HEROES II (OF MIGHT AND MAGIC)
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Juin 2008
Données techniques :
Type de jeu: stratégie/gestion/rôle/aventure
Version: française intégrale
Conception: New World Computing
Autres titres: Empire 2,Hammer of the gods, Heroes 1, 2, 3, 4, & add-ons, Iron Cross, Joe and Mac, Might & Magic 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ,8, 9 & add-ons, Nuclear War, Planet's Edge, Wetlands, Zephyr
Distribution: 3DO
Sortie: décembre 1996
Configuration minimum: Intel n486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98 & XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Mode réseau: affrontement entre 6 joueurs

L'histoire du jeu :
Comme pour tout joueur qui se respectait, l'éclectisme d'antan prescrivait que tous les genres aient été parcourus une fois au moins avant de pouvoir se faire une idée de celui (ou ceux, ne soyons pas restrictif) qui emporterait les faveurs de chacun. Les démos et le macrocosme du shareware (désigné actuellement sous le vocable édulcoré de "indé" mais qui recouvre des pratiques similaires) étaient, entre autres choses, destinés à cet effet.
Le jeu qui m'entraîna vers le genre "stratégie temps réel" fut sans doute le très légendaire Command & Conquer (Westwood- 1995) auquel j'ai déjà consacré une petite bafouille. Par contre, le genre "stratégie au tour par tour" me laissa un émoi incommensurable après que j'aie passé de nombreuses heures sous l'ineffable X-Com: Terror from The Deep (Microprose - aussi 1995) pour lequel j'ai aussi dédié un verbiage exubérant tant j'avais pu l'apprécier pour son intensité et sa profondeur (c'est le cas de le dire) de jeu.
Fort de cette expérience immersive dans le domaine du tour par tour (c'est une expression désignant ce mode de jeu qui consiste à distribuer le temps d'action entre les joueurs ou entre un joueur et la machine), je m'étais mis à rechercher d'autres jeux relevant du même mode stratégique. C'est ainsi qu'un jour (je ne sais plus très bien lequel), je découvris Heroes of Might & Magic deuxième du nom. Cette découverte était due aux propriétés attractives (en ce qui me concerne) du coffret contenant le jeu, bien plus qu'à une quelconque idée de ce que celui-ci recelait (n'ayant pas eu à connaître, à ce moment, le précédent et premier numéro de ce qui deviendrait la série des Might & Magic).
Jouer à Heroes of Might & Magic 2 (dont les acronymes sont habituellement "Heroes II" ou encore "HoMMII", sous-titré: les guerres de successions) c'était se plonger, littéralement parlant, dans l'envoûtement d'un bon livre d'Heroic Fantasy où toute l'abstraction de la lecture laissait entrevoir un univers merveilleux pour celui qui s'en donnait la peine.
Une fois le jeu démarré, on contemplait un monde dont le graphisme baroque, voire ingénu et doucereux, entraînait le joueur sur les chemins tortueux de la rêverie. La représentation de l'univers de Heroes se traduisait dans un style très épuré (mais à l'opposé du rudimentaire) et laissait les portes grandes ouvertes aux imaginations les plus fertiles.
C'était évidemment une pierre d'achoppement pour ceux que la fertilité imaginative n'avait pas encore atteint (bien que je les présume moins nombreux à ce moment qu'au jour d'aujourd'hui tant cette représentation n'a plus cours). En gros, le graphisme du jeu (bien que plus détaillé, plus lumineux et plus soigné) pourrait faire penser à celui d'Ultima 8 et était certainement encore inspiré du tout premier volet.
Heroes of Might & Magic 2 n'était pas seulement un jeu de stratégie. Il intégrait aussi des phases de gestion et un petit côté jeu de rôle pas déplaisant du tout. L'ensemble était implémenté dans un climat d'aventure qui tenait en haleine tout au long des missions.
Son thème était évident d'entrée de jeu: le joueur avait à prendre en main le destin d'une contrée telle qu'on pouvait l'imaginer provenant du moyen âge. Comme à l'époque, il était bon de s'assurer les services d'un ou plusieurs héros qui allaient avoir la lourde tâche de faire prospérer la dite contrée. Et tout comme au moyen âge (et encore actuellement, ne nous le cachons pas), prospérer dit: empiéter sur les terres de ses voisins. Pour ce faire, il fallait avant tout se constituer de puissantes armées en mettant à contribution les gens de la contrée. Ca tombait bien, ceux-ci résidaient essentiellement dans le château, fortification principale du maître des lieux. Le joueur allait ainsi mettre à profit ses talents de gestionnaire émérite (qu'il est certainement devenu en grandissant) pour améliorer ses outils de production, pour construire de nouvelles bâtisses, des fortifications etc.., afin d'attirer de nouvelles populations (dans le but de se constituer une belle garnison et des armées que mèneraient à la victoire les héros à son service). Dans le même temps, les héros parcouraient la contrée afin de découvrir ressources, richesse, magie qui pourraient être bientôt mises à profit. Car, il fallait bien s'en douter, il n'allait pas être question de poursuivre ce petit cinéma-là sans qu'une quelconque opposition ne survienne, à un moment ou à un autre.
