PACIFIC FIGHTERS | |
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Janvier 2019
Données techniques :Type de jeu: simulation de vol Version: française intégrale Conception: Maddox Games Autres titres: IL2 Sturmovik, Il2 Sturmovik - The Forgotten Battles + Expension Pack, Il2 Sturmovik 1946, Il2 Sturmovik Cliffs of Dove Sortie: novembre 2004 Configuration minimum: Pentium 4 Système d'exploitation: Windows 98, XP Accélération graphique: Direct3D, OpenGL Mode réseau: affrontement jusque 128 joueurs et 32 en coopératif L'histoire du jeu : La guerre du Pacifique (1941-1945) n'est pas qu'un épisode de la seconde guerre mondiale mais bien une guerre totale et à part entière qui opposa l'impérialisme américain à l'Empire japonais et ses velléités de conquêtes territoriales. Le gouvernement militaire japonais voulait accaparer une grande partie de l'Asie du Sud-Est, afin d'y établir une zone économique entièrement sous leur domination. En cela, la politique d'expansionnisme du Japon se rapprochait de celle de l'Allemagne nazie. Présents dans le Pacifique, les USA s'opposèrent à la réalisation des stratégies hégémoniques de l'Empire du soleil levant. La guerre était alors inévitable entre les deux nations. Pour les Etats-Unis, le Pacifique fut considéré comme leur principal secteur d'opérations militaires tant cette guerre fut sauvage, meurtrière et destructrice. Le plus gros de leur effort de guerre lui fut dédié. Les USA y concentrèrent là leur marine, leurs troupes d'élites et leur aviation. L'étendue territoriale de ce conflit fut à la hauteur des opérations aériennes menées par les deux camps en présence. En 1994, Microprose avait déjà traité ce théâtre des opérations avec un formidable titre dans le domaine de la simulation de vol "1942: The Pacific Air War" - jeu vidéo PC dédié au MS-DOS (pour ceux qui s'en souviennent encore). En 2000, ce fut le tour de Microsoft de traiter le sujet avec un excellent titre dans le domaine de la simulation de vol "Combat Flight Simulator 2" - jeu vidéo PC dédié à Windows. En 2004, ce fut Maddox Games qui reprit le flambeau avec une énorme réalisation dans le domaine de la simulation de vol "Pacific Fighters" - jeu vidéo PC tout autant dédié à Windows. Depuis, je n'ai pas souvenance de l'apparition d'un soft traitant ce théâtre d'opérations durant la seconde guerre mondiale et qui s'apparente bien plus à de la simulation de vol qu'à du jeu d'arcade/action (fut-il bien plus raffiné dans le domaine de la réalisation graphique que le dernier titre cité). Pacific Fighters a été développé par une société russe nommée "Maddox Games" et cela à partir du moteur de jeu de leur précédent simulateur intitulé "IL-2 Sturmovik" (2001). IL-2 Strumovik fut une extraordinaire réussite et s'attachait aux régions de l'Est de l'Europe durant la seconde guerre mondiale avec une parfaite représentation des appareils soviétiques et non moins parfaite représentation des appareils de la Luftwaffe. Il ne manquait à leur palmarès qu'un autre front tout autant gigantesque où les engagements aériens furent intenses: celui du Pacifique et de l'Asie du sud-Ouest. Maddox Games y représenta avec brio l'affrontement entre: d'un côté les forces japonaises et de l'autre les forces alliées (Etats-Unis, colonies anglaises, hollandaises et néo-zélandaises). Pacific Fighters n'était pas un add-on pour IL2-Sturmovik (extension) mais un stand alone (jeu à part entière). Il apportait son lot de nouveaux appareils (ceux utilisés dans le Pacifique) aux avioniques parfaitement représentatives et surtout introduisait une grande nouveauté en la présence de porte-avions. Poser son appareil sur un porte-avion était un challenge qui valait bien celui du combat aérien et en tant que pilote vétéran (sur simulation, entendons-nous), je me dois d'avouer n'avoir jamais réussi la manœuvre lorsqu'elle était à réaliser sous "1942: The Pacific Air War". En matière d'atterrissages et de techniques appropriées, Pacific Fighters offrait un écolage sous forme d'enregistrements visionables augmentés de quelques missions d'entrainement afin de maîtriser les procédures de décollage, d'atterrissage et surtout d'appontage. Cette dernière technique étant bien plus difficile à maîtriser que celle du combat en altitude. Ce