MECHWARRIOR 2
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Mars 2006
Données techniques :
Type de jeu: Simulation/action
Version: française intégrale (anglaise pour Mechwarrior Mercenaries)
Conception: Fasa Corporation
Autres titres: Mechcommander, Mechwarrior 4 - Mercenaries, Mechwarrior 4 - Vengeance
Distribution: Activision
Sortie: septembre 1995
Configuration minimum: 486 DX2 (P200 pour affichage max)
Système d'exploitation: DOS, Windows 98 (Windows XP pour Mercenaries avec les réserves d'usage)
Accélération graphique: Direct3D pour Mercenaries (add-on de Mechwarrior 2)
Mode réseau: coopératif et affrontement

L'histoire du jeu :
Les jeux exploitant des univers futuristes où sévissent des conflits au cours desquels sont utilisées des machines, amalgamant moyen-âge et technologie moderne, ne sont pas légions. Seuls quelques développeurs se sont frottés à ce genre quelque peu particulier. Très peu l'ont réellement fait avec bonheur.
Ainsi en avait-il été de Mechwarrior 2, suite logique d'un précédent opus titré Mechwarrior. Ce dernier était la première version d'une simulation de combats par robots géants interposés qui, en son temps déjà, avait fait parler d'elle et de son éditeur de jeux PC "Activision", devenu célèbre par la suite.
Pour le second volet, ce fut encore les studios de développement Fasa Corporation (le spécialiste des jeux de simulation liés à l'univers Battlemech) qui reprit le flambeau. Pour ce nouveau Mechwarrior 2, Fasa avait mis au point une réalisation en acier trempé qu'il avait su peaufiner jusqu'à la quasi perfection (rarement atteinte de nos jours).
Tout droit issu de l'univers Battletech (origine de pas moins de 38 romans) et d'un genre singulier de jeux de guerre, Mechwarrior 2 plaçait le joueur aux commandes de robots géants d'à peu près dix mètres de haut et d'un poids de plusieurs dizaines de tonnes. Ces colosses d'acier étaient équipés de blindages épais en matériaux composites, d'armes sophistiquées (laser, roquettes, mitrailleuses, canons à énergie etc...) et de possibilités de visée automatisée (radar de détection, gyroscope autonome, cadrage de cible, zoom etc…).
Bien que cela puisse le laisser à penser en lisant ce qui précède, il ne s'agissait pas à proprement parler d'un jeu de baston ou d'un FPS à la sauce moderne comme il en pleut aujourd'hui. Non, Mechwarrior 2 était quelque chose de bien plus subtil, de plus recherché, de plus raffiné. Le jeu alliait pilotage de machines monstrueuses (avec tout ce que cela implique en matière de gestion environnementale) et de combats individuels ressemblant étrangement aux duels chevaleresques d'antan.
Mechwarrior 2 était basé sur les règles qui régissaient les jeux de plateau Battletech dont les robots se pilotaient avec prévenance, dextérité dans la conduite et expérience dans l'art de mettre à profit tout ce qui pouvait l'être dans le but de remporter une victoire. Pour un peu, on aurait pu croire que le jeu s'accommodait du mode infiltration, où tout se fait dans la douceur. Mais bon sang, une fois à l'intérieur du cockpit, quelle formidable impression de puissance restituait le maniement de ces machines !
Dans Mechwarrior 2, le volet entraînement permettait au joueur de se familiariser avec toutes les commandes du mastodonte, sous la férule d'un instructeur qui avait bien soin de faire comprendre que ce que l'on en savait déjà était à peine suffisant pour ne pas se faire exploser par l'adversaire avant même d'avoir eu le temps de s'en rendre compte.
Déplacer le mech était à lui seul une superbe lorsqu'après une légère poussée des moteurs, la machine se mettait doucement en mouvement dans le bruissement léger de ses mécaniques. Cette sensation était parfaitement transposée au travers des soubresauts (sur écran seulement) du cockpit dans lequel on était supposé se trouver tout autant qu'au travers des perceptions auditives que laissait entendre l'impulsion . Tout avait été conçu pour accentuer les effets sensoriels et réalistes de la simulation.