Les choses sérieuses apparaissaient alors. Le premier assaut non préparé, contre un ennemi, même inférieur en nombre et voilà les premières douleurs de la défaite en rase campagne qui dévoilaient le joueur impétueux (ce qui fut mon cas, à l'époque).
En un instant, on réalisait que Heroes of Might & Magic n'avait encore rien à voir avec un FPS. Chaque bataille réservait son lot d'incertitudes d'autant plus grandissantes que l'impréparation précédait celle-ci. Plus question, la prochaine fois, de partir à l'aventure sans une armée composée d'unités combattantes en nombre suffisant et aux qualités agressives ou défensives améliorées. Dans Heroes of Might & Magic, le volet magie avait une grande importance et n'était absolument pas à négliger pour pouvoir remporter la victoire.
Par rapport au premier volet de la série, c'était d'ailleurs un complet remaniement que le système de sorts avait subi. Ce dernier était cette fois bien plus évolutif et complexe que précédemment. Les concepteurs avaient, à ce niveau, fait les choses en grand.
En attendant, les phases d'action se succédaient dans un écran symbolisant le champ de bataille où les unités personnifiées étaient placées sur des cases polygonales recouvrant l'ensemble du plan. C'est en ces lieux que se déroulaient les combats au cours desquels le joueur avait tout loisir de développer ses stratégies puisque tout s'y déroulait au tour par tour. Je ne vais pas faire l'affront de détailler cette phase du jeu, par respect pour les inconditionnels de la série. Seul le fait que le champ de bataille en question était plus vaste que celui présent dans la première version est à souligner.
En ces lieux, les héros (personnages clé dans le jeu) prenaient toute leur importance dans le déroulement et l'issue finale de la bataille. Ceux-ci possédaient des capacités d'évolution dans différents domaines qui les rendaient de plus en plus forts et performants. Il y avait tant de possibilités offertes que le joueur, même averti, n'était pas prêt d'en voir la fin. L'intérêt primordial du héros, en ces instants, était qu'il pouvait influer sur le sort de la bataille en insufflant certaines de ses capacités aux troupes sous ses ordres. Magie, force, vitesse etc... Tout pouvait être mis en œuvre grâce à ce dernier pour vaincre l'adversaire.
Mais le jeu ne consistait pas simplement en une succession de rencontres belliqueuses entre les héros engagés par les seigneurs en conflit. Heroes of Might & Magic 2 proposait une série de scénarii variés (36 en tout) proposant des conditions de victoire toutes aussi différentes que multiples.
A n'en pas douter, on avait affaire, avec ce jeu, à un véritable outil de stratégie qui produisait son lot de surprises et d'innovations. C'était à ce point que, pour faire le tour de tout ce que proposait le jeu en matière de découvertes (sorts, pouvoirs, artefacts etc...), il fallait quasiment le parcourir dans sa totalité car tout se dévoilait peu à peu aux yeux du joueur passionné.
Maintenant, la stratégie à un tel niveau de complexité aurait pu refroidir l'ardeur de certains joueurs peu accoutumés au genre. Car il faut bien convenir qu'il faut souvent s'imprégner de toute une atmosphère, d'une logique et d'un fonctionnement parfois rebutant. Heroes of Might & Magic 2 était à cet égard un modèle d'ergonomie et mettait le jeu à la portée du premier joueur venu. Il se pourrait même que les jeunes joueurs actuels ne jurant que par la manette de leur console puissent s'y adonner sans difficulté (non, je blague, là). L'apparente simplicité du jeu aurait même pu le décrédibiliser aux yeux des aficionados du genre. C'est vous dire si la prise en main était élémentaire (mais non moins efficace).
Mais sous celle-ci se cachait pourtant une grande profondeur de jeu et d'énormes possibilités via un éventail de commandes mnémoniques. Le grand avantage de ce genre de jeu était que tout se passait dans la détente la plus complète grâce à son principe de tour par tour, ici mis à profit avec talent par les créateurs.