passage se révélait quasiment obligatoire afin d'être sensibilisé à la réalité historique lorsqu'on entamait le mode carrière. Ce mode permettait au joueur de participer à différentes missions composant une campagne militaire dans l'un ou l'autre champ en présence. La partie la plus passionnante du jeu consistait à expérimenter les émotions qu'engendrait la dure réalité du combat aérien de cette époque. Emotions qui ne pouvaient être pleinement appréciées sous l'angle du jeu d'action pure. En effet, Pacific Fighters était avant tout une simulation de vol offrant encore trop peu d'options aux férus de jeux d'action aux exigences réduites à leur plus simple expression en matière de réalisme. Pourtant, Pacific Fighters proposait un ensemble de paramétrages permettant déjà de diminuer ou supprimer un bon nombre d'effets réalistes ou encore de réduire ou accélérer le temps (8x). Mais cela ne semblait pas encore suffisant. Malgré l'accélération du temps, les intervalles durant lesquels sévissait l'inaction (hormis du pilotage) semblaient bien trop long pour certains. La présence de points de navigation auxquels on se rendait instantanément (comme dans les Combat Flight Simulator) eut été un élément plus apprécié par ceux qui ne voyaient dans ce jeu qu'un banal tir au pigeon. De même, un jeu d'avions se limitant à un seul théâtre d'opérations ne permettait pas aux hardcore gamers d'y trouver leur compte. C'est aussi en cela qu'un simulateur de vol se caractérise par rapport à un jeu de shoot casual. Les véritables amateurs ne s'en plaindront certainement pas. Pour apprécier toute l'atmosphère historique que dégage le jeu, la seule restriction que je m'autorise est celle du décrochage (lorsque la portance ne suffit plus à tenir l'aéroplane en l'air). Dans la réalité, un décrochage réaliste à trop basse altitude ne pardonne généralement pas. Cela, tous les pilotes le savent. Mais dans la réalité aussi, les sensations physiques avertissant la survenue du décrochage sont des signes avant-coureurs qu'une simulation ne peut pas traduire. Dès lors, je me permets cette petite entorse qui n'empêchera pas l'appareil piloté de décrocher malgré tout, mais dans des conditions bien moins sévères que dans la réalité. Pour le plaisir de la chasse, je laisse aussi affichées les étiquettes au-dessus des machines volantes, tout comme j'emploie la vue de poursuite permettant de suivre automatiquement des yeux un adversaire pris dans mon champ de vision. On ne doit pas se priver de tout, non plus. Et pour le reste: décollage et atterrissage réaliste, turbulences, carburant, munitions limitées, surchauffe moteur, réglage du pas variable d'hélice, voile noir/rouge, tout ça je garde ! Pour les plaisirs d'une bonne simulation. Les autres joueurs ne devraient avoir aucune inquiétude: une orientation plus "arcade" pouvait être substituée à la simulation via le menu des paramètres. Pilote automatique, mission réussie, invulnérabilité, pilotage ultra-simplifié, tout y était. A l'exception toutefois de la mise en situation instantanée puisque le temps ne pouvait être qu'accéléré (histoire de réduire les temps de vol). A l'inverse de la concurrence (Combat Flight Simulator), Pacific Fighters ne proposait pas de points de navigation assurant au joueur d'être instantanément dans l'action. C'est d'ailleurs une récrimination que j'ai pu observer dans diverses critiques provenant de joueurs particulièrement impétueux assimilant Pacific Fighters à un FPS multijoueur (très) ordinaire. Notez que je ne leur en veux pas puisque actuellement, le choix ne leur est plus offert. A l'époque, Maddox Games était passé maître dans l'art de l'illustration graphique et pouvait se mesurer avec les cadors du genre (Combat Flight Simulator et Battle of Britain, notamment) dans la modélisation des avions de l'époque (hormis un zoom max déformant). Pacific Fighters reprenait l'excellent moteur graphique de Il-2 Sturmovik avec quelques améliorations notables notamment en matière de rendu aquatique. Cela n'était que justice puisque le jeu se déroulait essentiellement au-dessus de l'océan pacifique, de ses atolls et de l'Indonésie. Certains ce sont aussi plaints du manque de diversité en matière de paysages traversés, mais il est un fait incontestable que la