GABRIEL KNIGHT (SINS OF THE FATHERS)
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Juillet 2005
Données techniques :
Type de jeu: Aventure
Version : française sous-titrée (voix originales)
Conception: Sierra
Autres titres: 3D Ultra Pinball, Casino Deluxe, Codename Iceman, Conquests of Camelot, Cyclone, Fire Hawk, Football Manager, Freddy Pharcas, Gabriel Night 2 & 3, Hunter Hunted, Jones in the Fast Lane, King's Quest du 4 au 8, Laura Bow 1 & 2, Leisure suit Larry 3, 5 à 7, LightHouse, Phantasmagoria 1 & 2, Police Quest 1 à 4, Police Quest Swat, Power Chess, Quest for Glory 1 à 5, Rama, Rise & Rule of the ancien Empire, Shivers, Swat 3, Torin's Passage
Distribution: Sierra
Sortie: janvier 1994
Configuration minimum: 386 DX
Système d'exploitation: Windows 98, Windows XP (avec DOSBox)
Accélération graphique: aucune
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Il y a très longtemps, jadis, il y a déjà des lustres de cela, au début de la nuit des temps, à l'époque de mathusalem et même avant, l'éditeur Sierra battait le haut du pavé en sortant régulièrement de grandes productions qui resteront gravés dans l'histoire vidéo-ludique comme étant parmi les plus grands titres de légende à nous avoir fait rêver. Tout le monde se rappellera sans difficulté les séries des Inca, Space Quest, Leisure Suit Larry, et particulièrement la saga des Gabriel Knight.
Ces séries avaient été amorcées au début des années 1990 et en ce qui concerne la dernière citée, le premier épisode (qui en comptera trois) apparaissait en 1993. A cette époque reculée, le Personal Computer (PC) tentait difficilement de s'imposer en tant que plate-forme de jeux au même titre que les consoles du moment. Très longtemps (durant la période des machines 16-bits), le PC avait fait pâle figure en la matière face à sa concurrence. Les causes en étaient ses carences sonores et ses modes graphiques tout à fait insuffisants.
Heureusement, les choses allaient bien vite changer et grâce à la présence du disque dur (qu'il était depuis peu le seul à utiliser systématiquement), le PC était pressenti comme un support de rêve pour les jeux d'aventures vidéo. Ce fut effectivement grâce au disque dur (et aussi à la carte audio) que le genre jeu d'aventure entra dans une nouvelle dimension.
Cela, l'histoire nous l'a maintenant démontré. Toutefois, c'est à l'apparition d'un nouveau support que fut le CD-ROM (première apparition en 1993), que le clou fut définitivement enfoncé.
Désormais, tout ou presque était permis. Ce n'était plus qu'une question de mise au point technologique. Le jeu d'aventure allait alors connaître ses plus belles heures, avant de sombrer peu à peu dans un oubli regrettable pour faire place à de nouveaux genres où l'accent serait surtout mis sur le foisonnement d'effets graphiques au détriment de la profondeur ludique et cela avec pour cible privilégiée une clientèle intermitante, ayant des exigences cérébrales moins élaborées. Le casual faisait alors son apparition.
Mais revenons-en au début de cette période faste et au moment de l'apparition du jeu Gabriel Knight.
Particulièrement destiné aux amateurs d'enquêtes policières aux canevas bien ficelés, Gabriel Knight, dont le scénario éminemment réussi devait sa bonne fortune à une lady: Jane Jensen, romancière et scénariste de son état, qui échafauda l'histoire de ce jeu, reconnue comme l'une des plus abouties que l'on ait connue dans le genre.
L'histoire que révélait le jeu était une grande aventure passionnante chargée de références culturelles, basée sur des recherches très pointues et soutenue par une pléthore d'innovations techniques (pour l'époque), le tout dans une cohérence ludique ahurissante. Ces caractéristiques se retrouveront d'ailleurs dans les deux autres volets de la série et aux dires de certains, avec toujours autant de bonheur.
