BLOOD
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Juillet 2009
Données techniques :
Type de jeu: action/shoot
Version: anglaise uniquement (une traduction aurait été sans intérêt)
Conception: Monolith
Autres titres: Cyberia, Kingping, Quake 2-The Rekoning,
Distribution: Eidos
Sortie: juin 1997
Configuration minimum: Pentium 200
Système d'exploitation: Windows 98 Windows XP avec DOSBox
Accélération graphique: 3Dfx
Mode réseau: affrontement jusqu'à 8 joueurs

L'histoire du jeu :
Duke Nukem (le personnage du jeu éponyme) aura fait beaucoup parler de lui. A l'époque de la sortie de Duke Nukem 3D, en 1996 bien évidemment mais aussi, plus tard, et en ce qui concerne son hypothétique suite (Duke Nukem Forever: sortira, sortira pas...) qui restera définitivement dans les cartons, a-t-on appris, tout dernièrement, de la bouche même de 3D Realms. Il n'empêche que l'excellent moteur graphique utilisé pour le jeu Duke Nukem 3D fut, à son époque, mis à toutes les sauces et employé, sous licence, par divers studios de développement. Ainsi, quelques productions se distinguèrent particulièrement comme "Redneck Rampage" des studios Xatrix Entertainment et "Blood" des studios Monolith.
Ces deux derniers titres utilisèrent des concepts environnementaux plutôt originaux. Pour Redneck Rampage, ce fut l'Arkansas rural avec une approche psychologique des personnages plutôt primaire, le tout entouré d'un haut niveau de dérision. Blood, quant-à lui, allait nous proposer quelque chose de tout autre.
A mille lieues des soucis agraires de nos éleveurs porcins du Sud des Etats-Unis (boire des pots, blasphémer er roter), Blood plongeait le joueur dans un univers particulièrement ténébreux et oppressant du "revival Horror" et de la rancoeur tenace, le tout plongé dans un univers gore et malsain à souhait.
L'histoire en était toujours aussi simple: le joueur allait se retrouver dans la peau du personnage principal, nanti d'une haine viscérale, face à une armée de dévots, levée par un maître satanique qu'il allait falloir affronter pour assouvir enfin une vengeance ultime. Seule concession à l'environnement du premier titre cité: à la sortie de la tombe (puisque c'était la porte qui permettait au joueur de pénétrer dans Blood), la première arme à disposition était une fourche (comme celle qui sert à retourner le lisier) permettant de venir à bout des premiers morts vivants rencontrés. Autant reconnaître que Blood allait avoir de quoi justifier son appellation, tout au long du jeu, de manière encore inégalée jusque là.
A l'instar de Rise of The Triad (un titre plus ancien mais ô combien jouissif), Blood allait enfin permettre au gamer irrespectueux de dégommer du moine (sbire inféodé au malin régnant sur un monde glauque) qui pratiquait la sulfateuse et l'explosif comme d'autres égrènent du chapelet de messe. Moines, gargouilles infernales, démons volants, zombies putrides et autres revenants d'outre-tombe composaient un bestiaire féroce qui n'avait qu'un seul objectif: barrer la route à tout qui oserait passer par là.
Car, mesdames et messieurs, je peux l'affirmer bien haut et à la face du monde en quête de vérité: le constat était évident, Blood n'était pas de ces jeux faciles à parcourir et l'opposition que l'on y rencontrait était des plus endurcie. Heureusement, elle autorisait certaines compensations comme la satisfaction de pouvoir lui rendre coup pour coup en utilisant les moyens les plus vils qui soient.
Je certifie, sur ce que j'ai de plus précieux, qu'il en était ainsi !
Voici un tout petit billet concernant son scénario. Inutile d'en faire trop, comme pour d'autres jeux relevant du genre shoot/fps, celui-ci tient sur une feuille à cigarette.
Caleb resurgit d'entre les morts (du vent, les asticots !). Il revient pour régler un contentieux qui le lie à Technobog, le dévoreur d'âmes (l'infâme de service). Son seul crédo, au Caleb: assouvir une vengeance tenace. Ses moyens étaient simples: châtiments et représailles avec armes contondantes à l'appui. Entre eux deux allaient se dresser tous les sbires, dévots, gardiens du culte (en forme de moines), créatures hideuses et serviteurs zombifiés. Pas de cadeaux, évidemment. Il fallait trancher rapidement et dans le vif qui plus est. Pour saigner, ça allait saigner (et quand ça ne veut pas rire et bien ça ne rit pas).