bataille du Pacifique se soit déroulée au-dessus de l'océan Pacifique. Comme qui dirait que le Pacifique c'est: "majoritairement océanique". Sans doute, afin d'y introduire d'autres décors (plus escarpés), Maddox Games aurait pu y inclure les Iles Aléoutiennes (territoires nord-américain envahi par le japon). Mais cette partie de la guerre fut grandement masquée par la bataille pour Guadalcanal qui se déroula au même moment. Certains lui avaient aussi reproché de ne pas y retrouver de grands affrontements tels que celui qui sévit lors de la célèbre bataille des Mariannes où s'affrontèrent des dizaines d'avions et où la marine japonaise perdit l'essentiel de ses forces aériennes. Mais tout comme Il2 qui recouvrait l'immensité du front de l'est, l'étendue de l'océan pacifique rendait parfaitement plausible un éparpillement des forces et les petits groupes d'appareils restituent parfaitement ce sentiment. Au reste, seul le jeu "Battle of Britain" a su restituer de grosses concentrations de machines volantes au regard de l'exiguïté du front (la Manche et le sud de l'Angleterre). On va dire que Pacific Fighters pouvait se permettre de lui laisser cette gloire. Dans Pacific Fighters, les batailles aéronavales l'emportaient sur les batailles terrestres. Si d'aventure, un atterrissage réaliste sur une piste en dur relevait déjà de la bonne connaissance du pilotage, l'atterrissage sur porte-avions était affaire d'élitisme et de précision. Les missions d'entrainement et les cinématiques didactiques étaient des opportunités à ne pas laisser de côté. Le pilotage reste pour moi tout aussi captivant que le combat. Avec Pacific Fighters, il ne manquait que les sensations physiques pour une immersion historique complète. Les longues missions d'escorte y concourraient certainement. Quant à la représentation des machines volantes mises en présence, elle ne souffrait d'aucune critique tant dans leurs apparences que dans leurs modèles de vol. Ici, la controverse concernant Il2 et l'absence de svastikas sur les appareils allemands n'était pas de mise. L'expansionnisme nippon n'a pourtant pas été une magnificence d'humanité dans son accomplissement. Mais les emblèmes aéronautiques japonais n'en ont jamais soufferts. Les tableaux de bord étaient des perfections d'authenticité avec l'ensemble des instruments demeurant opérationnels même en mode poursuite (vision intégrale). Rien à redire non plus du mode de vision externe qui permettait l'utilisation de diverses caméras sur arrêt (ami-ennemi et inversement) afin d'apprécier les phases du combat. Toutes les avions n'étaient pas pilotables, c'est un fait. Mais les diverses mises à jour du jeu avaient ajouté, par la suite, de nouveaux appareils et surtout de nouveaux théâtres d'opération. A certaines occasions il était aussi possible d'occuper le poste de mitrailleur arrière en laissant à l'IA le soin de piloter la machine. Le mode carrière était particulièrement bien développé puisqu'il proposait de s'immerger en tant qu'aspirant dans un groupe de chasse ou de bombardement et d'y poursuivre une campagne soit statique soit dynamique. La campagne statique n'était qu'une suite de missions mais la dynamique cumulait les performances du pilote et influençait la suite donnée aux opérations. Pour exemple: un objectif était assigné à la mission et si celui-ci n'était pas atteint, le jeu vous renvoyait sur la cible jusqu'à sa destruction. Et si les carrières proposées ne suffisaient pas au divertissement du client, Pacific Fighters offrait la possibilité de laisser libre cours à une imagination débordante pour créer de nouvelles missions et campagnes, de manière à agrémenter le mode solo déjà présent dans le jeu. Voilà un simulateur dont il était vraiment difficile d'en faire le tour ou d'en voir le bout. Pacific Fighters était soutenu par une bande son exceptionnelle. L'impression d'être assis derrière un moteur qui réagissait au moindre mouvement de la poignée des gaz était remarquable. Tout le reste était à l'avenant: le bruit des armes, du train d'atterrissage, des volets, des roues qui touchent le sol et j'en passe. De la sonorisation trop géniale, je vous dis. Une bonne note toute particulière était à accorder aux communications radio d'ambiance entretenues dans la