COMMAND&CONQUER - ALERTE ROUGE 2
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Août 2019
Données techniques :
Type de jeu: stratégie
Version: française intégrale
Conception: Westwood Studios
Autres titres: Dragon Strike, Alerte Rouge, Blade Runner, Circuit Edge, Command & Conquer (la série), Dune 2, Empereur (la bataille pour Dune), Eye of the Beholder 1 & 2, Nox, Legend of Kyrandia 1, 2, 3, & 4, Lands of Lore 1, 2, 3
Distribution: Mindscape / Electronic Arts
Sortie: novembre 2000
Configuration minimum: Pentium IV
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP
Accélération graphique: Direct3D
Mode réseau: coopératif et affrontement de 2 à 8 joueurs

L'histoire du jeu :
Avec la saga des studios Westwood une maxime (qui n'est plus de notre temps) pourrait être mise à l'honneur. Et cette maxime est la suivante: "On ne change pas une équipe qui gagne".
C'est certainement ce qu'ont dû penser les concepteurs de Command&Conquer.
Command&Conquer qui fut un titre phare dans le domaine du jeu de stratégie en temps réel.
Pour ceux qui n'ont pas connu cette époque fastueuse (et ils sont maintenant nombreux), voici un petit rappel de ce que furent les Studios Westwood:
La compagnie Westwood était une société de développement de jeux vidéo originaire des Etats-Unis, fondée par Brett Sperry et Louis Castle en 1985 sous la dénomination initiale de Westwood Associates. Cette société fut renommé Westwood Studios après son rachat en 1992 par Virgin Interactive.
Westwood Studio fut finalement rachetée par Electronic Arts (EA) en 1998 qui en ferma définitivement les portes en 2003.
Westwood restera célèbre pour avoir développé des jeux vidéo, d'aventure, de rôle mais aussi et principalement des jeux de stratégie en temps réel (acronimé RTS).
Westwood est listé dans le Livre Guinness des records pour avoir vendu à travers le monde dix millions d'exemplaires de son jeu fétiche "Command&Conquer".
Dix millions d'exemplaires répartis dans la grande distribution ! Vous imaginez ?...
Et là, ce n'était pas du virtuel vaporeux et éphémère (comme aujourd'hui) mais du concret, du réel, du palpable, du valorisant, de l'intemporel, de l'immortalisation assurée via un substrat résineux !
Le disque optique: ce substrat que d'aucuns avaient pronostiqué la dégradation rapide (j'en ris encore) mais qui se révèle toujours fonctionnel à l'heure où je couche ces lignes.
Fort de ce know-how dans le domaine du stratégique ludique, Westwood mis à profit son titre phare pour concevoir une variante scénaristique qu'il intitula "Alerte Rouge" (ou Red Alert en anglais).
Alerte rouge est apparu un an à peine après Command&Conquer: ce qui nous ramène à 1996. Alerte Rouge n'en était pas pour autant un Command&Conquer 2 ou un data-disk mais bien un nouveau jeu de stratégie. Au pis, c'était un stand alone tant son évolution était majeure par rapport à son prédécesseur.
La saga Alerte Rouge a été reconnue par le Livre Guinness des records comme la série de jeux de stratégie en temps réel la plus vendue dans le monde, avec plus de douze millions de licences commerciales, soit plus de la moitié des 21 millions d'exemplaires des jeux de toute la saga Command&Conquer diffusée.
En 2000, "Alerte Rouge 2" faisait son apparition.
Pour la petite histoire, Alerte Rouge 2 était le premier jeu Command&Conquer à être développé par l'antenne Westwood Pacific et pas par le studio principal de la société Westwood.
Cependant, certains membres du personnel de la maison mère (départements des arts et du son) étaient présents sur le projet qui fut ensuite étendu avec un add-on "La Revenge de Yuri" (09/2001) confirmant le succès de ce nouvel opus, essentiellement auprès des fans et des moddeurs.
Mais en substance, rien ne changeait fondamentalement par rapport à Command&Conquer/Alerte Rouge premier du non.
Le joueur retrouvait dans ce second volet tous les mécanismes de base qui avaient fait jusque-là les beaux jours de la série Command&Conquer.
Et surtout: l'affichage du jeu restait en 2D !
Les critiques fusèrent alors, en comparaison avec divers produits concurrents, présents au même moment sur le marché, avec leur affichage 3D affirmé.
Mais cette constatation est à pondérer.
Il ne faudrait pas pour autant en déduire que le jeu ne proposait pas de nouveautés ou d'innovations. Mais c'était plutôt la pléthore de menus détails qui avait été préféré à quelques modifications majeures substantiellement plus "accrocheur" aux yeux du grand public.
