TOMB RAIDER
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Décembre 2005
Données techniques :
Type de jeu: aventure action
Version: française intégrale
Conception: Core Design
Autres titres: Tomb Raider 2, 3, 4, 5, Universe, Bc Racers, Corporation, Curse of Enchentia, Monty Python's, Project Eden, Rick Dangerous 2, Scottish Open Virtual Golf.
Distribution: Eidos
Sortie: Novembre 1996
Configuration minimum: Pentium 200
Système d'exploitation: DOS (Windows 98 et XP avec DOSBox)
Accélération graphique: 3Dfx (mode logiciel possible)
Un seul joueur

L'histoire du jeu :
Si un jeu devait être montré en exemple représentatif d'un phénomène de société, Tomb Raider, premier du nom, pourrait certainement être celui-là. Avec lui est né un nouveau mode de jeu d'aventures qui, lors de sa sortie, n'a pas laissé le public indifférent puisque le succès fut phénoménal à tel point qu'il est toujours exploité aujourd'hui et le sera peut-être encore longtemps. N'ayons pas peur des mots, Tomb Raider reste aujourd'hui une des références du genre.
N'ayons pas peur des mots, non plus, en constatant que les suites qui lui ont été données (dans un souci d'exploitation commerciale maximale du concept) n'ont pas toujours apporté ce que le public en attendait.
Et pour cause, à vouloir toujours innover, on en oublie les principes élémentaires.
Mais à l'époque, cela remonte à 1996, sortait ce qui pour moi fut un nouveau genre (que seule la technologie graphique viendra encore améliorer) de jeu d'aventures qui restera désigné sous le terme de: "à la Tomb Raider" ou "Tomb raider Like", mélangeant l'aventure et l'arcade comme jamais on avait pu le faire jusque là. Son seul pendant était alors celui du cinéma où le cinéaste Spielberg avait mis en scène un Indiana Jones qui avait tout pour inspirer les développeurs du jeu en question.
Les deux personnages développaient une même passion pour l'archéologie et l'aventure. Dans le cas présent, et certainement pour satisfaire la gente masculine (ferment principal de la population ludique), le personnage principal (et unique) sera une femme connue de tout le monde sous le nom de Lara Croft.
Je ne vais pas vous refaire le coup du descriptif ni celui de la psychologie du personnage de Lara Croft, que le joueur se représentait comme une belle aventurière issue d'un moule particulièrement caricatural et affublée d'un caractère bien trempé (ainsi que d'atouts physiques aguichants).
Ces caractéristiques ont sûrement permis à tout joueur (et principalement ceux de sexe masculin) de s'identifier à l'héroïne (ramenant donc ainsi la psychologie du gamer à celle du personnage virtuel, plutôt que son contraire) devenant alors personnage hors du commun.
Le scénario du jeu, quant à lui, faisait aussi partie des innovations de l'époque.
Comme tous ceux qui l'ont alors parcouru, j'avais été complètement englouti dans le malstrom de péripéties qu'il proposait. Graphiquement, le jeu offrait quelque chose qui ne l'avait jamais été avant.
J'en étais tellement fasciné que mon épouse et moi avions parcouru la démo (une partie du deuxième niveau) maintes et maintes fois sans jamais nous lasser, à tel point que cette partie-là était connue par cœur, au moment de l'acquisition du jeu (sûrement peu après sa sortie commerciale, sans attendre la série budget).
Au démarrage du jeu, le joueur se trouvait devant un écran permettant de modifier les quelques réglages du jeu et surtout de démarrer ou recharger une sauvegarde de celui-ci.
Ce qui m'avait surtout frappé à ce niveau, c'était le fond musical composé d'une ritournelle aux accents grégoriens du plus bel effet, accentuant encore l'univers et l'ambiance du jeu (cela se ressentait surtout lorsqu'on y revenait en cours de partie).