langue du belligérant. Le japonais pour l'aviation impériale nipponne, le néerlandais pour l'aviation indonésienne et l'anglais pour les autres. Immersion garantie de tous les côtés ! Les musiques accompagnant les menus étaient simplement agréables et suffisamment discrètes pour soutenir l'atmosphère du moment. Par contre et à juste titre, aucune mélodie n'était audible en cours de mission. Le réalisme de la simulation était à ce prix. Pacific Fighters offrait aussi un volet multijoueur avec la possibilité de jouer en coopération dans une campagne ou de s'adonner à un dogfight massif. Mais tout cela est sans intérêt en ce qui me concerne. Le multijoueur se révèle trop casual pour apprécier pleinement une véritable simulation de vol. Je préfère affronter une IA qui ici avait été scrupuleusement élaborée au point de se retrouver en face d'un adversaire novice ou tout autant d'être confronté à un challenger expérimenté (dont on ne parvient pas à se débarrasser tant il s'accroche dans vos six heures). Elle savait se montrer imprévisible quel que soit le champ dans lequel on évoluait. Et que dire alors de cette sensation désagréable d'avoir systématiquement hérité du destrier le plus poussif du lot ?... Pour conclure, Pacific Fighters fait toujours partie de ces jeux dont on peut prétendre qu'ils ont atteint des sommets à jamais égalés en matière de simulation. Certes, il a été graphiquement dépassé par d'autres réalisations mais les amateurs de bonne simulation savent faire l'impasse sur un critère superficiel qui flatte plus qu'il ne fait le mérite d'un titre. Et les mises à jour qui ont suivi sa sortie commerciale l'ont encore bonifié ! La boîte et son contenu : Il fut un temps (béni) au cours duquel la maison d'édition Ubisoft nous gratifiât d'une prolifique série budget recouvrant tous les genres du jeu vidéo PC. Cette série budget baptisée "eXclusive collection (les meilleurs jeux au meilleur prix)" méritait parfaitement son appellation. Elle débuta à l'époque de l'emballage cartonné (collection classique) et culmina avec une gamme eXclusive (emballage format DVD) particulièrement reconnaissable à une jaquette dont le coloris général avoisinait le bleu tendre. Cette gamme reprenait uniquement les jeux commercialisés sur CD-ROM. En ce qui concerne les quelques jeux sur support DVD-ROM, le cadre de la jaquette changea de couleur pour passer du bleu au blanc. C'est dans cette gamme d'articles (et tout comme Il-2 Sturmovik) que j'ai mis la main sur le jeu Pacific Fighters, à une époque où on pouvait encore la découvrir en quantité dans le commerce de détail. La preuve en est que cet article fut acquis dans une enseigne multimédia bien connue dont le nom commence par un "F" et se termine par un "C" et cela au prix modique de +/- 15 euros (qui était le tarif usuel de la gamme eXclusive proposée par le distributeur Ubisoft). Cela donne à réfléchir comparativement au prix actuels des jeux consoles, non !?!... Le boîtier de Pacific Fighters reprend en face avant la parure du boîtier original telle qu'on pouvait l'admirer dans la version commerciale du jeu, au moment de sa sortie. Mais ici un cadre aux couleurs Ubisoft entoure l'illustration qui identifie, sans hésitation possible, l'appartenance à la gamme budget et le sujet abordé (La guerre du Pacific 1941-1945). Par contre et pour le prix demandé, il ne fallait pas s'attendre à un contenu opulent. Si toutefois la version originelle du jeu bénéficiait d'une documentation brochée (mais de petite taille vu l'exiguïté du contenant), ici, la documentation réside au format pdf sur un des deux CD-ROM qui accueillent le jeu avant installation. Le tout est chapeauté par un petit feuillet glissé dans toutes les boîtes de la série fournissant quelques informations générales sur les softs qu'elle propose. J'ai complété l'ensemble par un CD-ROM sur lequel résident tous les patchs qui mettent définitivement le soft à jour. Cela suffit amplement aux plaisirs qu'il distille. Ce boîtier, je le conserve précieusement (voir religieusement) sur une des étagères totalement dédiées à celles de son espèce. Et souvenez-vous: dans les prochains mois, le vintage sera une tendance de fond. Et aujourd'hui ? Il-2 Pacific Fighters, tout comme les autres simulations produites