OVERLORD
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Mars 2008
Données techniques :
Type de jeu: simulateur de vol
Version: française intégrale
Conception: Rowan Software Ltd
Autres titres: Air Power, Dawn Patrol, Flight of the Intruder, Flying Corps, La Bataille d'Angleterre, Mig Alley, Navy Strike, Reach for the Skies
Distribution: Virgin Interactive
Sortie: juillet 1994
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98 et XP (avec DOSBox)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Un des tous premiers simulateurs de vol auquel j'ai pu m'adonner, avec Secrets Weapons of the Luftwaffe (Lucas Arts), Pacific 1942 (Microprose) ou Strike Commander (Origin), fut assurément "Overlord" des studios de développement britanniques Rowan Software.
A l'exception de l'illustre Flight Simulator dont j'ai encore souvenance d'avoir testé, en parfait néophyte que j'étais alors, les sensations aéronautiques sur un Intel 386DX-25, lorsque ce simulateur illustre en était encore à sa version 3 (affichage fil de fer en 16 couleurs EGA) et que le syndrome du vidéo-ludique m'était encore totalement inconnu, Overlord fut le premier jeu à attirer mon attention par l'entremise d'un magazine qui allait devenir par la suite mon égérie en matière de presse consacrée.
Je vous conte l'événement, vous allez voir, c'est du vécu comme vous n'en lisez jamais.
C'était en effet à l'époque où l'on commémorait, avec faste, les 50 ans du débarquement sur les plages de Normandie.
50 ans, l'événement.
Nous étions donc (faites le calcul pour vérifier) en 1994, période mémorable en ce qui me concerne puisque l'acquisition d'un Computer Intel 486DX2 cadencé à 66 Mhz, complété par la suite des périphériques appropriés, allait enfin me permettre de toucher du doigt le monde du multimédia ludique qui jusque là m'était indifférent. C'était précisément pendant cette période que j'avais incidemment feuilleté la revue Joystick (déjà présente depuis quelques temps sur les présentoirs des librairies), revue dédiée au jeu vidéo à destination de l'univers des PC qui célébrait l'événement en question en proposant en couverture de son numéro de juillet 1994 (N°51), le test d'un jeu sortant expressément pour l'occasion. Couverture commémorative puisque le thème et le titre du jeu consacré étaient plus qu'évocateurs !
Overlord proposait au joueur ni plus ni moins que de revivre les événements de la bataille aérienne qui précéda la grande opération amphibie, mise sur pied afin de reconquérir une Europe sous le joug du régime nazi.
Je ne vous ferai pas l'humiliation de vous rappeler toute l'importance de cette préparation aérienne qui avait eu pour lourde tâche d'isoler tout une région du territoire français en détruisant ponts, voies de communication, gares de triages, usines et industries profitant à l'effort de guerre nazi, tout en masquant à l'ennemi le secteur qui allait être alors privilégié pour la première attaque. Comme on le sait, cela fut fait de main de maître, mais à quel prix !
Vous le saviez, que l'opération "Exercice Tigre", qui était une préparation au débarquement, exécutée sur les côtes anglaises, fit plus de morts (749 GI et 197 marins de la Navy) que n'en fit le débarquement sur la plage de Utah Beach, chez les alliés ?
L'épopée de cette grande entreprise de délivrance me tient toujours particulièrement à cœur, moi dont la première grande passion fut le modélisme réduit statique et particulièrement l'aviation de cette époque agitée.
Overlord permettait au joueur de participer à la campagne de préparation au débarquement en s'engageant dans la Royal Air Force (RAF), quelques semaines à peine avant le jour J. Les missions que le joueur allait pouvoir remplir étaient multiples: escorte ou attaque de bombardiers moyens, attaques de navires en mer (vedettes, escorteurs etc...), attaques de gares de triage, de trains, de cours d'eau et de péniches, de cibles industrielles, d'aérodromes, de voies de communications etc... Le tout par petits groupes épars (généralement avec un ou deux coéquipiers).
Les appareils mis à sa disposition étaient le Spitfire MK9, le Hawker Typhoon IB (dont le moteur se démarrait à la cartouche) et le Mustang MKIII, variante du célèbre chasseur américain équipé du moteur anglais "Merlin" et destiné aux missions d'observation. Pour les bonnes bouches, ce moteur équipera d'ailleurs toute la série du plus fameux des Mustangs: la version D, avec sa verrière vision totale en goutte d'eau.