C'était, par ailleurs, un des rares endroits où l'on pouvait entendre un fond musical; les effets sonores du jeu n'étaient composés que de bruits divers (mais autrement plus submersifs).
Dès le démarrage du jeu, le joueur avait droit à une somptueuse cinématique de mise en condition puis une autre à l'introduction du premier niveau. A travers celle-ci, le ton général du jeu était alors donné.
On ne pouvait plus douter de ce qui allait nous attendre lorsque les portes se refermaient sur Lara et qu'elle pénétrait, pour la première fois dans un monde secret peuplé de tombes mystérieuses.
En gros, l'histoire était celle-ci: Lara Croft était approchée par un puissant consortium financier (Natla Technologies), afin de retrouver en son nom un artefact ancien appelé Scion.
Un voyage au cœur de la cordillère des Andes lui était alors proposé et c'était dans ces lieux qu'allait démarrer l'aventure. Celle-ci entraînait le joueur à travers des décors grandioses et aussi divers les uns que les autres comme par exemple d'anciennes tombes et cités montagnardes d'Amérique latine (la salle aux ponts suspendus en dessous desquels rôdent les loups, une vallée perdue peuplée de dinosaures - notamment un énorme tyrannosaurus rex et quelques vélociraptors-).
Le joueur était aussi amené à traverser d'autres contrées comme la Grèce avec les temples surélevés (monument St Francis) et son palais de Midas, la Rome antique avec son gigantesque Colisée habité par des lions et des gorilles, mais aussi l'Egypte, ses tombeaux, ses obélisques, ses sphinx, protégés par des panthères, momies et crocodiles, et, pour terminer le tout, la cité mythologique de l'Atlantide (continent englouti).
Tous ces lieux étaient souterrains, souvent cantonnés dans d'immenses cavernes ou salles dont on pouvait apercevoir les voûtes. Nul doute que l'aspect sépulcral des lieux (très peu d'extérieurs, ce qui était sûrement le soucis des développeurs au vu des moyens techniques de l'époque), ainsi que divers bruits à fortes consonances abyssales (échos et écoulement des eaux de ruissellement, notamment) soutenu par des vents soufflant en bourrasques avait tout pour renforcer l'impression de solitude, d'oppression et de grandeurs perdues.
L'ensemble était parsemé de portes secrètes, de pièges, et embûches. Le tout était complété par une intrigue liée à une certaine Jacqueline Natla, de Natla Technologies, dont les intentions n'avaient rien d'altruiste.
L'aventure qui était offerte au joueur était palpitante et passionnante de bout en bout. Elle représentait un défi gigantesque avec ses 15 grands niveaux où la difficulté à progresser, l'adversité rencontrée et la dextérité demandée allaient en s'amplifiant.
Préciser quels ont été les moments forts qui m'ont marqué dans ce jeu serait une gageure. Retenons, à l'instar du public de l'époque, l'impression ressentie dans la vallée perdue (troisième niveau) par la présence du tyrannosaure. Il s'agissait de l'animal le plus imposant apparaissant dans le jeu.
A son approche, le sol tremblait et son rugissement résonnait dans les galeries de mine où le joueur avait tout intérêt à trouver refuge avant d'affronter l'animal. Car en terrain découvert, Lara avait tôt fait de se faire attraper par le bestiau.
Pour ma part, il m'est arrivé de rester coincé dans un niveau, je vous le raconte ?...
Alors, à la demande générale: cela se situait dans l'épisode du Colisée.
On ne savait pas pénétrer directement dans ce monument. Il fallait faire le tour de la façade, y grimper, longer divers surplombs pour découvrir une ouverture en hauteur, dans la falaise sur laquelle le bâtiment s'appuyait.
Une fois à l'intérieur, on se retrouvait dans une large caverne interrompue par une grande fosse rectangulaire où déambulaient deux crocodiles visiblement affamés.
