COMMANDER BLOOD
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Avril 2006
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: française intégrale
Conception: Cryo
Autres titres: Chronique de la Lune Noire, Conspiracy, Deo Gracias, Dragon Lore 1&2, Dune, Egypte 1156 av. JC, Extase, Hellboy, KGB, Lost Eden, La Machine à voyager dans le Temps, Megarace 1&2, Persian Wars, Pompei, Quiz Challenge Football, Raven, RiverWorld, Saga, Salammbô, Thorgal, Ubik, Zero Zone, Le 3ème Millénaire, Aliens, Atlantis 1, 2&3
Distribution: Microfolie's
Sortie: décembre 1994
Configuration minimum: Intel 386DX-25
Système d'exploitation: Windows 98, XP (avec DOSBox)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Ceux d'entre nous qui auront connu le monde vidéo ludique des années 80 et du début des années 90 ne peuvent pas être dans l'ignorance de l'univers du Capitaine Blood et de sa fameuse arche. Il est de ces jeux dont on parle encore dans les chaumières, les soirs de veillées.
D'autres qui, comme moi, avaient pris le train en marche, dans la seconde moitié des années 90 (début de la vulgarisation des jeux vidéo grâce à la venue d'un nouveau support définitivement révolutionnaire: le CD-ROM) auront surtout entendu parler de cette série dont le premier opus se nommait Capitaine Blood.
Commander Blood n'était en rien une suite aux précédents épisodes de la série (quoique considéré comme tout aussi bizarre que l'Arche du Capitaine Blood), mais allait être axé sur l'humour et la dérision. Cela ne l'empêchait pas d'être une de ces œuvres qui s'empare de l'esprit du joueur pour y laisser une empreinte indélébile.
Avec ce jeu, les excités du clavier passaient à côté de quelque chose, mais les amateurs de jeux d'aventure qui affectionnaient l'anticipation lorsqu'elle permettait le déracinement et qui, entre autre chose, considéraient que l'humour était une composante essentielle tout en sachant reconnaître un jeu attachant sans pour autant le voir atteindre des sommets d'éblouissement visuel, ceux-là donc allaient trouver dans Commander Blood l'occasion de découvrir une source de fascination totale et hallucinatoire.
Pour percevoir ce qu'avait été ce jeu, il faut remonter j'usqu'en 1994.
Ce retour sur époque n'est peut-être pas chose aisée pour les plus jeunes gamers qui considèrent comme atteinte à leurs valeurs une quelconque marche arrière de plus de six mois. Pourtant, il est nécessaire de comprendre qu'il fut une époque où les techniques vidéo ludiques avaient atteint des sommets en utilisant un affichage 640x480 (en VGA) sans accélération d'aucune sorte et surtout que cela suffisait à contenter les joueurs
Tel fut le cas de Commandeur Blood qui dut se satisfaire de ce mode d'affichage et qui, pour de basses raisons économiques (le prix prohibitif de la galette), vit son scénario se circonscrire à un CD-ROM alors que le développeur avait prévu de le faire sur deux.
Pourtant, Commander Blood profitait d'une technique hors pair pour l'époque. Rien que des images aux graphismes soignés dans des déplacements précalculés. Le jeu exploitait un design très varié. Les planètes, les habitations, les décors (parfois des déserts et parfois des cités immenses) étaient de compositions variées et surprenantes.
De plus et pour parfaire au bonheur du joueur, chaque monde bénéficiait d'une musique et d'une ambiance spécifique. Quant aux créatures peuplant ces mondes, celles-ci étaient tout aussi étranges que bigarrées.
Ici, une innovation dans l'art de l'incrustation permettait d'avoir de véritables marionnettes interprétant les personnages. Leur animation s'intégrait extraordinairement bien dans des décors dans lesquels ils se fondaient parfaitement.
Chaque race rencontrée s'exprimait dans une langue étrange qui, heureusement, était automatiquement traduite sur écran par des textes à la taille imposante (et cela afin que tout le monde puisse bien voir, y compris ceux installés là-bas, au fond). Dans l'ensemble, le background respectait parfaitement l'esprit de la série dédiée au Capitaine Blood et les races avaient de grosses personnalités.
