DOOM 3
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Juillet 2022
Données techniques :
Type de jeu: Doom-like
Version: française intégrale
Conception: iD Software - Activision
Autres titres:Wolfenstein, Commander Keen, Final Doom, Doom 2, Hexen, Quake, Quake 2, Quake 3
Distribution: Activision
Sortie: septembre 2004
Configuration minimum: Pentium IV
Système d'exploitation: Windows98, XP et suivants
Accélération graphique: Direct3D
Mode réseau: affrontement

L'histoire du jeu :
Il aura fallu attendre onze ans pour voir arriver sur nos ordinateurs la suite tant attendue aux deux monstres vidéo-ludiques que furent Doom et Doom 2 (sa prolongation amendée), les maîtres incontestés du FPS de leur époque, made in Id Software.
Six ans auront été nécessaires pour que ce génial développeur s'intéresse à nouveau à son bébé chéri et quatre ans complémentaires pour que le projet d'une renaissance filiative arrive à son terme.
Le cataclysme que furent Doom et Doom 2, FPS sanglants et brutaux, avec un mode réseau complet (via modem ou en LAN) ainsi qu'une mise à disposition d'un éditeur de niveaux dont les passionnés enthousiastes de l'époque s'emparèrent pour concevoir des milliers de niveaux supplémentaires (voir des conversions plus profondes) fut un succès incontestable tout autant que planétaire.
Nul doute que dans le domaine du FPS, Doom marqua d'une pierre la manière d'appréhender le jeu d'action à la première personne.
Dix ans plus tard, Doom 3 était attendu comme le messie et se devait d'être un successeur digne de son ancêtre.
Ceux qui n'en attendaient pas moins ne furent certainement pas déçus.
Le canevas général restait celui d'un Marine aguéri, arrivant dans l'immense complexe de recherches dirigées par l'Union Aerospace Corporation (le fameux UAC déjà bien connu des arpenteurs des premiers épisodes), toujours installé sur la planète Mars et dont les activités bien qu'à l'origine se limitant aux armements et à la défense s'étendaient maintenant à la biologie, l'exploration spatiale et projets scientifiques divers grâce à des fonds illimités, tout cela sans obligations morales, ce qui lui permettait d'avoir un contrôle total sur les technologies les plus avancées.
Envoyé là pour assurer la sécurité, à la suite de certains événements bizarres et après l'intermède d'accueil, notre Marines allait rapidement être remplacé par le joueur qui, dans la peau de celui-ci, se préparait à endurer une aventure pas banale.
Les premiers pas permettaient de se faire une petite idée du pétrin dans lequel on (le joueur) allait être plongé tout comme cette promenade de santé permettait de s'imprégner posément de l'atmosphère pesante dominant ces lieues.
Mais une fois le poste de garde passé, le lourd sas de sécurité se refermait définitivement derrière ce qui allait devenir l'inéluctable cauchemar.
Quelques rencontres avec le personnel de recherche et de maintenance mettaient en évidence de difficiles conditions de travail, une ambiance générale délétère ou la suspicion régnait en maître avec des conditions d'existence minimales dans ce milieu clos, des abandons de poste, des disparitions inexpliquées, des pannes à répétition, des cas de schizophrénie, etc...
Qui plus est, certains prétendaient même qu'à l'occasion, on entendait des voix désincarnées provenant des profondeurs des puits de service.
et plus le joueur s'enfonçait dans ce gigantesque complexe complexe militaro-industriel qu'était l'UAC, moins les nouvelles se révélaient rassurantes.
Aucun doute, tout cela allait mal finir.
Heureusement: le joueur était à la barre pour mettre bon ordre dans tout cela et rien de bien grave ne pouvait arriver. Ce serait bien un étrange coup du sort si, dans ce fameux labo Delta, des rumeurs de quelconques expériences confidentielles de téléportation vers un univers parallèle tournaient à la catastrophe et ouvraient un portail dimensionnel sur les légions de l'enfer (allez-vous me dire).
Et c'était à cet moment précis ou se manifestait ce genre de réflexion que survenait l'incident.
Une faille inter-dimentionnelle venait de s'ouvrir quelque part dans les profondeurs du complexe et le grand carnage allait commencer.
