GROUND CONTROL | |
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Février 2006
Données techniques :Type de jeu: tactique - stratégie Version : version française intégrale Conception: Massive Entertainment Autres titres: Aquanox 1 & 2, Archimedean Dynasty, Ground Control 2 Distribution: Sierra Sortie: juillet 2000 Configuration minimum: Pentium III Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec les réserves d'usage et le mode compatible) Accélération graphique: Direct3D Mode réseau: affrontement entre 8 joueurs maximum L'histoire du jeu : D'emblée, il est à constater qu'à sa sortie, Ground Control avait été positivement encensé par la presse spécialisée. Non sans motif semble-t-il car comment ne pas reconnaître que celui-ci avait effectivement de réelles qualités novatrices. Avec son avènement, les Command & Conquer et autres titres de la même veine et de la même époque (auxquels beaucoup d'entre-nous ont longuement joués et dont ils ont apprécié à leur juste valeur les mérites vidéo-ludique) venaient d'être dépossédés définitivement d'un titre qu'ils détenaient depuis quelques temps déjà. Ground Control se révélait être un jeu totalement non conventionnel. Les développeurs du studio Massive Entertainment s'étaient permis d'abandonner le schéma classique utilisé pour la conception de jeux de stratégie en temps réel. En effet et grande nouveauté, Ground Control ne proposait ni la gestion de ressource, ni la construction de bâtiments, ni la production d'unités en cours de partie. Dans chaque mission du jeu, le joueur devait se satisfaire des unités qui lui étaient allouées afin de remplir les objectifs assignés. Autre grande nouveauté par rapport aux archétypes du genre (quoique déjà présente dans un ancien jeu du nom de Warhammer), le joueur ne se voyait plus contrôler ses troupes à l'unité, mais par escouades entières (à l'exception de quelques rares cas). Les dommages aux troupes étaient néanmoins individualisés; chaque unité disposait de ses propres points de vie que l'on pouvaut facilement visualiser via une barre horizontale posotionnée au-dessus d'elle lorsqu'on y pointait la souris. Nouveauté encore, dans l'obligation qui était faite au joueur de préserver impérativement son véhicule de commandement dans lequel il était sensé se trouver. La destruction de ce dernier signifiait infailliblement l'échec de la mission en cours. Ce n'était d'ailleurs pas le seul motif de l'existence de ce véhicule. Celui-ci pouvait faire office de transporteur de troupes pour l'infanterie, permettait de réparer n'importe quelle unité endommagée ( y compris l'infanterie) et se révélait d'une très bonne résistance aux coups. Nouveauté toujours dans la gestion des dégâts collatéraux qui risquaient d'être affligés par ses troupes à elles-mêmes suite à des mouvements sur le terrain et face à l'adversaire. De manière plus explicite, il fallait éviter d'avoir une unité prise entre deux feux ou laissée sous le feu ami. Cette nouveauté n'en était pas réellement une car elle se retrouvait de manière comparable dans un autre jeu, antérieur à celui-ci et qui se nommait "Myth 2" (voir l'article à ce sujet, dans ces pages), mais il s'agissait ici d'une primauté en matière de jeu tactique moderne. Ground Control était un soft réellement innovateur, fourmillant de bonnes idées et qui faisait réfléchir le joueur quant-à la bonne conduite à adopter sur le terrain plutôt que de s'assurer la création d'unités en nombre tel qu'il permettait l'affrontement direct comme méthode de réussite. Ces choix distinctifs auraient pu paraître comme autant de contraintes, car il n'est pas évident de pouvoir facilement contrôler une petite troupe plutôt que des unités individualisées. Par exemple, lorsqu'une escouade perdait des unités en combat, celle-ci restait alors déforcée et on aurait aimé avoir la possibilité d'équilibrer cette dernière avec de nouveaux éléments. Par contre, ne plus avoir à s'occuper de tout le coté gestion habituel (constructions et ressources) permettait de se focaliser uniquement sur le côté tactique des missions. Tel était le challenge proposé par les développeurs de Ground Control et il faut bien avouer que celui-ci avait immédiatement reçu l'approbation de l'ensemble du monde vidéo-ludique. Bon et bien à part cela, que nous réservait Ground Control ? Oui, parce que le côté gameplay d'un jeu c'est bien joli, mais aujourd'hui, ce qui compte