Sortez la sauce tomate (non, pas le bocal: les tonneaux) !
Le ton était tout de suite donné avec l'apparition de la première arme à feu (si si, vous allez voir!) mise à disposition dans le jeu. Après la fourche (qui allait servir dans bien des occasions, croyez-moi), apparaissait le pistolet lance-fusées. Vous savez, celui qui sert généralement en cas de détresse pour marquer une position ou qui permet d'illuminer une zone sombre. Ici, son utilisation allait être plus... comment dire... plus radicalement horizontale puisque retournée contre un adversaire; la fusée tirée y boutait le feu. La cible parcourait encore quelques mètres en proie aux flammes (attention à ne pas se faire brûler) puis tombait au sol, face à l'écran, dans des convulsions ultimes avant de partir en lambeaux, laissant entrevoir un squelette décharné (saleté, va !). Pour peu qu'il y restât encore la tête, un shoot l'envoyait se balader dans le décor dans un jet d'éclaboussures sanguinolentes. Voilà le genre de situation qui engendre une ambiance et un climat général d'un goût douteux des plus exquis. D'autant qu'arrivait tout de suite après le bâton de dynamite (très jouissif aussi, en matière d'éparpillement façon puzzle). Pas la peine de crier au scandale, non plus. Le titre était assez évocateur pour juger si on appréciait le genre ou pas. Et, ma foi, Blood s'en tirait plus qu'honorablement en la matière.
Au niveau de la réalisation, les petits gars de chez Monolith avaient fait un excellent travail en tirant tout ce qu'il était encore possible de tirer du moteur graphique "Build Engine" ayant servi à développer Duke Nukem 3D, conçu à peu près deux ans avant. On peut même affirmer sans exagérer que le résultat était méconnaissable et bien malin qui, non informé de la chose, aurait pu retrouver les origines du moteur du jeu.
Différents niveaux de définition d'images (800x600 max) permettaient de profiter des détails qu'offrait l'univers de Blood. Les niveaux (42 tout de même: de quoi ne pas s'embêter avant longtemps) étaient, graphiquement parlant, particulièrement bien réussis (alambiqués, profonds) et regorgeaient de pièges astucieux (et particulièrement vicieux, aussi). Car la chose a été à peine ébruitée jusqu'à présent mais Blood était un jeu passablement difficile à parcourir sans même forcer la difficulté. Dans Blood, l'une des fonctions les plus profitables en vue de la progression restait la sauvegarde, assurément. Le fonce dedans bourrin de chez je vais tout casser n'était même pas de mise (n'insistez pas, ce n'est pas la peine).
Initialement conçu pour fonctionner sous DOS (et s'installer sous Windows 95, dans un moteur DOS), Blood entraînait le joueur dans un univers des plus glauque, soutenu par une ambiance musicale totalement à la hauteur et avec la voix caverneuse à souhait (d'outre-tombe, ah, ah, ah !) du principal intéressé. Un séjour au cimetière n'arrange rien, vous pensez...
On retrouvait, dans Blood, tous les ravissements rencontrés dans Duke Nukem, quelques finesses et ravissements sensoriels en plus. La variété des adversaires rencontrés n'était pas particulièrement élevée (une quinzaine de types au total) mais ils pouvaient se montrer insolites, coriaces, ou nombreux, rendant la progression bien souvent difficile. De plus, la manière de les éliminer assurait une satisfaction prospective chez le joueur lorsqu'il savait pouvoir les exploser, les incendier ou les truffer de plomb à bout portant. Savoir que cela se faisait dans l'expectative de subir le même sort mettait les nerfs à rude épreuve. Que du bon et du défoulant comme on les apprécie dans un First Person Shooting digne de ce nom.
Comme tout bon FPS qui se respecte, Blood proposait aussi un mode réseau permettant à 8 joueurs de s'affronter. Je n'ai pas testé ce mode, mais j'ai pu lire ça et là que celui-ci était particulièrement bien pensé en fonction de la construction des niveaux (caches, passages secrets, subtilités, sources de nervosité). Si je n'ai jamais pratiqué ce mode de jeu, c'est qu'aucune option "coopératif" ne fut implémentée (vous savez, cette possibilité qui permet de parcourir le jeu initialement solo, à plusieurs). Or pour espérer attirer quelqu'un de mon entourage à la pratique de l'étripage virtuel en bande organisée, le mode coopératif reste indispensable.