Dans Doom 3, Id Software renouait avec un gameplay "Old School" qui se référait inévitablement à ses deux précédents opus. Et cela pour le plus grand plaisir des aficionados des premières heures qui attendaient depuis trop longtemps une suite majeure à leur Game vénéré.
Doom 3 avait tout ce qu'il manquait aux Doom 1 & 2 pour engendrer une immersion parfaite et absolue dans un univers claustrophobe à l'extrême.
L'évolution technique permettait enfin d'assurer, à celui qui s'y abandonnait, une intense plongée dans la peur, l'angoisse, la fureur et l'horreur.
A sa sortie, Doom 3 était le plus beau jeu qu'on ai jamais vu jusque là.
D'autres se différenciaient sans doute avantageusement par leurs décors extérieurs de toute beauté mais la comparaison avec Doom 3 ne se justifiait pas puisqu'ici tout se déroulait intégralement en intérieurs, dans les méandres enténébrés d'un complexe militaro-industriel martien.
(pour juger du niveau de noirceur des éclairages du jeu, ne vous fiez pas aux captures d'écrans présentes ici à droites, j'ai poussé l'ajustement des couleurs au seul besoin de la documentation)
Pour y voir un peu plus clair dans cet enchevètrement de boyaux, locaux, coursives et autres passerelles constituant le complexe martien de l'UAC, une torche électrique à main se révélait indispensable.
Lorsqu'on l'utilisait, le joueur se retrouvait temporairement désarmé. Mais une fois face à l'adversité, la pression d'une touche du clavier la remplaçait par la dernière arme sélectionnée, replongeant alors les lieues dans des ténèbres plus inquiétantes que jamais.
Cette élégante façon de faire monter l'adrénaline n'avait pas été au goût de tout le monde et beaucoup s'étaient scandalisé du fait que l'éclairage n'était pas fixé sur l'arme comme (prétendaient-ils) tout armement moderne et futur se doit d'être équipé.
Mais la présence de cette astuce participait largement à amplifier l'atmosphère angoissante et le climat irrespirable que voulait engendrer les concepteurs du jeu.
Modifier ce paramètre nuisait à l'ensemble (sauf dans le cas d'une couardise non affichée où "vouloir tout voir à tout prix" en était sans doute le symptôme).
De plus, les armements modernes sont surtout équipés de systèmes de vision nocturne bien plus discrets que le primitif faisceau lumineux.
A défaut, on comprend que la lampe de poche soit un pis-allé parfaitement acceptable et justifié, dans le cadre d'un jeu ou l'angoisse se doit de jouer un rôle prédominant.
Malgré cela et suite aux nombreuses critiques sur ce point, Id Software mis au point un correctif répondant à cette demande, permettant d'avoir un éclairage incorporé à l'armement.
Que pouvait-on encore reprocher à Doom 3 ?
Sans doute une linéarité outrancière et scriptée dans sa progression qui tenait à l'univers dans lequel il se déroulait et qui amoindrissait la surprise lorsqu'on y rejouait (sans pour autant en gâcher le plaisir d'y revenir, tous comme ce qu'il en était de ces prédécesseurs).
Aussi le fait qu'il y avait peu d'interactivité avec les décors qui se limitait le plus souvent à ce qui se faisait dans les premiers opus, à savoir: faire sauter des fûts d'explosifs au passage des monstres.
Certains éléments étaient toutefois manipulables et le restaient dans le cadre de la progression.
Mais Doom 3 ne se limitait pas non plus à éradiquer de l'adversité à tour de bras et contrairement à ses devanciers, la progression dans les niveaux tenait aussi à des tas d'actions complémentaires comme lires les mails et consulter les vidéos des précédents occupants (disparus dans la tourmente) afin de s'approvisionner en munitions, obtenir des clés de passage etc.... Enfin, tout en background qui tempérait un peu le caractère frénétique du jeu.
Frénésie, frénésie... n'exagérons rien.
Doom 3 entretenait surtout l'angoisse et l'oppression à coups de monstruosités et de zombies dissimulés dans les recoins les plus obscurs (ou encore, tombaient du plafond) et qui n'attendaient que votre passage pour surgir à l'improviste.
Certains se téléportaient par bons successifs pour arriver au plus près ou se retrouver derrière.