c'est assurément plus ce qu'il sait nous montrer (on veut un max de graphisme qui tue, comme ils disent). Dans ce domaine qui doit faire l'unanimité aujourd'hui pour qu'un jeu soit consacré, Ground Control était (et reste) un véritable régal visuel. Entièrement conçu en 3D temps réel, le jeu jouit d'une réalisation graphique quasi sans faille. Ces graphismes sont particulièrement bien rendus du fait de la présence d'un moteur performant (zoom intensif et rotation rapide, le tout dans un environnement de toute beauté). Tout cela est effectivement très joli, mais, contrairement aux jeux 2D, comme le susmentionné Command & Conquer, où il suffisait de cliquer sur la carte pour se retrouver instantannément sur le point choisi dans une situation visuelle idéale, la maîtrise d'une vision 3D implique que le joueur possède un certain savoir-faire en matière de gestion de caméra sur le terrain. Tout joueur digne de ce nom qui s'est déjà essayé à ce type de jeu sait qu'il n'est pas évident de s'y retrouver parmi les diverses unités se déplaçant ou combattant aux antipodes d'un secteur étendu alors que l'outil de visualisation permet de se mouvoir tant à la verticale qu' à l'horizontale, tout autant que d'effectuer des rotations ou de combiner tous ces mouvements à la fois. Si, en plus d'un adversaire coriace, il faut lutter avec la caméra pour se positionner idéalement afin d'obtenir une vision optimale de l'action, l'ensemble du jeu devient vite ingérable et le joueur passe plus de temps à assurer une visibilité idéale qu'à organiser ses troupes au combat. A ce titre, la petite équipe suédoise de Massive Entertainment avait parfaitement compris cette contrainte et proposait, dans le didacticiel du jeu, une leçon (la première, en l'occurence) dédiée tout particulièrement à la familiarisation du joueur avec la manipulation de la caméra. Il fallait passer par là, mais une fois l'apprentissage fait et assimilé, le plaisir des yeux était d'autant plus intensifié que la caméra se retrouvait assujettie à la main du joueur. Si le wargame en général rebute les néophytes de par sa complexité, Ground Control revendiquait une accessibilité à toute épreuve et permettait à quiconque (y compris votre serviteur) d'en tirer très vite le meilleur parti. Mais mieux que de faire l'exégèse soporiphique des qualités intrinsèques du soft, je me propose de parcourrir une mission, comme le ferait n'importe quel joueur, afin de vous faire partager les joies du commandement direct sur le terrain. Plantons préalablement le décor historique. Sur Terre, les conflits étaient bannis. Bonne nouvelle pour celle-ci car nous restons dans l'attente de ce moment. Toutefois, deux grandes factions politico-religieuses s'affrontaient pour le contrôle des colonies planétaires hors système solaire (cela se passe donc dans un avenir tout aussi lointain qu'improbable, j'oubliais de le souligner). On retrouvait en concurrence l'Ordre de la Nouvelle Aube et la Crayven Corporation, deux régimes despotiques diamétralement opposés: l'enjeu étant une domination totale de l'une des deux parties. Le joueur se retrouvait, à la veille d'un conflit généralisé entre ces deux superpuissances, à devoir choisir son camp Après un briefing où l'on était mis au courant de la mission à mener, des forces mises à disposition (mais aussi du choix offert parmi celles-ci) et des objectifs à atteindre, on pénètrait directement sur le terrain via une barge de transport qui déchargeait les unités commandées par le joueur à un emplacement prédéterminé. Dans l'exemple présent, celles-ci se composaient du VAB de commandement (unité mécanisée très importante), de deux sections d'infanterie et d'une section de trois véhicules de reconnaissance. Il n'était pas conseillé de rester sur place, les informations provenant du QG indiquent que des mouvements ennemis sont détectés dans le secteur. Action ! Toute l'infanterie monte dans le VAB (elle y sera en sécurité et nous avancerons plus vite). Via l'interface du jeu et les icônes disponibles à l'écran j'en donne l'ordre (un clic de souris sur le terrain). En avant. La section de reconnaissance est mise en colonne afin de couvrir le flanc droit et nous avançons en terrrain découvert en direction d'une gorge. Les véhicules laissent derrière eux quelques nuages de poussière et les traces persistantes de leurs chenilles. J'ordonne un léger mouvement vers la droite afin que le groupe