A l'abri, sur le bord de la fosse, j'avais tôt fait de les éliminer et d'y sauter afin de rejoindre l'autre bord où devait se poursuivre le chemin. Mais là, impossible d'agripper le rebord de la fosse: celui-ci était trop haut.
J'avais tout essayé, tous les endroits exploitables, un retour à l'extérieur pour fouiller toute la façade afin d'y déceler une autre entrée... peine perdue, j'étais bloqué en ce lieu. (je crois même avoir recommencé complètement le jeu jusqu'à cette fosse, pour en arriver à la même conclusion).
C'est accidentellement (et opportunément) que dans une revue, il m'avait été donné de découvrir la solution de cet épisode pour m'apercevoir qu'une fissure courrait en hauteur tout au long de la fosse permettant à Lara de passer par-dessus en s'y suspendant. Fissure que bien évidemment, je n'avais pas détecté la présence. Dans ce jeu, l'observation entrait pour une bonne part dans la progression du joueur. Je m'en suis toujours inspiré par la suite.
Tomb Raider utilisait le principe des caméras contrôlées par ordinateur. Cette technique est toujours utilisée aujourd'hui: la machine s'occupe de chaque cadrage ainsi que du niveau de zoom, comme une grande, en essayant d'en montrer un maximum en permanence et surtout en intégrant tous les éléments clés dans le champ de vision de la caméra.
Dans Tomb Raider, cette technique était particulièrement bien maîtrisée malgré une relative jeunesse.
Ainsi, le joueur avait toujours le personnage de Lara affiché à l'écran (et généralement vue de dos, ce qui explique que cette partie de son anatomie ait tant fait fantasmer).
Du côté graphique, Tomb Raider était également un pionnier de l'accélération 3d sur PC, avec des textures qui bluffaient lorsqu'elles étaient affichées par les premières cartes accélératrices 3Dfx. La modélisation, si elle était parfois un peu imprécise, traduisait le souci d'une véritable attention des développeurs à ce sujet, tant le moindre ennemi ou parcelle de décor semblait avoir été fait avec le même soin que pour le personnage principal.
Les textures, étaient, pour l'époque, magnifiques car variées et travaillées avec goût (bien que sur PC, avec une nette tendance à la pixellisation lorsqu'il n'y avait pas d'accélération à la clé). Les effets spéciaux étaient relativement impressionnants, avec une eau, au rendu encore imprécis mais convaincant, accompagnée de quelques effets de déformation intéressants à observer lorsque l'héroïne y plongeait.
Il est à souligner aussi que les effets de lumière étaient magnifiques bien qu'il n'y ait ni ombre portée ni source de lumière naturelle (on se retrouvait dans des mondes intérieurs où la lumière semblait jaillir de nulle part, un peu comme dans Voyage au centre de la terre de Jules Verne lorsque les héros découvraient une algue microscopique réfléchissante - pour ceux qui connaissent -).
Certains éléments affichés en 2D viennent, de temps en temps, rappeler au joueur d'aujourd'hui que le full 3D n'en était alors qu'à ses glorieux débuts. Globalement et en dépit d'innombrables bugs de collisions polygonales ce Tomb Raider était une fantastique prouesse technique, à laquelle venaient se greffer de très bonnes qualités ludiques.
Par la suite, quatre niveaux supplémentaires (tous situés en Egypte)avaient été ajoutés à la version de base, faisant ainsi passer le jeu de 15 à 19 niveaux .
A cette occasion, apparut la commercialisation d'une version longue reprenant l'ensemble des niveaux destinés au premier volet. Toutefois, ces quatre niveaux avaient été distribués, ensuite, par nombre de revues (c'est d'ailleurs via cette filière que je me les suis procurés) et sont toujours téléchargeables sur internet.
Aux dernières nouvelles, un septième épisode serait en préparation et aurait pour thème un retour aux sources (la chasse aux tombeaux - Tomb Raider). En fait, voilà ce que le joueur attendait depuis la fin du premier épisode. Cet opus revisité permettra-t-il de racheter certains "ratés" relatifs aux épisodes qui ont suivi le premier ?