Dans Overlord, il n'était pas possible de piloter des bimoteurs ou de faire campagne dans le camp adverse. Pourtant, le joueur allait aussi devoir affronter les fameux Messerschmitt 109G et Focke-Wulf FW 190 A5-A8 ("Focke" n'ayant pas le caractère offensant que certains lui concèdent, je le rappelle) dans des combats épiques.
Un de ceux-ci me revient particulièrement en mémoire. J'étais en mission au-dessus du territoire normand lorsque mon appareil fut touché par la flag allemande. Tout était virtuel, heureusement. Je m'en tirais en constatant une traînée de fumée sortant du moteur et une baisse de régime de ce dernier, ce qui fit rapidement baisser ma vitesse de croisière. Dans ces conditions, il n'y avait pas d'échappatoire, il fallait au plus vite retourner à la base. A peine le cap de retour pris, le contrôleur aérien m'avertissait que la chasse allemande décollait. J'étais un gibier tout désigné. Plus question d'espérer pouvoir la tenir à distance respectueuse, la seule possibilité d'accentuer un peu ma vitesse était de perdre lentement de l'altitude en transformant la chute en accélération. Les quinze minutes habituelles pour traverser le "Channel" vers Tangmere (un aérodrome britannique) me parurent à ce moment d'une lenteur incommensurable alors que je pouvais observer au loin et derrière moi, un point qui se rapprochait inexorablement. Je passai la côte alliée en espérant obtenir le soutien de l'artillerie ou d'une présence aérienne quelconque, mais rien de tout cela. Le ciel restait désespérément vide à l'exception de mon poursuivant qui, cette fois, me talonnait de près. Les pistes étaient toutes proches lorsque je dus me résoudre à faire face à la première attaque. Partis dans un combat tournoyant, nous nous retrouvâmes dans un face à face avec (chance inespérée en ce qui me concerne) les pistes dans le prolongement exact de mon vol. Je parvins in-extrémis à éviter le tir de mon ennemi puis à me plaquer au sol en vue d'un atterrissage d'urgence. Entraîné par sa vitesse d'impulsion, mon adversaire s'éloignait des lieux et ne faisait pas mine de revenir pour me donner le coup de grâce alors que je me posais vaille que vaille. Ouf !
Je n'avais encore jamais subi une telle pression lors d'une mission ni constaté un tel acharnement de la part d'une intelligence artificielle dans un jeu de simulation aérienne. Le manche de mon joystick de l'époque en porte encore les stigmates: son plastique en transpire toujours par endroits.
Overlord avait été doté d'un nombre impressionnant de points de vue disponibles pendant le vol. Les développeurs appelaient leur concept "la matrice visuelle"; elle permettait une quantité impressionnante de combinaisons et de réglages de points de vue permettant au joueur d'observer pratiquement n'importe quelle scène dans n'importe quelle position de vol, afin de répondre à toutes sortes de situations. La combinaison de ces possibilités était époustouflante et jamais je n'ai revu, dans les simulateurs modernes, un tel panachage de fonctionnalités d'observation. Bien évidemment, toutes ces fonctionnalités demandaient la maîtrise parfaite d'un nombre conséquent de combinaisons de lettres clavier et des touches [Shift], [Ctrl] et [Alt].
Parmi les premiers jeux à en posséder, Overlord avait été doté d'un cockpit virtuel de poursuite digne de ce nom. Grâce à lui, les combats tournoyants étaient d'une intensité relevée grâce à son verrouillage interne sur n'importe quel objet sélectionné.
Le jeu prévoyait aussi la possibilité d'utiliser une caméra embarquée et d'enregistrer n'importe quelle scène pour ensuite la repasser en salle de briefing, une fois revenu (vivant) de mission. Le joueur disposait même d'un petit studio de montage.
Contrairement à certains simulateurs bien plus récents, il ne suffisait pas d'appuyer sur les touches [Ctrl]+[E] pour éjecter le pilote en cas de danger. Dans Overlord, l'abandon d'un chasseur en perdition n'était possible que si celui-ci était sur le dos. On ne pouvait pas marcher sur l'aile tout comme l'a toujours interdit la réalité. Dans ces conditions, revenir sain et sauf d'une mission commençait sérieusement à s'apparenter à un défi!
