L'ENIGME DE MAITRE LU
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Avril 2011
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: française inégrale
Conception: Sanctuary Woods
Autres titres: Orion Burger, Wolf, Lion, The Journeyman Project 1 & 2
Distribution: US Gold
Sortie: décembre 1995
Configuration minimum: Intel 486DX2-66
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec DOSBox)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Il fut un épisode de l'histoire du jeu vidéo où la clientèle comptait parmi ses partisans de nombreux inconditionnels du jeu d'aventure et du jeu d'énigme en tous genres. Cette propension à utiliser la seule matière grise dans le gaming explique aisément le succès de softs tels que Myst et consorts, datant principalement du précédent millénaire. Pendant cette période, plus de 300 titres divers (PC) auront ainsi été dédiés au genre aventure/réflexion. Voilà de quoi se pencher sur un phénomène qui n'a plus véritablement cours actuellement ou qui se limite au seul genre, bien plus casual, de l'objet caché.
En des temps de grande prospérité vidéo-ludique (des temps hélas révolus), contribuait encore, à l'enrichissement de son contenu, toute une noria d'acteurs plus créatifs les uns que les autres. Parmi ceux-ci, les studios Sanctuary Woods Multimedia, Inc. furent à l'origine d'une petite perle nommée L'Enigme de Maître Lu (traduction libre d'un titre original à rallonge: The Riddle of Master Lu Ripley's Believe It or Not!) qui s'était révélée être un jeu d'aventure dans sa plus pure définition. Initialement tourné vers le développement familial et les produits multimédias éducatifs, Sanctuary Woods avait saisi l'opportunité de se recentrer vers un public plus large au moment où apparaissait un nouveau support à volume de masse: le CD-ROM. Celui-ci ainsi que la carte son, puis la carte graphique, allaient transformer le PC en véritable machine d'arcade avec tous les avantages qu'autorise la technologie évolutive. Ce support allait se prêter merveilleusement à la mise en place du film interactif dont l'industrie du jeu vidéo allait faire son cheval de bataille pendant quelque temps.
Mais qu'était donc cette fameuse Enigme de Maître Lu ? Voici un petit rappel de son scénario.
L'aventure se déroulait en 1939, à la veille de la seconde guerre mondiale. Un aventurier notoire connu sous le nom de Robert Ripley partait à la découverte du mystère qui entourait le sceau du tout premier empereur de Chine, objet maléfique qui risquait de provoquer une guerre mondiale si jamais il tombait entre de mauvaises mains. Robert Ripley est un personnage ayant réellement existé (1894 - 1949). Celui-ci collectionnait des curiosités de tout acabit qui furent exploitées dans la grande presse américaine (ainsi que dans des émissions radiophoniques et des shows télévisés, s'il vous plaît !), le tout à partir de 1918. Par la suite, il dirigea plusieurs salles d'exposition à travers tous les Etats-Unis, afin de présenter ses découvertes. Il connut véritablement la célébrité dans les années 30. Des photos le représentaient généralement affublé d'un casque colonial, c'est pourquoi le personnage principal du jeu en était tout autant affublé. Le scénario n'était pas sans rappeler celui d'un autre aventurier connu du public cinéphile sous le nom D'Indiana Jones, le côté prouesses athlétiques en moins.
Car avec l'Enigme de Maître Lu, le joueur se retrouvait devant un jeu d'aventure/réflexion et non devant un jeu d'aventure/action. L'analogie avec le concept Indiana Jones (héros totalement imaginaire) n'était certainement pas fortuite tant en ce qui concernait le thème général de l'aventure qu'en ce qui concernait la période choisie.
La quête qu'était amené à accomplir ce bon Ripley allait l'entraîner autour du monde dans une course contre la montre contre un adversaire ayant les mêmes objectifs mais pour une finalité toute différente et bien moins louable. Cette sensation de concurrence acharnée entre le bien et le mal persistait pendant toute l'aventure et laissait cette désagréable impression d'arriver sur les lieux en seconde position, distancé d'un poil par deux acolytes patibulaires au service d'un rival ne reculant devant aucune forfaiture. Comme dans tout bon jeu d'aventure, énigmes, dialogues avec les intervenants et objets à associer constituaient l'ossature sur laquelle se construisait l'histoire qui, bien que scriptée dans ses grandes lignes, se permettait quelques embranchements en fonction de certains choix et actions posés aux endroits désignés.