se retrouve dans l'ombre d'un surplomb, assurant ainsi sa dissimilation aux vues de l'ennemi. Un double clic sur mon VAB et la caméra se greffe dans son alure, ce qui me permet de suivre, à la même vitesse, le déplacement de mes unités. De là, je peux zoomer et dézoomer de façon à obtenir soit une vue en hauteur et agrandie du terrain soit une vue très rapprochée, permettant de se retrouver à côté du véhicule et à hauteur d'homme. Nous avançons par petits tronçons jusqu'à la sortie de la vallée, un terrain ouvert apparaît alors avec, ça et là, une rare végétation, propice à l'embuscade. J'y envoie ma section de reconnaissance. Je verrouille la caméra sur le véhicule de tête. Pendant ce temps, je fais sortir mon infanterie du VAB et la positionne en avant, à gauche et à droite de celui-ci dans une formation en ligne. Le groupe ainsi formé, je le fais se déplacer légèrement et centre sa position face à l'horizon qui se trouve face à lui, grâce au bouton droit de la souris qui me permet de tourner la section dans une direction déterminée (il faut voir les fantassins rejoindre leur position individuelle en courant), de manière à couvrir un terrain plus large, tout en conservant une concentration de feu importante. Ordre leur est donné de maintenir cette position. Je reviens aux véhicules de reconnaissance (double clic sur l'icône correspondante) qui avancent toujours dans la direction que je dois suivre pour atteindre l'objectif. Soudain, partant des fourrés aux alentours, des tirs éclatent, des obus fusent. J'ordonne le recul de la patrouille de reconnaissance en lui laissant la possibilité de riposter aux tirs (ce qu'elle fait toute seule). Elle se replie derrière le front que j'ai établi à la sortie du défilé et entraîne avec elle les unités ennemies. En se rangeant derrière mon VAB, les véhicules de reconnaissance qui ont été touchés sont automatiquement réparés. Déjà l'ennemi s'approche de ma section d'infanterie de gauche et la prend pour cible. Les tirs crépitent et les traçantes fusent entre les deux positions (vision rapprochée pour profiter de l'intensité et l'instantanéité des combats). J'entends, sur les côtés, le choc des projectiles ennemis sur plusieurs de mes fantassins. Ma section de droite n'a pas encore été repérée du fait qu'elle se trouve encore dans l'ombre du surplomb. Je lui ordonne d'ouvrir le feu. Elle se trouve à bonne portée, c'est parfait. Cela stoppe momentanément l'ennemi qui doit répondre à des tirs venant de deux côtés différents. Je fais passer les véhicules de reconnaissance devant le VAB de manière à ce que ceux-ci, mis en ligne, puissent aussi atteindre l'adversaire. Et faisant voyager le VAB de gauche à droite derrière cette ligne formée par mes fantassins et mes véhicules de reconnaissance au centre, je peux pratiquer les réparations nécessaires aux unités touchées. Ordre est donné à ma section de gauche (la plus proche de l'ennemi) d'utiliser les mortiers. Et c'est un tir courbe et en hauteur qui part de cette position pour attérir à l'endroit où se situe la cible. L'utilisation des armes lourdes donne lieu à un véritable spectacle pyrotechnique (comparable à ce que peut nous montrer Wargasm). Les jeux de lumière et les nombreux effets spéciaux subliment le combat. Lorsque les roquettes tombent, les explosions sont dantesques. Je me positionne à hauteur de mon infanterie pour admirer, à partir de cet endroit, les effets dévastateurs du tir des mortiers. Le crachement des armes s'estompe ainsi que la fumée. Plus rien ne bouge en face. Vais-je ordonner une autre salve ? Non, les munitions sont comptées. Je vais plutôt faire avancer l'infanterie qui va nettoyer le terrain. Après, on comptera les pertes (mes manoeuvres ont toutefois évité que certaines de mes unités ne subissent les tirs amis, sinon cela aurait pu avoir de fâcheuses conséquences). Mais ceci n'était qu'un échauffement avant un véritable engagement. Pour ne pas être pris dans une position défavorable, quelques clics et mes unités reprennent rapidement la route. Oui, réellement, Ground Control offrait une difficulté progressive qui permettait aux débutants de se distinguer dans l'art du commandement. Les missions, aux scripts parfaitement ajustés, étaient suffisamment diversifiées pour éviter toute répétition dans l'action (ce qui est, malheureusement si souvent le cas dans cette catégorie de jeux). Les véritables fanatiques du genre