MESSIAH | |
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Juin 2016
Données techniques :Type de jeu: action Version: Française intégrale Conception: Shiny Entertainment Autres titres: Earthworm Jim 1 & 2, Enter the Matrix, MDK, Sacrifice Distribution: Interplay/Virgin Interactive Sortie: avril 2000 Configuration minimum: Pentium III Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec les réserves d'usage) Accélération graphique: 3Dfx & Direct3D Un seul joueur L'histoire du jeu : A l'heure où la thématique religieuse tend à s'insinuer dans le divertissement et la téléréalité, force est de constater que le jeu vidéo a depuis longtemps déjà goûté au mysticisme afin d'agrémenter la trame de quelques jeux ou habituellement l'action l'emportait sur la spiritualité. Toutefois cette approche fut tout de même relativement exceptionnelle. Exceptionnel aussi fut ce jeu sorti au tout début de ce millénaire et qui empruntait son intrigue à la symbolique théologique après l'avoir toutefois aménagée à sa manière. Ce jeu portait déjà un titre prédestiné: "Messiah". Avec celui-ci, la messe était dite. Et le pitch, c'était quoi encore ? Dieu (le vrai, bien entendu) en avait assez des hommes. Ceux-ci avaient arrêté de croire en sa nature divine. Leur folie avait transformé la planète en un univers industriel (genre aberration technologique), crépusculaire, décadent, laissé aux mains de Satan et qui se trouvait au bord de l'apocalypse. Pour éviter cette fin calamiteuse, il décida d'envoyer un de ses séraphins chargé de récupérer les sept sceaux qui empêcheraient l'inéluctable. Il chargea alors un chérubin prénommé Bob de faire le sale boulot. Pauvre petit angelot tout mignon, tout fragile, tout innocent. Lui qui ne rêvait que de dolce vita au paradis, le voilà envoyé sur terre afin de faire le ménage et liquider tous ces vilains méchants armés jusqu'aux dents. Pour réussir, il n'avait qu'un seul pouvoir à disposition: celui de se glisser dans la peau de tout ce qui vivait ici-bas. Il pouvait donc prendre possession du corps de chacun des protagonistes rencontré et en user à sa guise. Mais dès qu'il en sortait, il redevenait le petit chérubin tout chétif, tout fragile qu'il était juste avant. Et alors là: gare à ses fesses ! Il devenait illico métamorphosé en cible particulièrement vulnérable. Et dans ce cas, ses petites ailes ne lui étaient pas d'un grand secours (d'autant que la population locale entretenait une aversion viscérale contre tout ce qui était emplumé de la sorte). Voilà. Et qui allait être chargé d'épauler judicieusement notre Bob dans sa croisade rédemptrice, hein !?!... Je vous le demande. En l'occurrence, c'était celui qui se retrouvait derrière la souris (et vous pouvez me croire, on n'allait pas lui demander de faire dans la dentelle) ! Messiah était un jeu qui proposait beaucoup d'action enrobé dans quelques phases de jeu d'aventures et de jeu de plate-forme, afin d'agrémenter le tout. Mais à l'évidence, l'action prédominait largement. Shiny, le concepteur du jeu, avait extrait son personnage principal de l'allégorie pieuse avec un chérubin particulièrement dénudé. Afin de restituer une physionomie corporelle digne de ce nom, il avait apporté un soin tout particulier au design de son héros. Pour cela, il utilisa une toute nouvelle technique de lissage: le "Real Time Deformation and Tesselation" qui harmonisait la jointure des articulations et donnait une certaine authenticité aux déplacements du personnage. Et il faut reconnaître qu'à l'époque, le résultat visuel avait largement de quoi séduire son public. D'autant que ce n'était pas là la seule plus-value apportée au background du jeu de manière à rendre l'ensemble le plus crédible possible. L'ambiance générale avait été particulièrement soignée avec des décors dantesques, détaillés, affichant de nombreux éléments mobiles, entourés de volutes de fumées et jets de vapeur, noircissant à souhait le