L'Enigme de Maître Lu était, sur le plan technique, une édifiante réussite. Les studios Sanctuary Woods affichaient, avec cette production ludique, leur savoir-faire en matière d'incrustation d'images grâce à la technique du personnage filmé sur fond bleu puis intégré dans les décors du jeu. Ici, aucun contour disgracieux n'apparaissait et aucun effet de pixellisation ne venait troubler la magie des lieux visités. L'animation des personnages était tout autant exemplaire et savait faire oublier qu'elle résultait d'une digitalisation. Aux personnages, il ne manquait qu'un peu d'ombre pour être définitivement irréprochables. L'aventure était parsemée de scènes cinématographiques qui venaient s'afficher dans un petit cadre au centre de l'écran, évitant ainsi tout gros plan disgrâcieux. Les endroits visités affichaient une parfaite authenticité et contribuaient à l'implication du joueur dans l'aventure. Il s'agit d'ailleurs de monuments ou de lieux réels, pour la plupart. L'ensemble était servi par une interface sobre et efficace, ne demandant aucune prise en main spécifique et autorisant le tout à la souris (qui a osé insinuer: le tout à l'égout ?).
L'ambiance sonore était admirablement travaillée avec le brouhaha des grandes villes dans les scènes extérieures et le gazouillis des campagnes dans les lieux éloignés, voire abandonnés. Par contre les voix auraient pu être plus nettes à contrario de celle du personnage principal, portée un ton trop haut. Cet écart de tonalité aurait gagné à ne pas apparaître. Est-il dû au passage par une localisation du jeu pas toujours aboutie ? Seul celui qui posséde aussi la version originale (en anglais) pourrait en attester.
Au final, voilà une réalisation et une technique exemplaires qui servirent certainement de modèle pour tous les titres du genre qui apparurent ensuite. Grâce à tout cela, le jeu a su garder une certaine fraîcheur.
Il faut toutefois convenir d'une difficulté générale passablement relevée avec deux passages (le laboratoire et le labyrinthe) qui engrangèrent, à eux seuls, toutes les critiques ayant pu être émises à l'encontre de ce jeu et cela dès sa sortie. Entendons-nous, il ne s'agit pas de passages impossibles à réaliser mais simplement d'une lourdeur qui ne s'imposait pas à l'exception du fait de vouloir augmenter artificiellement la durée de vie du jeu (qui n'en avait d'ailleurs pas besoin). Mais à part cette constatation, il n'y avait rien à jeter dans L'Enigme de Maître Lu. Force est toutefois de constater que le succès ne fut pas réellement au rendez-vous et que L'Enigme de Maître Lu disparut rapidement dans la masse des jeux du même genre édités à l'époque.
Maître Lu n'aura pas eu le succès qu'il méritait, sans doute parce qu'il se réservait aux amateurs avertis d'énigmes, d'investigations et rébus en tous genres bien plus qu'aux adulateurs d'action et d'agitation.

La boîte et son contenu :
L'Enigme de Maître Lu avait tout ce qu'il fallait pour satisfaire le joueur avisé. A une époque où mes acquisitions ludiques frisaient encore le compulsif, je ne sais plus trop si ce titre avait retenu mon attention plus que celle de mon épouse. A tout le moins, c'est elle qui s'investit dans cette production me laissant le soin d'en être le spectateur.
Quoi qu'il en soit, la présence de ce titre sur les présentoirs des commerces spécialisés coïncida avec la grande période des jeux d'aventure, tout autant que l'intérêt particulier de nombreux joueurs pour le genre en question. Les titres marquants de cette période portaient les noms de Under a Killing Moon, Phantasmagoria, Gabriel Knight et autres Myst, Zork, Discworld et compagnie. Ces titres dominaient le haut du pavé en matière de notoriété ludique.
L'éditeur US-Gold bénéficiait alors d'une aura (avec la production de Duke Nukem 3D, par exemple) et d'un catalogue singulier tant en ce qui concerne la qualité, la quantité que l'éclectisme de ses productions. Nul doute que le jeu aventure/réflexion L'Enigme de Maître Lu aurait pu profiter d'une renomée méritée.
Mais malgré les commentaires élogieux émis dans la presse spécialisée, L'Enigme de Maître Lu ne connut pas de carrière exceptionnelle. Cela ne nous empêcha pas de nous approprier le coffret qui l'enfermait car il n'est pas dit que nous étions au courant d'une telle chose à cette époque. Je ne le regrette pas puisque cela permettait de se faire une opinion sans influence extérieure.