La boîte et son contenu :
A l'époque de la commercialisation de Tomb Raider premier du nom, Eidos nous avait concocté une boîte dont la couverture deviendrait, par la suite, véritablement légendaire.
Par contre, on ne peut pas en dire autant du contenu. La boîte, de dimension classique, parée dans les tons bruns foncés, est d'un attrait certain grâce à l'esthétique de son graphisme et surtout à la présence de Lara Croft en tout premier plan.
L'intérieur du coffret se limite à un boîtier plastique contenant le jeu, un petit manuel d'utilisation de douze pages, ainsi qu'un folio publicitaire. J'ai complété ce packaging par la solution des quatre niveaux supplémentaires et l'endroit (c'est-à-dire sur quel support en ma possession) où je sais pouvoir les retrouver.
De plus, j'y ai joint une disquette contenant les sauvegardes de tous les niveaux du jeu, permettant de démarrer ceux-ci au choix et dans n'importe quel ordre. Ce fichier de sauvegardes avait beaucoup voyagé à l'époque sur le net et sur les CD-ROM de diverses revues dédiées aux jeux vidéo (c'est notamment sur un de ceux-ci que je me le suis procuré).
De toute façon, que pouvait-on demander de plus à la sortie du produit, à l'exception de la présence de Lara Croft ? C'était justement cette dernière qui allait lancer l'engouement qu'on a connu, par la suite, pour l'héroïne de la série. Rien à en dire et rien à en redire...
Sinon, bien évidemment, que cette boîte est conservée avec un soin tout particulier sur un des rayonnages de la bibliothèque réservée à cet effet.

Et aujourd'hui ?
La dernière fois que j'y ai joué, c'était justement pour parcourir les quatre niveaux supplémentaires qui avaient été installés sur mon Pentium 200 équipé d'une carte graphique 3Dfx 2.
L'installation de cet add-on (qui existe soit en mode logiciel soit en mode accéléré) avait permis d'utiliser l'accélération graphique, ce qui rendait le jeu visuellement plus appréciable.
Toutes les images situées à droite de ce texte sont d'ailleurs extraites du jeu de base exécuté sous carte accélératrice 3Dfx (à l'exception de la dernière série).
Pour avoir comparé les deux modes d'affichage, l'accélération permettait un lissage de l'image et une quasi disparition de l'effet de pixellisation.
Malheureusement, seul le glide était supporté et seuls les amateurs possédant une carte 3Dfx peuvent encore aujourd'hui profiter de ce type d'accélération. Pour ma part, je n'ai jamais pu fait tourner le jeu de base autrement qu'en mode logiciel et de plus j'y ai surtout joué sur mon Intel 486DX-2, en réduisant les détails et la fenêtre de jeu afin de ne pas trop subir de ralentissements lors des mouvements de la caméra.
Toutefois, une solution existe pour faire fonctionner Tomb Raider sous 3Dfx 2 à partir du patch 3Dfx.
Pour les besoins de cet article, J'ai réinstallé Tomb Raider, en priorité, sur mon Pentium 3 (équipé d'une carte son SoundBlaster 1024). Dans ce cas le jeu s'exécute sans surprise et surtout sans plus aucun ralentissement (comparativement à son installation liminaire). Si j'insiste sur la présence d'une carte son, c'est que le détail à son importance.
En effet, à l'installation , le programme propose une détection automatique du son avant même le transcription des fichiers sur le disque dur.
Attention : il est impératif de ne pas exécuter cette détection automatique (au risque de "planter" la machine), car cet outil ne fonctionne efficacement que sous DOS.. Sur les machines actuelles, les puces audio remplacent de plus en plus souvent la carte périphérique sonore.
Dans une telle situation, il est préférable de posséder une puce compatible et reconnaissable à l'installation du jeu, auquel cas tout pourrait bien aller. Dans le mien et pour mes deux plus récentes machines (qui étaient équipées de puces audio), la détection automatique provoquait un redémarrage intempestif de la machine.