tableau. L'ensemble traduisait la vision d'un futur sombre, angoissant, délabré, tourné vers un matérialisme rationnel (les séquelles d'une très longue période de récession, dont nous pouvons déjà éprouver les signes avant-coureurs, en life). Les lieux dans lesquels prenait pied Bob étaient fréquentés par une faune d'individus, militaires, policiers et civils (masculin/féminin) confondus (différenciés en plusieurs classes avec des compétences différentes). Tous pouvaient être possédés mais cela devait se faire dans la plus grande discrétion (tout comme il en est des décisions politiques impopulaires) car si Bob venait à être reconnu par la milice, il risquait l'exécution sommaire dans les plus brefs délais. Comme si cela ne suffisait pas, les locaux armés étaient très bien entraînés et visaient juste. Utiliser une arme contre un individu (armé, qui plus est) était tout autant risqué car le fait attirait généralement l'attention de ses collèges qui répliquaient aussitôt. Si l'enveloppe charnelle possédée venait à être détruite, Bob en était automatiquement éjecté et retrouvait sa forme primitive. C'était une éventualité à éviter à tout prix lors d'un affrontement car alors, il était à la merci de tout agresseur et sa fragilité lui laissait peu de chance d'en réchapper. Dès lors, il était délicat d'espérer s'en sortir sans faire appel aux bonnes ruses de sioux et à la discrétion pour progresser sans risque. Sans une sérieuse analyse de la situation, le rentre-dedans était rarement payant. D'autant qu'à chaque situation conflictuelle, les moyens d'arriver à ses fins étaient nombreux et variés. Toutefois, il arrivait que Bob ait besoin de sacrifier son enveloppe afin d'assurer sa progression. Le cynisme de ces situations faisait aussi partie de l'atmosphère générale du jeu. Le monde de Messiah était effectivement d'une immoralité sans similitude alors que, visuellement, ce jeu n'était pas plus violent qu'un autre. Les enchaînements ne relevaient d'ailleurs pas tous de la phase d'action ou de combat. La réflexion ou les acrobaties étaient aussi au programme afin d'agrémenter le parcours et rendre le jeu captivant, poussant ainsi le joueur à aller toujours plus loin dans l'aventure. Le moteur graphique utilisé par Shiny dans la conception de son jeu Messiah était assez exceptionnel et s'ouvrait sur de nombreuses possibilités. Bien que considéré comme singulièrement gourmand au moment de la sortie du jeu, la souplesse de sa paramétrisation permettait, sous réserve d'en limiter les plus beaux effets, de l'adapter aux petites configurations. Actuellement, cette récrimination n'a plus de sens car à partir d'un pentium IV équipé d'une carte graphique ordinaire, la résolution de l'image peut être poussée à son paroxysme. Son corollaire reste toutefois la diminution à due concurrence de la taille des textes, rendant alors ceux-ci particulièrement malaisés à la lecture. C'est pourquoi, avec un écran 4/3 de 17 pouces, je limite toujours cette résolution au classique 1024x768/32 bis. En ce qui me concerne, cet élément (le rendu photographique) ne représente pas un critère prépondérant dans l'évaluation des qualités ludiques d'un jeu vidéo. N'ayant pas été touché par le syndrome de la décrépitude oculaire qui pique aux yeux, je supporte aisément les affres d'une représentativité pixellisée sans avoir besoin de recourir aux effets hyperréalistes en tant que quintessence visuelle. Néanmoins, le moteur graphique développé pour Messiah tendait à restituer l'aspect physiologique des présences féminines ou du personnage principal placés dans un background tant harmonieux qu'immersif et était visiblement impressionnant au point qu'il provoqua l'admiration de la presse spécialisée de l'époque. On reprocha toutefois au jeu sa faible durée de vie. Les trente et quelques heures (bien plus pour moi et sans doute tout autant pour le commun des joueurs) qu'il fallait consacrer pour le