PRISONER OF ICE (CALL OF CTHULHU)
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Septembre 2013
Données techniques :
Type de jeu: aventure
Version: française intégrale
Conception: Infogrames
Autres titres: Advantage Tennis, Alone in the Dark 2 & 3, Alpha Waves, Astérix - Le défit de César, Tintin et le temple du soleil, Les aventures de Spirou, Les Tuniques Bleues, Les Cochons de guerre, Eternam, The light corridor, Marco Polo, Murders in Space, Mystical, La série des Alone in the Dark, Rollercoaster Tycoon 2, Shadow of the Comet, Silver, Starshot, Le secret du Templier,
Distribution: Infogrames
Sortie: juin 1995
Configuration minimum: Pentium
Système d'exploitation: Windows 98 et Windows XP avec DOSBox
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Né à la fin du dix-neuvième siècle, Howard Phillips Lovecraft est connu comme un des plus grands écrivains de récits classiques d'horreur. Il reste, avec Edgar Allan Poe, un des auteurs les plus influents du vingtième siècle et a eu un ascendant considérable sur plusieurs générations d'écrivains de littérature d'épouvante.
L'œuvre de Lovecraft voulait essentiellement témoigner du fait que notre univers n'était pas anthropocentrique et que l’humain, créature insignifiante parmi tant d'autres, était loin de tenir la place prépondérante qu'il s'attribue dans la classification infinie des formes de vie. Ses travaux étaient profondément pessimistes et cyniques. Ceux-ci remettaient en question le siècle des lumières, le romantisme ainsi que l'humanisme chrétien.
Dans le domaine du jeu-vidéo, Lovecraft fut parmi les auteurs littéraires les plus adaptés dans un genre connu sous le patronyme de "survival horror".
Ce fut l'éditeur de jeu vidéo Infogrames qui, historiquement, imagina une aventure ténébreuse qui se révéla être la première du genre à arpenter l'univers du home computer. Avec son Alone in the Dark (1992) et ses deux suites, Infogrames s'était librement inspiré des ouvrages de l'écrivain.
Par la suite et toujours chez Infogrames, sont venus d'autres jeux extraits de la mythologie Lovecraftienne, à savoir : "Shadow of the Comet" et enfin "Prisoner of Ice" dont le thème restait très fortement lié au monde mystérieux du culte de Cthulhu (Shadow of the Comet - Call of Cthulhu, dont Prisoner of Ice est une suite indirecte).
A cette époque encore (celle des Shadow et des Prisonner), le gamer francophile pouvait porter bien haut la bannière tricolore puisque Infogrames était une entreprise fièrement hexagonale. Fondée en 1983 par deux passionnés de jeux vidéo (Bruno Bonnell et Christophe Sapet) la société trouva son patronyme dans la contraction de "informatique" et "programmes".
Ses premiers pas dans le grand monde du jeu vidéo pour home computer, Inforgrames les fit tout à la fin des années 1980 avec l'adaptation de célèbres séries de bandes dessinées belgo-françaises (et non l'inverse, eu égard à la nationalité de la majorité des artistes considérés) reprenant des personnages tels que Tintin, Spirou, Astérix, Les Schtroumpfs et les Tuniques bleues.
Au milieu des années 1990, Infogrames, fort de ses succès commerciaux, se lança dans le rachat de concurrents en reprenant notamment Ocean Software, Gremlin, Accolade, GT Interactive, Paradigm, Hasbro Interactive et Shiny Entertainment (des noms qui en disent long aux aficionados du retrogaming).
Mais l'éclatement de la bulle informatique au début du vingt-et-unième siècle lui fut fatal et, à l'instar de bien d'autres maisons d'éditions, Infogrames dut revendre ses actifs puis changer sa dénomination officielle en "Atari", nom de l'entreprise américaine qu'elle avait acquise en 2001.
Adieu veaux, vaches, cochons, couvées et drapeau tricolore. Une page de l'histoire vidéo-ludique nationale était tournée.
Revenons-en à nos moutons:
L'histoire de Prisonner of Ice débute en Antarctique, en 1937 (période troublée de l'avant-guerre) et commence par un engagement entre un sous-marin britannique et un avion allemand. Le sous-marin transporte une forme de vie bien étrange, conservée dans un caisson frigorifique qu'il faut absolument maintenir en l'état.
Mais les allemands sont bien décidés à ne pas laisser filer leur proie aussi facilement et envoient un navire de surface à la poursuite du submersible...
Ryan, le personnage principal qui se trouvait à bord du bâtiment devra le sauver puis résoudre pas mal de charades, énigmes et mystères éparpillés aux quatre coins du globe.