pouvaient parfaitement y trouver leur bonheur puisque Ground Control proposait quatre niveaux de difficulté dont le dernier mettait les nerfs à rude épreuve. Cette épreuve s'en trouvait d'autant plus douloureuse que le jeu ne permettait pas de sauver la partie en cours et que, bien souvent, sa phase la plus éprouvante se trouvait en fin de parcours. Certains pouvaient considérer cela comme rageant lorsque l'on échouait très près du but... Si, sur le terrain, c'était surtout de tactique dont il était question, la victoire tenait aussi de la stratégie utilisée lorsqu'il s'agissait de choisir les éléments qui allaient constituer la force mise à disposition. Ainsi, il était parfois indispensable de privilégier les unités terrestres au détriment des unités aériennes, les véhicules lourds et puissants au détriment des blindés légers, nombreux et rapides. Ground Control constituait une subtile mixtion entre stratégie pure et action frénétique des jeux en temps réels. On s'en régale encore aujourd'hui. La seule chose a ne pas avoir été tenté fut la partie en réseau. La raison la plus probable était sans doute que le jeu ne proposait pas de mode coopératif et qu'il m'est difficile d'embarquer l'un ou l'autre des participants habituels dans une partie en deathmatch sur un jeu qu'ils ne maîtrisent pas. Je regrette d'autant plus cette absence que le jeu s'y prêtait assez bien de par son côté tactique. La boîte et son contenu : Il y a quelques années, en quittant mon lieu de travail, je passais régulièrement devant un commerce qui vendait du matériel et des jeux pour consoles. Or un soir, en y jettant un œil comme de coutume, j'y vis dans le coin de la vitrine, l'une ou l'autre boîte de jeu à vendre d'occasion. Parmi celles-ci figurait le jeu Ground Control. Je suis donc entré pour m'informer du prix demandé (10 EUR) et pour apprendre du commerçant que la personne vendant le jeu avait conservé celui-ci de manière particulièrement soignée. En effet, il est inaccoutumé de rencontrer un jeu, datant de la période commerciale du packaging cartonné, qui, après quelques temps passés entre les mains de son propriétaire, se trouve toujours dans un si bon état. Pour tout dire, l'ancien possesseur du soft n'avait même pas enlevé le film qui recouvrait la boîte cartonnée et s'était uniquement contenté de le découper de telle manière qu'il puisse délicatement l'ouvrir. Un rapide contrôle me permit d'observer que son contenu était complet et en parfait état (quasi intact) au point de me demander si le manuel d'utilisation avait été un jour ouvert. Je n'ai pas tergiversé et me suis porté acquéreur sans autre formalité. Bien m'en prit car je n'ai plus jamais rencontré ce jeu sous ce format d'emballage et d'une telle qualité. Ground Control se trouvait déjà être à la charnière d'une période qui allait aboutir à l'abandon de la boîte cartonnée au profit du boîtier plastique format DVD. Il est symptomatique de constater qu'un tel produit (il est question de la boîte cartonnée) mis entre les mains d'un hominidé peu regardant ou d'âge prématuré (dans le pire des cas, les deux ensembles), met peu de temps à se détériorer, voire à disparaître (j'en connais qui - c'est vrai, je le jure - se débarrassaient du contenant une fois le contenu extrait), comme s'il s'agissait d'un emballage alimentaire ayant renfermé des denrées périssables. Ce veillisement artificiellement accéléré par le propriétaire même fait que, très rapidement, de telles pièces en deviennent rares à dénicher et que ceux qui (comme moi, je n'en suis pas peu fier) ont pris la bonne initiative de les conserver jalousement possèdent maintenant divers témoignages d'une période historique accomplie (voir des collectors en puissance). Je n'ai d'ailleurs acheté qu'un nombre limité de boîtes cartonnées sur le marché de l'occasion sans qu'il n'eût fallu avoir à les restaurer un tant soit peu pour leur rendre un aspect présentable. Les opportunités comme celles-ci ont plutôt été exceptionnelles. D'ailleurs, dans la vie, tout n'est-il pas qu'affaire d'opportunité ? Il n'en reste pas moins que cette boîte s'inscrit parfaitement dans les standards de ce que faisait Sierra à l'époque, c'est-à-dire un beau boîtier cartonné et solide, recouvert d'une chemise s'ouvrant par le haut. La décoration de celle-ci ne manque pas d'attraits et nous propose, en devanture et en grand, l'effigie d'un soldat futuriste posant pour la