J'en avais d'ailleurs largement fait les frais et je ne me souviens plus du nombre de fois où j'ai dû recharger une sauvegarde, praticable uniquement lors du retour en chambrée, pour pouvoir reprendre le cours de ma carrière (quoi qu'il fût plaisant d'assister au debriefing et à l'affliction d'un supérieur lorsque le commandant évoquait ma tragique disparition au champ d'honneur).
Cela dit, il y avait quelques points de détail qui avaient de quoi faire sourciller le "spécialiste" que j'étais en matière d'authenticité historique.
Je ne ferai de commentaire ni sur les qualités graphismes du jeu vu leur âge (d'autant que ceux-ci me permirent de plonger totalement dans l'ambiance) ni sur la qualité de certaines représentations pouvant être considérées comme rudimentaires mais qui devaient tenir compte des contraintes matérielles de l'époque.
Je ne ferai pas, non plus, de commentaire sur la partie audio du soft. Non que celle-ci fût mauvaise, mais elle souffrait des limites technologiques de son temps. En vol, on avait bien des bruits de moteur (variant avec la puissance) et un bruit de souffle dû à la pénétration de l'air. Ceux-ci étaient satisfaisants mais se faisaient entendre en l'absence totale d'effet stéréoscopique. Je m'explique: une explosion survenant au loin s'entendait comme si elle se produisait tout à côté. Il en était de même avec le tir des armes qui se percevait avec un léger décalage dans le temps. Un combat à quelques milles de là donnait l'impression de se dérouler tout à côté. Cela déroutait parfois mais s'expliquait. Et si vraiment le bruit de fond gênait l'utilisateur, un appui sur la touche [s] et le moteur devenait parfaitement silencieux.
Pas de quoi fouetter un chat.
Je m'en tiendrai simplement à la reproduction des appareils mis en œuvre dans le jeu.
Je le rappelle: l'action se situait dans une période précédant le jour du débarquement (6 juin 1944). L'ampleur de l'opération Overlord était telle qu'elle ne pouvait être cachée aux yeux des Allemands. Par contre, la date et le lieu devaient rester un secret absolu (faire planer le doute sur ces points fut l'atout maître de la manœuvre). A cet effet, les premières bandes de débarquement, ces fameuses bandes noires et blanches recouvrant, pour partie, ailes et fuselage des avions, ne furent apposées que dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Dès lors et dans le jeu Overlord, leur présence sur les Mustangs et Spitfire, quelques semaines avant cette date, reste (passez moi l'expression) un anachronisme complet.
Le cas du Typhoon est quant-à lui, quelque peu plus délicat.Vous avez quelques minutes à me consacrer pour qu'on en discute ?...
C'est bien.
Vous l'aurez sans doute remarqué en admirant les captures d'écran faites main et présentes sur la droite de ce texte que, sur le Typhoon, ces marquages noirs et blancs apparaissent au niveau des ailes mais pas du fuselage (si si, regardez bien !). Dès lors, l'historien pourrait interpréter la présence de ces bandes non pas comme celles apposées au moment et pour le débarquement mais comme les bandes d'identification qui furent placées sur cet appareil au début de l'année 1943 afin d'éviter les méprises entre pilotes alliés qui avaient tendance à confondre la silhouette du Typhoon avec celle du Focke-Wulf 190 Allemand (plusieurs incidents provoquèrent la mort d'aviateurs alliés se croyant en sécurité, suite à cette confusion).
Oui, mais le souci c'est que les dites bandes d'identification ne furent peintes que sous le dessous des ailes de Typhoon, et jamais sur le dessus des ailes de cet appareil. Aie aie aie !...
En conclusion, il n'y avait là rien de bien méchant pour autant qu'on n'y prenne attention, d'autant que la représentation des machines volantes reflétait parfaitement les formes générales de chaque appareil et que le jeu permettait de piloter un Mustang III, ce qui, si je ne m'abuse, ne s'est jamais reproduit depuis.
Ca, madame, cela vaut bien quelques petites entraves à la réalité historique, non ?

La boîte et son contenu :
Si Overlord fut sans doute le premier jeu à m'avoir fait prendre conscience de l'intérêt qui serait le mien pour les jeux vidéo, il n'en a pas été pour autant le premier à entrer en ma possession. Je l'avais même quelque peu oublié jusqu'au jour où, nous rendant dans le négoce spécialisé en la matière que mon épouse et moi fréquentions assidûment, je fis la découverte de ce jeu en gamme réédition "The White Label" présentée par Virgin Interactive.