Dans ces univers d'engeances aussi différentes qu'hallucinantes, l'apparition épisodique d'une frêle jeune fille filmée m'étonne encore aujourd'hui (jeune personne avec laquelle j'aurais aimé faire plus ample connaissance d'ailleurs ).
Afin d'en rappeler l'histoire, voici, en quelques mots, le synopsis du jeu. Dans le silence absolu et glacé de l'espace infini, aux confins de l'univers, la spirale d'un nuage particulé multicolore enroule ses volutes autour de la planète Corpo (où résident les Iswals). Bob Morlock (qui repose en salle de cryogénisation), fondateur de la Canary Corp, a choisi le Commander Blood pour mener à bien ses dernières volontés: remonter jusqu'à la naissance de l'Univers.
Dans cette fabuleuse épopée à travers temps et espace, Commander Blood sera aidé par son fidèle ordinateur de bord: Honk, la célèbre bio-conscience de l'arche, destinée à défendre la veuve et l'opprimé ainsi qu' à répondre aux questions fondamentales : mais qui a-t-il au bout du Big Bang? Qui est Petit Piteux? A qui profite le trafic de bionium et pourquoi Scruter-Jo a-t-il des mantas cybernétiques dans le cerveau ? Enfin, qui est ce joueur pirate (toujours pendu au téléphone) qui se connecte sur l'ordinateur de bord et joue toujours un poil en avance sur lui ?
A partir de là, les réalisateurs avaient pondu un scénario essentiellement converti à l'humour. D'entrée de jeu (si je puis dire), on pouvait s'en apercevoir au travers des dialogues de Honk, la bioconscience de l'arche. Celui-ci ne se privait pas de commenter les discussions et autres événements. Il lui arrivait parfois de s'incruster dans la conversation et d'en prendre la direction. C'était une véritable langue de vipère qui n'hésitait pas à pratiquer des tentatives de diversion afin de diriger Commander Blood vers des chemins détournés, à sa seule convenance.
D'ailleurs Monsieur Morlock avertissait dès le départ: "méfiance, ne vous fiez pas à Honck !" Bref: on avait affaires à un véritable boute-en-train qui n'avait pas son pareil pour remballer et vanner.
Le ton tout particulier du jeu était donné et, plus on y jouait, plus on se rendait compte que, sous une apparence de folie furieuse, on se retrouvait devant une histoire parfaitement cohérente où le moindre détail revêtait une importance pour la poursuite de l'aventure.
Ne me faites pas prétendre ce que je ne n'avance pas: Commander Blood n'était pas un jeu à proprement parlé difficile. Il se destinait à un très large public (dont je faisais partie) et de ce fait était d'un accès aisé. Afin de ne pas être bloqué dans le jeu, il suffisait généralement d'approfondir les dialogues avec les divers intervenants déjà rencontrés et c'eût été le diable si l'un de ceux-ci n'avait pas à fournir une nouvelle donnée non encore exploitée. Honk (l'ordinateur intelligent) était tellement intelligent qu'il informait de suite de ce qu'il fallait faire pour avancer dans l'histoire (surtout s'il était suralimenté en Bionium).
De plus, le joueur recevait fréquemment des appels (quitter la vraie vie pour encore se faire déranger par le téléphone. Je vous jure ! ) d'un pirate informatique qui lui aussi était en train de jouer et dévoilait en avant première ce qui se passerait plus tard dans le jeu.
Si le principe permettait d'éviter l'abandon du jeu sous prétexte d'un blocage définitif, il avait aussi un inconvénient : il réduisait d'autant sa durée de vie, surtout face à un inconditionnel du genre.
Le jeu profitait de l'existence de deux interfaces particulières.
La première concernait l'aventure elle-même et représentait essentiellement le poste de pilotage de l'Arche à partir duquel toutes les actions du jeu étaient réalisables. La main du Commander (que dirigeait le joueur via sa souris) assurait une rotation sur 360 degrés et permettait d'avoir accès au menu principal, aux communications, aux commandes autorisant la croisière dans l'espace et au débarquement sur une planète sélectionnée via la plongée à travers un tunnel à l'apparence organique.