Tous ces événements avaient quelque chose à voir avec le passage de la comète de Halley (c'était le lien avec un précédent titre: "Shadow of the Comet"). Il semblait notamment que, dans leur soif de conquête, les nazis cherchaient assistance auprès d'un ambassadeur des enfers:
Le grand Cthulhu en personne !
Si Prisoner of Ice affichait une belle complaisance concernant la difficulté de progression (selon les dires des férus du genre seulement, repris ensuite par tout un chacun), il proposait toutefois un scénario bourré de rebondissements et une histoire coulée dans du béton armé.
Dans Prisoner of Ice, tout était mené tambour battant. Le joueur était littéralement happé par la cascade de péripéties et ne cherchait qu'une chose: aller plus avant dans l'aventure. De ce fait, le dénouement de cette dernière était atteint trop rapidement, si l'on considère comme étalon la durée de vie d'un jeu d'aventure telle qu'elle était admise à l'époque. De plus, l'histoire laissait en suspens plusieurs questions auxquelles on aurait aimé trouver réponses.
En somme, Prisoner of Ice, malgré ses qualités, offrait aussi pas mal de frustrations. Il manquait tout simplement à ce jeu la complexité du précédent opus ((Shadow of the Comet).
Techniquement, Prisoner of Ice était desservi par un tout nouveau moteur graphique qui affichait une image en S-VGA de grande qualité (pour autant qu'on ait possédé le matériel adéquat). Le S-VGA mettait parfaitement en valeur les textures utilisées pour les personnages et celles utilisées pour les effets spéciaux. Sinon, le VGA restait la voie royale pour les machines datant de générations antérieures aux premiers Pentiums.
Les animations de tous les personnages avaient été créées via la fameuse technique de "motion capture" consistant à placer les capteurs sur un comédien prenant les poses désirées afin d'en transcrire les mouvements vers une numérisation graphique plus naturelle. Il leur manquait toutefois une bonne gestion de lumières puisqu'aucune ombre ne venait mettre en relief ces animations. Un paramètre du menu permettait néanmoins de régler la vitesse de déplacement des protagonistes afin de rendre les plus réalistes possible leurs démarches et actions. Mais il n'est pas certain que cette spécificité puisse encore porter ses fruits sur les machines de nouvelles générations sans le concours de l'émulation (à voir plus bas).
Prisoner of Ice avait agréablement surpris par la qualité de ses graphismes, de ses animations, par son ambiance sonore et par la complexité de son scénario. Mais sa faible durée de vie, due à la grande facilité du parcours, était venue entacher ce tableau idyllique et situait le jeu parmi les bons jeux d'aventure sans en faire une réalisation exceptionnelle.
Il s'en était pourtant fallu de peu qu'une production française de haut vol puisse côtoyer les grandes réalisations anglo-saxonnes (Sierra, LucasArts, Electronic Arts, Broderbund, Activision, Eidos US Gold et autres cadors du jeu d'aventure...).

La boîte et son contenu :
Mes plus beaux souvenirs en matière de découverte dans le domaine du jeu vidéo remontent aux années 1994 - 1996. Durant cette période, nous nous rendions régulièrement, mon épouse et moi, auprès d'un petit commerçant spécialisé de la capitale, fournissant notamment un service que nous ne reverrions plus après l'arrêt de son activité. En dehors de ce service, nous pouvions trouver, chez celui-ci, toutes les nouveautés vidéo-ludiques PC du moment et, comme nous étions encore en période de vaches grasses, chacun de nos déplacements se soldaient par des acquisitions aboutissant parfois à, ce qu'il me faut bien reconnaître, de la compulsivité maladive.
L'attrait irrépressible de la nouveauté, sans doute.
Dans cette affaire et fort heureusement, nous n'engagions que des fonds prélevés sur notre labeur. L'immodération nous était donc inconnue.
Ces débours et mon sens affûté de la valeur des choses firent qu'aujourd'hui, je n'ai pas à me plaindre d'avoir connu cette époque puisque les pièces conquises alors à coup de devise forte font toujours partie de mon patrimoine.
Ainsi, la boîte de Prisoner of Ice est restée celle que mon épouse m'avait certainement désignée comme étant le jeu du moment qu'elle aimerait arpenter. Le jeu d'aventure avait alors la côte auprès de la gente vidéo-ludique (qui n'était pas encore celle qu'elle est devenue ensuite) et, bien plus que moi, elle se délectait déjà à l'idée de s'y plonger. Jamais je n'ai eu le cœur à lui refuser ce plaisir.