Comme cela se devait alors, ce fut auprès d'un commerçant spécialisé chez qui nous nous rendions très fréquemment que la boîte fut enlevée du présentoir sur lequel elle trônait. Son acquisition fut donc faite au prix courant de l'époque qui, si je convertis en monnaie actuelle, devait tourner entre 25 et 30 euros, pas plus (ce qui permet de constater que les promesses d'alors, concernant la conception de jeu moins cher grâce à la rationalisation des plates-formes, n'aura tenu que le temps d'une allégation).
Cette boîte se compose d'une base et d'un couvercle s'emboîtant vertueusement l'un dans l'autre. Je le précise car toutes les boîtes n'en font pas autant malgré l'origine qui les caractérise. Elle est fermement cartonnée et recouverte d'un parement en deux tons (brun pour le couvercle et vert de gris pour la base). La face avant est singulièrement suggestive avec cette inquiétante émeraude que soutient une main décharnée aux ongles démesurés désignant les dignitaires de l'empire du milieu. La face arrière est, quant à elle, plus classique et propose quelques captures d'écran agrémentées de textes descriptifs propres à inciter l'éventuel acheteur à s'intéresser au contenu.
Les dimensions de l'ensemble sont standardisées et répondent aux critères de la gamme US Gold du moment, à savoir: une estampille de l'éditeur représentée par un pourtour à la base du coffrage au-dessus duquel apparaissait un logo emblématique de la marque (rappelez-vous: celui qui apparaît à chaque démarrage du jeu). Ainsi, de loin et disposé parmi d'autres productions ludiques, on ne pouvait douter de l'origine du produit, que celui-ci fut positionné de profil, de face ou de dos, par rapport à l'observateur avisé.
La boîte contient le jeu remisé sur un seul CD-ROM (ce qui peut paraître inhabituel au vu d'autres jeux d'aventure alignés sur 2, 4 ou 6 galettes) enfermé dans son boîtier cristallin. Celui-ci est accompagné d'un petit manuel en couleurs de 24 pages, au format dudit boîtier, reprenant les quelques informations nécessaires à l'installation et au maniement du jeu. Ce maniement est d'ailleurs réduit au strict minimum et le seul outil à maîtriser pour pouvoir en profiter pleinement est la seule et unique souris. Les quelques raccourcis clavier existants peuvent être oubliés sans préjudice dans la pratique de l'aventure.
On y trouve ensuite le guide officiel, version courte, de 10 pages, destiné à assurer la mise du pied à l'étrier du joueur quelque peu néophyte.
On y trouve encore la fameuse disquette de boot qui était systématiquement ajoutée à chaque jeu fonctionnant sous DOS et qui, une fois paramétrée par mes soins, assurait un démarrage sans faille du jeu, dans un environnement système parfaitement épuré et intégralement dédié. Avouez que ce ne sera plus jamais le cas avec l'apparition des jeux exploités sous Windows et que les surprises lors de l'exécution sont souvent au tournant, non ?
En tous les cas, c'est pourtant ce que les forums d'aide renseignent.
Par la suite (c'est-à-dire: après avoir remisé le jeu), j'y ai ajouté une solution détaillée, parue dans une revue depuis longtemps disparue et qui portait le titre parfaitement évocateur de PC-Soluces. Cette solution n'aura toutefois pas assisté mon épouse qui s'était évertuée avant cela à démêler les multiples intrigues que proposait Maître Lu. Bien qu'elle ait avancé dans la résolution de celles-ci (encore une fois, en l'absence de toute solution, écrite ou de n'importe quelle autre nature que ce soit, je serais prêt à en témoigner devant le haut conseil de l'inquisition, s'il le fallait), elle n'alla pas jusqu'au terme de l'aventure.
Je dois d'ailleurs avouer qu'en ce qui me concerne, très peu de jeux ont été parcourus jusqu'à leur dénouement. Ce n'est toutefois pas cela qui m'empêcha d'en apprécier toute l'atmosphère. Que du contraire, le mystère de la solution non révélée garde alors tout son charme et escamote l'insatisfaction d'un aboutissement irrévocable en laissant vagabonder l'imagination.
Cette belle boîte réside maintenant parmi ses congénères, sur une étagère de la bibliothèque réservée à cet effet. Elle était, jusqu'il n'y a pas longtemps, remisée en arrière-plan, dans un recoin écarté de toute exhumation probable. Mais la main qui détient l'émeraude me faisait signe à chaque fois que j'écartais les boîtes qui la masquaient. L'aventure vidéo-ludique étant à nouveau commémorée dans ces pages, L'Enigme de Maître Lu se devait de revenir sous les projecteurs, à l'occasion du présent article, précisément.