Cette réédition avait quelque chose de particulier puisqu'elle concernait un jeu dont la version liminaire avait été commercialisée sur un support qui ne s'utilisait déjà plus: la disquette. En effet, trois ou quatre de celles-ci étaient nécessaires pour pouvoir assurer sa distribution. Si je le sais, c'est que l'utilitaire d'installation prévoit toujours leur changement en cours de décompression sur le disque dur et trois au moins enferment le corps principal du jeu. Une dernière devait contenir la conversion SVGA (si toutefois l'affichage SVGA avait été prévu pour la commercialisation à sa première sortie).
Mais en l'état, il s'agit bien ici d'une version transposée vers le support optique.
La boîte est composée d'une base et d'un couvercle en carton fort de très bonne qualité. L'ensemble est recouvert d'une parure à l'aspect parcheminé dont le touché satiné rappelle un papier haut de gamme vélin ou écru. La teinte générale en est un opalin tanné comme l'étaient les pages des grands incunables (enfin, je le suppose). Tout cela respire le bon goût et le cérémonial parfaitement restitué pour une édition à but commémoratif.
Sur la face avant est affichée une représentation de dogfight entre un avion britannique et son adversaire naturel au-dessus des côtes Normandes dans un style très aventurier digne des grandes décorations que présentaient les boîtes de modèles réduits de la marque Airfix, il y avait une vingtaine d'années de cela (pour ceux qui les connaissent). A la regarder, on ne pouvait qu'avoir envie de parcourir son contenu. La face arrière présentait quelques captures d'écran du jeu et un texte descriptif destiné à décider définitivement le client déjà tenté par la décoration présente de l'autre côté du coffret.
Les vertus de l'emballage et ce qu'il avait alors suscité comme souvenirs ne purent résister plus longtemps à mon empressement à agripper sauvagement l'article et à ne plus le lâcher jusqu'au retour hâtif à notre domicile.
Une fois ouvert, je pus constater toute la splendeur de son contenu. Celui-ci se compose de la classique boîte en cristal contenant le CD-ROM du jeu, mais surtout d'un magnifique manuel de l'utilisateur, de petit format, certes, mais composé dans une papier grammé de grand luxe (papier150gr/m² ou plus, avec reliure métallique spiralée) de 228 pages reprenant tout un volet historique dans lequel on peut retrouver quelques écrits du célèbre pilote français Pierre Clostermann, qui a combattu dans les rangs de la RAF, suivi du descriptif des montures de l'époque apparaissant dans le jeu (ainsi que la manière de les maîtriser) et complété par un détaillé de toutes les commandes clavier du jeu (et elles ne manquent pas ! ). S'y trouve aussi l'habituelle carte d'enregistrement.
Afin de maîtriser rapidement le jeu, je m'étais confectionné un petit bristol plastifié sur lequel était reprises les principales commandes du jeu (à l'exception de celles concernant la matrice visuelle, décidément trop nombreuses). Ce tableau récapitulatif y est toujours.
S'y trouve aussi la disquette de boot créée à l'époque où le jeu s'ébrouait sous MS-DOS et sur un Intel 486DX2-66. Cette disquette renferme notamment toutes mes sauvegardes jusqu'au dernier jour, soit le 6 juin 1944. Car il me faut bien l'avouer: Overlord est la seule simulation de vol dont j'ai parcouru l'unique campagne du début à la fin tant j'avais alors été pris par l'ambiance du soft qui m'avait incité à parcourir toutes les missions.
Cette boîte (et quelques autres) a connu une trajectoire étonnante puisque à une époque où je me séparais de mon bon vieux et fidèle Intel 486DX2-66 au profit d'un membre de ma famille, elle le suivit dans cette transhumance car je savais qu'outre le matériel en question, il n'était plus possible de le faire fonctionner sur des machines plus récentes.
Par la suite, j'ai eu toutes les occasions de regretter cette renonciation (et non le geste, bien entendu). Mais à la suite de l'entreprise qui consiste maintenant à relater mes souvenirs en matière de vécu vidéo-ludique, j'ai eu le plaisir, quelques années après, de la voir revenir (ainsi que quelques autres) par le truchement d'une autre personne appartenant au cercle familial. Sans doute le jeu n'avait-il pas intéressé ou n'avait-il pu être installé, que sais-je... Mais voilà qu'il me revenait dans l'état où je l'avais transmis (pour cela, je remercie encore l'intermédiaire) et avec intention de servir la bonne cause (celle à laquelle je me consacre présentement).