Peu importait d'ailleurs, puisque le mode solo de Blood était excellent dans le genre jeu d'action. Blood était esthétiquement et techniquement une grande réussite. Avec son canevas bien pensé, il apportait une touche d'originalité comme avait pu le faire (quasi au même moment) un Redneck Rampage, rafraîchissant au possible.
Son ambiance (tant sonore qu'environnementale) particulièrement gore et outrageusement sanguinolente avait du ravir les aficionados du genre. A l'époque, certainement, mais aujourd'hui et au regard de l'attente en matière de violence vidéo-ludique, Blood relève plutôt du divertissement bon enfant que de la quête de frayeur, le rouge pixellisé n'ayant plus auncune prérogative en matière de sensations fortes aux effluves malsaines (qui, pour ces mêmes raisons sont tant recherchées par nos benjamins).
Mais pour nous qui avons ambitionné pour le jeu vidéo d'autres atours que du sensationalisme et de l'assuétude, Blood démontre qu'il fut possible de composer avec brio sur base de l'existant au point d'égaler si pas dépasser le maître.

La boîte et son contenu :
Si ma mémoire est encore digne de confiance (ce que j'ose espérer), j'ai dû parcourir Blood à l'époque où je possédais encore un 486DX2-66 (je vous raconte pas dans quelles conditions graphiques - réglage minimum et diminution de la fenêtre active) ainsi qu'un Pentium 200 équipé d'une carte graphique 3Dfx2 (où ce fut le bonheur pur jus, tous les correctifs du jeu une fois installés et tous les réglages au max) à partir d'une version dupliquée que l'on m'avait (on va dire, pour rester bienséant) prêtée...
Blood était un titre qui aurait certainement fait partie de mes tout premiers sujets traités, sur ces pages, si j'avais eu en main sa version commerciale intégrale, pré-requis qui reste toujours un élément fondamental pour toute composition d'article, dans mon chef et jusqu'à ce jour (notez, je change quand je veux). Ainsi, quelles ne furent pas ma surprise et ma joie de dénicher, il y a peu, sur une brocante locale, la boîte du jeu dans la version commercialisée à sa sortie.
Fait singulier et étonnamment rarissime (alors que si je m'en tiens à ce que j'ai pu en lire sur divers forums dédiés où certains se gargarisaient avec un concept prétendument avant-gardiste qui voudrait que pour gagner une once de place, on se débarrasse sans regret d'un contenant apparemment trop encombrant), l'objet de toutes mes convoitises se trouvait être dans un état de conservation miraculeusement préservé de toute corrosion temporelle, comme si ce dernier avait traversé les âges sans jamais y être entré. Or, et de son propre aveu, la précédente propriétaire de la perle rare en question n'adhèrait à aucun principe conservateur particulier. Malgré cela, le résultat était à son honneur car la boîte se présentait dans un état de conservation exceptionnel. Pas une éraflure ne stigmatisait sa surface brillante à peine entachée par quelques traces de doigts.
L'intérieur du packaging était à la hauteur de son extérieur avec un blanc immaculé où reposait, dans son coffrage antichoc en polystyrène moulé, le boîtier en cristal contenant le CD-ROM du jeu. Moi qui n'affectionne pas l'union impure entre le polystyrène et le carton (sans doute pour le crissement qu'il produit lorsqu'il se meut dans son logement) et qui n'ai pas hésité à retirer des coffrets encensés déjà en ma possession ce symbole d'un univers totalement inféodé aux dérivés pétrolifères, pour m'en débarrasser ensuite et au plus vite, je dois admettre que voilà une boîte de jeu plus intacte que je ne l'aurais laissée si j'avais été à l'origine de son acquisition. Par respect pour son propriétaire antérieur, je vais donc conserver cette prothèse thermoformée, inappropriée à mes yeux. Je règle donc l'affaire, scéance tenante, pour 5€ (c'est à prendre ou à laisser, je ne discute pas).
Outre ce fait, la boîte (de dimension standard) est d'excellente qualité. Le cartonnage utilisé pour son agencement est de bonne composition. Comme ce fut généralement le cas chez l'éditeur Eidos, cette boîte se compose d'une base et d'un couvercle amovible qui s'emboîtent avec précision (sans serrer mais avec suffisament de fermeté). Le tout est d'une irréprochable robustesse.
Son ornementation est particulièrement sombre puisque la carnation générale vire au noir d'encre teinté de rouge sang précisément dans le ton du sujet. La face avant fait apparaître une gargouille verdâtre menaçante par-dessus une stèle en marbre gris sur laquelle est gravé le titre du jeu. La face arrière est plus classique et affiche quelques captures d'écran avec les commentaires d'usage, en trois langues et en ce qui concerne la version européenne du jeu.