Et aujourd'hui ?
Au fil du temps qui passe et en matière de rétrogaming, une constatation semble s'imposer d'elle-même (je vous la livre pour ce qu'elle est).
Je ne peux que me félicier du fait que nombre de mes jeux anciens remontent à l'époque du Disk Operating System (MS-DOS), OS sur lequel il était prévu qu'ils fonctionnent.
En effet, et l'expérience que j'en ai parle d'elle-même: la seule présence d'un émulateur m'assure de les voir s'ébrouer à nouveau et à 99.99% (je suis prudent même si l'exemple n'a pas encore été rencontré) sur les plus récents systèmes d'exploitation. Ce n'est malheureusement pas le cas pour nombre de jeux développés pour le seul OS Windows, et cela d'autant plus que l'on s'éloigne de la dernière version en date.
Cela ne s'avoue pas mais il s'agit tout de même là d'un phénomène ahurissant que de constater pareille situation. J'ai aussi été tenté de passer par l'émulation pour faire fonctionner des jeux remontant aux versions antérieures de Windows sur une machine ne les supportant plus mais cette émulation passait avant tout par la mise en place d'une version antérieure et non limitée de Windows (98 par exemple, offre encore toutes les caractéristiques de la libre utilisation). Si cette mise en place fut concluante (l'émulateur émule, c'est bien le moins), la prise en charge de périphériques vidéo et audio sous émulation n'a plus rien du parcours de santé.
Au final, une conclusion bien plus restrictive encore s'impose: les performences ne sont pas du tout au rendez-vous et le dual core (3 Ghz) mis à ma disposition pour cette expérience n'était pas encore assez puissant pour rendre à Windows 98 les performances qu'il affiche sur un AMD Athlon 2400+ (par exemple), où il se trouve installé en tant que système d'exploitation principal. Loin s'en faut ! C'est pourquoi je me devais de conserver jalousement du matériel d'ancienne génération.
Tout cela n'a heureusement pas cours avec L'Enigme de Maître Lu, puisque ce dernier ne requiert que la présence de DOSBox (un émulateur dédié aux applications MS-DOS) puisque l'OS destiné à le faire fonctionner n'était autre que le Disk Operating System version 5.0, fort heureusement et pour tout un chacun.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
La commande magique "install" lancée au prompt affiché dans la fenêtre de commandes, L'Enigme de Maitre Lu s'offre même le luxe de proposer une installation via une belle interface graphique dans le style des menus du jeu. Il ne reste plus qu'à cliquer (ça, on sait tous faire) afin de sélectionner les différents choix présentés. En matière d'audio, on sélectionnera avantageusement les paramètres "SoundBlaster", "Port 220", "IRQ 5", "DMA 1" et c'est tout.
Le jeu devrait alors s'exécuter normalement, à la seule commande "masterlu", comme au bon vieux temps. En somme, il s'agit là d'une installation réellement sans histoire.
Vous me rétorquerez que celle-ci n'est pas suffisante pour vous intéresser puisque l'Enigme de Maître Lu n'est pas en votre possession, ce à quoi j'objecterai qu'il ne tient qu'à vous de modifier cette situation puisque l'univers de l'abandonware a encore dans ses cartons cet excellent titre qui, semble-t-il, n'a pas encore attiré la convoitise du commerce dématérialisé en matière de rétrogaming.
Voici l'adresse où on télécherge encore l'Enigme de Maître Lu:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/
ltf_jeu.php?id=689&fic=liens

A cette adresse, deux versions spécifiques du jeu sont disponibles: la première permet de le faire fonctionner sous Windows XP (version CD avec lancement automatique) et la seconde est une transcription de la version originale, éventuellement destinée aux utilisateurs de DOSBox.
A cette même adresse, le petit manuel d'utilisation est tout autant disponible.
Pour les paranos du blocage tout azimut, voici de quoi les tranquilliser grâce à une solution (à utiliser avec modération) consultable à l'adresse suivante:
http://arthur01.chez.com/maitrelu/maitrelu.html
Alors, si vous en avez assez de vous éparpiller (tant moralement que financièrement) dans les MMORPG et autres jeux en ligne, il suffira de suivre les indications laissées ci-dessus pour retrouver les véritables sensations et les mécaniques qui firent que le jeu vidéo fut, à une époque, un divertissement digne de ce nom.








































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