Graphiquement le jeu était remarquable bien que la subjectivité restât de mise dans les phases d'action et dans l'effervescence de l'univers du jeu en général. Car si le graphisme était enchanteur, c'est surtout dû au statisme des tableaux proposés. Même les combats étaient idéalisés et il faudrait au joueur d'aujourd'hui une sérieuse dose d'imagination pour y voir des armées en conflit, comparativement à ce qu'il peut observer dans les jeux actuels, en matière de représentation réaliste.
Il est vrai que dans ce domaine, les choses ont bien changé en quelques années seulement. Toutefois, le graphisme était parfaitement adapté aux machines de l'époque et particulièrement aux machines appartenant à la génération Intel 486DX2-66 de type VLB (et cela, même avec la version dédiée à Windows 95). C'était un fait qui méritait d'être souligné et qui permet de mieux appréhender le constat ainsi fait.
Mais la magie opérait (et opère encore en ce qui me concerne) grâce à la présence d'une ambiance sonore et musicale excellente, parfaitement dans le ton, restituant une atmosphère apaisante au point qu'on aurait pu regretter de batailler pour s'assurer la conquête du monde inconnu.
Le mode multijoueur n'avait pas été oublié et donnait au jeu une dimension supplémentaire que je n'ai malheureusement pas pu tester à l'époque, ne possédant alors qu'une seule machine.
Heroes of Might & Magic 2  était, à sa sortie, le haut de gamme dans le domaine de la stratégie et, à l'origine, un jeu de plateau auquel l'arrivée de l'univers vidéo n'a rien enlevé. Du tour par tour, de l'action segmentée, un univers médiéval super fouillé, une profondeur tactique abyssale, une grande simplicité d'utilisation: tout pour plaire au joueur. Si ce dernier avait déjà sévi sous le premier volet, le second reprenait nombre de nouveautés comme un système de magie beaucoup plus développé, des héros plus étoffés (une certaine approche du jeu de rôle), une avalanche de nouveaux sorts, artefacts, lieux secrets, un univers mélodieux immersif etc… sans compter sur une interface aux graphismes léchés et au design sans faille.
Nonobstant le fait que la stratégie n'a jamais été idolâtrée par la faune ludique (encore moins actuellement que précédemment), ce jeu était un petit bijou.

La boîte et son contenu :
Heroes of Might & Magic 2 était exhibé sur les présentoirs, alors surabondants en jeux vidéo de toutes sortes (quasi-exclusivement dédiés aux machines PC), d'une grande surface proche. Je suppose que son prix attractif (avoisinant les 15€, mon seuil de tolérance en la matière) m'avait alors incité à en prendre possession car, avant ce jour, je n'avais aucune idée de ce que proposait un tel jeu (ni même qu'il relevait du domaine de la stratégie). L'ornementation de la boîte était sans doute pour beaucoup dans la convoitise qui me guida vers son acquisition. Je ne dirais pas que je me suis laissé tenter par tout ce qui brillait, mais l'expression à tout de même son fond de vérité. Car la boîte a une allure qui la démarque par rapport à bien d'autres (ce qui était le cas, à l'époque où elle trônait sur les présentoirs des magasins, en compagnie de ses consœurs).
Admirez donc !
La boîte est constituée d'une base et d'un couvercle s'emboîtant l'un dans l'autre (conception classique) de bonne facture (je veux dire par là que la matière qui la compose est relativement robuste et présente toutes les caractéristiques d'un packaging assurant son rôle dans les domaines de la protection et de la longévité, pour autant qu'il n'ait pas à souffrir de malveillances prématurées).
La teinte générale est le gris pierre de taille, pierre dont étaient constituées les fortifications moyenâgeuses (la symbolique est sans équivoque). Sur le couvercle, trônent, sur fond d'armure, des armoiries (celles d'un seigneur de guerre, sans doute) confirmant, s'il le fallait encore, que le jeu prend comme référence historique la grande période obscurantiste du vieux continent. Le dos de la boîte est toutefois plus classique (pour un jeu vidéo, s'entend) et propose quelques captures d'écran enluminées par les indications nécessaires à faire comprendre au gamer interloqué par l'emballage, quel contenu celui-ci propose.
Passons au contenu, précisément.