Le contenu est tout ce qu'il y a de classique à l'exception du boîtier cristallin double épaisseur contenant le CD-ROM du jeu. Sur place, c'est-à-dire au moment des discussions sur le montant de la cession et à l'instant de l'inventaire (je contrôle toujours avant de passer à la conclusion), je m'étais étonné de trouver un tel boîtier, prévu pour deux CD-ROM, alors que celui-ci n'en contenait qu'un. Impossible d'apercevoir une quelconque trace d'utilisation de ce deuxième compartiment, le CD-Rom du jeu apparaissant, lui aussi, comme neuf et son compartiment tout autant inviolé. A l'évidence (et pour avoir déjà expérimenté le jeu), je savais que Blood ne tenait en sa totalité que sur 1 seul CD-ROM (ce qu'il fut facile de confirmer par la suite). Etrange donc, cette gabegie de support constatée à une époque où il aurait plutôt tendance à disparaître complètement, au plus grand bénéfice du... (je vous laisse compléter la suite).
Dans ce boîtier cristallin, on trouve encore un manuel rikiki de 44 pages, quasiment illisible tant les textes y sont minuscules (sauf pour un numismate parfaitement équipé ou encore, l'observatoire spatial de Kourou, le télescope orbital Hubble et autres...) mais proposé en 3 langues (ce qui n'enlève rien à la première constatation). Le manuel tout comme le CD-ROM se trouvent dans le boîtier cristallin lui-même logé dans le fameux capitonnage antichoc moulé en polystyrène noir anthracite. Lorsqu'on extrait délicatement ce dernier de la boîte cartonnée, j'y ai encore découvert un catalogue des produits Eidos reprenant des titres comme Tomb Raider, Deathtrap Dungeon, Steel Legions, Terracide, Eradicator et j'en passe...
Tiens? Je constate aussi que ledit catalogue est fourni aux mêmes dimensions que le manuel du jeu et il ne m'étonnerait pas que celui-ci soit destiné à être installé dans la partie restée vide du boîtier cristallin. Oui, maintenant: tout s'explique !
Wouaaah, ce luxe (trop fort) ! Voilà enfin ce qui s'appelle se soucier du client.
Cette boîte, je vais la conserver pieusement parmi ses congénères et à portée de main afin de me refaire l'un ou l'autre niveau, à l'occasion et histoire de profiter à nouveau de l'ambiance que le jeu assure (via l'environnement audio qu'il offre si généreusement).
Je mets une annotation spéciale sur mon testament, à son sujet.
On ne sait jamais.

Et aujourd'hui ?
Conçu à ses origines pour fonctionner sous DOS (le Disk Operating System), qu'une majorité d'utilisateurs regardent maintenant avec des yeux gros comme ça, voilà qu'un concept suranné se transforme maintenant en avantage puisque l'émulateur DOSBox permet de faire fonctionner Blood sur des systèmes d'exploitation du style à (allez hop, au hasard) Windows XP (pour ne pas référencer quelque chose de plus trivial encore).
Pour ma part, un Pentium 200 conservé avec amour fait toujours l'affaire et il me faut encore constater que c'est sur cette machine que le jeu se sent le mieux et sur laquelle je peux toujours profiter de l'accélération dédiée au 3Dfx. Mais j'ai bien compris que cette possibilité était à mettre à compte d'auteur.
Je ne vous ferai pas l'injure de vous rappeler ce qu'est encore DOSBox (surtout si vous venez de terminer la lecture de l'ensemble des articles présents, dans la foulée). Sachez seulement que Blood s'y installe parfaitement et qu'il peut être pratiqué tel que.
Toutefois, un nombre de patchs assez conséquent lui ont été dédiés dont le dernier fait passer le jeu de la version de base 1.0 à la version 1.11. De plus, une variante 3Dfx a vu le jour après sa première commercialisation et a connu un upgrade permettant de faire passer le jeu de sa version 1.0 à la version 1.20.
Cet upgarde 3Dfx ne nous intéressera que modérément. A l'inverse, passer de la version 1.0 à la version 1.11 représente une nécessité pour y jouer sous DOSbox et surtout pour profiter d'une foultitude de bonifications par rapport à ce que proposait la version de base.
Pour ce faire, il faut installer les trois patchs successivement et dans l'ordre croissant:
  • le premier passant de la version 1.0 à 1.02 (R0002.EXE)
  • le deuxième passant de la version 1.02 à 1.10 (R0210.EXE)
  • et le dernier passant de la version 1.10 à 1.11 (R1011.EXE)
Trois patchs semblables existent aussi concernant la version shareware (fichiers commençant normalement par la lettre "s"). Attention à ne pas les confondre.