Par contre et bien que cela fut initialement envisagé, les développeurs de Westwood n'avaient pas estimé devoir passer à la 3D, pour ce second épisode de Alerte Rouge.
C'était pour ne pas trahir une philosophie d'ensemble, certainement.
(le respect de la tradition, le culte vidéo-ludique, le fétichisme, de la considération pour les fans, tout ça quoi).
D'ailleurs (et cela n'engage que moi), la vue en trois dimensions apporte-elle réellement quelque chose de plus au jeu de stratégie de cet acabit ?
A l'exception d'effets visuels d'une originalité phénoménale, on pourrait se poser la question (au regard de la complexification qu'entraîne la manipulation d'une vue "caméra libre").
Ca fait joli mais quelle perte de temps à orienter cette caméra !
Alors qu'il existait encore des tas d'autres éléments qui pouvaient être bonifiés !
Je considère que l'argument tient parfaitement la route.
Les aléas de la bulle du web ont ensuite fait que Westwood Studios (direction: Virgin Interactive), passé depuis sous l'égide d'Electronic Arts, ferma ses portes en janvier 2003. Cela n'empêcha pas certaines de ses équipes de poursuivre la franchise "Command&Conquer" sous une autre bannière.
Alerte Rouge 2 débutait comme les épisodes précédents de Command&Conquer, en proposant une longue cinématique d'introduction édifiée comme un documentaire historique (dystopie), étalant une pléiade d'acteurs remarqués dans diverses séries télévisées, implémentés dans un scénario cousu de fils blancs mais où la parodie et parfois le burlesque (président américain dont la secrétaire évoque un scandale libertin mémorable) y étaient habilement distillés, enrobés de scènes de conflit globalisé, sous une ambiance mélodique s'envolant aux moments les plus trépidants.
Voilà une introduction qui n'avait pas manqué pas de faire son petit effet auprès des aficionados de la série tant Alerte Rouge 2 se voulait être perçu comme une prudente évolution du premier opus.
Dans sa majorité, la critique populaire aurait apprécié qu'il en soit autrement (tant elle sait reprendre commodément à son compte ce qu'en disent les premiers insatisfaits, accusant Westwood d'être incapable de rompre avec une tradition mytho-vidéo-ludique.
Mais les inconditionnels ne s'y étaient pas trompés: Alerte Rouge atteignait son paroxysme avec ce nouvel épisode à l'interface préservée mais reprisée de très belle manière, fleurant bon l'aboutissement.
Le graphisme de Alerte rouge 2 n'était pas sans rappeler un autre titre sorti un peu plus tôt (Soleil de Tiberium - 1999). Mais la reprise d'un conflit américano-soviétique s'avérait plus récréatif que ce dernier, avec des variétés plus achevées de situations, d'armes et d'unités qui faisait de Alerte Rouge 2 une réussite parfaite parvenant à divertir indéfiniment sans nécessairement innover.
De nos jours, la longévité est un exploit qui est audacieux à perpétuer tant l'obsolescence a pris le pas sur la perpétuation et cela dans le domaine vidéo-ludique, notamment.
Maintenant et pour le néophyte grand publique (que je suis aussi), débuter avec Alerte Rouge 2 procure les mêmes sensations d'intuitivité et d'émotions que ce que connurent les gamers qui démarrèrent avec Command&Conquer premier du nom.
La simplicité même du jeu est et reste de rigueur.
Il ne faudrait toutefois pas s'y tromper: avec le jeu de stratégie, ce n'était pas la volupté du joueur qui était courtisée mais plutôt ses aptitudes au management qui étaient mises à l'épreuve.
Le challenge était bel et bien réel.
Mais un jeu de stratégie quel qu'il soit demande tout de même une initiation.
Avec AR2, tout se gérait presque uniquement à la souris et l'utilisation des touches de raccourci venait compléter l'éventail des instructions au fur et à mesure de la plongée dans le jeu. A cette fin, Alerte Rouge 2 proposait quelques missions évolutives dans un module d'entrainement, assurant une familiarisation aisée avec les techniques de base du jeu de stratégie "à la Westwood".
Alerte Rouge 2 disposait d'un mode multi-joueurs assez complet. A cette heure, le mode internet n'est plus disponible: les serveurs Westwood ayant disparus. Tous les jeux actuels courent d'ailleurs le risque d'une fermeture définitive de serveur dédié (à court ou à long terme).
Et ça: c'est direct la misère pour les jeux qui ne se jouent qu'en ligne !
Il y a aussi un mode réseau local (LAN) qui ne fonctionne que sous le protocole IPX.