A l'exception de son aspect saugrenu (qui tient du jeu, ne l'oublions pas), l'interface utilisateur est des plus claires et son maniement à la portée d'un enfant de quatre ans.
La seconde interface rappelle furieusement celle d'un autre jeu dénommé "System Shock". Celle-ci permettait de voyager dans les mémoires de Shodan (l'ordinateur contrôlant la station spatiale). Il en est un peu de même ici lorsque, pour obtenir du Bionium, le joueur devait investir les mémoires de Scruter-Jo et pratiquer un exercice de ramassage. Celui-ci consitait en la capture, du bout du doigt, de formes géométriques à placer sous deux raies mantas. Plus on récupérait de Bionium, plus Honk pouvait aider à la découverte de l'aventure. Bien évidemment, cela ne se faisait pas sans mal.
Outre le fait qu'on se retrouvait ,cette fois, dans un univers à trois dimensions, capturer une forme n'était pas de tout repos (elles se déplaçaient sans cesse, en files indiennes tournoyantes) et lorsqu'on parvenait à s'en saisir, il fallait encore rejoindre les raies pour y déposer la prise en question (exercice compliqué par la présence d'un gros ballon qui essayait de repousser la main ou encore d'abeilles qui faisaient lâcher la prise).
Avec Commander Blood, son créateur, Philippe Ulrich, voulait réaliser un vieux rêve: perpétuer la saga du Capitaine Blood dont il était l'auteur. Cet objectif avait abouti à un jeu techniquement bluffant à sa sortie.
De nombreuses personnes s'étaient impliquées dans ce projet pour faire de Commander Blood une digne suite. Du fait d'un choix de gameplay assez limité, la durée de vie n'avait rien d'extraordinaire et la conclusion de l'épisode n'allait pas rester dans les annales des jeux d'aventure comme une grande réussite (à cela: une limitation due à la réduction de son support).
Il n'en reste pas moins que ce jeu faisait figure de production exceptionnelle tant pour l'humour qu'il développait tout au long de l'aventure que pour son caractère bon enfant (comprenez: en l'absence de toute violence). Ces deux aspects sont devenus tellement rares de nos jours.
Ce fut donc dix ans après la sortie de l'Arche du Capitaine Blood que commander Blood vit le jour. Avec ce jeu, on allait assister à une débauche sans fin d'euphonies et de séquences vidéo sophistiquées couvrant un scénario en béton armé.
Alors, si vous aimez l'aventure avec un grand "A" et le spectacle chamarré, si vous possédez le bon ticket de métro et que le jeu se trouve encore dans vos fonds de tiroirs, retrouvez ce qui s'appelle réellement un Mythe.
Commander Blood connaîtra une suite intitulée "Big Bug Bang" (Le retour de Commander Blood) en 1996. Mais le jeu fut distribué uniquement en France et dans une semi confidentialité. Ceci, sans doute, dans le but de rattraper l'insuccès commercial que fut Commander Blood. Mais le jeu n'apporta, en définitive, pas grand chose si ce n'est un sentiment de frustration. Voilà une curiosité à réserver aux fans de la série et aux véritables collectionneurs.

La boîte et son contenu :
En ces temps mémorables, l'éditeur Crio avait pour bonne habitude de distribuer ses produits dans des coffrets de très bonne qualité. La boîte contenant Commander Blood est en carton fort et se compose d'une base (dans laquelle se trouve un double contrefort !) et d'un couvercle, le tout recouvert d'un revêtement blanc satiné (ce qui nous change des packaging ténébreux). Sur cette boîte vient coulisser une chemise en carton de bonne épaisseur aux représentations du jeu
La face avant reprend une fresque que les plus anciens ont certainement vue au moins une fois dans le commerce au moment de sa sortie. Celle-ci reprend précisément les caractéristiques et l'esprit du jeu: à la fois désopilant et déjanté. La face arrière est tout à l'avenant.
Commander Blood fait partie des premiers jeux auxquels j'ai pu m'adonner sur PC - le tout premier étant , je m'en souviens parfaitement, Aces of the Deep.