parcourir était alors considéré comme particulièrement éphémère en matière de vécu expérimental (suivant la formule actuelle qui amalgame virtualité ludique et évaluation existentielle). Mais les choses ont bien changé depuis et la durée de vie qualifiée alors d'éphémère se révèle maintenant monumentale au point d'être tronçonnée en plusieurs DLC (extensions téléchargeables, communément payantes). Dès lors que cette remontrance disparaît, Messiah n'inclut plus que des qualités dont nous serons malheureusement encore peu nombreux à pouvoir bénéficier (je vous expliquerai tout cela plus tard). Outre les qualités graphiques incontestées du jeu, il est à noter que les sons et les musiques avaient bénéficié des mêmes avantages. Il en avait été de même concernant la localisation du jeu (la version française) avec une adaptation qui affichait un certain caractère, autorisant de se démarquer de l'estampille "version originale only". Encore actuellement, la critique à l'égard du travail de localisation ne manque jamais de passer à côté de l'essence même de la démarche (celle de conquérir un public francophile) en déblatérant sur des dénaturations qui n'entament en rien les propriétés d'un jeu quel qu'il soit. Un peu comme si cette forme de critique relevait du cérémonial. Dans le présent cas, la version française de Messiah n'offre pas la moindre prise aux grincheux de service tant elle sait toujours se faire apprécier... à l'exception des détracteurs de la translation, bien entendu (et j'en connais plus d'un pouvant ergoter à la moindre virgule mal placée). Messiah n'offrait pas d'option multijoueur et ça tombe bien car je n'ai jamais aimé et encore moins pratiqué le jeu multijoueur en ligne (par contre, le LAN entre connaissances/amis/parents, ça j'apprécie dès qu'il existe un mode coopératif). A ce que j'ai pu comprendre, le "en ligne" c'est dépersonnalisé, réducteur et pénible. Les invectives et échauffourées entre participants y sont monnaie courante, c'est squatté par les tricheurs, tout y est fait pour se faire plumer à l'insu de son plein gré via des méthodes racoleuses et on y supporte de l'applicatif non désiré. Non, je ne suis pas masochiste à ce point. Avec Messiah, on se trouverait plus devant un jeu aux mécanismes avoisinant un "Tomb Raider" mais dans lequel on pouvait interpréter bon nombre de personnages avec une liberté de choix que n'offrait pas "The Nomad Soul", par exemple et pour ceux qui connaissent ce dernier. Avec un environnement et une ambiance extrêmement riche, donnant un grand souffle à l'ensemble, le joueur se sentait pousser à aller toujours plus loin dans une aventure particulièrement intelligente. Messiah (le jeu vidéo), avec ses graphismes singuliers, offrait une plongée dans l'imaginaire comme seuls quelque-uns peuvent encore en inventer afin de nous faire oublier la platitude du réel. Avec lui, il y a encore de la place pour le défi et le rêve. Mais nous resterons peu à pouvoir encore en profiter. Car le retrogaming à l'ancienne c'est du chacun pour soi et Dieu pour tous, dans le pire des cas (avec Steam, GOG et compagnie dans ce rôle). La boîte et son contenu : Ma rencontre avec le jeu Messiah date d'une époque où les boîtes cartonnées de jeux vidéo dédiés au home computer (et en ce qui me concerne: uniquement celui-ci) étaient encore à l'honneur et trônaient sur les présentoirs de tous les distributeurs. Longtemps, j'ai escompté pouvoir dénicher ce jeu dans sa version liminaire, jeu dont j'avais déjà pu apprécier les éloges décrites dans la presse spécialisée. Malheureusement et comme ce fut souvent le cas, l'opportunité de le dénicher via mes circuits habituels ne s'est jamais présentée. Il en fut ainsi jusqu'au jour où, à l'occasion d'un réassortiment du rayon vidéo-ludique aménagé dans une grande surface proche dans laquelle je prospectais systématiquement à chaque de mes passages, j'aperçu quelques boîtes cartonnées relevant d'une