Celui-ci est stricte mais aussi complet. On y trouve premièrement le CD-ROM du jeu enfermé dans son boîtier cristallin. Ensuite vient un très beau manuel de 120 pages (noir & blanc), au dos encollé et couché sur papier glacé qualité grand seigneur, détaillant tous les domaines du jeu (et il y en a, vous pouvez me croire). Son format n'atteint pas celui de la norme A5, mais son épaisseur et le condensé de son contenu attestent de la richesse des informations qu'il renferme. Rien qu'à sa vue, on peut en déduire qu'on ne se trouve pas en face d'un soft pouvant être assimilé en quelques commandes élémentaires. Partisans du FPS, passez votre chemin, semble-t-il indiquer.
Vient ensuite un dépliant à plusieurs volets reprenant l'ensemble des commandes, leurs raccourcis et les arborescences de sorts, magies, constructions, piétailles etc...
On y trouve encore un feuillet double face décrivant les deux modes d'installation possibles (MS-DOS et Windows 95).
Enfin, dans le fond de la boîte, repose un feuillet publicitaire vantant les qualités complémentaires de l'add-on du jeu: Heroes II, The Price of Loyalty.
J'ai, comme à mon habitude, conservé dans cette boîte la disquette de boot qui me permettait d'y jouer à l'époque où seul mon Intel 486DX2-66 était en activité. Le tout complété par l'ineffable carte d'enregistrement auprès de l'éditeur.
Comme je le précisais plus haut: simple, mais ultra-complet.
Et puisque de la place libre était encore disponible dans le coffret, j'y ai ajouté par la suite les deux épisodes suivants (Heroes III & VI) parus bien après dans une revue francophone réputée et dédiée aux jeux vidéo sur PC (son nom est dans l'énonciation des attributs, cherchez pas).
Cette belle boîte, dont la tranche reprend, en grand, son titre aux relents d'armoiries médiévales, est placée maintenant en évidence dans la bibliothèque qui sert à préserver l'ensemble de ma collection. Lisible d'assez loin, le titre en jette pas mal et attire l'œil du vilain (dans son acceptation moyenâgeuse) passant par là. Elle restait ainsi, sur sa tranche, assurant son seul rôle de mise en valeur, lorsque l'idée me vint que ce qu'elle contenait avait aussi sa place parmi les titres présents sur ces pages. Ainsi fut-il donc fait.

Et aujourd'hui ?
Je me dois de faire un aveu pénible: je regrette ne pas avoir joué assez longtemps à Heroes II pour avoir pu en apprécier toute les facettes. Je m'en veux aussi de l'avoir alors laissé trop longtemps dans l'oubli jusqu'à ce jour où, pour satisfaire à des besoins d'écriture, il me vint à l'esprit de lui consacrer un article sur ces pages. Car lorsqu'il s'agira de choisir entre ce dernier et un FarCry (par exemple, mais n'y voyez aucune intention particulière sinon que ce dernier soit représentatif d'une autre génération) en vue de passer une soirée agréable et reposante, mon choix sera rapidement fait.
D'ailleurs cela va pouvoir se concrétiser facilement.
Heroes of Might and Magic deuxième du nom, propose deux types d'installations. La première sous MS-DOS et la seconde sous Windows 95 ou inversement, c'est vous qui voyez). Mettons les choses au point pour ce qui est de ce second OS dans sa (presque) dernière version (soit Windows XP). Sous celui-ci, j'ai pu installer et faire fonctionner le jeu sans coup férir mais il se pourrait que sur certaines machines, le mode compatibilité soit nécessaire (et cela en fonction des configurations hétérogènes supportées par ce système d'exploitation contemporain).
Si l'on s'en tient à la version de base (celle présente sur le CD-ROM version commerciale: la 1.0) tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Par contre, il faut savoir que le jeu connut quelques correctifs dont l'ultime version est la 1.3. (mise à jour proposée pour MS-DOS et pour Windows 95).
Sous ce dernier (WindowsXP, maintenant, car de Windows 95, il ne me reste en souvenir que le CD-ROM et sa licence, conservés dans une armoire quelconque) et malgré tous mes efforts, le correctif refuse obstinément de s'installer, prétextant ne pas pouvoir trouver les fichiers à upgrader alors que ceux-ci sont parfaitement présents dans le répertoire du jeu. Windows XP n'est pas le responsable de cette situation puisque mes essais sous Windows 98 (et sur une autre machine) ont abouti au même résultat.
Il me reste alors à tester la version destinée au Disk Operating System (le MS-DOS) qui demande maintenant (puisque nos machines sont quasiment toutes équipées du nouvel OS graphique bien connu) la présence d'un émulateur (comme qui dirait DOSBox, au hasard...). Sans trop d'hésitation, je choisis alors DOSBox afin de pouvoir profiter de la version dédiée à cet OS fossile qu'est le Disk Operating System.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Sous l'émulateur en question, l'installation se déroule tout à fait normalement.