Infogrames savait mettre en valeur ses productions en les enrobant dans de belles boîtes cartonnées, généralement composées d'une base et d'un couvercle en carton rigide, parées de blanc immaculé sur lesquelles se glissaient des jaquettes particulièrement évocatrices. Prisoner of Ice ne faisait pas exception à la règle.
En l'ouvrant, on y retrouve tout ce qui s'y découvrait lorsque nous l'avions ramenée chez nous pour la première fois. Il y a là le CD-ROM dans son boîtier suivi par un manuel d'utilisation de 28 pages qui se glisse dans le couvercle du boîtier en question. Un catalogue Infogrammes est aussi présent sous forme d'enveloppe contenant des fiches (une par jeu commercialisé) tout en couleur. Dans le fond de la boîte, on découvre un poster grand format reprenant le thème principal du jeu et, sous celui-ci, les habituelles cartes d'enregistrement (qu'il me faut encore renvoyer).
J'ai y ajouté une disquette de boot puisque Prisoner of Ice fonctionnait alors sous MS-DOS, système d'exploitation qui résidait sur un bien vaillant Intel 486DX2-66, quasiment neuf, aménagé en multimédia par mes soins.
C'est qu'à l'époque, jeune homme, on savait encore mettre les mains dans le cambouis !
Ca épatte, non ?...
Mon épouse n'a pas été jusqu'au bout de l'aventure offerte par Prisoner of Ice. Sans doute lui préféra-t-elle une aventure moins ténébreuse ou plus introspective.
Qui sait ce qui fait changer d'avis les femmes...
Toujours est-il que, jusqu'à ce jour, le jeu fut remis en place et amoureusement conservé sur les étagères d'une bibliothèque réservée à cet effet.
Pour les poussières que cela accumulait au fil des ans, mon épouse aurait pu me demander cent fois de me débarrasser de cet encombrant volume de boîtes cartonnées enfermant des jeux qui, durant longtemps, restèrent inusités. Elle ne le fit pourtant jamais, connaissant mon inclinaison pour tout ce qui touche au sentimental, à l'affectif, à la matérialité des choses.
C'est aussi à elle que je dois donc de pouvoir les ressortir encore aujourd'hui.
En somme: le bon choix dans ma vie, ne porta pas que sur la seule boîte cartonnée de Prisoner of Ice.
Il en fut un autre qui conditionna tout le reste.

Et aujourd'hui ?
Avant d'installer à nouveau le jeu sur une de mes machines, deux solutions s'offrent à moi: celle présente dans la boîte originelle du jeu ou celle fournie avec le numéro spécial de PC-Soluces.
Commençons par cette dernière.
PC-Soluces propose deux types d'installation: une sous MS-DOS (affichage S-VGA - 640x480) et une autre sous Windows 95 (toujours avec affichage S-VGA). L'installation sous Windows 95 n'est pas à proprement parler liée à une version Windows du jeu mais plutôt à la possibilité d'installer Prisoner of Ice via l'interface Windows, rien de plus. Le jeu fonctionne exclusivement avec le système d'exploitation MS-DOS.
Dans la boîte originale, la seule option d'installation concerne justement le MS-DOS mais, ici, deux modes d'affichage sont présents: le VGA (320x240) et le S-VGA (640x480).
L'affichage VGA était destiné à faire fonctionner le jeu sur des machines à faibles performances, le tout au détriment de la qualité de l'image. C'est d'ailleurs dans ce mode d'affichage que Prisoner of Ice avait connu, sous l'égide de mon épouse, ses heures de gloire alors qu'il résidait sur un Intel 486DX2-66 qui, lorsqu'il assurait son affichage en S-VGA, occasionnait quelques ralentissements désagréables.
A l'époque (1995-1996, par-là), c'était une démonstration de vertu de la part des développeurs que de prévoir une variante de leur produit pouvant fonctionner sur la machine d'un joueur sans fortune personnelle. Mais, depuis que le jeu vidéo s'intéresse avant tout au trajet de la main vers le portefeuille, les choses ont bien changé et c'est au joueur (ou à sa tutelle) d'adapter, moyennant débours, les performances de son matériel aux désidérata du soft.
Un gamer fauché avec des ascendants sans le sous, c'est pas tendance.
Parmi ces solutions, mon choix a vite était fait. Que ce soit en mode VGA ou S-VGA, l'installation initiale, applicable sous MS-DOS, restera l'unique solution retenue. Elle est la seule à pouvoir m'éviter la moindre contrariété (contrariété = prise de tête tant redoutée par nombre de joueurs inféodés à l'automaticité tous azimuts).