Outre la maîtrise de la monture, le choix de cette dernière, des charges emportées et des armes embarquées était déterminant pour espérer emporter la victoire. De même, pour chaque mission (scriptée de manière bien spécifique mais offrant des thèmes variés), il était impératif de prendre connaissance des objectifs primaires et secondaires, du type de terrain à parcourir et de l'opposition que l'on risquait (à coup sûr) de rencontrer. La mission n'était réussie que lorsque les objectifs principaux étaient atteints et réalisés dans le temps imparti. Mais les points alloués étaient amputés d'une partie si les objectifs secondaires n'avaient pas été rencontrés. Passé les délais impartis, on échouait systématiquement avant la phase de récupération de son Mech par le caboteur qui avait amené celui-ci sur zone.
Je peux en témoigner, il m'est arrivé de rater plus d'une mission alors que le vaisseau de récupération était en vue et que mon Mech se trouvait à quelques encablures du point de récupération !
Ainsi, une fois les instructions de mission consultées, le Mech équipé à sa guise (ou laissé dans sa configuration d'origine, c'était selon), puis déposé sur le terrain, il fallait encore, tels des chevaliers juchés sur leur fier destrier, amadouer la monture.
Tout l'art du mouvement consistait à maîtriser les déplacements (torsion indépendante du tronc) du destrier, à utiliser les différents modes de vision en fonction de l'écoulement du temps, à enclencher à bon escient le mode furtif ou le radar, à gérer au mieux les munitions, à tenir compte de la portée de tir de chaque arme, à gérer les dégâts subis au contact et surtout, à contrôler le niveau de température engendrée par le fonctionnement du réacteur à fusion ainsi que par l'utilisation des armes à énergie (dissipation calorifique). Cela n'était pas ce que l'on pouvait appeler une conduite de tout repos.
En effet, ne pas prêter attention à ce dernier point essentiel (la surchauffe des éléments) provoquait, au mieux, la fermeture intempestive et complète des systèmes de fonctionnement tant que la température du moteur ou des armes reste au dessus du seuil d'alerte. Se retrouver dans cette situation en plein combat était toujours très délicat, on s'en douterait à moins. Il existait toutefois une possibilité de passer outre la fermeture des systèmes mais au péril de la survie du Mech (dans l'hypothèse où l'on continuait à utiliser un armement sans modération). L'explosion du moteur ou des munitions était immanquablement sanctionnée par l'échec de la mission. Il fallait donc impérativement avoir toujours à l'esprit le contrôle de la jauge de température placée en évidence en bas et au centre de l'écran.
Par contre, lorsqu'on avait la chance de réussir une mission (et lorsque la victoire était honorable, car l'honneur prenait une part singulière dans la rétribution), des points supplémentaires étaient distribués et permettaient une montée en grade ainsi qu'une éventuelle mise à disposition de coéquipiers. Le tout pour la gloire du clan, bien entendu.
Trois niveaux de difficulté étaient implémentés dans le jeu. Le mode facile permettait d'assurer une réussite quasi sans coup férir. Par contre, le niveau normal était déjà bien plus ardu. Les Mechs adverses ne se contentaient plus de vous foncer gauchement dessus et n'explosaient plus au simple lancé de caillou. Pour réussir la mission, il fallait cette fois bien choisir ses armements, en regrouper certains, les utiliser au maximum de leurs portées, économiser les munitions, multiplier les manœuvres d'évasion et mettre à profit le terrain afin d'éviter la tripotée.
J'ai le souvenir cuisant d'un objectif secondaire protégé par quatre tourelles automatiques et un Mech du clan opposé où il fallut utiliser toute ma science du mouvement et ma connaissance des armements pour réduire au silence l'opposition puis une seule des tourelles afin de pénétrer le périmètre de défense et détruire l'objectif. Rien qu'en mode normal, il me fallut plusieurs tentatives pour réussir cet exploit !