Attention : séquence nostalgie Aces of the Deep :
Pour y jouer, je venais à peine d'installer sur mon Intel 486DX2-66 un lecteur CD-ROM (vitesse 2X), une carte audio (Soundblaster 16 Pro) et deux petits diffuseurs aux qualités acoustiques plus que moyennes. Le tout m'avait coûté l'équivalent actuel de 250 EUR (dont la moitié pour la seule carte son). C'est donc sur un ordinateur transformé en véritable plate-forme multimédia (à l'époque, les machines ne se vendaient pas encore comme telles) que mes réels premiers pas dans le monde vidéo-ludique furent accomplis.
Si je puis me permettre un tout petit souvenir rehaussant cet épisode, je préciserais que mon épouse et moi y avons joué pendant toute une semaine sans son, car la carte audio, non disponible au moment de cet aménagement, avait mis ce temps pour nous être fournie. Cela n'avait pas empêché de nous retrouver captivés chaque soir devant un jeu dont nous n'avions pas assez d'yeux pour admirer tous les mérites. Nous venions de découvir là le jeu vidéo sur PC. Depuis, il y a eu d'autres miracles, mais rarement ressentis avec autant d'intensité.
Où en étais-je déjà ? Ha oui !
Commander Blood fait partie des tous premiers jeux à entrer dans ma collection personnelle. A l'époque,l'idée de la constituer était loin de moi car la place qu'elle occupait sur mes étagères était celle de trois gros livres (guère plus).
Ainsi, c'était chez un détaillant spécialisé dans le commerce vidéo ludique que j'avais remarqué ce jeu, puis acheté (au prix usuel pratiqué à l'époque) le produit, sans trop savoir ce qu'il contenait exactement et sans conscience aucune de son appartenance à un genre particulier. Aucun doute, c'était certainement l'ornementation attrayante de la boîte qui avait guidé mon choix.
A l'intérieur de celle-ci, on peut toujours trouver le CD-ROM dans son boîtier de cristal et un manuel de 16 pages. Depuis, j'ai complété le contenu, en premier lieu par une disquette de boot et, bien après, par une solution découverte sur Internet. Voilà dont une bien gracieuse boîte parfaitement représentative de son époque.
Depuis l'époque ou Commander Blood est venu se joindre aux quelques premiers jeux déjà acquis, j'ai précieusement conservé l'ensemble sur un bout d'étagère d'un petit meuble bibliothèque. Depuis, le petit meuble à fait place à une bibliothèque fixe, couvrant un mur complet et dont la partie droite est intégralement (du sol au plafond) réservée à l'ensemble des jeux emboîtés qui la garnit au point qu'elle sature définitivement. Commander Blood y a une place à demeure.

Et aujourd'hui ?
Pour un jeu datant de 1994, on aurait pu s'attendre, tout naturellement, à rencontrer certains petits problèmes d'installation et cela même sous Windows 98. En bien ce ne fut pas le cas.
Quoiqu'en langue anglaise (y compris dans la version francophone du soft), l'installation automatique a parfaitement joué son rôle et le jeu a démarré sans attendre (d'autant qu'il ne demande l'installation d'aucun patch). A cela, il faut toutefois observer la présence, sur la machine où s'est réalisée l'installation, d'une carte son assurant la compatibilité vers le standard Soundblaster. Une telle carte existe bel et bien : je viens justement d'en équiper mes deux dernières machines pour m'assurer d'une telle adéquation.
Ce périphérique audio est la carte son Hercules Gamesurround Muse 5.1 DVD+ dont le rapport qualité prix est des plus intéressants (environ 25 EUR). C'est d'ailleurs tout à fait fortuitement (à ma plus grande satisfaction) que je me suis aperçu d'une telle compatibilité. Celle-ci s'exerce envers tous les pilotes DOS Soundblaster 100% compatible (PORT=220 IRQ=5/7 DMA =1/5 pour ceux à qui cela rappelle encore quelque chose). Oserais-je avouer qu'après installation de la première carte et constation d'une telle prédisposition, je m'étais empressé d'en acquérir, derechef, une seconde à l'identique ?