Mais ce protocole est limité à 95/98/XP. Microsoft l'a abandonné par la suite.
Qu'à cela ne tienne, il existe une échappatoire avec IPXWrapper et vous trouverez quelques explications sur son fonctionnement dans l'article consacré au jeu Starcraft.
IPXWrapper est téléchargeable à cette adresse:
http://www.solemnwarning.net/ipxwrapper/
Y retourner en solo (dans le module d'entrainement s'entend), après une longue absence, restait tout aussi efficace et évocateur (voir impératif en vue d'une remise à niveau) pour le joueur accompli que je suis.
Avec Alerte Rouge 2, on n'était pas surpris (mais plutôt satisfait) de retrouver l'incontournable interface de jeu composée pour trois quart de la zone du champ d'action et pour le quart restant du pavé des options de construction chapeauté par la cartographie radar.
Nouveauté avec cet opus: une petite barre figée en bas de l'écran apparaissait, comprenant (sous forme de pictogrammes) les ordres les plus courants exploités en cours de partie.
Mais de prime abord, les innovations s'arrêtaient là.
Pour les originalités, il fallait pénétrer plus avant dans le jeu.
Certes elles n'étaient pas de celles qui émeuvent les foules avides de sensations visuelles incroyables mais elles se révélaient toutes plus astucieuses les unes que les autres.
Pour le vérifier, rien ne valait (et ne vaut) la mise en application du jeu.
Après une installation sans tourment pour autant que l'assise soit compatible (voir plus loin), le jeu débutait avec l'habituelle cinématique d'introduction, maîtrisée avec maestria, afin de plonger le joueur au cœur des événements.
Celle-ci terminée, on pouvait entrer dans le vif du sujet.
L'interface du jeu, chère au concepteur, était reconnaissable entre toutes et l'aficionado des épisodes précédents n'avait aucun mal à s'y reconnaître tant elle demeurait intuitive.
Pour les autres, un petit tour par la case entrainement permettait d'être rapidement à niveau.
Pour se faire la main, rien ne valait de se lancer dans une des deux campagnes proposées suivant que l'on prenait partie pour l'un ou l'autre adversaire en présence.
Alerte rouge était farci de multiples trouvailles toutes plus inspirées les une que les autres. Celles-ci savaient faire oublier l'interface antique remontant aux origines de la série: interface qui se prêtait tellement bien à l'univers de jeu de stratégie.
Et c'est dans l'angoisse de l'affrontement (comme la crainte de la défaite) que toute la magie du jeu faisait son apparition. On se sentait littéralement envoûté par une course au déploiement et par la poursuite des objectifs désignés. Les parties savaient s'éterniser sans que l'on s'en rende compte précisément et on relevait parfois la tête des heures après.
Car somme toute, le plaisir du jeu est bien là, plutôt que dans la contemplation d'effets pyrotechniques ("l'expérience visuelle" comme ils disent) apportant peu de choses au potentiel ludique d'une création.
Westwood avait fait un choix: celui de plaire à ses admirateurs. Ils n'ont pas été déçu. Mais les autres y trouvèrent à redire.
C'est toujours la loi du genre qui prévaut.
Et ils sont tellement bien tous ces jeux qui défient les lois du temps.
Alerte Rouge 2 fait certainement partie des meillieurs.

La boîte et son contenu :
La fin de l'année 2000 marqua la disparition progressive des jeux encartonnés et verra l'introduction de l'euro dans la communauté. C'est principalement le premier point qui m'intéresse puisque Alerte Rouge 2 sera commercialisé sous format DVD (boîtier plastifié) de moins bon aloi, il me faut le reconnaître, qu'une jolie boîte cartonnée généreusement fournie et remarquablement décorée (genre alerte rouge + Mission Taïga, si vous voyez ce que je veux dire).
Mais le package Alerte Rouge 2 en ma possession est un peu particulier.
En effet, il provient de la série budget commercialisée en son temps par Mindscape US (1983-2011) sous la dénomination générique de "Hits Collection": une gamme de republication (différentes enseignes) qui connut son heure de gloire avec, en seconde exploitation, nombre de titres de renoms adjugés à prix modiques.
A cette époque (puisque ce n'est plus le cas), Hits Collection (boîtier format DVD) profitait d'une nouvelle jaquette imprimée à son effigie (avec bandeau argenté). Mais surtout: le boîtier était entouré par une jaquette coulissante cartonnée fort reprenant cette même effigie !
Sans doute une réminiscence de la boîte cartonnée mémorablement abandonnée peu de temps avant.