Le tout sous une débauche graphique de tout premier ordre, résultats d'un travail artistique gigantesque ayant abouti à des textures parfaites, rendant l'univers de Doom 3 autrement crédible.
La modélisation des personnages et des monstres était magnifique et parfaitement animée, avec une finition générale se révélant excellente comme rarement un jeu n'avait pu en proposer (pratiquement aucun bug n'était visible).
Et l'ambiance sonnore n'était pas en reste. Extrèmement bien pensée et étudiée dans les moindres détails, du tremblement tonitruant au gémissement les plus ténus, tout concourait à plonger le joueur dans les profondeurs d'un périmètre d'épouvante.
Tout cela concourait à générer une atmosphère suffocante du meilleur effet.
C'était le volet solo du jeu qui emportait la palme haut la main et contrairement à ces prédécesseurs, la partie multijoueur offrait un service minimum dont tout la partie "climat délétère" avait été passée aux abonnés absents.
Premièrement: pas de mode coopératif (une hérésie !)
Deuxièmement: un petit deathMatch entre quatre pauvres malheureux joueurs !
On comprenait rapidement que le multijoueur n'avait pas été la préoccupation première des développeurs tant Doom 1 & 2 pouvaient en proposer plus que ce "minimum syndical" insipide.
Pour être apprécié à sa juste valeur, Doom 3 demandait toutefois quelques prédispositions de la part du prétendant que j'étais lorsque le jeu fut installé sur un rutilant Dual Core (dernier PC acquis et destiné principalement au divertissement de madame avec la saga des Sim's) équipé d'une carte graphique Nvidia GeForce GT880 qui est toujours d'active à l'heure ou je couche ces lignes.
En plus d'un matériel adéquat, avoir apprécié et traversé de part en part les deux premiers épisodes était avantageux (sans compter qu'il m'arrive encore d'y retourner fréquemment tant les extensions ne manquent pas et renouvelle indéfiniment le charme désuet du shoot bestial d'alors).
Dans les deux premiers épisodes de Doom (1994-1995), l'impression que la trame du jeu se déroulait dans le complexe sientifico-industriel de L'UAC, implémenté sur la planète mars n'était pas le sentiment qui émergeait le plus à la vue des décors (quoique cela ne m'a jamais préoccupé tant mon attention était monopolisée par une action trépidente).
Mais avec l'apparition de Doom 3 dix ans plus tard et l'avancée technologique réalisée entretemps, notamment dans le domaine de la conception graphique, ce sentiment était cette fois mis au premier plan avec un bonheur démesuré et participait pleinement à une immersion autrement plus palpable.
Malgré un gameplay classique reprenant le conventionnel des épisodes originels, Doom 3 était bien plus qu'une simple démonstration technologique.
C'était une résurgence que les gamers biberonnés aux Doom 1 & 2 (tel que votre serviteur) attendaient avec impatience.
Son ambiance phénoménale, immersive au possible, angoissante comme jamais (et beau à tomber par terre) en avaient fait le first person shooter de référence à l'époque de sa sortie.
Les jeux vidéo, basés sur le même schéma et qui vont le suivre, lui devront beaucoup.

La boîte et son contenu :
C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit... heu..
Non, c'est pas ça.
C'était à l'époque (celle précédant la dématérialisation)où l'on pouvait encore admirer les rayonnages des grandes enseignes du multimédia (peut-être aussi et encore quelques rares boutiques spécialisées) sur lequels s'accumulaient toujours de nombreux jeux vidéo destinés à l'univers du PC.
Malgré le fait que ceux-ci étaient maintenant conditionnés dans des emballages plastifiés et mis au format DVD (hormis l'une ou l'autre exception destinées aux produits collectors), le choix restait élogieux mais n'avait déjà plus rien à voir avec les alternatives dithyrambiques qu'avait offert l'époque de l'âge d'or du jeu vidéo.
Celle d'à peine quelques années avant, donc.
En période de soldes, on savait y trouver à prix très démocratiques de nombreux titres sortis du Box-Office.
Généralement (et pour ce que j'en connais), les boîtiers DVD étaient jetés pêle-mêle à l'intérieur de grands bacs dans lesquels les clients pouvaient farfouiller à leur aise.