J'ai installé les patchs sous DOSBox, tout comme on pouvait le faire à l'époque du MS-DOS.
Les fichers sont copiés dans le répertoire du jeu. On se positionne ensuite dans ce répertoire. Grâce à la commande "dir*.exe" on liste alors tous les fichiers exécutables se trouvant dans le répertoire courant et les trois patchs apparaissent. Il suffit alors d'entrer leurs noms à la suite du prompt (exemple: C:\BLOOD R002.EXE) + [ENTER] et la mise à jour s'exécute. Il ne faut pas s'étonner du temps nécessaire à leur installation car certains fichiers du jeu seront entièrement recompilés. Au final, un tableau récapitulatif informe l'utilisateur sur l'état de la mise à jour.
C'était le bon temps.
Toutes les mises à jour du jeu peuvent être téléchargées sur le site de référence des patchs, à savoir :
http://www.patches-scrolls.de/
Entrez "Blood" dans la zone de recherche et vous aurez tout sous la main en 1/4 de seconde.
Outre le fait de m'autoriser la composition d'une bafouille à son sujet, la découverte de la version originale de Blood dans sa boître cartonnée m'aura surtout permis de profiter d'un élément totalement absent de la variante qui est actuellement présente sur différents sites abandonware. Cet élement est l'ambiance musicale totalement incroyable qui est présente sur le CD-ROM original, sous forme de pistes audio (oui, voilà, c'est pour ça) qui généralement ne sont pas maintenues dans les transpositions abandonwarées (c'est de moi, je le garde).
Croyez-moi, c'est un tort. C'est un tort et une faute de goût de la part de ceux qui prétendent faire resurgir les plaisirs d'antan qui ainsi amputés ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes (de l'ersatz vidéo-ludique, en quelque sorte).
D'ailleurs je l'ai moi-même redécouvert à cette occasion et je dois avouer avoir pris un plaisir nouveau à m'y replonger, le temps de faire quelques captures d'écran et de profiter de cette ambiance musicale qui jusqu'à cet instant m'était totalement inconnue. Les intonations insolites raisonnent encore dans ma tête et je me prends à les écouter sans même jouer au jeu (c'est dire toute la dimension et l'allégorisme immersif de cette strate symphonique !).
Bon, ne pleurez pas: cela va certainement s'arranger. Il n'est pas dit qu'un jour, un site abandonware ou l'autre ne rectifie pas ce type d'erreur de jeunesse.
En attendant, il vous faudra l'appui de DOSbox pour profiter du jeu (si d'aventure vous êtes en sa possession) ou de ce qui vous est déjà offert.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Surprise !
La bonne nouvelle en cette fin d'article pluvieux (vous la méritez, surtout si vous avez bien lu ce qui précède), c'est qu'Abandonware France met en téléchargement jusqu'à présent gratuit (soyons particulièrement prudent car les vautours du dématérialisé rôdent et après leur passage, il vous faudra débourser) une version complète du jeu (jeu et ambiance musicale, donc). Non content de cela, le site propose aussi et séparément, une version allégée (le jeu seul, pour les pressés ou les impulsifs) et, en cadeau de bienvenue, les pistes audio pour qui ne serait intéressé que par ces dernières. Comme l'on dit généralement mais souvent à mauvais escient: la totale, en quelque sorte.
Faites chauffer la ligne ADSL !
La version CD-ROM dans son intégralité: (491.561 Ko )
La version Disquette jeu seul: (21.800 Ko )
Les pistes audio à s'écouter en boucle: (22.741 Ko )
Un choix inégalé est ainsi permis, pour le plaisir de tous et à l'adresse suivante:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=303
Bien évidement, je n'avais pas attendu cette mise à disposition pour profiter de Blood mais la version allégée qui avait été mienne jusqu'à la découverte de la boîte originale m'avait empêché de profiter d'une partie intrinsèque du soft: son insurpassable ambiance musicale. J'espère que vous ne commettrez pas la même stupidité, maintenant que vous ne pouvez plus ignorer l'existence de cette dernière (l'ambiance musicale, bien évidemment).
Et dites-vous bien que des pareils, il y a bien longtemps qu'on n'en fait plus !
















































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