Pas de chance pour moi.
Ce fut ainsi, jusqu'à ce que je me décide à équiper les deux machines en question de véritables cartes audio. Pour se faire, j'ai choisi la Gamesurround Muse 5.1 DVD de chez Hercules/Guillemot dont je n'ai qu'à me féliciter. En effet, non contente d'être une carte avec un excellent rapport qualité/prix, (+/- 25 EUR) La Gamesurround est parfaitement compatible avec le standard SoundBlaster lorsqu'il s'agit de son activation sous Windows.
Je n'en attendais pas moins d'une carte son dédiée aux joueurs. Ainsi, je peux faire fonctionner à nouveau ce bon vieux Tomb Raider, sur les machines pareillement équipées, avec grand bonheur. Merci Monsieur Hercules.
Concernant l'installation de cette carte son, je n'ai pas de conseils particuliers à donner (chaque machine étant, par ailleurs, un cas particulier). Toutefois je pratique de la manière suivante afin d'éviter tout confit entre les périphériques.
  1. désactiver la puce audio dans le BIOS (accès au démarrage avec les touches Esc, Delete, F1 etc... en fonction du BIOS présent) en recherchant dans les menus l'option qui active la puce audio intégrée à la carte mère (si c'est le cas, cette option est assurément présente);
  2. redémarrer la machine, ce qui forcera Windows à désinstaller les drivers de la dite puce audio (puisque celle-ci n'est plus détectée);
  3. désinstaller les outils éventuellement présents et relatifs à la puce audio (ceux-ci sont inutiles);
  4. arrêter la machine, ouvrir le boîtier et installer la carte son dans un emplacement (ou slot) PCI libre, puis refermer le boîtier;
  5. redémarrer la machine (un nouveau périphérique sera détecté), puis mettre le CD-ROM fourni avec la carte afin d'installer les pilotes, en suivant les instructions affichées à l'écran;
  6. terminer la procédure en contrôlant la présence d'un nouveau périphérique audio.
Dans cet ordre-là, peu de mauvaises surprises sont à craindre.
Dès lors que la puce audio a été remplacée par une vraie carte son, j'ai relancé l'installation du jeu. J'ai alors sélectionné manuellement la carte son dans la liste des cartes proposées. Mon choix c'est porté sur le modèle SoundBlaster 16 (ou 100% compatible) avec les paramètres par défaut (PORT=220 IRQ=5 DMA =1 pour ceux à qui cela rappelle encore quelque chose), puis l'installation se poursuit...
Lorsque la petite phrase salvatrice retentira : "Génial ! Maintenant en route pour l'aventure !", il est fort à parier que l'on obtienne du son (de qualité) tout au long du jeu.
Un petit conseil à l'occasion : pour ne pas être privé de ambiances musicales qui parcourent l'aventure,n'oubliez pas, lors de l'installation de la carte son, d'y raccorder le petit câble audio provenant du lecteur CD/DVD, en le déconnectant (si nécessaire) de la carte mère ou il assurait avant la liaison avec la puce audio. Sinon il est essentiel d'en installer un.
En dernier recours, la solution est de ne pas ne pas activer le son dans le jeu, mais alors celui-ci restera définitivement muet (à l'exception des ambiances musicales qui sont des pistes audio et dont la lecture se fait indépendamment du jeu). Ce sera d'ailleurs la seule possibilité lorsqu'il s'agira d'un ordinateur portable dont la puce audio ne reconnaîtra pas le standard SoundBlaster.
Par ailleurs, il se pourrait que certains processeurs graphiques récents (généralement ceux intégrés aux cartes mères) ne supportent plus le mode affichage VGA utilisé dans Tomb Raider 1 (particulièrement en ce qui concerne la haute définition). Dans ce cas, le jeu ne dépassera pas le stade du générique (au demeurant fort beau).