C'était généralement au passage en caisse que les CD/DVD correspondant aux jeux choisis étaient joints au package.
Notez que la méthode vallait aussi pour les jeux PC hors soldes (histoire de dissuader les petits malins un rien chapardeur...) et cela pour les articles ludiques n'étant pas protégés autrement.
Généralement profitais de cette période pour y aller faire un tour dans l'espoir de dénicher l'un ou l'autre titre pouvant encore m'intéresser.
Je ne me faisais toutefois aucune illusion: l'époque ou je débusquais l'un ou l'autre jeu conditionné en boîte cartonnée était belle et bien terminée. Mais la réédition d'un titre prestigieux en série budget (et ensacher en boîtier DVD) était toujours bon à prendre, principalement dans le cas ou je ne détenais pas encore la version originelle.
C'est donc en explorant un de ces bac que j'avais pu en extraire la boîte du jeu Doom 3, logée là tout au fond.
Je me souviens en avoir été vivement surpris car la parution de ce jeu ne remontait pas à bien longtemps (peut-être deux ans tout au plus) et le prix demandé y était déjà divisé par quatre (j'ai conservé la souche), par rapport à celui repris au moment de sa sortie !
Bah (me suis-je dis intérieurement) ! On peut toujours avoir affaire à des commerciaux ne connaissant pas la valeur des choses, que ça n'aurait rien d'étonnant.
La boîte du jeu Doom 3 format DVD profite d'une épaisseur légèrement supérieure à la moyenne. Sa couverture, teintée dans des tons sombres et sulfureux, est particulièrement révélatrice du genre de jeu qu'elle illustre.
L'intérieur reprend les trois CD-ROM du jeu ainsi qu'un manuel d'instructions (décrivant l'installation, quelques informations d'introductions et le contrat de licence logicielle à usage limité).
Plus intéressant toutefois, on y trouve, au dos de la couverture, le code d'installation (qui confère à cette petite brochure, un intérêt tout particulier à garantir sa conservation).
On peut enfin trouver à l'intérieur de la boîte du jeu un petit folder reprenant l'insemble ds touches utiles via la représentation colorée d'un clavier d'ordinateur (quoique dans l'ensemble, les touches classiques utilisées dans les FPS sont ici d'application).
Quelques temps après la découverte du jeu Doom 3, j'ai eu l'honneur et l'aventage de mettre la main sur son extension officielle (Resurrection of evil) dans un commerce de déstockage proposant nombre d'articles multimédia et notamment du jeu vidéo.
Le tout pour le prix d'un timbre poste (approximativement).
C'est à ma connaissance, le seul add-on matérialisé pour Doom 3, contenant une suite au mode aventure pour joueur seul.
Il va sans dire que conservateur comme je suis, ces deux coffrets DVD ont été rangé dans une des étagères de ma bibliothèque et n'y bougent plus depuis leur première installation puisque le jeu se permet de fonctionner sans qu'une galette soit présente dans le lecteur idoine.
Et c'est pas moi qui m'en plaindrai !

Et aujourd'hui ?
Disons-le tout tout de go: les versions postérieures à Windows 98 ne posent pas de problème au bon fonctionnement de Doom 3.
Fait maintenant complètement anecdotique (et c'est pour cela que je vous le relate), lorsque Doom 3 fut commercialisé, les concepteurs n'avaient pas prévu qu'il puisse encore fonctionner sous Windows 98.
Certains s'en émurent.
Une astuce fut mise au point qui permettait via l'utilisation d'un éditeur hexadécimal d'opérer une petite modification du fichier exécutable du jeu pour que cela fusse possible (genre: à l'adresse unetelle, il faut modifier le codage "4578" en "0000").
Un patch non officiel fut aussi mis au point par des passionnés pour autoriser Doom 3 de s'ébrouer sous Windows 98, mais sa mise en place requérait le duplicata du premier CD-ROM avec remplacement d'un fichier par celui fourni par le patch en question.
En somme: deux manœuvres un rien compliquées pour monsieur tout le monde, donc.
Je dois reconnaître que si à l'époque j'avais récupéré les deux méthodes, je n'étais abstenu de les appliquer.
La raison tenait surtout au fait que mes deux machines (des pentium IV) sur lesquelles s'ébrouaient Windows 98 n'offraient pas la puissance nécessaire pour faire fonctionner dignement Doom 3 (notamment au niveau des quantités mémoire).