On fait parfois de grosses bêtises dans la vie. On a rarement l'occasion d'être racheté de la sorte.
Je l'avais alors remisée dans la bibliothèque réservée à cet effet par pur conservatisme avec l'intention de l'y conserver définitivement, puisque son utilisation était devenue surannée face à l'évolution des technologies informatiques.
Jusqu'au jour où...

Et aujourd'hui ?
...j'eus à prendre en compte l'existence d'un émulateur qui me permit de remettre la galette dans son lecteur et de relancer une nouvelle installation. Son nom, il le signe à la pointe de l'épée d'un Z qui veut dire DOSBoxzz ! Heu... Non, ça va pas, on recommence.
Cet émulateur a pour patronyme DOSBox et, en tant qu'émulateur d'anciennes applications destinées au computer de génération x86, il est encore le seul à pouvoir faire fonctionner Overlord.
Au début je n'y croyais pas trop. Overlord est tout de même un jeu très ancien (vieux jeu n'a pas de sens, le virtuel n'ayant pas d'âge). Mais force est de reconnaître que l'installation s'est déroulée comme à l'époque de sa première activation.
Mon seul désappointement réside dans l'impossibilité de remettre en activité l'affichage en mode SVGA qui demande un aménagement après l'installation principale. J'eus beau passer en revue tous les pilotes VESA mis à disposition par l'application, mais rien n'y fit. Le jeu est resté en mode VGA basse résolution.
Pourtant, le SVGA autorisait un rendu nettement plus exprimé et raffiné que celui qu'affichait le mode de base. C'est sans doute cette qualité graphique, comparée à la concurrence de l'époque, qui m'avait poussé à parcourir le jeu du début à la fin avec tant de délectation.
Heureusement, l'affichage de DOSBox en mode fenêtré permet un incontestable adoucissement de l'image (sur un écran CRT 17", c'est flagrant) et restitue un tableau général nettement supportable.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Par contre, pour ce qui est de le dénicher sur le net, j'ai fait choux blanc sur toute la ligne. Il semblerait que le retrogaming n'ait jamais entendu parler de ce titre qui fut pourtant, à son époque, mis en exergue dans la presse spécialisée.
Cette situation était celle-là jusqu'à ce que Overlord apparaisse enfin dans les archives de l'abandonware francophone et que le jeu soit proposé dans la liste des jeux abandonwares pour MS-DOS. C'est déjà quelque chose dont vous pourrez peut-être tirer parti à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1350
Et puisqu'on en est à se souvenir de l'existence du studio de développement Rowan Software, il faut rappeler que celui-ci fut un studio qui, durant plus de 13 ans, se spécialisa dans la conception de softs destinés à la simulation de vol tout en se focalisant principalement sur les deux périodes des grandes guerres mondiales.
La première fut abordée avec un excellent "Flying Corps", édité en 1997 qui tenait la dragée haute au Red Baron 3D, le simulateur de vol de la première guerre mondiale de l'éditeur Sierra.
La seconde fut abordée avec l'honorable "Battle of Britain", jeu sorti en 2001, que j'apprécie tout particulièrement, une fois apposé la conversion proposée par le BDG (Battle of Britain / Mig Alley Devlopment Group), team de fanas de l'aviation, adeptes de cette période de l'histoire. Je vous aurais d'ailleurs entretenu plus longuement depuis longtemps à propos de ces deux titres si j'avais eu à disposition les boîtes originales cartonnées mais mon infortune en la matière fait qu'actuellement, ce n'est toujours pas le cas.
Entre les deux, ce fut le très beau "Mig Alley" qui marqua les mémoires pour son thème, trop peu souvent abordé, sur la guerre de Corée. Mais depuis 2001 et la reprise des studios Rowan par la maison d'édition Empire Interactive, tout développement dans le domaine de la simulation fut abandonné. Entretemps et pour le plaisir des connaisseurs, les codes sources de ces jeux furent déposés dans le domaine public, à l'instigation de Dave Whiteside (fondateur de Rowan) qui voyait dans ce geste la façon de pousser le chant du cygne d'une maison d'édition (ainsi que d'un genre ludique, semblerait-il) qui pendant plus d'une décennie se consacra entièrement à la simulation aérienne dont elle savait restituer les atmosphères comme peu ont pu le faire.




























































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