J'envisage d'ailleurs, très sérieusement, l'achat d'une troisème pièce pour une éventuelle prochaine machine. Comme l'on dit chez nous: il n'y a que l'occasion qui fait le larron.
Il reste que sur un pentium 4 (encore doté du fameux Windows 98: précision importante), certaines phases du jeu sont présentement trop rapides pour être naturellement jouables. C'est le cas du déplacement horizontal de la souris dans l'interface principale et surtout dans l'interface 3D qui permet la récolte du Bionium. A cet endroit, le jeu est réellement impraticable. Qu'à cela ne tienne, il existe un petit utilitaire qui va permettre de régler cela en quelques instants. Il s'agit de CPUKiller 2.0.
Voilà un petit logiciel bien pratique (sympa, serait un terme plus hypéronique) qui va permettre de réduire la vitesse du CPU de la machine et cela avec une précision de l'ordre du pourcent. Très facile à installer et encore plus facile à faire fonctionner (un curseur permet de réduire la vitesse dont le pourcentage diminué est affiché dans une petite fenêtre, suivi d'un clic sur le bouton "START"), il ne demande qu'à servir son utilisateur. Pour ma part et sur la machine où le jeu se trouve installé, une réduction de 30 % de la vitesse du CPU permet au jeu de fonctionner de manière optimale, avec un déplacement horizontal des plus naturels.
Dans l'éventualité où CPUKiller vous intéresserait, voici l'adresse pour son téléchargement:
CPUKiller 2.0 et son krack
http://www.abandonware-france.org/ltf-utilitaires.php3
Faire fonctionner Commander Blood sous Windows XP (en tenant compte du pré requis) est peut-être possible, mais je n'ai pas d'information à ce sujet. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir fait quelques recherches sur Internet où une seule constatation s'impose: le jeu n'y est quasi pas référencé. Les sites francophiles à lui dédier quelques pages sont à compter sur les doigts d'une main.
Une telle désaffection pour les anciennes productions nationales est bien triste, mais elle est le reflet des prédilections dont s'accommode la gente ludique actuelle.
Entendons-nous sur la possibilité de faire fonctionner Commandeur Blood sous Windows XP, car si en l'état je ne l'ai pas testée, une alternative est offerte via l'émulateur DOSBox.
Sous celui-ci, le jeu ne témoignera d'aucune difficulté à se mouvoir après une installation qui se déroulera sans souci. De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant les jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Du tout grand confort.
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner ce émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante :
L'émulateur DOSBox
La réédition de Commader Blood semble aussi inexistante que son ascension au sommet des hits parade. Il faut dire qu'à l'époque de sa sortie, les séries budgets n'avaient pas encore raison d'être puisque la carrière commerciale d'un jeu s'étirait alors sur nombre de mois (voir plus d'une année). Pour se le procurrer aujourd'hui, il reste (peut-être) à l'amateur l'une ou l'autre occasion sur des sites spécialisés dans la vente en ligne, ou les brocantes et bourses informatiques.
Encore que la connaissance complaisante soit un autre recours possible, car en ces années de vaches grasses (1994) pour l'industrie du jeu vidéo, français en l'occurrence, on commercialisait alors des jeux sans protection logicielle. Celle-ci était alors assurée par son seul support qui n'appartenait pas encore au domaine publique (ou encore, par un algorythme chiffré à entrer avant exécution).
Entretemps, l'abandonware est venu au secours du gamer dépité. Dans le cas présent, la chose est effective puisqu'on peut maintenant télécharger le jeu sur un site francophone renommé à l'adresse suivante :
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=740
Cerise sur le gâteau, non seulement le site propose le jeu en version française mais en plus il offre deux variantes de Commander Blood. La première est une adapatation qui s'offre le luxe de fonctionner tel que sous Windows XP et la seconde une image du CD-ROM original. Le tout est complété par une documentation dématérialisée dérivée du manuel joint à l'origine, au jeu lui-même.
Autres temps, autres mœurs












































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