série de jeux vidéo PC à petit budget. Cette série à petit budget (au rapport prix/durée de vie quasi-imbattable) dénommée "Collection White Label" était distribuée par la société "Virgin Interactive", maison d'édition dont la branche affectée aux jeux vidéo a disparu depuis longtemps déjà. Parmi les boîtes présentes se trouvait le jeu Messiah. Cette boîte était surmontée d'un beau macaron rouge indiquant que le prix affiché était diminué à due concurrence par rapport à celui de base. Inutile de préciser que je me suis rué avec frénésie, tel un fauve aux abois, sur cette boîte (et sur d'autres du même acabit) pour constater, au moment de m'acquitter de cette emplette, que le prix demandé était ainsi réduit à 8€ (j'ai conservé l'étiquette, en souvenir). Mon sang ne fit alors qu'un tour sans passer par la case départ. J'aurais sûrement encore accepté de payer le double sans sourciller afin d'en devenir le détenteur exclusif. Me voilà ensuite pris d'une course effrénée jusqu'aux caisses puis jusqu'au domicile où j'eus à peine le temps de l'installer avant de ressentir les grands tremblements compulsifs qui furent les miens alors. Depuis, tout cela s'est arrangé: je compulse toujours, mais sans trembler. Ok, j'exagère un rien mais cela dépeint clairement un certain état de fébrilité engendré par ces épisodes de grandes découvertes vidéo-ludiques, qualitativement et quantitativement parlant. Cela étant, le packaging se compose d'une boîte cartonnée entièrement blanche recouverte d'une simple chemise coulissante (simple, mais de bonne facture) reprenant sur la face avant, la couverture de la boîte d'origine en format réduit et sur la face arrière la reproduction exacte du côté pile de ce que proposait la décoration originelle. Son contenu se compose d'un boîtier cristallin double, enfermant les deux CD-ROM du jeu. Sur celui-ci, on découvre ainsi que son manuel d'utilisation en format A5/papier de 34 pages (fort heureusement, monsieur pdf n'était pas encore passé par là). L'ensemble est complété par quelques publicités et cartes de garantie. En somme et je le suppose, exactement ce que contenait le packaging d'origine. Pour parachever le tout, j'ai agrémenté ce contenu d'une solution récupérée sur internet. Cette boîte était proposée, cerclée par des ligatures plates en nylon. L'absence d'emballage cellophane justifiait sans doute cette précaution face aux petits malins qui auraient sans cela mis la main, de manière totalement usurpatoire, sur un contenu trop facilement accessible. Une preuve de plus (s'il en fallait encore une) de l'existence du côté sombre de la force. Les dites ligatures y avaient laissé des stigmates qui heureusement et je le constate tous les jours, vont en s'atténuant avec le temps. Un tel bijou se devait de profiter d'une place de choix dans la bibliothèque qui me sert au remisage de toutes ses consœurs. Ce fut, de suite, chose faite. Elle y restera à demeure et offrira Messiah toujours prêt à reprendre du service tant que Windows 98 sera en activité sur l'une ou l'autre des plus antique de mes machines (parce qu'en la matière, j'ai arrêté de consommer sans comprendre). Et aujourd'hui ? Messiah est un jeu dont la conception remonte à la fin du précédent millénaire, à une époque où le système d'exploitation phare installé sur bon nombre de home computers se nommait encore Windows 98. Cela ne surprendra donc personne si j'avance qu'installé sous ce même système d'exploitation toujours vaillant sur une machine (Pentium 4 - 2Ghz) conservée avec grande attention par votre serviteur, le jeu fonctionne toujours merveilleusement bien. Mais en informatique, le ciel radieux ne perdure jamais. Au rythme où les évolutions dudit système d'exploitation se succèdent, conserver en l'état un matériel permettant de faire fonctionner les jeux de la grande époque s'avère maintenant de plus en plus indispensable (et par la même occasion, infirme une certaine