par les studios de développement Maddox Games entre 2001 et 2006 (Il-2 Sturmovik et Il-2 1946 pour ce que j'en connais) sont des logiciels fonctionnant sous les versions Windows 98 à Windows XP compris. Cela ne veut pas signifier qu'ils ne sont plus fonctionnels sous des versions supérieures de cet Operating System de légende mais que leur exécution demande parfois quelques aménagements paramétriques (tel que l'activation du mode compatibilité) suivant la variante du système d'exploitation utilisé. Pour ma part, Pacific Fighters et ses pairs se sont installés et ont acceptés de s'exécuter sur différents pentium 4 (Win98) et un dual core (WinXP) sans coup férir ou presque, oserais-je affirmer. En effet, il y quelques temps de cela, Il-2 m'a tout de même fait subir un désagrément qui, pour l'heure, n'a pas encore trouvé d'explication. Je vous expose l'affaire, vous allez comprendre: Depuis longtemps maintenant, la suite Maddox réside dans ma ludothèque personnelle avec les titres cités plus haut (à savoir et dans l'ordre d'acquisition: Pacific Figthers, Il-2 Sturmovik et enfin Il-2 1946). Ces simulations ont fait le tour de mes pentium 4 mais seul Il-2 1946 (plus gourmand en ressources que les deux autres) fut installé sur mon Dual Core (WinXP avec carte graphique Nvidia Geforce 8800 GT). Ce dernier titre y résidait depuis longtemps déjà et j'y revenais régulièrement avec plaisir. Le jeu à toujours répondu dès la première sollicitation. Episodiquement je m'en éloignais, poussé par un attrait bien compréhensible vers d'autres jeux (et cela au gré de ma fantaisie puisque je suis foncièrement éclectique en la matière). Précisons encore que le Dual Core en question fonctionne à la perfection et je n'y ai jamais observé la moindre contrariété relative aux applications et jeux qui y résident. C'est bien normal d'ailleurs puisqu'il n'est pas connecté à internet ! Dernièrement l'envie de retourner sur Il-2 1946 fit une énième apparition. Rien de plus simple: j'installe le joystick devant moi et je clique sur l'icône de raccourci posé sur le bureau. Enjoy ! (me suis-je dit alors). Mais au lieu d'afficher le beau menu d'accueil habituel, rien ne se passa. Pas d'exécution. Le miracle de la résurrection n'eut plus lieu. Peste ! Qu'était-ce donc que cette sorcellerie !?!... Voilà que le pointeur de souris s'éclipse d'un bureau totalement figé et que la seule manière de reprendre la main fut de passer par le gestionnaire de tâches afin de supprimer l'exécutable qui ne répondait plus. J'eu beau procéder à une réinstallation complète du jeu, passer du mode OpenGl au Directx, changer/désactiver tous le paramètres d'affichage: Il-2 1946 ne fonctionnait plus ! Pourtant et dans l'intervalle, aucune modification matérielle n'a été apportée à cette machine, soliloquais-je dans mon for intérieur ! Qu'à cela ne tienne (décidais-je), je m'en vais éprouver Pacific Fighters et Il-2 Strumovik sur cette même machine, pour voir. Re-peste ! Résutat identique: pas d'exécution. Je suis victime d'un maléfice ! Dans l'éventualité d'y dénicher un remède, je me suis alors mis à consulter divers forums dédiés. Le phénomène y était larement commenté par de nombreux internautes tout autant dépités que moi devant le même tracas. Mais de véritable solution, je n'ai trouvé aucune trace ! Le constat est accablant: tout comme moi, ces gens ont vraisemblablement dû rester avec l'amertume au ventre. Pourtant, à lire ces forums, ce ne sont pas les avancées de solutions qui manquent (défragmenter, mettre à jour les pilotes, séjourner à Lourdes, faire ceci, faire cela...). Mais au final ce ne sont souvent que des lieux communs avancés par des néophites à propos de tout et de nimporte quoi, lorsqu'il s'agit d'expédient informatique (le tout s'apparentant souvent à de l'ineptie). Néanmoins et à mon avis, le souci a vraisemblablement trait soit à l'accélération graphique soit à la mémoire de masse (quoique). Une solution de contrôle (expéditive), je la connais. Si le souci est lié au système d'exploitation: elle consiste en un formatage du volume principal suivi par la réinstallation du dit OS et de tous les pilotes de périphériques. Mais cette issue ne serait valable qu'en la présence d'un problème généralisé. Or et à l'exception des trois