Je n'ose penser à ce que cela aurait pu donner si j'avais sélectionné le mode difficile.
Malgré son âge vénérable, Mechrarrior 2 reste un jeu plaisant, tant par la pureté de ses graphismes, la matité des tons utilisés (de bon goût mais à cent lieues de ce qui est exigé à l'heure des cartes 3D) que par sa jouabilité, son fun et surtout son univers mélodique.
Les harmonies musicales implémentées dans Mechwarrior 2 étaient réellement fabuleuses. Celles-ci reprenaient des compositions dignes d'être considérées comme des morceaux d'anthologie soutenant à bout de bras toute l'atmosphère homérique du contexte Battletech. Chaque mission était mise en évidence par un thème musical distinct et systématiquement dans le ton. Peu de jeux m'ont donné un tel sentiment de plénitude où la persistance mélodique l'emportait sur le souvenir ludique. Coté convivialité (si l'on peut dire, dans ce monde de brutes), une voix suave et féminine transmettait au joueur sous le charme les messages des ordinateurs de bord (un peu style accueil aéroport de Francfort, accent compris, si vous voyez de quoi il est question...), ce qui était du meilleur effet.
Pour y être retourné maintes fois, je dois reconnaître qu'il est toujours plaisant de terminer une mission en se faisant récupérer par le caboteur qui attend au point de navigation (la navigation: encore une notion à gérer si l'on veut réussir).
Il ne fallait pas s'y tromper: lors de combats, ne s'attacher qu'à la destruction de la cible sélectionnée en point de mire était une bien mauvaise manière de procéder. D'autres paramètres devaient impérativement être pris en compte, comme par exemple: la vitesse et la direction que prend le Mech alors que l'on s'escrime à tordre son tronc pour tenir l'ennemi en joue (il faut avoir virevolté autour d'un bâtiment tout en visant l'adversaire qui ne manquera pas de faire de même pour comprendre de quoi il retourne), le choix de l'arme à utiliser qui sera délaissée au profit de l'arme suivante, lorsque l'on arrêtera le tir (ce qui engendre parfois des surprises désagréables), les dégâts occasionnés à son propre Mech (il faut penser à évacuer une arme inopérante afin d'éviter l'explosion de ses munitions) et enfin la constante tenue à l'oeil (ou à l'oreille, grâce aux alarmes sonores) de la jauge de température des générateurs thermiques. Un Mech qui fermait inopinément ses systèmes face à l'ennemi était un Mech promis à une fin rapide et méprisable. Honte au guerrier incompétent !
Nous voilà bien loin des FPS traditionnels, non ?
En conclusion: le système de zoom (pour sniper), le grand nombre d'armes, le mode de gestion distinctif (clavier, souris/joystick) et l'ambiance musicale fabuleuse faisaient de Mechwarrior 2 un excellent jeu. Cet état de fait avait été reconnu, unanimement, lors de sa sortie.
Evidemment, fallait-il être amateur de ce genre d'univers pour pouvoir pleinement l'apprécier. Mais une fois qu'on y avait pris goût et acquis une certaine maîtrise, on éprouvait une réelle satisfaction à se mouvoir et à combattre à bord de ces mastodontes d'un autre temps.

La boîte et son contenu :
Dans sa version française, Mechwarrior 2 avait été commercialisé ceint d'une luxueuse boîte cartonnée dont le format se situait nettement au dessus des dimensions standards habituelles.
Il fut un temps (très court) où je m'étais lancé dans l'achat par correspondance (mode classique: via un négociant qui proposait sa gamme de produits via la revue Joystick). Mechwarrior 2 se trouva sélectionné parmi les quelques jeux qui furent de ceux-là. C'est donc à travers cette filière que j'acquis le jeu au prix commercial en vigueur à l'époque, bien évidemment. Je n'ai pas eu à le regretter car, depuis ce jour, il ne m'a pas été donné de le revoir dans et hors commerce, sous cet emboîtage là (pas plus qu'aucun autre d'ailleurs...).