La trame débutait un peu comme ceci: le personnage principal, qui se nommait Gabriel Knight, beau gosse mais plutôt pauvre et désenchanté, particulièrement porté sur l'alcool et les femmes (habituellement, les deux vont ensemble), se trouvait être, de son état, gérant d'une petite librairie d'une ville du sud des Etats-Unis. Hanté, depuis peu, par un cauchemar récurrent dans lequel il contemplait, impuissant, une femme brûler vive sur un bûcher, en offrande à une dévotion satanique (scènes du générique), Gabriel se mit alors en tête d'écrire un ouvrage à propos du Vaudouisme. Ce n'était pas l'inspiration qui manquait car l'histoire du journal local recensait plusieurs crimes à caractère luciférien, commis dans la ville de la Nouvelle Orléans (ville située en Louisiane et qui était encore française au 17ème siècle). Cette localisation spécifique allait avoir toute son importance dans la construction de l'aventure.
Curieux de connaître les tenants et les aboutissants de ces faits divers morbides, Gabriel Knight partit faire son enquête et le joueur allait le suivre et le guider dans ses pérégrinations. Le contexte était donc proche de celui d'un film d'angoisse ou plutôt du psycho-thriller, mais les dialogues et les commentaires étaient truffés d'un humour très savamment dosé, donnant à ceux-ci un caractère particulièrement abouti (contrairement à la série des King Quest,aux dialogues plutôt enfantins).
De la même façon que pour les jeux d'aventures datant de cette époque, Gabriel Knight se jouait quasi exclusivement et instinctivement à la souris. La panoplie des actions possibles apparaissait sous la forme d'icônes représentatives, et les objets à manipuler se cliquaient directement dans le décor ou dans l'inventaire.
Elément intéressant, les avancées réalisées par le joueur étaient affichées en permanence dans la barre des menus sous forme de score dont le maximum atteignait 342 en fin d'aventure. Ce système de recensement permettait de se situer par rapport à la progression de l'aventure et était un réel stimulant,d'autant que certaines actions bien menées le faisaient brusquement augmenter en accordant un nombre conséquent de points.
La navigation d'un endroit à l'autre se réalisait à travers la carte de la ville, comme bien souvent dans ce type de jeux et les points de chute apparaissaient au fur et à mesure de l'avancement.
Afin de se remémorer les phases importantes de l'aventure, le joueur disposait d'un magnétophone lui permettant d'entendre à nouveau les dialogues importants, ceux-ci étant parsemés d'indices assurant la résolution des nombreuses énigmes que contenait le jeu.
Les graphismes et animations pré-calculées étaient (et sont toujours, d'ailleurs) magnifiques. Ils plongeaient le joueur dans une ambiance visuelle très prenante soutenue par de nombreux dialogues audio (en version originale sous-titrée car il n'y a jamais eu de localisation française) qui, en 1993, étaient encore inaccoutumés dans ce type de jeux vidéo.
A ce sujet, il faut savoir que la première version du jeu fut commercialisée sur disquettes et est chronologiquement antérieure à celle éditée sur CD-ROM. Cette première mouture se limitait au seul mode graphique VGA et n'offrait aucun dialogue audio. Seuls apparaissaient les textes sous l'écran principal du jeu. Toutefois, une musique lascive et répétitive (toujours présente dans la seconde version) soutenait l'ambiance oppressante attachée au caractère particulier des lieux.
Gabriel Knight était et reste un jeu ardu. Peut-être même un peu trop difficile pour le public auquel il était destiné. Ce type de jeux, très onéreux à produire, se devait de satisfaire le plus grand nombre de joueurs, et par moment, Jane Jensen avait un peu poussé le bouchon au niveau de la complexité des énigmes et puzzles auxquels le joueur se trouvait confronté.
A ses débuts et avec mon épouse, nous avions installé le jeu sur notre fougueux Intel 486DX2-66 dernier cri, qui venait à peine d'être équipé d'un lecteur CD-ROM double vitesse et d'une carte audio SoundBlaster Pro (dont j'entends, parfois encore, les harmonies lorsque je bois trop de café), il nous avait fallu un bon moment avant de comprendre à quel genre de jeu nous avions à faire.
Comparativement aux autres jeux d'aventures de l'époque, Gabriel Night était déroutant, notamment par son entrée en la matière. Je me dois d'avouer qu'au début nous n'y comprenions goutte quant aux objectifs à atteindre.