simulations Maddox Games, la machine et tous ses applicatifs fonctionnent parfaitement ! Je n'y crois pas et ne vais donc pas passer par cette extrémité. Si d'aventure je découvrais une explication valable, je ne manquerai pas de venir la déposer ici-même pour que d'aucuns puissent en profiter. En ce qui concerne Pacific Fighters (puisqu'il s'agit du titre traité dans cet article), à défaut d'être efficient sur mon Dual Core, celui-ci a trouvé place au côté d'Il2-Sturmovik (Operation Barbarossa), sur un de mes pentiums 4. Cette machine bénéficie d'un excellent joystick qui permet de maîtriser parfaitement la bête lors des longues missions par-dessus les Indes Néerlandaises (Java, Bornéo, Sumatra) ou aux pourtours de l'archipel de Guadalcanal. Voilà un choix intéressant parmi les diverses campagnes solo proposées. La version de base fournie dans la réédition Ubisoft (série eXclusive collection) est upgradée au niveau du patch 3.0. Les patchs amenant d'autres corrections et ajouts d'importance sont les suivants: Patch 3.03 "Stand alone" Patch 4.01 "Stand alone" Patch 4.02 "Stand alone" Patch 4.03 "Stand alone" Patch 4.04 "Stand alone" (Stand alone: cette spécification à toute son importance dans le cas présent). On peut tous les récupérer à l'adresse suivante: https://www.patches-scrolls.com/pacific_fighters.php L'installation de ces patchs permet (en plus de ce qu'ils apportent en matière de nouveautés et compléments) de se passer de la galette à chaque lancement du jeu. Ce qui est loin d'être négligeable (si j'en juge certaines observations contemporaines). Novation : A propos de la série des jeux Il-2 et la survenue soudaine de leur refus de s'exécuter sur mon dual core, j'avoue avoir été contrarié au plus haut point. J'ai horreur de m'incliner face à de basses servitudes fonctionnelles. D'autres que moi auraient renoncé tout de suite mais je pense ne pas être du genre à abandonner facilement. Qu'avait-il bien pu se passer ?... En y réfléchissant bien: je me suis souvenu, il y quelques temps de cela, avoir remplacé la pile alimentant le BIOS (petite pile plate située sur la carte mère et servant à conserver les paramétrages du système élémentaire d'entrée/sortie lorsque la machine est éteinte). La pile qui y était présente jusque-là avait fait sa vie (+/- 10 ans). Par la même occasion, j'avais nettoyé les contacts des barrettes de mémoire vive (4x1 Go de RAM) puis les avais interverties dans leurs logements (celles de devant, derrière et inversement). Avant cette intervention, Il-2 (1946) fonctionnait correctement. Pas juste avant évidemment, mais la dernière fois que j'avais mis en œuvre ce simulateur de vol. Et si je replaçais les barrettes dans leur position première ?... Qu'avais-je à perdre d'essayer ? J'ai donc remis les barrettes dans leurs logements d'origine. Puis relancé l'exécution du jeu qui, jusque-là, refusait obstinément de démarrer (le bougre). Et tout à coup: jackpot ! Le jeu fonctionne à nouveau ! L'énigme était enfin résolue. Sa nature était belle et bien matérielle. Elle ne relevait pas directement de l'implantation des barrettes RAM (si elles sont identiques, l'ordre n'a pas d'importance) mais plutôt d'une imperfection présente sur l'une de celles-ci (une défectuosité mineure quelconque). En l'espèce, cette anomalie ne perturbait en rien le fonctionnement général de la machine mais Il-2 (1946) nécessitait incontestablement un accès en mémoire dynamique sans faille, tout au long de son chargement. Dans le cas contraire, la procédure de mémorisation bouclait sans jamais aboutir. C'est en tous les cas ce qu'il ressortait du gestionnaire des tâches lorsqu'on y accédait pour identifier les causes du plantage détaillé plus haut. Mais c'était bien fini tout ça (tralala) ! Il faut savoir que les barrettes mémoires, produites en série, ne sont pas toujours exemptes de défauts et qu'il peut arriver que l'une d'elles soit défaillante ou le devienne au fil du temps. Ceux qui, comme moi, ont connu ce genre de désagrément (resté sans solution) savent maintenant vers quoi se tourner. Je vais donc pouvoir enfin installer et utiliser Pacific Fighters sur mon dual core comme cela était prévu dès le départ. Il va s'y plaire, croyez-moi ! |
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