C'est donc un produit hybride que proposait alors et pendant toute une période, Mindscape.
Et bien que ce produit entre dans le domaine de la republication à tarif réduit, son coffrage présente une qualité égale si pas supérieure au produit original (du fait de ce revêtement additionnel, précisément).
A noter aussi: l'estampille des CD-ROM étaient différents des originaux, montrant par là qu'il ne s'agissait pas que d'un simple remboîtage d'invendus mais bien d'un tirage spécifique.
Tout cela n'était pas fait pour me déplaire et je possède d'ailleurs quelques pièces de choix découlant de cette série.
Et si c'est le cas, c'est parce qu'à l'occasion d'une brocante tout ce qu'il y a de plus locale, il m'a été donné de découvrir Alerte Rouge 2 dans un lot de jeux vidéo PC, intégralement composés de titres ayant trait aux jeux de stratégie Westwood (AR3, C&C Renegade, C&C Generals C&c Guerres du Tibérium et d'autres titres et add-on du même acabit).
Une dame dont le fils (à l'entendre) ayant fait le tour de cette génération de jeux cérébraux et dont il se désintéressait maintenant (la maturité, les bagnoles, l'attrait du sexe opposé, le massif-multi, que sais-je encore...) se séparait de cet assortiment vidéo-ludique.
J'ai immédiatement mis la main sur l'ensemble du lot, pour un prix à l'unité tout à fait mesuré.
Au regard de l'excellent état général des articles proposés (comme qui dirait du neuf), je n'ai pas fait la fine bouche et le tout fut réglé rubis sur l'ongle avec quelques menues monnaies.
Le boîtier format DVD de Alerte Rouge 2 ne présente rien de particulier sinon qu'il est recouvert d'une jaquette coulissante cartonnée fort, reprenant à l'identique l'ornementation de la chemise qui pare le dit boîtier. Cette chemise de teinte rouge (en référence au titre) constitue un fil conducteur partant du premier épisode de la série.
Le jeu Alerte Rouge 2 se cantonne sur deux CD-ROM (disques polycarbonates à la longévité se situant entre 50 et 200 ans). Le premier reprend une campagne côté occidental et le second côté soviétique.
C'était d'un usage courant chez Westwood que de proposer dans ses produits stratégiquo-ludiques, un CD-ROM pour chacune des factions principales en présence (généralement que deux), permettant à tout le moins des parties en LAN à un contre un.
Voilà une démarche commerciale positive (et attentionnée) qu'il convient de souligner tant elle n'a plus cours dans l'air du temps et de la part des éditeurs majeurs actuels.
Cette série budget (à l'instar du marché de la série budget) a évidemment comme faiblesse de ne pas offrir une documentation sur support papier mais d'incorporer cette dernière via un fichier au format .pdf, placé sur la galette du jeu (bien moins facile d'accès lors d'une partie en cours).
Il est vrai que lorsqu'il suffit de cliquer dans le sens qu'indique la flèche, la documentation devient superflue (voir, sans objet). Voilà une des grandes avancées dans les jeux actuels: la simplicité d'utilisation.
La simplicité cela explique aussi la disparition des softs de réflexion tel que le jeu de stratégie.
Mais malgré tous les efforts de la modernisation afin de nous détourner de ce qui a été (contre vents et marées, je dirais), On peut encore profiter, à plein, d'anciens softs et de leurs contenus captivant à l'extrême (de quoi vous tenir des heures et des heures en haleine au point d'en perdre toute notion du temps).
Et cela, pour autant qu'on s'en donne un peu la peine.
De mon côté, j'ai toujours un peu d'appréhension à entamer seul une nouvelle partie car je sais qu'une fois celle-ci lancée, je vais sombrer dans un continuum spatio-temporel qui me fera oublier les heures qui filent.
Avec ce genre de jeu, c'est systématique.
(y compris lorsqu'on est submergé par une IA réglée sur minimum: ce qui est souvent mon cas).
Alerte rouge 2: voilà un titre qu'il est difficile de replacer sur l'étagère de la bibliothèque que je réserve exclusivement à ma petite collection personnelle sans le placer bien en évidence afin de l'avoir sous la main à chaque convulsion nostalgique (dont je suis atteint).
Il demeure posologiquement souverain.

Et aujourd'hui ?
Pas de souci en ce qui me concerne: j'ai installé Alerte Rouge 2 sur un Dual Core dans lequel demeure (ad vitam aeternam, on va dire) Windows XP, une version antique d'un OS dominant dont je ne me séparerais sous aucun prétexte.
Y compris sous la menace (sous la torture: c'est encore à voir...).