Mais cette écueil passé (et à force d'entêtement), mon épouse pénétra dans l'aventure pour la parcourir de bout en bout et en arriver presque à son terme, avant d'abdiquer face à une difficulté vraiment trop importante.
Car même pour un joueur chevronné, une cinquantaine d'heures étaient nécessaires afin d'en venir à bout. Cela représentait un nombre de lieux, d'objets, de personnages et d'énigmes phénoménal pour un jeu bénéficiant d'une telle qualité graphique.
Je me souviens avec émotion des longues soirées passées à me laisser submerger par le charme enivrant des mélopées distillées par Gabriel Knight alors que, réfugié au salon, j'étais plongé dans une lecture quelconque. Pendant ce temps, mon épouse, postée devant l'ordinateur, s'évertuait consciencieusement à progresser dans l'aventure. J'admirais alors la patience et l'acharnement dont elle savait faire preuve et la rejoignais de temps à autre pour m'enquérir de ses avancées.
Ces moments merveilleux de complicité (moments inconcevables avec les jeux actuels), je les dois à cette atmosphère singulière qui faisait l'attrait des softs d'antan.
Ce perfectionnisme, cette façon de ne pas sacrifier au contenu tout en soignant l'enveloppe visuelle, allait devenir la marque de fabrique de la série (allusion aux Gabriel Knight 2 & 3), obligeant de facto la concurrence (notamment LucasArts et Origin) à revoir leurs critères de qualité à la hausse, pour le plus grand plaisir des joueurs, bien entendu.
Gabriel Knight fait désormais partie des titres indispensables pour tout amateur de jeux d'aventures, même si la mode actuelle, en matière de jeux vidéo, n'est plus vraiment l'apanage du genre.
Mais qu'est-ce que la mode sinon un phénomène passager voué à la vénération puis au mépris de ceux qui l'ont naguère adulé ?

La boîte et son contenu :
L'apparition du CD-ROM en tant que support électronique avait vu, en ces temps reculés (1993), apparaître une nouvelle génération de packaging pour les produits commercialisés en Europe : la boîte cartonnée format et finition grand luxe. C'était déjà le cas précédemment (lorsque la disquette régnait en maître), mais l'absence de normalisation avait vu naitre des boîtiers aux mesures disparates.
Le gabarit de la boîte du jeu Gabriel Knight a déjà les dimensions qui seront généralisées par la suite, à l'exception de la profondeur qui est anormalement élevée par rapport au grand standard. Cela en fait une boîte passablement épaisse, en cartonné blanc fort, d'excellente qualité. Celle-ci est recouverte d'une chemise coulissante du plus bel effet.
Sa décoration est particulièrement attrayante et laisse entrevoir tout le mystère que contient la boîte. Elle se décline dans des teintes rouges foncées à par égal avec le violet. Sa décoration est déjà toute une histoire à elle-seule.
Cette parure intrigante a sûrement été pour moi l'élément déclencheur qui m'a amené à acquérir la boîte alors que je ne n'avais pas le moindre renseignement sur le thème et le genre de jeu auxquels j'allais faire face (à l'époque, internet n'était pas encore une source privilégiée d'informations avant toute acquisition ludique).
Si son volume est conséquent, ce qu'elle contient n'en est pas moins classique. On y trouve le CD-ROM dans une simple pochette de papier remplacée par la suite et par mes soins, par un petit boîtier de cristal (sécurité oblige). Vient ensuite un manuel technique de 41 pages ( détaillant principalement l'installation sous DOS, mais aussi l'installation sous Windows 3.1 (ainsi que l'installation sous MAC). On trouve encore un très beau livret sous forme de bande dessinée illustrant le titre "Sins of the Fathers" ainsi qu'un catalogue des produits Sierra relatif à l'année 1994.