Toutefois et à la suite de cette dernière, constatant que tout ne se passe pas comme il le faudrait en matière de phonétique, voilà qu'il me faut revenir à plusieurs reprises sur l'outil "Install" afin de configurer idéalement les paramètres audio du jeu et de sélectionner les bons pilotes.
Les symptômes précédents le bon retour à la maestria phonétique étaient les suivants: soit toute musique était absente, soit les sons (bruits divers et mélodies) s'imbriquaient anormalement et provoquaient de forts ralentissements dans le déroulement du jeu. Au final et après différents essais sur les pilotes proposés par le jeu, la configuration trouve ses bons paramètres et Heroes 2 se met alors à fonctionner à la perfection.
Sous DOSBox, j'ai même pu afficher les cinématiques en haute définition (à contrario de ce qui est proposé par défaut) sans rencontrer le moindre souci d'affichage. C'était une possibilité qui m'était refusée à l'époque où le jeu s'ébrouait sur mon Intel 846DX2-66 (même VLB de son état).
Comme cela est indiqué ci-dessus (et tout comme en ce qui concerne la version Windows du jeu), sous MS-DOS, un correctif a été mis au point et permet de faire passer Heroes of Might and Magic 2 de la version 1.0 à la version 1.3.
Afin de compléter l'installation effectuée sous DOSBox, je lance l'installation du patch en question (sa mise en place est documentée dans un fichier txt accompagnant ledit correctif). Cette fois, la mise à jour se déroule sans encombre et va jusqu'à son terme. J'ai devant moi un applicatif mis à jour dans son mode d'utilisation primitif (le MS-DOS) alors que sous Windows et bien qu'il soit aussi prévu à cet effet, l'analogie semble irréalisable.
Le monde à l'envers, quoi.
Ce n'est pas une contrainte en ce qui me concerne, j'utiliserai donc DOSBox pour profiter encore de ce formidable jeu dans sa version définitive (d'autant que ce n'est pas là la seule qualité de ce sublime émulateur).
On peut trouver tous les patchs en question à l'adresse suivante:
http://dlh.net/cgi-bin/dp.cgi?lang=eng&ref=ps&sys=pc&cap=h
Rechercher dans la liste les lignes appartenant à:
Heroes of Might & Magic II 1.3 for DOS (969 Kb)
Heroes of Might & Magic II 1.3 for Windows95 (926 Kb)
Heroes of Might & Magic II : Expansion Pack 2.1 for DOS (428 Kb)
Heroes of Might & Magic II : Expansion Pack 2.1 for Win95 (601 Kb)
Certains pourraient alors rétorquer que tout cela c'est bien beau mais lorsque l'on ne possède pas le jeu, le chapitre est sans objet.
Halte-là fripouilles ! (rétorquerai-je, juché sur mon fier destrier). Oyez tout de même que Heroes Of Might And Magic deuxième du nom se télécharge auprès de messire Internet et uniquement dans le castel de Dame abandonware-paradise !
Vaquez donc à ce labeur, marauds !
Heroes Of Might And Magic II ( Full CD - version française) 22.195 Ko,
le tout (en couleur) est téléchargeable à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-paradise.fr/recherche.php?search=
Heroes+of+Might+%26+Magic+II

Quant au volumineux manuel (taille du fichier: 11.749 Ko), il est proposé au téléchargement, par abandonware-manuels, à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_manuels/
manuels.php?id_manuel=468#468

Pour la petite histoire: le jeu connut un grand succès à sa sortie et les auteurs, forts de l'engouement que celui-ci engendra, sortirent une extension en 1997. Celle-ci se désigna sous le vocable "Heroes of Might and Magic II: The Price of Loyalty". Un an plus tard, 3DO publia Heroes of Might and Magic II Edition Deluxe contenant The Succession Wars (le jeu de base) et The Price of Loyalty (son extension). La série connut alors plusieurs suites: Heroes of Might and Magic III, IV et V (ce dernier datant de 2007).
Voilà une bien belle longévité pour une série dont le genre n'est pourtant plus celui qui est plus plébiscité par le grand public.
Cette fois, plus aucune excuse pour ne pas profiter d'un titre alliant magistralement la stratégie et le médiéval fantastique. Et s'il faut encore découvrir le monde de la stratégie, Heroes Of Might And Magic ne saurait être un meilleur initiateur, tant les variantes modernes du genre se font plutôt rares ces temps-ci.












































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