Mais j'ai pu tester diverses cartes équipées de puces ATI et Nvidia sans rencontrer le moindre conflit. Cela limite, largement tout de même, le risque encouru.
La seule chose que je n'ai pas expérimentée est l'installation du jeu sous Windows XP. Je suppose que, dans le meilleur des cas, le mode compatibilité sera plus que conseillé dans ce cas de figure.
Mais il n'était pas dit que nous allions nous quitter sur cette mauvaise impression. Je m'en voudrais de laisser tout possesseur de ce légendaire jeu qu'est Tomb Raider premier du nom abandonner ce dernier sans lui signaler qu'il existe deux solutions permettant non seulement de le faire fonctionner sous Windows XP, mais en plus, de pouvoir profiter d'une véritable "révélation" graphique plus que revigorante, par rapport à son affichage natif. C'est d'autant plus opportun que le phénomène du "retour aux sources et aux vraies valeurs du titre" fait rage, actuellement, dans le giron des développeurs actuels du jeu.
A l'adresse que vous pourrez trouver plus bas, deux solutions logicielles sont mises à disposition des utilisateurs:
  • la première se nomme GLIDOS, mais je ne vais pas aller plus loin à ce propos car celle-ci est payante et ne relève donc pas de la philosophie d'ouverture à tous. Toutefois elle existe et semble parfaitement fonctionner;
  • la seconde (gratuite, cette fois) se nomme DGVoodoo et se marie avec un autre utilitaire tout aussi connu sous le nom de VDMSound.
Afin de tester cette seconde solution, j'ai placé DGVoodoo sur mon Athlon 2400+ sur lequel sévit toujours le vénérable Windows 98SE (oui, les solutions proposées fonctionnent aussi sous cet OS).
DGVoodoo rend une qualité visuelle équivalente à ce que proposait le Glide de chez 3Dfx à l'époque où ce fabricant de chipsets régnait en maître sur nos cartes graphiques. Son installation demande toutefois d'être très pointilleux dans la paramétrisation de ses séquences successives.
Pas de panique (restons calmes), il ne s'agit que de cliquer sur différents paramétrages apparaissant sur plusieurs panneaux dont il faut impérativement respecter la chronologie.
Pour notre plus grand confort, le site qui propose cet utilitaire offre une aide à l'installation des plus détaillée. Il suffit simplement de la suivre scrupuleusement. Lorsque l'utilisateur répond correctement aux indications particulières concernant la présence d'une carte graphique équipée d'un processeur ATI (ce qui est mon cas), tout devrait se dérouler sans accroc. Je peux en témoigner.
Après avoir procédé comme indiqué, le jeu a démarré à la première sollicitation et a de suite affiché une image des plus attirante dont le rendu m'a fait remonter à l'époque où Tomb Raider s'ébrouait sur un P200 équipé d'une carte graphique accélératrice Guillemot Phoenix 3Dfx2 Banshee (16Mb), ce qui est toujours le cas (je veux dire par là que cette machine, de même que la carte vidéo, sont toujours en l'état).
Voilà pour l'image. Venons-en à la partie audio. Attention, VDMSound qui, lui, se charge d'émuler une carte audio répondant au standard SoundBlaster et permettant de rendre le jeu audible, ne fonctionne pas avec Windows 95/98/Me.
Pour faire fonctionner Tomb Raider 1 sous DGVoodoo, il ne me fut pas utile d'installer préalablement ce second utilitaire (VDMSound ) en raison de la présence d'une carte audio Gamesurround Muse 5.1 DVD (voir plus haut) m'autorisant à activer le son directement à partir du jeu. J'en suis d'autant plus heureux que VDMSound n'est pas compatible avec Windows 98, ce qui ne devrait pas présenter un embarras à la toute grande majorité des gamers d'aujourd'hui. A cet effet, j'use toutefois d'un subterfuge: je lance une installation du jeu à partir de son CD-ROM, de telle manière à retrouver tous les fichiers nécessaires sur le disque dur (et notamment le fichier setup.exe, pour les réglages audio). Après quoi, j'installe DGVoodoo qui va de nouveau procéder à l'installation du jeu mais en omettant certains fichiers dont il n'a pas l'utilité (dont le fameux setup.exe).