Par la suite, j'ai complété cette boîte avec diverses solutions dont la première fut reprise dans la revue Joystick n° 47 que j'avais commandé expressément à cette fin et au moment ou nous commencions à essayer d'y comprendre quelque chose. Bien après, j'en ajoutai d'autres provenant du Net. Lorsque mon épouse cessa d'y jouer (et avant de récupérer la place que le jeu occupait sur mon disque dur de 540Mb - un monstre), j'avais copié ses dernières sauvegardes sur deux disquettes qui furent alors jointes au contenu de la boîte. Afin de ne rien perdre de l'atmosphère pesante dégagée par l'histoire et si d'aventure elle se décidait à y retourner, j'avais complété ce lot par les diverses notes prises au moment de son périple dans le premier épisode de Gabriel Knight.
Pour les besoins de cet article, j'ai rechargé les dites sauvegardes afin que vous puissiez voir sur quelques captures d'écran ici à droite, l'état de sa progression dans l'aventure. Ce ne sera pas tous les jours que l'on contemplera certains écrans du neuvième jour de l'aventure de Gabriel Night dans "Sins of the Fathers" (1993) qui en couvrait dix au total.
Je ne sais pas si certains le remarqueront, mais lorsqu'on examine la page suivante où se trouve, présenté en détail, les trois faces de la boîte du jeu, il apparaît, sur la couverture, un grand macaron blanc bordé de noir, inclus dans la composition de la jaquette et non simplement collé par dessus. Ce qui est indiqué sur celui-ci donnait à l'acheteur potentiel un niveau de garantie ultime (engagement formel: satisfait ou remboursé) sur la qualité du produit qui se trouvait à l'intérieur de la boîte. Je ris sous cape, mais je ne pense pas que ce genre de slogan commercial aurait encore bonne presse s'il se trouvait apposé sur les productions actuelles. D'ailleurs, je défie quiconque de me démontrer que celui-ci pourrait encore être applicable en ce qui concerne les jeux d'aujourd'hui. Et toc !
L'ordinateur sur lequel s'activait à son temps Gabriel Knight, n'est plus en ma possession (et je le regrette pour tous les services qu'il pourrait encore me rendre actuellement).
Mais que croyez-vous qu'il advint du jeu et de sa boîte ?
Non, je ne m'en suis pas débarrassé sous prétexte qu'il encombrait le clapier qui était alors le mien ! Par contre, je l'ai précieusement rangé jusqu'ad vitam aeternam sur les étagères d'une bibliothèque réservée à cet effet et avec d'autres de ses semblables ou il réside toujours majestueusement, actuellement.

Et aujourd'hui ?
Sans coup férir, Gabriel Knight s'installe sur mon antique pentium III (toujours bon pied bon œil) et fonctionne impeccablement sous Windows 98, en mode VGA ou SVGA (qui état la haute définition de l'époque), que ce soit en mode fenêtré ou plein écran. Que du bonheur.
Pas besoin d'utiliser une disquette bootable avec moultes paramétrisations de pilotes sons, lecteur CD-ROM et autres comme c'était le cas à l'époque où il fonctionnait sous DOS.
Encore que: cela fait, il suffisait d'introduire la disquette et la galette du jeu dans leurs lecteurs respectifs, d'appuyer sur le bouton Reset de la machine (DOS ne râlait pas lorsqu'on utilisait ce mode de démarrage) et d'attendre l'affichage des premières images.
Depuis, j'ai rarement trouvé plus jubilatoire.
Cela c'est passé de manière semblable sur les machines plus récentes, à l'exception de celles qui se trouvent équipées de puces audio et à défaut de carte son (comme c'est le cas de mon PIII et de sa SoundBlaster 1024). En l'absence de la dite carte, le support de la musique de fond doit être désactivé afin d'éviter le plantage de la machine au moment de la scène d'introduction.
Il existe aussi un patch permettant de le faire fonctionner sous ce malicieux OS qu'est Windows XP.
L'adresse de ce patch (disons plutôt méthode) est ici:
http://home.earthlink.net/~infernofilecabinet2/XpSetupsF_J/GK1Setup.htm
Supposez enfin que vous soyez intéressé par ce jeu et que vous aimeriez y jouer. Mais que par manque de pot, il se trouve que vous n'étiez pas encore né à l'époque de sa sortie ou que le paternel n'ait pas eu l'idée avisée de se le procurer.