Que vais-je donc utiliser pour arriver à mes fins, quelle que soit la machine sur laquelle je désire installer Prisoner of Ice ?
Je vous le demande.
DOSBox, bien entendu !
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités :
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
DOSBox, paramétré par mes soins (de votre côté, vous faites ce que vous voulez, y compris avoir recours à un font-end, si c'est nécessaire), ne requiert aucun aménagement particulier afin de recevoir Prisoner of Ice. Mieux encore: il n'est pas utile d'exécuter le fameux fichier "install.bat" ou "install.exe" spécifique aux installations de softs fonctionnant sous MS-DOS puisque le jeu s'exécute directement à partir du CD-ROM (ou à partir de son image, au choix) via la commande ice640 (ce qui lance le jeu en mode S-VGA).
Le son se paramètre via le menu du jeu et devrait normalement correspondre à ceci:
  • Effets Sonores = SB16;
  • Port = 220;
  • IRQ = 5 ou 7 (à tester, c'est selon, quoique les deux paramètres peuvent parfaitement convenir);
  • DMA = 1;
  • Carte Musicale = SB2.
Ces données (et les sauvegardes futures) vont être automatiquement transcrites sur le disque virtuel créé pour DOSBox. C'est tout !
Avouez que même sous Windows, il y a parfois bien plus pénible (connexion, clé Steam et tout ça). Non ?...
Vous m'étonnez.
Je ne sais pas si, sous Windows, Prisoner of Ice peut fonctionner en mode fenêtré mais, sous DOSBox, c'est bien le cas. Dès lors, les images produites en S-VGA sont d'une très grande finesse. A mon goût, c'est d'ailleurs une trop grande finesse et une trop grande luminescence pour reflèter le thème abordé. Thème qui se voulait une adaptation des pensées cafardeuses de Lovecraft.
Les éclairages et le graphisme moins délicat qu'offrait Gabriel Knight premier du nom, par exemple, reflétaient bien mieux la lourdeur d'une atmosphère baignant dans l'angoisse.
Dans le survival horror, la suggestion est parfois bien meilleure inspiratrice que la plus saisissante des représentations (c'est l'avis que je partage avec moi-même).
Par ailleurs, j'ai pu lire l'une ou l'autre critique concernant la rugosité de déplacement des personnages à l'écran. Il faut savoir que le jeu permet d'en contrôler la vélocité et, ainsi, de faire disparaître cette désagréable impression d'avoir affaire à des pantins désarticulés. Sans doute la critique ne prenait-elle pas en compte ce petit détail technique qui ne peut échapper au premier examen. Et s'il le fallait encore, DOSBox assure un réglage de défilement propre à assurer une exceptionnelle méticulosité en matière d'ajustements fins. Il est d'ailleurs plus que nécessaire de bien ajuster la grâce des comportements tant certains personnages (féminins, notamment) le méritent.
Néanmoins, il faut bien constater que certaines postures proches du garde-à-vous permanent manquent de spontanéité.
Par quel miracle le négoce du dématérialisé ne s'est-il pas encore approprié les droits d'exploitation concernant cette plaisante réalisation que fut Prisoner of Ice ? Je ne saurais le préciser.
En attendant (et en espérant que cette attente dure le plus longtemps possible), le jeu reste téléchargeable auprès du domaine abandonware francophone. Faites-vous plaisir sans avoir à débourser le sou (je sais, cela parait farfelu) et allez télécharger Prisoner of Ice ici:
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=632
Quoique techniquement irréprochable, le jeu fut conspué pour la faible durée de vie qu'il proposait: durée de vie qui était inversement promotionnelle à la difficulté exhibée. J'ai pu lire çà et là que certains l'avaient parcouru en moins de cinq heures et même moins de trois heures en jurant, par tous les dieux, ne pas avoir utilisé de solution !
Mais on peut lire tellement de choses extravagantes, de nos jours...
Prisoner of Ice se parcourait telle une nouvelle d'anticipation soutenue par un excellent scénario. A l'époque de sa commercialisation, la revue Joystick (qui, depuis, a fermé ses portes) l'avait parfaitement compris et, malgré les constatations que l'on peut toujours observer actuellement, elle n'avait pas hésité à décerner à Prisoner of Ice son fameux Megastar, convoité (quoique bien peu souvent attribué) par tous les studios de développement.
Son stock de Megastars n'ayant plus servi depuis longtemps (faute de prétendants), Joystick s'en est allé au paradis du jeu vidéo perdu.




















































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