nous dispense de cette astreinte d'un autre temps impliquant de passer par cette fameuse roue des codes à chaque démarrage du jeu.
L'édition spéciale comprend aussi les douze patchs successifs dédiés à Monkey Island 1.
Nan, je blague !
Revenez, c'était pour rire !!!
Il fut une époque où les jeux étaient commercialisés totalement achevé, sans qu'il soit besoin d'y ajouter des DLC à la consistance insipide. Et bien Monkey Island 1 fait partie de cette ère d'exception.
Jusqu'à sa disparition, Lucas Arts défendait bec et ongles ses productions, qu'elles soient récentes ou non, en interdisant leur présence dans le giron de l'abandonware.
Les choses auraient pu changer ensuite si Disney n'était pas passer par là pour ramasser les plâtres.
Plus que jamais Disney mène une politique particulièrement intransigeante en matière de copyright. Son implication dans le term extension act (réévaluation de la période de protection des droits d'auteur), en tant qu'instigateur principal, en témoigne.
Disney n'a montré aucun intérêt pour la branche ludique (tous les développements en cours furent abandonnés et les équipes en charge dissoutes). De ce fait, le pactole tenta le retrogaming dématérialisé à vocation mercantile qui repris dans ses catalogues les nombreuses productions remontant à la grande époque, lorsqu'ils étaient encore estampillés Lucas Arts. Dans cette course, et à bon droit (du droit de celui qui les détient), l'abandonware sera toujours perdant et ne pourrait profiter que des seuls réalisations laissées pour compte.
Et des laissés pour compte, je n'en trouve pas beaucoup dans la ludothèque Lucas Arts.
The Secret of Monkey Island (réalisation remontant tout de même à 1990, à une époque où les jeux vidéo PC étaient encore commercialisés sur support disquette) fit partie du lot et se télécharge maintenant contre rétribution.
J'ai toutefois pu dénicher l'adresse d'un site expert en la matière que vous auriez avantage à visiter et auprès duquel une solution intermédiaire est actuellement encore envisageable (du genre: l'offre y est toujours désintéressée car destinée aux fervents du gaming remontant à l'époque de toutes les explorations). Ce site thématique et incontournable porte le nom évocateur de "La Caverne de Guybrush".
http://ww.residivjeux.com/monkey/index.php
Retenez bien son adresse:
Avec elle et le contenu que residivjeux continuera à mettre en ligue (car avec l'avenir, rien n'est certain alors que seul le passé est irréversible), il sera permis à tout un chacun de renouer avec les émotions et la représentation vidéo-ludique d'antan.
Monkey Island premier du nom fait partie de ces jeux qui nous préservent momentanément d'un esclavagisme connecté puisqu'il ne s'adresse qu'au joueur solitaire. Voilà le genre d'expérience étonnante qu'il ne faudrait pas rater sous couvert d'une socialisation indispensable à l'épanouissement.
Avec un rien d'érudition et un soupçon de volonté, on arrive à tout. Je peux vous l'assurer.
Alors: allez-y les gens ! C'est que du bonheur.
















































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