Avec cette configuration et à partir de la version commerciale du jeu (what else !), rien ne semble perturber son déploiement sur HDD, pas plus que son activation.
En ce qui concerne les versions postérieures de l'OS en question, c'est une toute autre histoire et je ne doute pas qu'elle impacte la toute grande majorité des joueurs actuels (au bas mot).
En effet, en ce qui concerne Windows 7, 8, 10 et à venir, Microsoft a édité un correctif (installé automatiquement) qui, sous prétexte du risque éventuel d'une faille de sécurité dans ses OS maintenus à jour, verrouille les systèmes de protection anticopie tels que Safedisk, Securom, Starforce et autres garde-fous de sinistre mémoire (utilitaire de contrôle inactif = pas d'authentification = jeu ne fonctionne pas).
De plus, ce correctif est intégré d'origine dans les nouvelles versions de Windows 10 et est devenu impossible à désactiver.
De ce fait, les détenteurs du jeu (versions commerciales) sont tout autant pénalisés que les autres (les détenteurs de versions piratées).
Ces derniers étant d'ailleurs un tantinet responsables de cette situation (puisque les éditeurs ont du se résigner à protéger efficacement leurs produits de la copie illégale).
La seule parade consiste alors à télécharger un crack No CD correspondant, dans l'hypothèse où celui-ci existe (évidemment).
Ce petit leurre permet d'éluder le contrôle de validation en question. Il était autrefois utilisé par ceux qui n'avaient pas acheté la licence (donc le jeu) mais qui souhaitaient profiter d'une copie inavouablement piratée.
Les vilains.
Voilà une pratique (l'utilisation du leurre) qui maintenant, mais à demi-mot seulement, est devenue une contingence préconisée par Microsoft en personne, pour faire fonctionner les jeux d'antan dotés de ce type de protection.
Pour la petite histoire: Après coup, Microsoft a aussi décidé de déployer ce correctif sur ses précédents systèmes d'exploitation (Vista SP2, Windows 7 SP1, Windows 8 et Windows 8.1).
Et cela sans demander l'avis de personne !
Mais pour ces versions (7, 8 et 8.1 donc), le pilote secdrv.sys est simplement désactivé.
On peut donc le réactiver/désactiver à volonté.
Pour l'activation, il faut exécuter cmd.exe en tant qu'administrateur et introduire la commande suivante:
Pour l'activer: sc start secdrv
Pour le désactiver: sc stop secdrv
Par contre: plus question de jouer à cela avec Windows 10 !
Il faut passer par l'autre solution que voici:
Il s'agit d'une solution logicielle intitulée Safedisc 2 Cleaner 1.2.0.
Safedisc Cleaner est un programme qui va créer un patch NO-CD. A partir de l'exécutable original, le logiciel va fournir un exécutable qui ne nécessitera pas d'insérer le CD dans le lecteur pour jouer (ou du moins le CD strictement original).
Ce programme retire "l'enveloppe de protection" crée par Safedisc 2 autour du fichier de jeu.
Note: Pour l'instant, SD2Cleaner ne supporte pas encore les versions postérieures à la 2.60.052. Ne comptez donc pas sur lui pour obtenir un résultat avec des exécutables protégés par 2.70.30, 2.72, 2.8 ou toute nouvelle version de Safedisc 2.
Voici l'adresse ou on peut télécharger Safedisc Cleaner:
http://www.netfox2.net/modules/wfdownloads/singlefile.php
?cid=17&lid=268

Maintenant, vous avez tout en main pour réactiver Alerte rouge 2, à partir de la version originale en votre possession.
Si toutefois cela s'avère impossible pour quelque raison que ce soit (je ne vous en voudrai pas), il existe une ultime solution, bien plus confortable et à portée de tout le monde, consistant à faire appel à l'abandonware.
Le site Abandonware France met à disposition une version française du jeu Alerte rouge 2 (version française sans doute non exploitable par le commerce du dématérialisé, sinon vous pensez bien...).
Cette version est proposée dans une variante automatisée qui devrait fonctionner, sans autre forme de procès, sur le tout dernier OS de la maison Microsoft.
De plus, on y trouve aussi l'extension officielle "La revanche de Yuri" (des missions supplémentaires) ainsi que tous les patchs correctifs.
Voilà une offre super complète comme on en voit rarement de nos jours.
La seule adresse valide est la suivante:
https://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=3438
Et avec ceci, vous avez maintenant tout en mains pour renouer avec un jeu vidéo de légende, tel qu'on n'en fait plus actuellement.
Merci qui ?...














































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