subordination à l'obsolescence programmée dont nous savons nous rendre coupable). Dans le cas de Messiah (version commerciale initiale), ce préambule se révèlera indispensable si on désire encore le parcourir. Car au-dessus de Windows 98, son bon fonctionnement semble singulièrement compromis (pour ne pas dire autre chose). Une tentative d'installation sous windows XP m'aura rapidement confirmé que les craintes évoquées par beaucoup se révèlent parfaitement fondées. Autant le savoir maintenant et pour ceux qui se tourneraient vers l'offre du commerce dématérialisé, la mouture proposée, malgré une tentative de standardisation, n'est pas plus concluante. D'ailleurs, une mise en garde concernant son éventuel disfonctionnement sous windows 10 entérine le fait que Messiah rejoint la catégorie des softs définitivement réservé aux architectures "vintage" et se met hors de portée d'un comportement dilettantiste ou profane. J'ai toutefois relevé une approche empirique prônée par certains qui, à tout le moins, pourrait encore assurer le fonctionnement de Messiah mais au détriment de certaines de ses caractéristiques (et non des moindres). Je vous livre la méthode telle que j'ai pu la lire. Pour l'appliquer il faut se rendre dans le répertoire où le jeu a été installé et ajouter, au minimum et à la suite fichier exécutable (MessiahD3D.exe), les divers paramètres suivants : Patatipatata...\MessiahD3D.exe" +! -i -x Voilà la signification de divers commutateurs potentiellement requis (mais sans garantie de fonctionnement) :
-i Passe l'introduction
Il convient aussi d'installer le dernier correctif du jeu que l'on peut
encore télécharger ici.-s Désactive le son -o Désactive le brouillard -v Désactive le mip-mapping +! Correctifs Windows 2000 contre plantage lors du passage du jeu pour le menu du jeu. -p Désactive tout contrôle gamma dans le jeu. +T Active les informations de débogage pour les cartes son. Ici et nulle part ailleurs car il semblerait, à l'instar d'autres correctifs pour des titres relevant du même cursus, que celui-ci ait disparu des sites courants où il était hébergé au moment même où Messiah passait dans le giron du commerce dématérialisé. Etonnamment équivoque cette simultanéité, non ? Heureusement j'ai encore pu le dénicher à cette adresse : http:/ww.interplay.com/games/support.php?id=11 Cela fait et en fonction des commutateurs activés, il se pourrait (mais encore une fois, sans garantie aucune) que vous puissiez, dans le meilleur des cas, bénéficier d'un Messiah, dont la perception amputée d'une partie de ses propriétés, ne fasse plus illusion (sans le son ou sans le transform clipping & lighting, vous imaginez les dégâts occasionnés à la rétine de vos yeux ?). C'est la dure loi de l'évolution technologique qui veut cela et elle ne se remettra pas en question pour quelques réactionnaires (dont je fais partie) nostalgiques et adeptes du retrogaming. Autant en prendre son parti et conserver ou acquérir le matériel adéquat. Car Messiah offrira alors et plus que jamais une expérience clientéliste sur mesure (selon les termes marketing appropriés) puisqu'il se réserve aux seuls gamers ayant résisté aux sirènes de l'obsolescence programmée, garantissant par là même les moyens de leurs prétentions. Ce sont certainement là, les prérogatives d'une élite (hum hum...). Nul doute qu'à l'avenir et en fonction des technologies émergentes, la préservation de ces moyens sera de plus en plus essentielle pour assurer la mémoire vidéo-ludique. Mémoire vidéo-ludique qui, avec la venue du jeu en ligne dématérialisé, se volatilise dès la disparition de son hébergement (le fameux vaporware). D'art à part entière qu'il était, le jeu vidéo PC s'est transformé en simple produit de consommation rapide, la créativité en moins (suites, remackes, reboots, spin-off, préquelles et autres franchises exploitées jusqu'à plus soif). |
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