Vous comprendrez aisément toute la finesse de l'opération.
Par contre, VDMSound sera indispensable pour tout possesseur de carte audio ne reconnaissant pas ce standard et à fortiori, pour tout possesseur de machine équipée de la seule puce audio embarquée sur carte mère (je pense particulièrement aux machines portables).
DGVoodoo propose de nombreuses possibilités de paramétrages très intéressantes dont celle de pouvoir jouer en mode fenêtré qui affine un peu plus l'image, surtout sur grand écran. N'hésitez pas à les utiliser, elles sont disponibles chaque fois que l'on utilise la console du logiciel.
L'unique désagrément répertorié à l'utilisation de DGVoodoo a été, après avoir quitté le jeu, une altération sérieuse de l'image. Cela m'a forcé à pratiquer un redémarrage à chaud de l'ordinateur afin de retrouver un affichage digne de ce nom. Rien de bien dramatique en somme et qui pourra sans doute se régler en modifiant certains paramètres disponibles à cet effet dans DGVoodoo.
Pour le reste, tout est nickel!
Voici (enfin) l'adresse où il est possible de télécharger ce port:
http://tr-xp.perso.sfr.fr/
Ainsi que l'adresse pour télécharger VDMSound V2 (2.0.4):
http://sourceforge.net/projects/vdmsound/
N'hésitez pas à prendre le temps nécessaire afin d'installer convenablement ces deux utilitaires (un didacticiel détaillé est à disposition). Vous pourrez ainsi profiter encore et/ou à nouveau de ce monument vidéo-ludique qui a tant imprégné notre époque.
Il me vient soudain un doute: je ne pense pas avoir fait allusion à une énième éventualité autorisant encore l'utilisation de Tomb Raider sur nos machines préférées (celles de la dernière génération, notamment).
Cet oubli est impardonnable, j'y remédie derechef.
Outre que cette éventualité est facile à mettre en place et qu'elle accepte le dernier OS en date de l'éditeur Microsoft, elle permet au joueur de renouer avec les sensations natives du jeu. Cette fois, il ne sera plus question de s'abriter derrière l'accélération graphique, le lissage des contours et autres fariboles pyrotechniques. Tomb Raider réapparaîtra comme à ses premières heures, avec toute la pixellisation qui s'impose et pour le plus grand bonheur des adorateurs.
Mais de quelle "éventualité" s'agit-il donc, à la fin ?
Et bien puisque Tomb Raider, premier du nom, vint au monde à l'époque où le Disk Operating System (DOS) régnait encore en maître sur le jeu vidéo (dédié à l'univers du PC), il s'agit évidemment de l'émulateur DOSBox (le bien nommé) !
Voilà ce qui s'appelle savoir introduire un sujet, non ?
Grâce à DOSBox, Tomb Raider retrouvera sa splendeur passée et les sensations retournées, à l'utilisation du jeu, seront, cette fois, intactes. Pensez donc si j'attendais ce moment, moi qui ai parcouru le jeu, à l'époque de sa gloire, sur un Intel 486 DX2-66 avec toutes les limitations techniques infligées alors.