La boîte de Mechwarrior 2 est composée d'un coffret cartonné fort entouré d'une chemise à rabats s'ouvrant par le haut. De par sa grande taille, cette boîte a été réalisée de façon particulièrement robuste et offre de quoi résister à une charge non négligeable. Sa décoration, dans des tons dominants jaune et noir, offre en face avant une représentation et des inscriptions frappées en relief restituant un bien bel effet. La face arrière propose quelques captures d'écran du jeu agrémentées de commentaires aguicheurs.
A l'intérieur, on trouve, outre le CD-ROM enfiché dans son boîtier cristallin, un guide d'installation et un petit (mais épais) manuel très complet de 74 pages reprenant les règles de l'univers Battletech et des protocoles de la caste des guerriers.
En outre, deux fiches cartonnées, en couleurs et de taille légèrement supérieure au format A5, s'ajoutent au contenu de la boîte.  L'une, plastifiée par mes soins (pour qu'elle ne se souille pas avec le temps et les manipulations) est le référentiel, par excellence, des contrôles du colosse. A son verso, on trouve le mémento des touches de clavier et les différentes combinaisons existantes entre celles-ci. L'autre fiche offre des informations concernant l'utilisation du jeu en mode réseau (LAN, modem µet null-modem) dont la version démo complète le produit. Cette démo n'en reste pas moins parfaitement utilisable, puisque je l'avais essayée, à l'époque, en mode null-modem.
Cet ensemble originel a été avantageusement parachevé par la présence d'une disquette de boot (DOS) sur laquelle se retrouve le patch (version 1.1) du jeu, ainsi que par le CD-ROM de son add-on "Mechwarrior 2 Mercenaries", et par une traduction de l'ensemble des missions à parcourir sous ce dernier. Il faut savoir que Mechwarrior 2 Mercenaries n'a jamais été traduit en langue française et que les textes en question aident beaucoup à la compréhension des missions..
Pour en terminer, j'y ai joint différents documents concernant les codes de triche du jeu. La taille générale de la boîte permet amplement de contenir tout ce supplément et bien que cela n'atteigne pas le quintal, elle fait facilement son poids (d'où l'intérêt de sa robustesse).
En annexe, s'y trouvent aussi un feuillet publicitaire au profit des jeux de plateaux tournant autour de l'univers Battletech, ainsi qu'un formulaire d'enregistrement à destination de la société bien connue pour sa présence dans le monde vidéo-ludique j'ai nommé Ubi Soft: distributeur du jeu dans les régions francophones.

Et aujourd'hui ?
Comme je viens de le préciser plus haut, j'ai ajouté à la boîte en question l'add-on Mechwarrior 2 Mercenaries (suite de Mechwarrior 2) que j'avais déniché, quelques temps après, dans un commerce quelconque, proposé alors dans une série rééditée sous le patronyme de "Platinium". Les quelques jeux présents dans cette série avaient été ignomineusement commercialisés dans un simple boîtier cristallin cellophané. La version proposée dans cette série offre tout de même l'avantage de ne plus avoir à être mise à jour puisque tous les patchs y ont été implémentés (il y en avait tout de même quatre à partir de la version de base).
Actuellement, Mechwarrior 2 Mercenaries fonctionne sur toutes mes machines puisqu'il a été développé pour sévir sous Windows 95/98. Je suppose aussi qu'en mode compatibilité, il devrait fonctionner sous Windows XP. En tous les cas, je n'ai jamais eu connaissance d'informations contredisant cette hypothèse.
Quant à la version de base (Mechwarrior 2) qui, à l'époque de sa sortie, était uniquement dédiée au système d'exploitation DOS, il se pourrait qu'elle puisse encore fonctionner sous cet OS grâce à l'utilisation de la disquette Shinoa4 mais je n'ai pas vérifié ce point.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir expérimenté autre chose, comme par exemple DOSBox dont un exemplaire est installé sur ma plus récente machine. Hélas, j'ai de suite été confronté à un problème déjà documenté par cet outil: celui du contrôle restrictif effectué par le jeu sur lecteur CD-ROM qui impose une présence réelle en excluant celle d'un lecteur virtuel monté pour les besoins du bon fonctionnement de l'émulateur. Cela semble être le cas de Mechwarrior 2. Exit donc DOSBox, pour le moment...