postérité. Un très beau dessin parfaitement dans le style graphique du jeu. La face arrière de la chemise n'est pas en reste et propose quelques représentations d'effets pyrotechniques que les joueurs pouvaient admirer dans le jeu. Il fallait bien séduire le client potentiel, non ? Le contenu de ce package se compose de deux CD-Rom dans un boîtier en cristal et d'un très beau manuel de 96 pages. J'y ai joint les solutions de toutes les missions (les deux camps) que j'avais pu découvrir à l'époque et sur internet. Malheureusement, je n'ai pas conservé l'adresse du site qui fournissait celles-ci et mes recherches actuelles n'ont plus abouti. Et aujourd'hui ? Bien évidemment conçu pour fonctionner sous Windows 98, Ground Control ne présente aucun problème pour fonctionner sous cet OS. En ce qui concerne Windows XP, il se pourrait que le mode compatibilité soit nécessaire, mais certains échos laissent à penser que le jeu devrait pouvoir fonctionner sans cela. Il semblerait toutefois que XP soit plus susceptible que les anciennes versions de Windows (Il n'est pas question de Windows 3.11, rassurez-vous) à la configuration de son installation et qu'en fonction de cela, le mode compatibilité s'impose ou pas. Toutefois, sur une de mes machines équipée d'un processeur AMD 2400+, j'ai une curieuse réaction après installation du patch. En effet, alors que le jeu fonctionne parfaitement dans sa version native (1.07fr, celle présente dans la boîte) voilà qu'il refuse de s'exécuter après installation du patch en question et affiche, à la place, une erreur d'exécution en mémoire. J'ai tout essayé et rien n'y fait (problème matériel ou logiciel ?). J'en suis donc réduit à n'utiliser, sur cette machine, que la version de base. Ceci m'oblige aussi à conserver partout celle-ci si d'aventure une partie multijoueur se profilait avec d'autres participants et d'autres machines, car il n'y a plus compatibilité entre la version originale et sa mise à jour. Je ne peux imputer cette limitation au jeu puisqu'il ne présente pas cette particularité sur mes autres machines (Pentium III et Pentium IV réunis). Encore un mystère de l'informatique. Puisque je viens de faire allusion au patch, voici une adresse où l'on peut toujours se procurer Ground Control patch 1.07 vers 1.011: http://www.patches-scrolls.de/ En lançant une petite recherche via la zone idoine qui se trouve sur la page d'accueil du site, on trouve instantanément ce que l'on veut pour autant qu'on y ait entré "Ground Control". A croire que le ciel exauce nos désirs lorsqu'on les formule. Sierra a réédité, dans sa fameuse série "Best Seller", Ground Control second de nom après avoir déjà commercialisé le premier volet, il y a quelques temps de cela (et dans cette même série). Encore une occasion bien à propos, pour nos petites économies, de se procurer un grand jeu et sa suite pour un prix modique. Toutefois et en 2004, l'arrivée de Ground Control 2 vit la mise au téléchargement gracieux du premier opus par les éditeurs eux-mêmes. Unique bémol dans cette noria d'allégresse fut que dans cette mise à disposition gratuite, seule la version anglophone était concernée. N'écoutant que son sens du devoir face à la multitude des joueurs francophones ainsi frustrés, le site Abandonware France proposa la version localisée du jeu complétée par (tenez-vous bien) son extension officielle: "Dark Conspiracy" toujours proposée en version localisée. Comment résister encore à l'envie subit qui vous tenaille de constater, de visu, cette offre alléchante... Je ne sais pas, moi. L'adresse où l'on peut télécharger l'ensemble, peut-être ? Dans ce cas, voilà qui va vous éviter d'interminables recherches sur le net puisque cette adresse, espérée comme l'arrivée du messie, le la connais. Elle est la suivante : http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1125 Evidemment, je vous la livre en toute discrétion . Il serait malvenu, de ma part, de titiller certains envieux qui ont encore raté l'occasion de pouvoir en exhiber autant, en ne se fiant pas à leur bonne étoile (laissez, j'me comprends). Voilà une proposition que même un neurone à l'état naturel aurait bien du mal à refuser d'autant que je me suis laissé dire qu'y compris sur des OS récents, le jeu semblait se comporter à merveille. Dépêchez vous, je ne suis pas certain qu'il y en ai encore pour tout le monde. |
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