Si c'était là l'espérance primordiale, je dois avouer qu'elle fut positivement décevante. Je m'en explique:
Sous DOSBox, Tomb Raider s'installe sans la moindre anicroche . La configuration audio se déroule en deux temps trois mouvements. L'utilitaire d'installation est d'ailleurs intégré au menu du jeu et s'utilise de façon intuitive. Que du bonheur…
Au premier lancement, le jeu s'ébroue de belle manière et après l'excellente introduction que l'on revoit avec plaisir (à chaque lancement, je le mate), Tomb Raider démarre dans le mode fenêtré de l'émulateur. Déjà à ce niveau, le graphisme est plus affiné que lorsque le jeu se déroulait en mode plein écran. Mais en plus, la possibilité de substituer le mode VGA (mode par défaut) par le mode SVGA (avec la touche [F1]) devient accessible sur un Athlon 2400+ qui est la machine me servant généralement de référence. Chose impossible à envisager au début des temps, vu les conditions techniques.
Lorsque je soutiens le jeu devenu praticable dans son mode SVGA, je dois tout de même préciser que, sous la présente configuration (Athlon 2400+ qui date déjà), le mode SVGA entraîne de temps à autre quelques légers ralentissements à l'occasion du chargement de certaines textures. Mais, dans l'ensemble, Tomb Raider reste jouable et surtout l'est bien plus qu'il ne l'était à l'époque où je m'y adonnais pour la première fois (pour les raisons que vous savez). Je ne doute pas que sur une machine plus puissante, plus rien de cela n'apparaîtrait.
DOSBox m'offre aussi (et pour la première fois), la possibilité de pratiquer quelques captures d'écran du jeu lorsque celui-ci s'exécute en mode SVGA. Précédemment, je n'avais réussi que quelques captures en mode VGA (DGVoodoo me retournait, quant à lui, de la capture inutilisable car totalement altérée: résultat inhérent au type de carte graphique utilisé, sans doute). Cette fois et grâce à DOSBox, celles-ci sont enfin envisageables. En voici quelques-unes, à droite juste après le bandeau reprenant un extrait de la cinématique d'introduction (mirez-moi comme c'est beau !).
On télécharge toujours DOSBox à l'adresse suivante:
http://dosbox.sourceforge.net/
De plus, s'il arrivait, à quiconque, d'éprouver le moindre problème à l'installation de cet émulateur, le site "La clinique des jeux vidéos" (la référence francophone en matière de support technique concernant des jeux de précédentes générations) propose, outre la possibilité de télécharger DOSBox, une traduction de son manuel d'utilisation, complétée par de multiples reproductions d'écrans de paramétrisation, eux-mêmes parachevés par des commentaires assurant une installation sans faille, même pour les plus néophytes d'entre nous.
Voici l'adresse de cet émulateur et de tout ce qu'il faut pour pouvoir l'utiliser au mieux de ses possibilités ;
http://clinique.jeuxvideos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=91
Ce site, à vocation pédagogique, ne devrait absolument plus quitter votre carnet d'adresses personnelles. En voici d'ailleurs les coordonnées:
http://clinique.jeuxvideos.free.fr
En ce qui concerne la paramétrisation de DOSBox, on trouvera quelques indications fondamentales permettant de faire fonctionner cet émulateur tout comme je l'utilise aujourd'hui, à l'adresse suivante:
L'émulateur DOSBox
Personnellement, le dialogue de TR1 qui m'aura marqué à jamais, est celui-ci: "Génial! Maintenant, en route pour l'aventure!..."
Summum de la délectation: cette phrase n'est prononcée qu'au moment de l'installation du jeu (et encore: juste après activation de la carte audio). Elle n'est donc audible que par les seuls bienheureux possesseurs de cartes son compatibles.
Autant le dire toute de suite: le cercle se restreint tous les jours.
Le site le plus complet sur Tomb Raider:
http://www.tro-online.com/articles-27-1.html
Un autre site où l'on trouve le patch permettant d'y jouer sous 2000/XP, mais en mode logiciel, cette fois (voir la fiche sur les problèmes techniques: "pbs techniques conseils"):
http://www.captain-alban.com/tr1.html













































































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