"Pour le moment" est effectivement l'expression qui convient le mieux car voilà qu'une petite visite sur le site de DOSBox m'apprend que Mechwarrior 2 se révèle en tant que jeu totalement compatible depuis la version 0.65 de l'émulateur en question. En outre, je peux y lire, juste en dessous de cette révélation, les commentaires de divers utilisateurs et constater avec bonheur que la contrainte du CD-ROM et de sa présence physique peut être détournée via l'application d'un petit crack dont l'adresse est précisée. Il ne m'aura pas fallu plus d'une demi-seconde pour le télécharger. Celui-ci, appliqué avec empressement, permet effectivement le lancement du jeu sans autre souci que de devoir l'installer. Grande victoire qui n'empêche pas de placer la galette dans le lecteur afin de bénéficier du fabuleux environnement symphonique que propose le jeu et dont je ne peux m'imaginer pouvoir me passer. Toutefois, et avec un Athlon 2400+ (2GHz) sur lequel j'expérimente les jeux pouvant encore fonctionner sous DOSBox, la constatation est sans appel: Mechwarrior 2 ne fonctionnera décemment que si ses paramètres graphiques sont réduits à leur plus simple expression. Rien d'étonnant à cela car à l'époque où je m'y adonnais sur un Intel 486DX2-66, c'était déjà le cas.
Par contre: un Pentium 4 muni un processeur tournant à 3Ghz assure, sans encombre et avec toutes les options activées, un parfait fonctionnement à Mechwarrior 2 lorsque ce dernier se trouve installé sous DOSBox. Pour avoir tenté l'aventure, je peux attester que la fluidité du jeu est telle que l'utilisation de la seule souris suffit largement à la parfaite maîtrise de la bête, le tout avec une précision proprement diabolique.
Voilà déjà l'adresse du crack non CD détection:
http://www.jaylittle.com/jaylittle/downloads/mech2_1.1_crack.zip
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
De retour sous Windows et toujours avec mon bon viel Athlon 2400+, voilà que je ne sais pour quelle raison, il me vient à l'idée de cliquer sur le fichier exécutable du jeu (jeu que je venais à peine d'installer sous DOSBox). A ma grande surprise, une fenêtre DOS s'ouvre en plein écran puis le jeu démarre et se met à fonctionner tout à fait normalement (l'image, le son, tout !). Tant qu'à faire, et dans l'attente de la survenance d'un conflit quelconque, je pousse la résolution du jeu au maximum autorisé par celui-ci (SVGA 1024x768x256 couleurs, toutes options à fond).
Doux Jésus ! Le voilà qui s'exécute toujours brillamment, avec une qualité visuelle bien supérieure à ce que permet l'émulation assurée par ce même Athlon 2400+ (2GHz) et avec une précision de contrôle réellement satanique.
Le fourbe !
A quoi devais-je ce miracle ?
Si l'on fait exception de l'intervention du saint-esprit: à la présence de Windows 98 bien évidemment (désolé pour XP). Mais aussi tout autant à l'installation d'une carte audio Hercules Gamesurround Muse 5.1 DVD+, en lieu et place de la puce son intégrée à la carte mère (et cela sur mes deux plus récentes machines).
Effectivement, grâce à la mise en place de ce périphérique sonore, le jeu fonctionne à la perfection sur les deux machines en question, alors qu'il refuse de s'installer sur mon PIII (par ailleurs, équipé d'une carte son Sound Blaster). Concernant cette carte audio (pourtant réputée), je savais déjà qu'il existait un problème pour avoir essayé une réinstallation il y a plusieurs années de cela mais je voulais vérifier si les paramètres utilisés, alors, étaient les bons.