Plutôt que d'assurer leur upgrade, j'avais attendu pour faire l'achat d'un nouveau matériel (un DualCore) réclamé à corps et à cris par madame qui voulait y faire évoluer les Sims 2 (et ses flopées d'extensions).
Ce qui fut fait comme je l'ai déjà évoqué plus haut, en faisant l'acquisition d'un rutilant IntelCore Duo CPU à 3.00 Ghz 4Go de RAM (le tout supportant Windows XP).
Cette fois: plus de contrariété pour que Doom 3 puisse s'ébatte sans aucune retenue !
C'est d'ailleurs et toujours sur cette ultime machine destinée aux jeux vidéo que fonctionne encore Doom 3 aujourd'hui.
"Ultime" en effet, car c'est avec cette dernière que s'arrêta pour moi la course à l'armement, tout comme mon enthousiasme pour les jeux vidéo ultérieurs à cette période.
Petit détail amusant, les deux pentium IV dont il avait été question plus haut sont toujours en activité et régulièrement utilisés (vingt ans de bons et loyaux services, déjà !).
Au fil du temps qui passe, ils sont devenus essentiels tout comme indispensables pour assouvir mon rétro-gaming compulsif.
A la suite de la sortie de Doom 3, un mode coopératif (en complément du mode multijoueur deatmatch proposé par Id Software) fut conçu par des développeurs indépendants et pouvait être gracieusement téléchargé par tout un chacun.
Mais une récente recherche m'apprit que l'adresse de la page correspondante était depuis longtemps inscrite aux abonnés absents.
Doom 3 connu aussi les affres de la mise à jour.
Voici le dernier patch en date qui est valable tant pour Doom 3 que pour son extension officielle:
Doom 3 patch 1.3.1
https://www.patches-scrolls.de/download.php?g=Doom%2B3&f=
doom3v131.zip

Tout comme pour ses deux prédécesseurs, il m'arrive fréquemment de retourner dans l'univers Doom 3, en rechargeant une des nombreuses sauvegardes qui parsèment mes pérégrinations passées dans le jeu.
N'ayant pas été atteint par le syndrome de lassitude (la fameuse allergie à la rejouabilité dont souffrent quantité de personnes), je replonge avec un plaisir toujours renouvelé dans des niveaux déjà maintes fois parcourus.
Que ce soit avec ou sans casque, la nuit est toujours propice aux sueurs froides et aux frayeurs intenses telles que les délivres cet abominable ambiance dans Doom 3.
La partie que je ressens comme la plus immersive du jeu est celle ou l'on parcours les entrailles du gigantesque complexe de l'UAC à la recherche d'une sortie qui n'arrive pas.
Cet univers claustrophobique une fois quitté pour une autre dimension me paraît plus invraisemblable et donc moins transcendant (mais tout autant jouissif tout de même).
Dans cette quête des sensations d'épouvante et des montées d'adrénalines, Doom 3 reste mon maître absolu.
Et je m'arrête fréquemment d'y jouer, le cœur battant la chamade.
Malgré son âge avancé, ne comptez pas sur le domaine de l'abandonware pour pouvoir télécharger Doom 3 gratis prodéo.
Déjà que les deux précédents épisodes n'y avaient fait qu'un éphémère passage avant d'être rapidement récupérés par Id Software (c'est son droit le plus strict) qui c'est ensuite empressé de les recommercialisés via le commerce dématérialisé, alors vous pensez bien ...
Mais si vous avez eu la bonne idée de conserver sa variante sur support physique (comme celle qui est en ma possession), vous pouvez le ressortir sans appréhension car Doom 3 se targue de fonctionner sans aucune retenue sur les derniers OS de la maison Microsoft et pour ce qu'il en est de la version destinée à Windows, bien entendu.
J'en ai fait l'agréable expérience.
En somme et à mon sens, il n'aura manqué à Doom 3 qu'une belle et grosse boîte en carton fort comme celles de ces deux précurseurs, pour être un produit idéal.
A mon seul et unique sens, bien entendu.










































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