Et bien pas de soucis non plus parce qu'un site abandonware vous propose de le télécharger et met, en plus, à disposition: la solution, le manuel et différentes sauvegardes pour le joueur impénitent.
Seul inconvénient (je l'ai déjà souligné plus haut), il s'agit de la version commercialisée sur disquettes de laquelle les dialogues (voix narratrices dont faisait partie notre ami Mark Hamil incarnant le détective Mosley) sont absentes.
C'est d'autant plus dommage que les dialogues (présents sur la version CD-ROM) en version originale sont un apport indéniable pour l'ambiance de l'aventure. Mais à ce prix là, pourquoi se plaindre ?
Voici l'adresse absolue en la matière:
http://www.abandonware-france.org/ltf-jeu.php3?id=85
Bon, et bien si certains considèrent que le jeu vidéo consiste aussi à faire chauffer ses méninges plutôt que la carte graphique (comme cela est surtout le cas pour le moment), voilà un exercice à ne pas manquer.
Novation:
Aurais-je été entendu des dieux ? Car voilà que vient d'être mise en ligne, sur le site abandonware dont il est question ici plus haut, la version "full CD" du jeu Gabriel Knight. Cette autre mouture permet au consommateur ludique désireux de s'y consacrer, de passer à la version ultime (englobant sons, musiques et dialogues) de Gabriel Knight. Comme je l'avais souligné alors, les dialogues audio n'étaient pas intégrées dans la version disquette précédemment proposée sur le site d'abandonware, ce qui dénaturait profondément l'ambiance tout à fait particulière et originale du jeu. Il faut avoir joué avec la version CD-ROM pour comprendre tout l'intérêt d'une telle présence.
Par ailleurs, on peut aussi y lire un petit commentaire d'un quidam se plaignant de la mauvaise localisation (traduction française textuelle) du jeu. Affirmation à laquelle je ne peux m'associer car celle-ci a surtout le grand mérite de permettre aux non anglophiles de se plonger dans le jeu Gabriel Knight en y retirant la quintessence de ce qu'il peut offrir. Pour les autres ou pour celui qui ambitionne d'exhiber certains talents linguistiques, il est toujours possible d'ignorer la présence de ces textes et de s'en tenir aux seuls dialogues originaux qui sont, à mon avis, indispensables à l'ambiance authentique qui administre Gabriel Knight. Je le précise encore.
Voici donc une autre adresse absolue en la matière:
http://www.abandonware-france.org/ltf-jeu.php3?id=686
Ceci est l'occasion rêvée pour revenir sur une éventuelle possibilité de faire fonctionner Gabriel Knight "Sins of the Fathers" sur des machines et des systèmes d'exploitations postérieurs au pentium III et à Windows 98 (comme ce fut le cas pour cet exemple). Cette possibilité existe, bien évidemment. Elle passe par l'utilisation d'un émulation qui se nomme DOSBox et qui est une des solutions ultimes à ce sujet. Ensuite, elle est celle qui emporte mes faveurs puisqu'elle répond à toutes mes doléances en la matière.
Cet émulateur qu'est DOSBox, permet de simuler la présence d'une machine ancestrale équipée d'une carte son au standard SoundBlaster (couplage idéal pour les jeux de la grande époque, dont le principal système d'exploitation se nommait le Disc Operating System).
L'installation du jeu se négocie alors comme jadis, en exécutant un fichier ordinairement nommé install.exe ou install.bat, selon les cas (résidant sur la racine du CD-ROM du jeu) et en répondant aux questions affichées par le programme d'installation, dans un environnement graphique n'ayant plus rien à voir avec celui offert par Windows. Tout devrait se passer on ne peut plus simplement et Gabriel Knight doit démarrer à la première sollicitation.
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités ;
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Cette fois, il ne vous reste plus aucun obstacle pour que vous puissiez vous adonner au plaisir de la pratique du "point et clic" comme on savait les réaliser à la grande époque. Si vous mordez à l'hameçon de l'énigme, je suis convaincu que vous ne ressortirez pas indemne de cette grande équipée vidéo-ludique que fut Gabriel Knight - Sins of the Fathers.


















































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