Cette fois, c'est une autre contrariété qui s'est manifestée en la présence d'un DVD/CDRW qui, pour fonctionner, impose l'existence d'un autre lecteur CD-ROM (fictif, celui-là) sous Windows. Comme l'installation du jeu teste les périphériques avant toute chose, un message d'erreur apparaît précisant que le lecteur CD untel n'est pas accessible (et pour cause). Dans ce cas, impossible d'y glisser un quelconque CD, attendu que le lecteur en question n'a pas de réalité physique. Comme je n'ai pas l'intention de changer de périphérique (au demeurant excellent), j'en suis resté là.
Voilà une bizarrerie qui n'est pas la seule puisque sur une de mes deux plus récentes machines, le démarrage du jeu m'impose de mettre un CD (peut importe lequel) dans le deuxième périphérique idoine.
Ceci a pour le moins l'avantage de ne pas surseoir à l'exécution du jeu puisqu'il suffit de répondre à la demande. Par contre, il ne se passe rien de semblable sur mon autre machine pareillement équipée de deux périphériques CD/DVD/CDRW.
La conclusion heureuse de toutes ces facéties est qu'il m'est de nouveau possible de profiter du jeu sur des configurations matérielles récentes. Je n'en demandais pas plus.
De plus, la découverte d'un petit crack supprimant la détection du CD-ROM solutionne définitivement ce tourmant erratique.
J'y avais déjà fait allusion plus haut, un patch existe pour Mechwarrior 2 et permet de faire passer celui-ci de la version 1.0 à la version 1.1 en corrigeant une série de petites imperfections. En fait, il s'agit de deux patchs concernant une même version: le premier pour la version DOS et le second pour la version Windows 95.
A ce jour, je n'ai installé que le patch 1.1 version DOS et cette mise à jour a été actée sans encombre.
Ces patchs sont téléchargeables à l'adresse suivante :
http://www.abby-cheat.com/modules.php?name=Patches&letter=M
Pour la bonne bouche, voici une dernière information qui ne manquera pas d'intéresser plus d'un amateur de jeu de simulation basé sur l'univers Battletech. Attention, lisez bien:
Le jeu Mechwarrior 2 est enfin disponible dans les circuits de l'abandonware et en image CD (c'est à dire: identique à la version originale avec les musiques et tout le reste). Il se télécharge à l'adresse suivante:
http://abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1260
Précipitez-vous car il se pourrait que d'autres se mettent à s'intéresser de près à une éventuelle reprise commerciale de cette mouture antédiluvienne (mais particulièrement captivante) de combats entre Mechs du 30ème siècle dont les origines ludiques sont à rechercher dans les jeux de plateaux !
Alors, si j'étais vous...
Pour le reste, je ne connais pas les dessous de la petite histoire concernant le développeur Fasa Corporation, mais le fait est que e studio de développement avait perdu les droits sur l'utilisation de la licence Battletech, et que celle-ci avait ensuite été reprise, pendant tout un temps, par l'éditeur Microprose (un autre roi du jeu de simulation). Celui-ci nous avait alors concocté un Mechwarrior 3, suite de qui vous savez (et dont je me devais d'avoir un exemplaire en magasin), dans un style respectant parfaitement l'esprit de la série, aboutissant ainsi à une grande suite pour Mechwarrior 2.
Enfin et pour son dernier opus en date, ce fut Microsoft lui-même et Fasa (en coopération) qui éditèrent un Mechwarrior 4 sous-intitulé "Vengeance". Cette ultime version fut, cette fois, orientée vers un public plus enclin au jeu d'action pur et dur (avec de beaux effets pyrotechniques pour peu que l'on dispose d'une grosse configuration), que vers la véritable simulation ardue et rébarbative du pilotage des Mechs tel qu'on le pratiquait dans les précédents opus.
Les fans de la première heure (comme moi) seront sans doute moins convaincus.
















































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